Comment créer un programme d’employee advocacy pour renforcer votre employer branding ?

Vos employés sont bien plus que de simples travailleurs. Ils sont - qu’ils en aient conscience ou non - les ambassadeurs de votre entreprise par excellence. Cette idée essentielle résume parfaitement ce qu'est l'employee advocacy.

Avec l'avènement des réseaux sociaux  de nombreuses entreprises, qu'elles soient start-ups ou multinationales, ont déjà compris et mis en application ce concept pour améliorer la qualité de leurs recrutements.

Après tout, qui de mieux qu'un collaborateur  pour partager son expérience au sein de votre entreprise et donner envie à d’autres de postuler ?  Sur le papier, l’idée est brillante !

Cependant, mettre en place un programme d'employee advocacy ne se fait pas du jour au lendemain.

Qu’est-ce qu’un programme d’employee advocacy ?

Commençons par une définition : L'employee advocacy, également appelée programme ambassadeur, est une stratégie de communication RH puissante qui met l'humain au cœur de l'image de marque employeur. Il vise à transformer vos collaborateurs en ambassadeurs de votre entreprise, en particulier sur les médias sociaux.

Avant l'avènement des réseaux sociaux, la communication RH était horizontale et quelque peu impersonnelle. Mais avec l'essor des plateformes comme Facebook ou Insta, et l'information en temps réel, les candidats potentiels se sont mis en quête d’informations pertinentes sur leurs futurs employeurs. Ils veulent de la transparence, ils veulent connaître la réalité de leur futur environnement professionnel, le contexte au sein duquel ils vont évoluer.

💡 Le programme d'employee advocacy repose alors sur l'idée que vos collaborateurs sont les mieux placés pour parler de votre entreprise, de sa culture, de son ambiance et des opportunités qu'elle offre. Ils partagent déjà des informations sur leur employeur avec leur entourage, que ce soit leur famille, leurs amis ou leurs contacts professionnels.

→ En encourageant vos collaborateurs à partager du contenu sur les réseaux sociaux tels que LinkedIn, Facebook ou Instagram, la visibilité de votre entreprise augmente. Leurs messages authentiques et engagés amplifient la voix de votre entreprise et renforcent votre marque employeur.

Et dans les faits cela se confirme :

👍 Le contenu partagé par les collaborateurs récolte 8 fois plus d’engagement que les messages corporate (Sprout Social).

👍 Les messages de marque sont partagés 24 fois plus fréquemment lorsque ce sont les employés qui les publient. Ces messages ont une portée de 561 % de plus que les messages corporate sur les médias sociaux (Social Media Today).

Voici maintenant 5  astuces pour mettre en place un programme d’employee advocacy dans votre entreprise

1 - Définissez vos objectifs

Avant de laisser tout le monde poster à tout va sur Facebook ou Instagram, posez-vous la question des résultats souhaités en mettant en place votre programme d’employee advocacy.  Ayez des objectifs clairs et précis.

Voici quelques exemples pour vous donner de l’inspiration :

  • Augmenter la notoriété de votre entreprise ou de votre marque en général
  • Augmenter l’engagement avec vos clients potentiels sur les réseaux sociaux
  • Générer des leads B2B de qualité
  • Positionner votre entreprise comme leader sur son secteur
  • Attirer des candidats pour certains postes à pourvoir dans votre entreprise

💡 Plusieurs objectifs sont atteignables en simultané, mais au-delà de trois ou quatre vous risquez de vous perdre. Ensuite, en fonction de vos objectifs, choisissez les réseaux sociaux les plus pertinents.

Pour du B2B on privilégiera LinkedIn, pour cibler une clientèle plus jeune, Instagram ou Tik Tok, c’est top.

→ La composition de votre équipe dépendra également de vos objectifs. Si vous souhaitez générer des leads, incluez principalement des membres de l'équipe commerciale.

→ Pour de l’employer branding pur, impliquez des collaborateurs de confiance qui se sentent bien dans leur job.

2 - Fixer des règles

Lors de la mise en place d'un programme d'employee advocacy, il est essentiel de fournir à vos collaborateurs un cadre clair, mais suffisamment souple pour favoriser leur créativité.

Vous devez donc trouver l’équilibre entre deux dimensions fondamentales

👍 La spontanéité et l'authenticité sont des éléments clés d'un programme d'employee advocacy performant. Si vos ambassadeurs se contentent  ou se sentent obligés de partager des messages corporate sans y ajouter leur touche personnelle, ils risquent de ne pas se sentir suffisamment impliqués pour participer activement au projet.

👍 Vous devez définir des lignes directrices pour votre programme tout en laissant à vos collaborateurs la liberté d'ajouter leur propre style.

Ces guidelines garantissent la cohérence du contenu sur toutes les plateformes, préservent la réputation de l'entreprise et s'intègrent dans la stratégie marketing globale.Elles doivent préciser les éléments suivants :

  • Les types de contenu à publier (textes, vidéos, etc.)
  • Les canaux de diffusion (médias sociaux à utiliser)
  • Le ton à adopter (formel, léger, etc.)
  • Les pratiques interdites et les informations confidentielles à ne pas divulguer
  • Les bonnes pratiques des réseaux sociaux (codes et algorithmes) et du copywriting
  • Des exemples inspirants à suivre
  • Comment répondre aux commentaires
  • Les personnes à contacter pour des questions ou des clarifications.

N’oubliez pas de rendre ces guidelines facilement accessibles à tous les salariés. Elles doivent être faciles à comprendre et à mettre en pratique.

3 - Identifiez vos super ambassadeurs

Vous n’allez pas pouvoir compter sur la participation active de tous vos collaborateurs. Il y a de fortes chances que Jean-Luc de la compta ne soit pas aussi actif sur les réseaux sociaux que Sophie, 26 ans, YouTubeuse mode à ses heures perdues.

💡 Pour monter votre équipe de super-ambassadeurs : choisissez quelques volontaires, actifs sur les réseaux sociaux et acquis à votre cause. Ce seront eux les “trend-setters” de votre programme.

Associez-le à la construction du programme d’employe advocacy, récoltez leurs feedbacks au fur et à mesure pour affiner votre stratégie. Enfin, demandez à vos super-ambassadeurs de vous aider lors du lancement officiel du programme.

4 - Communiquez lors du lancement

Lors du lancement du programme, il est essentiel de faire en sorte que cet événement reste gravé dans la mémoire de tous les collaborateurs. Il ne doit pas se réduire à une simple annonce lors d'une réunion, mais plutôt être un moment mémorable et ludique.

💡 Pour susciter l'engagement de vos salariés, il est primordial de faire de cette initiative un événement à part entière. C'est une occasion unique de rallier vos équipes à la cause !

Lors de cet événement de lancement, assurez-vous d'expliquer clairement :

  • Les raisons et objectifs du programme.
  • Les différentes étapes du processus.
  • Les personnes clés et leur rôle.
  • Les avantages et récompenses que le programme offre aux participants et à l'entreprise.
  • Les ressources mises à disposition des ambassadeurs.

👍 Profitez de cette occasion pour mettre en lumière vos super-ambassadeurs ! Expliquez les étapes du projet et comment ces collaborateurs pionniers y ont contribué. Laissez-les partager leur expérience et témoigner.

5 Donnez les bons outils à vos ambassadeurs

Pour assurer le succès de votre programme, il est primordial de fournir les ressources nécessaires à vos ambassadeurs. Ces derniers peuvent se sentir déboussolés s'ils n'ont pas de support concret de travail pour créer et diffuser des contenus au nom de l'entreprise.

Voici quelques actions à entreprendre pour garantir le bon déroulement de votre programme :

  • Accompagnez-les dès le début en rédigeant quelques publications qu'ils pourront facilement partager. Encouragez-les à personnaliser ces publications selon leur propre style, ce qui leur permettra de s'impliquer davantage.
  • Formez vos collaborateurs à l'utilisation des médias sociaux. Il est important de prendre en compte leur niveau de compétence variable avec ces outils de communication. En leur enseignant comment engager des conversations intéressantes sur les réseaux sociaux, vous assurez une compréhension commune.
  • Fournissez régulièrement à vos ambassadeurs du contenu de qualité pour faciliter sa diffusion sur les réseaux sociaux. Alternez entre des contenus divertissants et des actualités pertinentes pour votre entreprise ou votre secteur d'activité.
  • Développez une boîte à outils qui rassemble des exemples, des bonnes pratiques, des contenus prêts à être utilisés, des images, des vidéos, ainsi qu'un calendrier des événements marquants.
  • Apprenez-leur à se poser les bonnes questions avant de partager un contenu : Est-ce que ce contenu apporte de la valeur à mon réseau professionnel ? Est-ce que sa publication pourrait nuire à ma réputation professionnelle ? Est-ce que je le partagerais avec des personnes extérieures à mon entreprise ? Est-ce que je souhaite que mes managers ou collègues le lisent ?
  • Choisissez les bons outils pour organiser la diffusion de vos contenus. Pour les petites structures, l'utilisation de Slack ou de Teams peut être appropriée, tandis que les grandes entreprises peuvent opter pour une plateforme dédiée à l'employee advocacy.

6 - Suivez les résultats de votre programme d’employee advocacy

L'employee advocacy, en tant que projet parmi d'autres, possède ses propres KPIs permettant d'évaluer la performance du dispositif mis en place.

Du point de vue marketing, le suivi de l'employee advocacy repose sur des indicateurs de performance tels que :

  • Le nombre de publications (à segmenter selon les différents départements de l'entreprise ou les types de salariés).
  • Le nombre de reposts et de commentaires (pour évaluer l'impact des publications réalisées par les employés).
  • Les taux de conversion et de rebond sur les pages promues par les collaborateurs.

Il est également important de mesurer la performance du dispositif du point de vue des ressources humaines.

💡 Comme mentionné précédemment, l'employee advocacy dépend de la satisfaction des employés, et ce type de programme peut avoir une influence positive ou négative sur leur engagement envers l'entreprise. La réalisation régulière de questionnaires de satisfaction vous permettra donc de suivre leurs réactions vis-à-vis de cette initiative.

Et surtout, n'oubliez pas cet aspect crucial : transformer vos employés en ambassadeurs assidus nécessite un réel changement de mentalité. Il est primordial d'instaurer une culture de l'honnêteté et du dialogue ouvert au sein de l'entreprise, tant entre les différents départements qu'entre les différentes strates hiérarchiques.

La marque employeur, et si on en parlait ?

Guerre des talents, mutations du monde du travail, entreprises à missions … attirer, fidéliser et accompagner ses futurs collaborateurs demande une attention toute particulière.

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Re-Connect: Amélie Alleman (Betuned) 

Re-Connect, le podcast inspiré de l’ouvrage éponyme de Georges-Alexandre Hanin, présente des entrepreneurs et leur histoire. Cette semaine, Amélie Alleman était au micro ! Amélie Alleman a déjà fondé deux entreprises. La première avec un associé aux compétences complémentaires, la deuxième, elle a souhaité la lancer seule. Sa créativité débordante lui a donné d’innombrables ressources dans lesquelles elle a puisé de manière innatendue pour s’équiper dans les domaines les moins familiers pour elles.Écouter l'épisode sur Spotify ou sur Apple Music . 💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989

Pourquoi aucune entreprise ne veut-elle vous embaucher ? 

Après six mois de recherche, toujours pas de job en vue. Des dizaines de CV envoyés, autant de lettres de motivation, mais rien n'y fait. Les entretiens s’enchaînent, les nuits blanches aussi.Votre CV n’est pas parfait, vous n’êtes pas toujours au top à l’oral, mais vous n'êtes pas une cause perdue.Alors, comment savoir ce qui cloche ? 🤷Cette situation est frustrante et décourageante, mais comprendre pourquoi vous n'êtes pas sélectionné est crucial. Certains facteurs échappent à votre contrôle, mais d'autres dépendent de vous.Voici 5 raisons pour lesquelles aucune entreprise ne vous veut... pour le moment.Réseaux sociaux, et si vous mettiez vos profils à jour ?91% des employeurs déclarent consulter systématiquement les comptes professionnels et personnels des candidats avant un entretien. Une vraie bande de stalkers, mais bon, c’est vrai que lorsque tout est à portée de clic, pourquoi s’en priver !😡 Si votre profil LinkedIn est obsolète ou si votre compte Insta regorge de photos de soirées, vous risquez des préjugés négatifs.Pour éviter ce genre de problèmes suivez ces deux conseils :Sur LinkedIn : assurez-vous que votre profil est complet, avec une photo professionnelle et une description claire de vos compétences. Partagez ou publiez des articles de blog ou des contenus pertinents de temps en temps pour que votre compte ait l’air actif.Sur les réseaux sociaux personnels : soyez prudent avec vos publications pour ne pas nuire à votre image professionnelle. Si vous avez des doutes, rendez votre profil accessible à vos seuls amis sur Facebook. Sur Insta c’est plus compliqué alors si vous avez l’impression que votre liberté d’expression est mise en danger, créez un profil avec un pseudonyme sans lien avec votre nom et prénom.Votre CV ne passe pas les logiciels de recrutementLes logiciels de recrutement qui se basent sur l’intelligence artificielle sont de plus en plus utilisés par les entreprises pour trier les CV et sélectionner les candidats les plus pertinents avant la phase d’entretiens.Comment ça fonctionne ? Votre CV est scanné et analysé à la recherche de certains mots-clés et de correspondances avec le profil que recherche l’entreprise.→ Si votre CV n’est pas repéré positivement par ce type de logiciel, vous risquez de ne jamais être contacté pour un entretien, même si vous êtes le candidat idéal pour le poste.Voici quelques conseils pour optimiser votre CV et le rendre compatible avec les logiciels de recrutement :Utilisez des mots-clés pertinents : les logiciels de recrutement scannent les CV à la recherche de mots-clés spécifiques. Assurez-vous d'utiliser les mêmes mots-clés que ceux mentionnés dans l'offre d'emploi pour augmenter vos chances d'être repéré.Utilisez un format standard : les logiciels de recrutement ont du mal à lire les CV au format PDF ou avec des mises en page complexes. Utilisez un format standard comme Word et évitez les polices de caractères exotiques ou les couleurs trop vives.Évitez les fautes d’orthographe: les logiciels de recrutement sont sensibles aux fautes de frappe ou d'orthographe. Relisez attentivement votre CV avant de l'envoyer et utilisez un correcteur orthographique pour éviter les fautes.💡 L’astuce en plus : Utilisez ChatGPT avec un prompt qui pourrait ressembler à “Voici une offre d’emploi : “[coller l’offre d’emploi]”. Donne-moi une liste des mots et des expressions qui doivent figurer dans mon CV pour que les logiciels de recrutement me sélectionnent.Votre CV manque d'exemples concretsUn CV est comme une poignée de main : il ne dure que quelques secondes, et vous n'aurez jamais une deuxième chance de faire bonne impression. Un recruteur passe en moyenne 30 secondes par CV. Vous devez donc vous démarquer et attirer son attention.Pour cela, le meilleur moyen est d'inclure des exemples précis et concrets de vos réalisations. En effet, 57 % des employeurs estiment que l'erreur la plus préjudiciable que les candidats commettent est de ne pas fournir d'exemples précis dans leur CV et lors de l'entretien.Voici quelques conseils pour ajouter des exemples concrets à votre CV et le rendre plus impactant :Utilisez des chiffres : quantifiez vos exploits avec des exemples concrets, tels que "augmentation du chiffre d'affaires de 25% sur la Belgique et le Luxembourg en 18 mois".Utilisez des verbes d'action : décrivez vos réalisations avec des verbes d'action, plutôt que des verbes passifs, tels que "j'ai développé une nouvelle stratégie marketing qui a entraîné une augmentation de 30% des ventes".Utilisez des exemples pertinents : votre CV ne doit pas être un fourre-tout. Choisissez des exemples qui sont pertinents pour le poste auquel vous postulez. Par exemple, si vous postulez pour un poste de chef de projet, mettez en avant des projets spécifiques que vous avez menés à bien, en précisant les résultats obtenus pour chacun d'entre eux.Soyez concis : évitez les phrases longues et complexes. Soyez clair et concis dans vos descriptions d'expérience.Vous avez une vision trop étroite de votre recherche d'emploiIl est important d'avoir des objectifs de carrière clairs, mais il ne faut pas pour autant se fermer des portes en ayant une vision trop étroite de votre recherche d'emploi.Si vous visez un poste de cadre dans une entreprise innovante, par exemple, cela ne signifie pas que vous devez ignorer toutes les autres opportunités qui pourraient vous permettre d'acquérir de l'expérience et de développer vos compétences.Pour éviter cette erreur, voici quelques conseils :Postulez à des postes alternatifs : commencez par des postes qui vous permettront d'acquérir de l'expérience et de développer votre carrière pour atteindre vos objectifs. Vous devrez peut-être également envisager de postuler en dehors de votre secteur ou de votre poste idéal pour construire votre CV sur les compétences que vous devez acquérir pour être compétitif.Élargissez votre réseau : "Ce n'est pas ce que vous savez, c'est qui vous connaissez". Rencontrez des personnes de divers secteurs grâce à des opportunités de réseautage et assistez à des événements qui vous mettent en position de rencontrer d'autres personnes. Cela pourrait être la solution pour décrocher votre prochain poste.Soyez ouvert aux opportunités : ne fermez pas la porte à des opportunités qui ne correspondent pas exactement à vos critères de recherche. Vous pourriez découvrir que des postes qui ne vous intéressaient pas au départ sont en fait des opportunités intéressantes et enrichissantes.💡 Vous cherchez un emploi dans le domaine de la vente, mais vous n'avez pas d'expérience dans ce domaine. Élargissez votre recherche en postulant pour des postes de représentant commercial junior ou de télévendeur. Vous pourrez ainsi acquérir les compétences nécessaires et augmenter vos chances d'être embauché pour le poste de vos rêves.Vous n’êtes pas bon en entretienNe le prenez pas mal, mais il est possible que la qualité désastreuse de vos prestations en entretien d’embauche soit la raison pour laquelle aucune entreprise ne veut de vous.Voici quelques raisons pour lesquelles un recruteur peut évincer un candidat après un entretien, ainsi que des conseils pour éviter ces erreurs :Vous manquez de motivation :Si vous manquez de motivation, cela peut se voir lors de l'entretien. Essayez d'aborder l'entretien avec enthousiasme et conviction. Si vous avez enchaîné les entretiens sans succès, faites une pause de quelques jours pour vous ressourcer.Vous manquez de professionnalisme et de sérieux :Veillez à votre tenue et soyez ponctuel à l'entretien. Respectez les règles élémentaires de politesse, même dans des environnements jeunes ou des petites entreprises qui prônent une culture d’entreprise “cool”.Vous critiquez vos anciens employeurs :Évitez de critiquer vos anciens employeurs (ou quiconque d’ailleurs) ou de parler négativement d'eux. Soyez positif et constructif lorsque vous parlez de vos expériences passées.Vous manquez de préparation :Si vous n'êtes pas préparé à l'entretien, cela peut se voir. Assurez-vous de bien connaître l'entreprise et le poste pour lequel vous postulez, ainsi que vos propres compétences et expériences.Vous êtes trop nerveux / vous parlez trop vite :Si vous êtes trop nerveux lors de l'entretien, cela peut être un problème. Essayez de vous détendre avant l'entretien et de prendre de profondes respirations pour vous calmer.Vous parlez d’argent de manière trop directe:Ne rentrez pas dans le vif du sujet trop brutalement en ce qui concerne votre salaire. Montrez que vous êtes motivé par d'autres facteurs, tels que les opportunités d'apprentissage et de développement professionnel.Vous vous arrangez avec la vérité :Assurez-vous que votre discours est cohérent avec votre CV. Ne mentez pas ou n'exagérez pas vos expériences ou vos compétences.Faites preuve d'honnêteté et relisez cette liste ; il y a certainement quelques changements à opérer dans la manière dont vous abordez les entretiens.Vos lettres de motivation ne sont pas convaincantesLes lettres de motivation jouent un rôle crucial dans votre candidature, mais elles peuvent parfois manquer de conviction.Voici quelques conseils pour les améliorer :Personnalisation : adaptez chaque lettre à l'entreprise et au poste visé pour montrer votre intérêt spécifique.Évitez les généralités : soyez précis et concret dans vos exemples et expériences pour montrer ce que vous pouvez apporter.Montrez votre motivation : exprimez votre intérêt pour l'entreprise et le poste pour montrer votre enthousiasme.Mettez en avant votre valeur ajoutée : décrivez comment vous pouvez contribuer aux objectifs de l'entreprise avec vos compétences et réalisations.Évitez les erreurs et fautes d’orthographe : relisez votre lettre pour corriger les fautes et améliorer sa clarté, car les erreurs peuvent nuire à votre image professionnelle.👍 Gemini, Mistral ou ChatGPT sont des outils très efficaces et gratuits pour corriger vos fautes d’orthographe. Ne leur faites pas entièrement confiance pour rédiger de manière parfaite cependant.Vous n’effectuez pas un assez bon suivi après l’entretienUn entretien c’est comme un premier rendez-vous galant. Si vous êtes intéressé, il faut le faire savoir avec le bon timing et en y mettant les formes.Voici quelques conseils pour améliorer votre suivi :Soyez rapide : envoyez un email de remerciement dans les 24 heures suivant l'entretien pour montrer votre intérêt et votre professionnalisme.Restez en contact : si vous n'avez pas de nouvelles dans les délais prévus, n'hésitez pas à relancer poliment pour manifester votre intérêt.Montrez votre intérêt : dans vos échanges, réaffirmez votre motivation pour le poste et l'entreprise, en mettant en avant les points forts de votre candidature ou de nouveaux éléments d’information qui pourraient vous aider à faire la différence.Restez courtois : même en cas de réponse négative, gardez une attitude positive et remerciez les recruteurs pour l'opportunité.N'oubliez pas ! La recherche d'emploi est un marathon, pas un sprint. Restez optimiste, motivé et persévérant, et vous finirez par trouver le job qui vous correspond.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière !

Infobésité : et si on faisait un régime avant l’été ? 

L'infobésité, ou surcharge d'information, est un phénomène de plus en plus courant dans le monde du travail. Les salariés sont submergés par une quantité massive d'informations, ce qui peut entraîner une baisse de productivité, de la confusion et du stress.Il est devenu crucial de gérer l'infobésité afin de protéger la santé mentale des employés et de maintenir une efficacité opérationnelle.Comment lutter contre cette boulimie d’informations qui menace notre équilibre mental à long terme ? Dans ce (court) article, découvrez tous nos conseils “minceur” avant l’été !Fun fact #1 - Au 1er siècle avant JC, Sénèque déplorait déjà «l’abondance de livres et la distraction».Pourquoi l'infobésité est-elle un problème ?Je n’ai même pas pris le temps de définir l’infobésité tant je suis certaine qu’au quotidien, du stagiaire au CEO, tout le monde expérimente cette exposition à un surplus d’information.Et chacun de constater les ravages potentiels de ce fléau moderne sur notre équilibre psychologique.En effet, la généralisation des usages du numérique n’a pas eu que des effets bénéfiques. Dans les entreprises, la digitalisation de la quasi-totalité des processus a certes permis de gagner du temps. Mais elle est aussi la cause d’un malaise profond.Les collaborateurs croulent sous des avalanches d’e-mails, de notifications, de commentaires, de rendez-vous qui les submergent et les empêchent de se concentrer sur l’essentiel. L’introduction d’outils collaboratifs - notamment pendant la crise sanitaire - et la massification du travail à distance ont contribué à la multiplication des canaux de communication.Conséquence ? Nous passons en moyenne 5 heures devant nos écrans d’ordinateurs et smartphones chaque jour contre 3,5 heures il y a 5 ans.Fun fact # 2 - Au 15e siècle de Gutenberg, les lettrés vivent mal les milliers de livres qui inondent le marché. Trop pour qu’une personne puisse les maîtriser tous et maîtriser le savoir “du monde”.Culture de l'instantanéitéMais les outils numériques ne sont pas les seuls responsables. Comme bien souvent, l’être humain sème les graines de son propre malheur. La culture de la communication instantanée, des notifications, des alertes infos, bref cette dictature de l’immédiateté a nourri chez beaucoup de salariés une injonction à l’hyper-disponibilité, à l’hyper-réactivité. En effet : puisque toutes les informations sont disponibles pour réaliser telle ou telle tâche, pourquoi ne pas l’accomplir immédiatement ?Si 80% des salariés dans le monde ressentent une surcharge informationnelle au travail, plus de 65% des e-mails reçoivent une réponse en moins d'une heure…Un triste paradoxe apparaît alors : ce qui était censé apporter autonomie et flexibilité grâce à l'utilisation des outils numériques se transforme en une "laisse électronique" qui réduit en fait notre autonomie et envahit toutes les sphères de notre vie.Fun fact #3 - Plus de 70 % des employés déclarent interrompre ce qu’ils font lorsqu’une notification apparaît.Quelles sont les conséquences néfastes de l’infobésité ?L'infobésité est un phénomène à prendre au sérieux. Tout comme certains experts alertent déjà sur les conséquences de l’utilisation massive des réseaux sociaux, notamment chez les plus jeunes, la surcharge informationnelle fait, elle aussi, de nombreux dégâts.Le surplus d’information modifie même la manière dont nous travaillons. Aujourd’hui, un employé de bureau passe en moyenne70% de son temps à chercher des informations25% à isoler les informations utiles4% à consulter les documents pertinents1% à comprendre ce qu’il a luBien sûr, cette étude a été réalisée avant l'arrivée de l’intelligence artificielle. Mais pas sûr que l’IA soit le remède à tout. Pouvoir traiter davantage d’informations en moins de temps peut aussi conduire à une surcharge cognitive.😨 L'infobésité est une source de stress considérable. Le flot incessant d'informations peut être épuisant mentalement et physiquement, entraînant une fatigue qui peut mener au burnout. Cette charge mentale est encore plus importante lorsque les informations sont ininterrompues, forçant l'esprit à trier et traiter une masse de données en permanence.🏭 L'infobésité a également un impact négatif sur la productivité de l’entreprise. 74% des managers déclarent souffrir de surinformation et d'un sentiment d'urgence généralisé. Il est parfois difficile pour vos collaborateurs de déterminer ce qui est prioritaire, important ou urgent lorsqu'ils sont submergés par une masse d'informations qui ne cesse de croître.🏡 De plus, l'infobésité brouille la frontière entre la vie professionnelle et la vie privée. Quand on peut être connecté en permanence, difficile parfois de couper le cordon ou de terminer pour de bon une journée de travail. Le télétravail ou le freelancing ont décuplé ce problème en abolissant la frontière géographique entre bureau et domicile.🤷 L'infobésité peut également freiner le processus décisionnel d’un salarié voire même d’une entreprise tout entière. Quand on a trop d'informations à disposition, on commence à douter, à vouloir tout vérifier. Selon Sauvajol-Rialland, professeure à Science Po Paris, la surinformation “peut entraîner une incapacité cognitive (un blocage) à réutiliser les informations reçues, ce qui touche aujourd'hui 70% des cadres.”🧠 L'infobésité peut également engendrer le FOMO (pour Fear of Missing Out) très présent sur les réseaux sociaux, c'est-à-dire la peur de manquer une information importante, ce qui augmente encore le stress et l'anxiété…et l’envie de scroller indéfiniment son feed.👿 Enfin, la surinformation et la désinformation sont des problèmes majeurs associés à l'infobésité. Internet est un formidable espace de parole et cela a aussi conduit à une prolifération de fausses informations et à une diminution de la qualité de celle-ci..→ Le manque de temps et de recul peut souvent conduire à des erreurs et à une manipulation de l'information. Les fake news sont devenues monnaie courante sur tous les canaux de communication et même dans le monde professionnel.Fun fact #4 - 'L'humanité a produit au cours des trente dernières années plus d’informations qu’en deux mille ans d’histoire et ce volume d’informations double tous les quatre ans ... » Etude réalisée à l’université de BerkleyComment éviter l'infobésité au travail dans votre entreprise ?Il ne s’agit pas bien sûr de casser votre box internet à coups de marteau ou de jeter votre smartphone à la poubelle. L’idée c’est moins de s’attaquer à la masse d’information qui nous submerge de toute façon que de reprendre le contrôle de notre temps de façon personnelle et collective.1. Rationaliser l’utilisation des applications collaborativesMeet, Teams, Slack, Jira, Miro, sans oublier l’intranet, Google Drive ou Sharepoint…Beaucoup d’applications sont utilisées en doublon et font perdre du temps à tout le monde.Pour réduire la surcharge informationnelle, faites des choix et limitez le nombre d'outils utilisés quotidiennement par vos salariés2. Centraliser et partager l'informationLe coût estimé du temps passé à rechercher une information est estimé à 1 855 € en moyenne par salarié et par an, soit 95 heures de travail perdues.Rien de pire que de ne plus se souvenir où se cache ce maudit fichier Excel, celui qui contient les infos dont vous avez besoin pour le reporting à envoyer avant l’heure du déjeuner. “Est-il enfoui dans les entrailles de mon disque dur ? L’ai-je uploadé sur sharepoint ? Et si oui de quelle version s’agit-il ? Ah, non, ça y est je me souviens, je me l’étais envoyé en pièce-jointe d’un e-mail pour l’ouvrir depuis mon PC perso…”Pour éviter ce genre de mésaventure à vos salariés, créez une base de connaissances en ligne (un wiki) où les salariés peuvent trouver les informations dont ils ont besoin. Chez Betuned, par exemple, on utilise beaucoup Notion pour regrouper toutes les informations dont nous avons besoin pour travailler ensemble. Nous y avons même créé un Wiki avec toutes les informations dont tout le monde a besoin.3 - Limiter les e-mails internes68% des salariés de bureau reçoivent plus de 100 e-mails par jour. Un quart ne sera jamais lu.L’angoisse des boîtes e-mail qui débordent le lundi matin, n’est-elle pas l’angoisse professionnelle la plus partagée du monde moderne ?Saviez-vous en outre que :Plus de 30% de mails sont dus à l’utilisation de la « copie »25% ​sont dus au « répondre à tous »,18%​ au «forward»,17%​ à l’usage conversationnel de l’e-mail (plus de 10 allers-retours)→ Réduisez la surcharge informationnelle en limitant les échanges d'e-mails internes. Par exemple, utilisez des outils de communication instantanée comme Slack ou Microsoft Teams pour les discussions rapides et encouragez l'utilisation d'e-mails uniquement pour les communications formelles ou importantes.5. Appliquer le droit à la déconnexion de manière stricteAssurez à vos collaborateurs un accès aux informations nécessaires à distance, tout en leur garantissant le droit à la déconnexion. Par exemple, définissez des plages horaires où les salariés ne sont pas tenus de répondre aux e-mails ou aux messages professionnels, sauf en cas d'urgence.Vous pouvez également mettre en place des outils de gestion du temps de travail pour aider les employés à organiser leur journée et à respecter leur temps de repos.Deux idées à tester ?Les journées sans e-mails, comme celles mises en place par PriceMinister, Rakuten, Intel ou encore Deloitte.La Poste (en France) qui propose à ses collaborateurs de différer les e-mails envoyés le soir ou le week-end s'ils ne sont pas urgents.6. Développer une culture du travail collaborativeLa technologie, c’est ce que nous faisons, comment nous l'utilisons au quotidien. Pour le reste, il faut se donner les moyens de mieux communiquer, de mieux faire circuler l’information. Voici quelques conseils pour développer une culture du travail collaborative :Encourager la communication ouverte : Créez un environnement où les salariés se sentent à l'aise pour partager leurs idées, poser des questions et exprimer leurs préoccupations.Favoriser le travail en équipe : Organisez des projets qui nécessitent la collaboration entre différents départements ou équipes. Encouragez les employés à travailler ensemble sur des projets transverses pour favoriser le partage des connaissances et des compétences.Reconnaître et récompenser la collaboration : Mettez en place des programmes de reconnaissance qui valorisent le travail d'équipe et la contribution individuelle à des projets collaboratifs. Récompensez les employés qui font preuve d'entraide, de partage des connaissances et d'efforts pour atteindre des objectifs communs.Promouvoir la diversité et l'inclusion : Encouragez la participation de personnes de différents horizons, expériences et points de vue dans les projets collaboratifs. La diversité favorise la créativité et l'innovation, ce qui peut enrichir les résultats du travail en équipe.Miser sur l’exemplarité des managers : La direction de l'entreprise doit montrer l'exemple en participant activement aux projets collaboratifs et en encourageant la collaboration à tous les niveaux de l'organisation. Lorsque les dirigeants soutiennent et valorisent le travail d'équipe, cela envoie un message fort à toute l'entreprise sur l'importance de la collaboration.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989

Devenir candidat : quand le marketing RH prend les devants 

À quel moment un chercheur d'emploi se transforme-t-il en candidat potentiel ?Le processus de recrutement a connu une évolution significative ces dernières années, passant d'une approche purement transactionnelle à une approche plus relationnelle. Ce processus dynamique permet aux candidats potentiels d'interagir avec votre entreprise à travers votre marque employeur.Il est important de noter que l'exposition aux messages ou à l'image de votre entreprise en tant qu'employeur se produit souvent avant même que le candidat n'envisage d'envoyer son CV.→ En effet, selon LinkedIn, 86% des candidats utilisent le web et les réseaux sociaux pour rechercher des informations sur les entreprises au moins 4 mois avant d'envoyer leur premier CV.Comment orienter, influencer positivement ce choix pour attirer un maximum de candidats qualifiés et les amener à postuler dans votre entreprise ?Le candidat est-il un client qu’il faut séduire ?Cette question est au cœur de la stratégie de recrutement des entreprises modernes.En effet, les candidats se comportent aujourd'hui comme des clients potentiels à la recherche d'une denrée plus ou moins rare : “un emploi qui leur convient, une entreprise au sein de laquelle ils pensent pouvoir progresser et s’épanouir”.Les entreprises, quant à elles, doivent faire face à une concurrence accrue pour attirer les meilleurs talents. Sur un marché orienté "demande", ces dernières doivent faire l'effort de communiquer pour se différencier et recruter plus facilement.Dans cet article, nous allons explorer les notions d'inbound marketing et de funnel d'acquisition, très présentes dans le domaine de l'e-commerce, pour comprendre comment les appliquer au processus de recrutement et transformer les chercheurs d'emploi en candidats potentiels.Marketing RH et marketing relationnelPour susciter l'intérêt des candidats potentiels, une simple description de poste ne suffit plus. En réalité, votre travail doit commencer bien en amont du moment où un demandeur d'emploi consulte votre job description.Les outils que vous avez à votre disposition pour délivrer vos messages et vous différencier en tant qu'employeur sont votre marque employeur, votre stratégie de communication RH ou encore votre EVP (Employee Value Proposition).💡 Le premier point sur lequel je voudrais mettre l'accent aujourd'hui est le suivant :Il est possible et souhaitable de semer les germes d'une future idée, de faire naître un besoin ou une envie future chez un demandeur d'emploi ou même un salarié en poste, en communiquant de manière pertinente sur les bons canaux.→ C’est ce que l’on appelle le marketing relationnel, une approche marketing qui vise à établir, entretenir et renforcer les relations à long terme avec les clients, en mettant l'accent sur la personnalisation des interactions et la création d'une valeur ajoutée continue pour les clients.L’art subtil de faire passer les messagesPour Nike, le marketing relationnel va sans doute consister à promouvoir un lifestyle et des valeurs liées au sport, à l'effort et au dépassement de soi à travers des vidéos qui sentent la sueur, la testostérone associées à des slogans pseudo-inspirants. Ces vidéos n’ont rien à vendre. Et les baskets à la mode, vous ne les achèterez bien plus tard en pensant faire appel à votre libre arbitre ou votre goût pour la mode.Le marketing relationnel appliqué aux ressources humaines et à la marque employeur est un peu plus subtil. On ne “vend” pas un job comme une paire de chaussures et depuis les années 50, l’arrivée d’internet et des réseaux sociaux ont changé la donne.→ Mais tout de même, selon Glassdoor 65% des candidats sont influencés par la marque employeur d'une entreprise dans leur décision de postuler.Si vous êtes une chaîne de restauration et que vous embauchez du personnel en salle, vous pouvez utiliser les réseaux sociaux pour montrer les coulisses de votre restaurant, les plats que vous servez et les événements que vous organisez. Vous pouvez également utiliser des témoignages de vos employés pour montrer à quel point il est agréable de travailler pour votre entreprise.Et, pour ceux qui s'intéressent à la genèse du marketing, c’est ce que dans les années 50, Vance Packard appelait déjà “La Persuasion Clandestine” : des techniques pour nous vendre du gel douche, des paquets de lessive, mais aussi des programmes politiques ou un sermon religieux à coups de panneaux publicitaires et de pubs TV.En 2024, nos très chers influenceurs ont remplacé les hommes-sandwichs et les vendeurs en porte-à-porte mais l’idée reste la même.Les internautes sont des candidats qui s’ignorent !💡 Le second point que je voudrais mettre en lumière est le suivant :Il est crucial de comprendre que l'on devient candidat bien avant même de le réaliser. En effet, les internautes dont le profil correspond à vos offres d'emploi sont des candidats qui s'ignorent.→ L'objectif est alors de multiplier les premiers points de contact, souvent numériques, avec eux pour éveiller leur intérêt et les amener à faire le lien entre leurs attentes, leurs compétences et ce que votre entreprise propose.→ En marketing, on parle de funnel de conversion, cet entonnoir aux parois lisses dans lequel les consommateurs se laissent inexorablement glisser, de la phase de découverte jusqu'à l'achat final.🎯 C'est sur le “haut” de ce funnel, la phase de découverte, que vos efforts doivent se concentrer.Vous devez créer des contenus qui attirent l'attention de vos candidats potentiels, qui les informent et qui les engagent. Vous devez également utiliser les réseaux sociaux pour toucher un public plus large et pour créer une relation de confiance avec vos candidats potentiels.L’importance du parcours candidatCe funnel marketing que nous venons d’évoquer n’est pas sans rappeler le parcours candidat qui est sa version “RH”.Ce parcours est un processus qui guide les candidats potentiels à travers les différentes étapes du processus de recrutement, de la découverte de votre entreprise à la signature du contrat de travail.Voici comment nous pourrions le décomposer :Phase de sensibilisation (Awareness) : Le candidat prend connaissance de votre entreprise en tant qu'employeur potentiel. Cela peut se faire à travers des articles de blog, des vidéos, des recommandations d'amis ou des interactions sur les réseaux sociaux.Phase d'intérêt (Interest) : Le candidat montre un intérêt pour votre entreprise en recherchant des informations plus détaillées. Il visite peut-être votre site carrière, lit des témoignages d'employés ou suit votre entreprise sur les réseaux sociaux.Phase de considération (Consideration) : À ce stade, le candidat évalue sérieusement l'idée de postuler chez vous. Il compare peut-être votre entreprise à d'autres employeurs potentiels, examine vos avantages sociaux ou se renseigne sur votre culture d'entreprise.Phase de décision (Decision) : Le candidat prend la décision de postuler pour un poste. Il soumet sa candidature, participe à des entretiens et évalue l'offre que vous lui faites.Phase d'action (Action) : Enfin, le candidat devient un salarié lorsqu'il accepte votre offre d'emploi et rejoint votre entreprise.En comprenant ces différentes phases du funnel marketing, vous pouvez développer des stratégies de marketing RH ciblées pour attirer et convertir les meilleurs candidats potentiels.🧠 Trois statistiques qui vont vous faire réfléchir !83% des candidats recherchent des informations sur la culture d'entreprise avant de postuler. (Source : Glassdoor)72% des candidats sont plus susceptibles de postuler chez une entreprise qui répond rapidement aux questions des candidats. (Source : CareerBuilder)69% des candidats recommanderaient une entreprise à un ami si elle a une expérience de candidature positive.Le parcours candidat est un élément crucial pour attirer et convertir les meilleurs talents pour votre entreprise. En comprenant les différentes phases du funnel marketing et en y appliquant les principes de marketing RH, vous pouvez développer des stratégies efficaces pour attirer et retenir l'attention des candidats potentiels.→ Il est important de ne pas négliger les deux premières phases du funnel, à savoir la sensibilisation et l'intérêt, car elles permettent de créer une relation de confiance avec les candidats potentiels et de les inciter à postuler.En investissant dans des contenus de qualité, en utilisant les réseaux sociaux et en répondant rapidement aux questions des candidats, vous pouvez augmenter vos chances de recruter les meilleurs talents.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989