Semaine de quatre jours : et si on travaillait moins pour travailler mieux ?

Travailler quatre jours au lieu de cinq en gardant le même salaire, ça vous dit ? Et accomplir le même travail en moins de temps, cela semble-t-il possible ? Voilà les principes de base de la semaine de quatre jours, en cours d'expérimentation en Europe et qui séduit de plus en plus d’entreprises.

Quels en sont les bénéfices pour les salariés et les entreprises ?

Et si vous êtes manager ou responsable RH, comment mettre en place cette réduction du temps de travail sans mettre en péril la productivité et l'efficacité des collaborateurs ?

De nouvelles attentes de la part des salariés

Depuis 2020, le monde du travail a considérablement évolué. En Belgique, près d’un salarié sur quatre (22 %) a changé de job dans les deux dernières années. Et 25 % de ceux qui n’ont pas encore osé le faire recherchent activement une nouvelle opportunité pour 2023.

Les raisons principales ?

  • trouver un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso ;
  • accéder à un niveau de rémunération supérieur ;
  • donner du sens à leur activité professionnelle.

Le Covid a donc transformé le rapport au travail et les aspirations des salariés. Employeurs, salariés et gouvernements cherchent à définir un nouveau « contrat » plus équitable, plus juste et plus efficace pour tout le monde.

La semaine de quatre jours s'inscrit dans cette tendance. En focalisant la réflexion sur le nombre de jours passés au bureau, elle fait partie des nouvelles formes d’organisation possible du travail.

Quels sont les pays qui expérimentent la semaine de quatre jours ?

Petit flashback pour vous montrer que réduire le temps de travail n’est pas une idée neuve. Ce sont d’ailleurs les gouvernements, souvent sous l’impulsion des syndicats de salariés et des patrons, qui ont été les plus prompts à lancer des expérimentations en ce sens.

L'Islande a longtemps été une figure de proue de ce mouvement en lançant une expérimentation grandeur nature sur le territoire en 2015. Au bout de quatre ans d'expérience, les chercheurs rapportaient une hausse notable de la productivité et du bien-être des salariés.

Un constat que partagent beaucoup d'entreprises qui ont testé ce nouveau rythme de travail, comme Microsoft au Japon en 2019 ou Unilever en Nouvelle-Zélande.

Et même aux États-Unis, le pays des workaholics et des dix jours de congés payés par an, une proposition de loi a été déposée par le démocrate Mark Takano à l'Assemblée de l'État de Californie pour réduire le temps de travail de 40 à 32 heures par semaine (avec des journées de huit heures) pour les entreprises de plus de 500 employés.

En 2021, l’Espagne a elle aussi lancé un projet pilote, suivie du Royaume-Uni.

Et en Belgique ?

Vous le savez, nous les Belges, nous n’aimons pas faire les choses comme tout le monde ! Contrairement à d’autres initiatives concernant la flexibilisation du temps de travail, la semaine de quatre jours envisagée par le gouvernement belge ne prévoit pas de réduction du temps de travail effectif…

Néanmoins, cette ouverture vers un changement des heures quotidiennes travaillées est une petite révolution. Les huit heures quotidiennes figuraient dans une loi actée dès 1921 et certains bâtiments belges portent même encore la mention de « Maisons des huit heures ».

Le saviez-vous ? « Quand Henry Ford a lancé la semaine de cinq jours au lieu de six, tout le monde s'est moqué de lui. Mais la hausse de productivité a été telle que cela compensait la réduction du temps de travail. Dix ans après, tout le monde était aligné sur lui, par pragmatisme. »

Quels sont les avantages pour les salariés ?

Réduire le temps de travail, oui, mais est-ce que salariés et entreprises en tirent les mêmes bénéfices ?

Plus de productivité

Travailler moins longtemps ne signifie pas travailler moins bien. C’est là une idée reçue qui a la vie dure. Toutes les entreprises qui ont testé la semaine de quatre jours sont pour l’instant formelles : les salariés travaillent mieux qu’avant !

Chez des entreprises pionnières comme Yprema (recyclage), British Telecom ou Love Radius (accessoires pour bébés), une étude menée à grande échelle quelques mois après le passage à la semaine de quatre jours a révélé une augmentation de cinq points de la productivité.

Bien sûr, les salariés ont dû trouver de nouvelles méthodes de travail et apprendre à mieux s’organiser afin de répondre aux objectifs de l’entreprise. Mais cela fonctionne.

Moins de stress et une meilleure qualité de vie au travail

Pour les collaborateurs de l’entreprise, la semaine de quatre jours semble être un bon compromis pour construire un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle. Selon la même étude, on constate une baisse de dix points du stress ressenti au travail par les salariés. Ils se sentent mieux et leur semaine est beaucoup plus équilibrée entre vie professionnelle et personnelle.

Les salariés sont-ils prêts à gagner moins ?

Certains, oui ! Selon l’étude The Workforce View in Europe 2019, menée par ADP, 56 % des salariés interrogés affirment préférer travailler quatre jours au lieu de cinq.

Pour ce faire, 78 % d’entre eux souhaiteraient agrandir leur plage horaire afin de conserver la même rémunération alors que 22 % choisiraient de diminuer leur temps de travail, quitte à gagner moins.

Un gros coup de boost pour la marque employeur et la culture d’entreprise

Globalement, la semaine de quatre jours attire les talents et motive les collaborateurs en poste. Certaines entreprises, comme LDLC (matériel informatique) à Lyon, s’en servent comme argument pour recruter les meilleurs candidats disponibles sur le marché et motiver leurs salariés.

Selon l’aveu du PDG Laurent de la Clergerie, la mise en place de la semaine de quatre jours en 2021 a été « une histoire qui dépasse l’imagination, contre-intuitive, presque un conte de fées ». Il ajoute : « Nous recevons même beaucoup plus de candidatures depuis que tout le monde sait que LDLC est passé à quatre jours au lieu de cinq. Cela a eu pour effet de donner un lifting à notre marque employeur et de rassembler les salariés autour d’un projet dont ils possèdent les clés du succès. »

Le potentiel est donc énorme pour une PME qui peine à recruter et qui peut faire de ce genre de dispositif innovant une arme décisive pour rivaliser par rapport aux grands groupes dans la guerre des talents.

De vrais résultats

Et les résultats sont là chez LDLC : 6 % de croissance en 2021, 20 % de gain de résultat et un solde négatif entre embauches et départs.

Et quand on l’interroge sur d’éventuelles difficultés à assurer un service client irréprochable toute la semaine, Laurent de la Clergerie conclut : « Que s’est-il passé après la mise en place de la semaine de quatre jours…? Rien… Enfin, si. On a pris l’habitude de recevoir quelques mails en semaine qui disaient “Je suis off aujourd’hui”. Des mails qui ont largement diminué avec le temps. On a aussi appris que beaucoup de choses n’étaient pas à 24 heures près — tant que ça ne touche pas à notre qualité de service. »

Comment mettre en place la semaine de quatre jours dans votre entreprise ?

La semaine de quatre jours, ça vous tente ? Avant toute chose, gardez en tête que chaque entreprise a des problématiques et des caractéristiques différentes. Mettre en place la semaine de quatre jours dans une PME de quatre employés serait sans doute suicidaire.

De même qu’entreprendre un changement d’une telle envergure dans un groupe de 30 000 salariés demanderait une organisation sans faille.

Voici notre checklist pour ne pas s’emmêler les pinceaux lors de sa mise en place.

Lancer une phase d’expérimentation

Un grand groupe peut, par exemple, tester la semaine de quatre jours sur une filiale avec trois mots d'ordre : expérimenter, collaborer, s'adapter. L'entreprise peut ensuite mener des learning expeditions, des discussions avec celles qui l'ont déjà mis en place, des échanges de bonnes pratiques…

Et surtout, ne rien figer dans le marbre. Il faut absolument « se laisser la possibilité de revenir en arrière si la semaine de quatre jours ne fonctionne pas », estime Thomas Bergerot, fondateur et CEO de la startup montpelliéraine RadioShop qui, elle aussi, a réduit le nombre de jours hebdomadaires travaillés à quatre.

Revoir son organisation du travail

Rester efficace sur quatre jours passe par des changements de pratiques. À commencer par réduire au strict minimum et réorganiser les réunions : ordre du jour clair, à préparer, temps limité connu de tous et invitation uniquement des personnes concernées.

Cette nouvelle organisation nécessite aussi de la polyvalence : les salariés sont formés à remplacer leurs collègues, ou alors des binômes sont créés sur un même poste.

Imposer les jours non travaillés

Savoir qui viendra quand, selon les besoins, peut néanmoins devenir un vrai casse-tête. Pour éviter de complexifier l’organisation en interne, mieux vaut imposer les jours chômés et bien les communiquer aux équipes.

Impliquer les salariés

Parmi les initiatives possibles, on pense notamment à l'édition d'un guide de bonnes pratiques ou des échanges réguliers ou informels. Il est également primordial d'améliorer le partage d'informations pour que les salariés suivent ce qui s'est passé en leur absence.

Impliquer les managers

Leur expliquer les intentions, le sens de la démarche. Mais aussi les écouter, car ils sont au plus près des réalités du travail et prendre conscience qu'un manager qui travaille quatre jours doit adopter d'autres pratiques, avoir plus confiance, savoir que ses équipes seront moins disponibles.

Mettre en place des KPI et mesurer

Le bien-être des salariés est une chose, mais il faut s’assurer que les performances de l’entreprise suivent.

Chaque entreprise doit se construire une liste de KPI à suivre pour mesurer l'impact de la semaine de quatre jours sur ses performances, en gardant à l'esprit que dans un premier temps, l'efficacité peut baisser, le temps que les salariés s'habituent au nouveau rythme.

Avez-vous déjà testé la semaine de quatre jours ? Qu’en pensez-vous ? Cela peut-il être bénéfique ? Est-il réaliste de « tout caser » en quatre jours et de partir en week-end sans culpabiliser ? 

Les plus récents

Re-Connect: Amélie Alleman (Betuned) 

Re-Connect, le podcast inspiré de l’ouvrage éponyme de Georges-Alexandre Hanin, présente des entrepreneurs et leur histoire. Cette semaine, Amélie Alleman était au micro ! Amélie Alleman a déjà fondé deux entreprises. La première avec un associé aux compétences complémentaires, la deuxième, elle a souhaité la lancer seule. Sa créativité débordante lui a donné d’innombrables ressources dans lesquelles elle a puisé de manière innatendue pour s’équiper dans les domaines les moins familiers pour elles.Écouter l'épisode sur Spotify ou sur Apple Music . 💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989

Pourquoi aucune entreprise ne veut-elle vous embaucher ? 

Après six mois de recherche, toujours pas de job en vue. Des dizaines de CV envoyés, autant de lettres de motivation, mais rien n'y fait. Les entretiens s’enchaînent, les nuits blanches aussi.Votre CV n’est pas parfait, vous n’êtes pas toujours au top à l’oral, mais vous n'êtes pas une cause perdue.Alors, comment savoir ce qui cloche ? 🤷Cette situation est frustrante et décourageante, mais comprendre pourquoi vous n'êtes pas sélectionné est crucial. Certains facteurs échappent à votre contrôle, mais d'autres dépendent de vous.Voici 5 raisons pour lesquelles aucune entreprise ne vous veut... pour le moment.Réseaux sociaux, et si vous mettiez vos profils à jour ?91% des employeurs déclarent consulter systématiquement les comptes professionnels et personnels des candidats avant un entretien. Une vraie bande de stalkers, mais bon, c’est vrai que lorsque tout est à portée de clic, pourquoi s’en priver !😡 Si votre profil LinkedIn est obsolète ou si votre compte Insta regorge de photos de soirées, vous risquez des préjugés négatifs.Pour éviter ce genre de problèmes suivez ces deux conseils :Sur LinkedIn : assurez-vous que votre profil est complet, avec une photo professionnelle et une description claire de vos compétences. Partagez ou publiez des articles de blog ou des contenus pertinents de temps en temps pour que votre compte ait l’air actif.Sur les réseaux sociaux personnels : soyez prudent avec vos publications pour ne pas nuire à votre image professionnelle. Si vous avez des doutes, rendez votre profil accessible à vos seuls amis sur Facebook. Sur Insta c’est plus compliqué alors si vous avez l’impression que votre liberté d’expression est mise en danger, créez un profil avec un pseudonyme sans lien avec votre nom et prénom.Votre CV ne passe pas les logiciels de recrutementLes logiciels de recrutement qui se basent sur l’intelligence artificielle sont de plus en plus utilisés par les entreprises pour trier les CV et sélectionner les candidats les plus pertinents avant la phase d’entretiens.Comment ça fonctionne ? Votre CV est scanné et analysé à la recherche de certains mots-clés et de correspondances avec le profil que recherche l’entreprise.→ Si votre CV n’est pas repéré positivement par ce type de logiciel, vous risquez de ne jamais être contacté pour un entretien, même si vous êtes le candidat idéal pour le poste.Voici quelques conseils pour optimiser votre CV et le rendre compatible avec les logiciels de recrutement :Utilisez des mots-clés pertinents : les logiciels de recrutement scannent les CV à la recherche de mots-clés spécifiques. Assurez-vous d'utiliser les mêmes mots-clés que ceux mentionnés dans l'offre d'emploi pour augmenter vos chances d'être repéré.Utilisez un format standard : les logiciels de recrutement ont du mal à lire les CV au format PDF ou avec des mises en page complexes. Utilisez un format standard comme Word et évitez les polices de caractères exotiques ou les couleurs trop vives.Évitez les fautes d’orthographe: les logiciels de recrutement sont sensibles aux fautes de frappe ou d'orthographe. Relisez attentivement votre CV avant de l'envoyer et utilisez un correcteur orthographique pour éviter les fautes.💡 L’astuce en plus : Utilisez ChatGPT avec un prompt qui pourrait ressembler à “Voici une offre d’emploi : “[coller l’offre d’emploi]”. Donne-moi une liste des mots et des expressions qui doivent figurer dans mon CV pour que les logiciels de recrutement me sélectionnent.Votre CV manque d'exemples concretsUn CV est comme une poignée de main : il ne dure que quelques secondes, et vous n'aurez jamais une deuxième chance de faire bonne impression. Un recruteur passe en moyenne 30 secondes par CV. Vous devez donc vous démarquer et attirer son attention.Pour cela, le meilleur moyen est d'inclure des exemples précis et concrets de vos réalisations. En effet, 57 % des employeurs estiment que l'erreur la plus préjudiciable que les candidats commettent est de ne pas fournir d'exemples précis dans leur CV et lors de l'entretien.Voici quelques conseils pour ajouter des exemples concrets à votre CV et le rendre plus impactant :Utilisez des chiffres : quantifiez vos exploits avec des exemples concrets, tels que "augmentation du chiffre d'affaires de 25% sur la Belgique et le Luxembourg en 18 mois".Utilisez des verbes d'action : décrivez vos réalisations avec des verbes d'action, plutôt que des verbes passifs, tels que "j'ai développé une nouvelle stratégie marketing qui a entraîné une augmentation de 30% des ventes".Utilisez des exemples pertinents : votre CV ne doit pas être un fourre-tout. Choisissez des exemples qui sont pertinents pour le poste auquel vous postulez. Par exemple, si vous postulez pour un poste de chef de projet, mettez en avant des projets spécifiques que vous avez menés à bien, en précisant les résultats obtenus pour chacun d'entre eux.Soyez concis : évitez les phrases longues et complexes. Soyez clair et concis dans vos descriptions d'expérience.Vous avez une vision trop étroite de votre recherche d'emploiIl est important d'avoir des objectifs de carrière clairs, mais il ne faut pas pour autant se fermer des portes en ayant une vision trop étroite de votre recherche d'emploi.Si vous visez un poste de cadre dans une entreprise innovante, par exemple, cela ne signifie pas que vous devez ignorer toutes les autres opportunités qui pourraient vous permettre d'acquérir de l'expérience et de développer vos compétences.Pour éviter cette erreur, voici quelques conseils :Postulez à des postes alternatifs : commencez par des postes qui vous permettront d'acquérir de l'expérience et de développer votre carrière pour atteindre vos objectifs. Vous devrez peut-être également envisager de postuler en dehors de votre secteur ou de votre poste idéal pour construire votre CV sur les compétences que vous devez acquérir pour être compétitif.Élargissez votre réseau : "Ce n'est pas ce que vous savez, c'est qui vous connaissez". Rencontrez des personnes de divers secteurs grâce à des opportunités de réseautage et assistez à des événements qui vous mettent en position de rencontrer d'autres personnes. Cela pourrait être la solution pour décrocher votre prochain poste.Soyez ouvert aux opportunités : ne fermez pas la porte à des opportunités qui ne correspondent pas exactement à vos critères de recherche. Vous pourriez découvrir que des postes qui ne vous intéressaient pas au départ sont en fait des opportunités intéressantes et enrichissantes.💡 Vous cherchez un emploi dans le domaine de la vente, mais vous n'avez pas d'expérience dans ce domaine. Élargissez votre recherche en postulant pour des postes de représentant commercial junior ou de télévendeur. Vous pourrez ainsi acquérir les compétences nécessaires et augmenter vos chances d'être embauché pour le poste de vos rêves.Vous n’êtes pas bon en entretienNe le prenez pas mal, mais il est possible que la qualité désastreuse de vos prestations en entretien d’embauche soit la raison pour laquelle aucune entreprise ne veut de vous.Voici quelques raisons pour lesquelles un recruteur peut évincer un candidat après un entretien, ainsi que des conseils pour éviter ces erreurs :Vous manquez de motivation :Si vous manquez de motivation, cela peut se voir lors de l'entretien. Essayez d'aborder l'entretien avec enthousiasme et conviction. Si vous avez enchaîné les entretiens sans succès, faites une pause de quelques jours pour vous ressourcer.Vous manquez de professionnalisme et de sérieux :Veillez à votre tenue et soyez ponctuel à l'entretien. Respectez les règles élémentaires de politesse, même dans des environnements jeunes ou des petites entreprises qui prônent une culture d’entreprise “cool”.Vous critiquez vos anciens employeurs :Évitez de critiquer vos anciens employeurs (ou quiconque d’ailleurs) ou de parler négativement d'eux. Soyez positif et constructif lorsque vous parlez de vos expériences passées.Vous manquez de préparation :Si vous n'êtes pas préparé à l'entretien, cela peut se voir. Assurez-vous de bien connaître l'entreprise et le poste pour lequel vous postulez, ainsi que vos propres compétences et expériences.Vous êtes trop nerveux / vous parlez trop vite :Si vous êtes trop nerveux lors de l'entretien, cela peut être un problème. Essayez de vous détendre avant l'entretien et de prendre de profondes respirations pour vous calmer.Vous parlez d’argent de manière trop directe:Ne rentrez pas dans le vif du sujet trop brutalement en ce qui concerne votre salaire. Montrez que vous êtes motivé par d'autres facteurs, tels que les opportunités d'apprentissage et de développement professionnel.Vous vous arrangez avec la vérité :Assurez-vous que votre discours est cohérent avec votre CV. Ne mentez pas ou n'exagérez pas vos expériences ou vos compétences.Faites preuve d'honnêteté et relisez cette liste ; il y a certainement quelques changements à opérer dans la manière dont vous abordez les entretiens.Vos lettres de motivation ne sont pas convaincantesLes lettres de motivation jouent un rôle crucial dans votre candidature, mais elles peuvent parfois manquer de conviction.Voici quelques conseils pour les améliorer :Personnalisation : adaptez chaque lettre à l'entreprise et au poste visé pour montrer votre intérêt spécifique.Évitez les généralités : soyez précis et concret dans vos exemples et expériences pour montrer ce que vous pouvez apporter.Montrez votre motivation : exprimez votre intérêt pour l'entreprise et le poste pour montrer votre enthousiasme.Mettez en avant votre valeur ajoutée : décrivez comment vous pouvez contribuer aux objectifs de l'entreprise avec vos compétences et réalisations.Évitez les erreurs et fautes d’orthographe : relisez votre lettre pour corriger les fautes et améliorer sa clarté, car les erreurs peuvent nuire à votre image professionnelle.👍 Gemini, Mistral ou ChatGPT sont des outils très efficaces et gratuits pour corriger vos fautes d’orthographe. Ne leur faites pas entièrement confiance pour rédiger de manière parfaite cependant.Vous n’effectuez pas un assez bon suivi après l’entretienUn entretien c’est comme un premier rendez-vous galant. Si vous êtes intéressé, il faut le faire savoir avec le bon timing et en y mettant les formes.Voici quelques conseils pour améliorer votre suivi :Soyez rapide : envoyez un email de remerciement dans les 24 heures suivant l'entretien pour montrer votre intérêt et votre professionnalisme.Restez en contact : si vous n'avez pas de nouvelles dans les délais prévus, n'hésitez pas à relancer poliment pour manifester votre intérêt.Montrez votre intérêt : dans vos échanges, réaffirmez votre motivation pour le poste et l'entreprise, en mettant en avant les points forts de votre candidature ou de nouveaux éléments d’information qui pourraient vous aider à faire la différence.Restez courtois : même en cas de réponse négative, gardez une attitude positive et remerciez les recruteurs pour l'opportunité.N'oubliez pas ! La recherche d'emploi est un marathon, pas un sprint. Restez optimiste, motivé et persévérant, et vous finirez par trouver le job qui vous correspond.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière !

Infobésité : et si on faisait un régime avant l’été ? 

L'infobésité, ou surcharge d'information, est un phénomène de plus en plus courant dans le monde du travail. Les salariés sont submergés par une quantité massive d'informations, ce qui peut entraîner une baisse de productivité, de la confusion et du stress.Il est devenu crucial de gérer l'infobésité afin de protéger la santé mentale des employés et de maintenir une efficacité opérationnelle.Comment lutter contre cette boulimie d’informations qui menace notre équilibre mental à long terme ? Dans ce (court) article, découvrez tous nos conseils “minceur” avant l’été !Fun fact #1 - Au 1er siècle avant JC, Sénèque déplorait déjà «l’abondance de livres et la distraction».Pourquoi l'infobésité est-elle un problème ?Je n’ai même pas pris le temps de définir l’infobésité tant je suis certaine qu’au quotidien, du stagiaire au CEO, tout le monde expérimente cette exposition à un surplus d’information.Et chacun de constater les ravages potentiels de ce fléau moderne sur notre équilibre psychologique.En effet, la généralisation des usages du numérique n’a pas eu que des effets bénéfiques. Dans les entreprises, la digitalisation de la quasi-totalité des processus a certes permis de gagner du temps. Mais elle est aussi la cause d’un malaise profond.Les collaborateurs croulent sous des avalanches d’e-mails, de notifications, de commentaires, de rendez-vous qui les submergent et les empêchent de se concentrer sur l’essentiel. L’introduction d’outils collaboratifs - notamment pendant la crise sanitaire - et la massification du travail à distance ont contribué à la multiplication des canaux de communication.Conséquence ? Nous passons en moyenne 5 heures devant nos écrans d’ordinateurs et smartphones chaque jour contre 3,5 heures il y a 5 ans.Fun fact # 2 - Au 15e siècle de Gutenberg, les lettrés vivent mal les milliers de livres qui inondent le marché. Trop pour qu’une personne puisse les maîtriser tous et maîtriser le savoir “du monde”.Culture de l'instantanéitéMais les outils numériques ne sont pas les seuls responsables. Comme bien souvent, l’être humain sème les graines de son propre malheur. La culture de la communication instantanée, des notifications, des alertes infos, bref cette dictature de l’immédiateté a nourri chez beaucoup de salariés une injonction à l’hyper-disponibilité, à l’hyper-réactivité. En effet : puisque toutes les informations sont disponibles pour réaliser telle ou telle tâche, pourquoi ne pas l’accomplir immédiatement ?Si 80% des salariés dans le monde ressentent une surcharge informationnelle au travail, plus de 65% des e-mails reçoivent une réponse en moins d'une heure…Un triste paradoxe apparaît alors : ce qui était censé apporter autonomie et flexibilité grâce à l'utilisation des outils numériques se transforme en une "laisse électronique" qui réduit en fait notre autonomie et envahit toutes les sphères de notre vie.Fun fact #3 - Plus de 70 % des employés déclarent interrompre ce qu’ils font lorsqu’une notification apparaît.Quelles sont les conséquences néfastes de l’infobésité ?L'infobésité est un phénomène à prendre au sérieux. Tout comme certains experts alertent déjà sur les conséquences de l’utilisation massive des réseaux sociaux, notamment chez les plus jeunes, la surcharge informationnelle fait, elle aussi, de nombreux dégâts.Le surplus d’information modifie même la manière dont nous travaillons. Aujourd’hui, un employé de bureau passe en moyenne70% de son temps à chercher des informations25% à isoler les informations utiles4% à consulter les documents pertinents1% à comprendre ce qu’il a luBien sûr, cette étude a été réalisée avant l'arrivée de l’intelligence artificielle. Mais pas sûr que l’IA soit le remède à tout. Pouvoir traiter davantage d’informations en moins de temps peut aussi conduire à une surcharge cognitive.😨 L'infobésité est une source de stress considérable. Le flot incessant d'informations peut être épuisant mentalement et physiquement, entraînant une fatigue qui peut mener au burnout. Cette charge mentale est encore plus importante lorsque les informations sont ininterrompues, forçant l'esprit à trier et traiter une masse de données en permanence.🏭 L'infobésité a également un impact négatif sur la productivité de l’entreprise. 74% des managers déclarent souffrir de surinformation et d'un sentiment d'urgence généralisé. Il est parfois difficile pour vos collaborateurs de déterminer ce qui est prioritaire, important ou urgent lorsqu'ils sont submergés par une masse d'informations qui ne cesse de croître.🏡 De plus, l'infobésité brouille la frontière entre la vie professionnelle et la vie privée. Quand on peut être connecté en permanence, difficile parfois de couper le cordon ou de terminer pour de bon une journée de travail. Le télétravail ou le freelancing ont décuplé ce problème en abolissant la frontière géographique entre bureau et domicile.🤷 L'infobésité peut également freiner le processus décisionnel d’un salarié voire même d’une entreprise tout entière. Quand on a trop d'informations à disposition, on commence à douter, à vouloir tout vérifier. Selon Sauvajol-Rialland, professeure à Science Po Paris, la surinformation “peut entraîner une incapacité cognitive (un blocage) à réutiliser les informations reçues, ce qui touche aujourd'hui 70% des cadres.”🧠 L'infobésité peut également engendrer le FOMO (pour Fear of Missing Out) très présent sur les réseaux sociaux, c'est-à-dire la peur de manquer une information importante, ce qui augmente encore le stress et l'anxiété…et l’envie de scroller indéfiniment son feed.👿 Enfin, la surinformation et la désinformation sont des problèmes majeurs associés à l'infobésité. Internet est un formidable espace de parole et cela a aussi conduit à une prolifération de fausses informations et à une diminution de la qualité de celle-ci..→ Le manque de temps et de recul peut souvent conduire à des erreurs et à une manipulation de l'information. Les fake news sont devenues monnaie courante sur tous les canaux de communication et même dans le monde professionnel.Fun fact #4 - 'L'humanité a produit au cours des trente dernières années plus d’informations qu’en deux mille ans d’histoire et ce volume d’informations double tous les quatre ans ... » Etude réalisée à l’université de BerkleyComment éviter l'infobésité au travail dans votre entreprise ?Il ne s’agit pas bien sûr de casser votre box internet à coups de marteau ou de jeter votre smartphone à la poubelle. L’idée c’est moins de s’attaquer à la masse d’information qui nous submerge de toute façon que de reprendre le contrôle de notre temps de façon personnelle et collective.1. Rationaliser l’utilisation des applications collaborativesMeet, Teams, Slack, Jira, Miro, sans oublier l’intranet, Google Drive ou Sharepoint…Beaucoup d’applications sont utilisées en doublon et font perdre du temps à tout le monde.Pour réduire la surcharge informationnelle, faites des choix et limitez le nombre d'outils utilisés quotidiennement par vos salariés2. Centraliser et partager l'informationLe coût estimé du temps passé à rechercher une information est estimé à 1 855 € en moyenne par salarié et par an, soit 95 heures de travail perdues.Rien de pire que de ne plus se souvenir où se cache ce maudit fichier Excel, celui qui contient les infos dont vous avez besoin pour le reporting à envoyer avant l’heure du déjeuner. “Est-il enfoui dans les entrailles de mon disque dur ? L’ai-je uploadé sur sharepoint ? Et si oui de quelle version s’agit-il ? Ah, non, ça y est je me souviens, je me l’étais envoyé en pièce-jointe d’un e-mail pour l’ouvrir depuis mon PC perso…”Pour éviter ce genre de mésaventure à vos salariés, créez une base de connaissances en ligne (un wiki) où les salariés peuvent trouver les informations dont ils ont besoin. Chez Betuned, par exemple, on utilise beaucoup Notion pour regrouper toutes les informations dont nous avons besoin pour travailler ensemble. Nous y avons même créé un Wiki avec toutes les informations dont tout le monde a besoin.3 - Limiter les e-mails internes68% des salariés de bureau reçoivent plus de 100 e-mails par jour. Un quart ne sera jamais lu.L’angoisse des boîtes e-mail qui débordent le lundi matin, n’est-elle pas l’angoisse professionnelle la plus partagée du monde moderne ?Saviez-vous en outre que :Plus de 30% de mails sont dus à l’utilisation de la « copie »25% ​sont dus au « répondre à tous »,18%​ au «forward»,17%​ à l’usage conversationnel de l’e-mail (plus de 10 allers-retours)→ Réduisez la surcharge informationnelle en limitant les échanges d'e-mails internes. Par exemple, utilisez des outils de communication instantanée comme Slack ou Microsoft Teams pour les discussions rapides et encouragez l'utilisation d'e-mails uniquement pour les communications formelles ou importantes.5. Appliquer le droit à la déconnexion de manière stricteAssurez à vos collaborateurs un accès aux informations nécessaires à distance, tout en leur garantissant le droit à la déconnexion. Par exemple, définissez des plages horaires où les salariés ne sont pas tenus de répondre aux e-mails ou aux messages professionnels, sauf en cas d'urgence.Vous pouvez également mettre en place des outils de gestion du temps de travail pour aider les employés à organiser leur journée et à respecter leur temps de repos.Deux idées à tester ?Les journées sans e-mails, comme celles mises en place par PriceMinister, Rakuten, Intel ou encore Deloitte.La Poste (en France) qui propose à ses collaborateurs de différer les e-mails envoyés le soir ou le week-end s'ils ne sont pas urgents.6. Développer une culture du travail collaborativeLa technologie, c’est ce que nous faisons, comment nous l'utilisons au quotidien. Pour le reste, il faut se donner les moyens de mieux communiquer, de mieux faire circuler l’information. Voici quelques conseils pour développer une culture du travail collaborative :Encourager la communication ouverte : Créez un environnement où les salariés se sentent à l'aise pour partager leurs idées, poser des questions et exprimer leurs préoccupations.Favoriser le travail en équipe : Organisez des projets qui nécessitent la collaboration entre différents départements ou équipes. Encouragez les employés à travailler ensemble sur des projets transverses pour favoriser le partage des connaissances et des compétences.Reconnaître et récompenser la collaboration : Mettez en place des programmes de reconnaissance qui valorisent le travail d'équipe et la contribution individuelle à des projets collaboratifs. Récompensez les employés qui font preuve d'entraide, de partage des connaissances et d'efforts pour atteindre des objectifs communs.Promouvoir la diversité et l'inclusion : Encouragez la participation de personnes de différents horizons, expériences et points de vue dans les projets collaboratifs. La diversité favorise la créativité et l'innovation, ce qui peut enrichir les résultats du travail en équipe.Miser sur l’exemplarité des managers : La direction de l'entreprise doit montrer l'exemple en participant activement aux projets collaboratifs et en encourageant la collaboration à tous les niveaux de l'organisation. Lorsque les dirigeants soutiennent et valorisent le travail d'équipe, cela envoie un message fort à toute l'entreprise sur l'importance de la collaboration.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989

Devenir candidat : quand le marketing RH prend les devants 

À quel moment un chercheur d'emploi se transforme-t-il en candidat potentiel ?Le processus de recrutement a connu une évolution significative ces dernières années, passant d'une approche purement transactionnelle à une approche plus relationnelle. Ce processus dynamique permet aux candidats potentiels d'interagir avec votre entreprise à travers votre marque employeur.Il est important de noter que l'exposition aux messages ou à l'image de votre entreprise en tant qu'employeur se produit souvent avant même que le candidat n'envisage d'envoyer son CV.→ En effet, selon LinkedIn, 86% des candidats utilisent le web et les réseaux sociaux pour rechercher des informations sur les entreprises au moins 4 mois avant d'envoyer leur premier CV.Comment orienter, influencer positivement ce choix pour attirer un maximum de candidats qualifiés et les amener à postuler dans votre entreprise ?Le candidat est-il un client qu’il faut séduire ?Cette question est au cœur de la stratégie de recrutement des entreprises modernes.En effet, les candidats se comportent aujourd'hui comme des clients potentiels à la recherche d'une denrée plus ou moins rare : “un emploi qui leur convient, une entreprise au sein de laquelle ils pensent pouvoir progresser et s’épanouir”.Les entreprises, quant à elles, doivent faire face à une concurrence accrue pour attirer les meilleurs talents. Sur un marché orienté "demande", ces dernières doivent faire l'effort de communiquer pour se différencier et recruter plus facilement.Dans cet article, nous allons explorer les notions d'inbound marketing et de funnel d'acquisition, très présentes dans le domaine de l'e-commerce, pour comprendre comment les appliquer au processus de recrutement et transformer les chercheurs d'emploi en candidats potentiels.Marketing RH et marketing relationnelPour susciter l'intérêt des candidats potentiels, une simple description de poste ne suffit plus. En réalité, votre travail doit commencer bien en amont du moment où un demandeur d'emploi consulte votre job description.Les outils que vous avez à votre disposition pour délivrer vos messages et vous différencier en tant qu'employeur sont votre marque employeur, votre stratégie de communication RH ou encore votre EVP (Employee Value Proposition).💡 Le premier point sur lequel je voudrais mettre l'accent aujourd'hui est le suivant :Il est possible et souhaitable de semer les germes d'une future idée, de faire naître un besoin ou une envie future chez un demandeur d'emploi ou même un salarié en poste, en communiquant de manière pertinente sur les bons canaux.→ C’est ce que l’on appelle le marketing relationnel, une approche marketing qui vise à établir, entretenir et renforcer les relations à long terme avec les clients, en mettant l'accent sur la personnalisation des interactions et la création d'une valeur ajoutée continue pour les clients.L’art subtil de faire passer les messagesPour Nike, le marketing relationnel va sans doute consister à promouvoir un lifestyle et des valeurs liées au sport, à l'effort et au dépassement de soi à travers des vidéos qui sentent la sueur, la testostérone associées à des slogans pseudo-inspirants. Ces vidéos n’ont rien à vendre. Et les baskets à la mode, vous ne les achèterez bien plus tard en pensant faire appel à votre libre arbitre ou votre goût pour la mode.Le marketing relationnel appliqué aux ressources humaines et à la marque employeur est un peu plus subtil. On ne “vend” pas un job comme une paire de chaussures et depuis les années 50, l’arrivée d’internet et des réseaux sociaux ont changé la donne.→ Mais tout de même, selon Glassdoor 65% des candidats sont influencés par la marque employeur d'une entreprise dans leur décision de postuler.Si vous êtes une chaîne de restauration et que vous embauchez du personnel en salle, vous pouvez utiliser les réseaux sociaux pour montrer les coulisses de votre restaurant, les plats que vous servez et les événements que vous organisez. Vous pouvez également utiliser des témoignages de vos employés pour montrer à quel point il est agréable de travailler pour votre entreprise.Et, pour ceux qui s'intéressent à la genèse du marketing, c’est ce que dans les années 50, Vance Packard appelait déjà “La Persuasion Clandestine” : des techniques pour nous vendre du gel douche, des paquets de lessive, mais aussi des programmes politiques ou un sermon religieux à coups de panneaux publicitaires et de pubs TV.En 2024, nos très chers influenceurs ont remplacé les hommes-sandwichs et les vendeurs en porte-à-porte mais l’idée reste la même.Les internautes sont des candidats qui s’ignorent !💡 Le second point que je voudrais mettre en lumière est le suivant :Il est crucial de comprendre que l'on devient candidat bien avant même de le réaliser. En effet, les internautes dont le profil correspond à vos offres d'emploi sont des candidats qui s'ignorent.→ L'objectif est alors de multiplier les premiers points de contact, souvent numériques, avec eux pour éveiller leur intérêt et les amener à faire le lien entre leurs attentes, leurs compétences et ce que votre entreprise propose.→ En marketing, on parle de funnel de conversion, cet entonnoir aux parois lisses dans lequel les consommateurs se laissent inexorablement glisser, de la phase de découverte jusqu'à l'achat final.🎯 C'est sur le “haut” de ce funnel, la phase de découverte, que vos efforts doivent se concentrer.Vous devez créer des contenus qui attirent l'attention de vos candidats potentiels, qui les informent et qui les engagent. Vous devez également utiliser les réseaux sociaux pour toucher un public plus large et pour créer une relation de confiance avec vos candidats potentiels.L’importance du parcours candidatCe funnel marketing que nous venons d’évoquer n’est pas sans rappeler le parcours candidat qui est sa version “RH”.Ce parcours est un processus qui guide les candidats potentiels à travers les différentes étapes du processus de recrutement, de la découverte de votre entreprise à la signature du contrat de travail.Voici comment nous pourrions le décomposer :Phase de sensibilisation (Awareness) : Le candidat prend connaissance de votre entreprise en tant qu'employeur potentiel. Cela peut se faire à travers des articles de blog, des vidéos, des recommandations d'amis ou des interactions sur les réseaux sociaux.Phase d'intérêt (Interest) : Le candidat montre un intérêt pour votre entreprise en recherchant des informations plus détaillées. Il visite peut-être votre site carrière, lit des témoignages d'employés ou suit votre entreprise sur les réseaux sociaux.Phase de considération (Consideration) : À ce stade, le candidat évalue sérieusement l'idée de postuler chez vous. Il compare peut-être votre entreprise à d'autres employeurs potentiels, examine vos avantages sociaux ou se renseigne sur votre culture d'entreprise.Phase de décision (Decision) : Le candidat prend la décision de postuler pour un poste. Il soumet sa candidature, participe à des entretiens et évalue l'offre que vous lui faites.Phase d'action (Action) : Enfin, le candidat devient un salarié lorsqu'il accepte votre offre d'emploi et rejoint votre entreprise.En comprenant ces différentes phases du funnel marketing, vous pouvez développer des stratégies de marketing RH ciblées pour attirer et convertir les meilleurs candidats potentiels.🧠 Trois statistiques qui vont vous faire réfléchir !83% des candidats recherchent des informations sur la culture d'entreprise avant de postuler. (Source : Glassdoor)72% des candidats sont plus susceptibles de postuler chez une entreprise qui répond rapidement aux questions des candidats. (Source : CareerBuilder)69% des candidats recommanderaient une entreprise à un ami si elle a une expérience de candidature positive.Le parcours candidat est un élément crucial pour attirer et convertir les meilleurs talents pour votre entreprise. En comprenant les différentes phases du funnel marketing et en y appliquant les principes de marketing RH, vous pouvez développer des stratégies efficaces pour attirer et retenir l'attention des candidats potentiels.→ Il est important de ne pas négliger les deux premières phases du funnel, à savoir la sensibilisation et l'intérêt, car elles permettent de créer une relation de confiance avec les candidats potentiels et de les inciter à postuler.En investissant dans des contenus de qualité, en utilisant les réseaux sociaux et en répondant rapidement aux questions des candidats, vous pouvez augmenter vos chances de recruter les meilleurs talents.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989