Hero image

We're explaining!

Our blog

Comment devenir ingénieur DevOps ? 

Dans le monde de l’informatique, le DevOps permet de faire le lien entre les équipes de développement et les équipes chargées de recetter et exploiter un produit (généralement une application, un logiciel ou un site web). C’est un métier de plus en plus prisé par les employeurs soucieux d’améliorer leur productivité et la satisfaction de leur clientèle. Découvrez le chemin à emprunter pour devenir DevOps.Vous avez dit DevOps ?Le terme DevOps est le résultat de l’abréviation entre le développement (Dev) et les personnes chargées de l’exploitation des systèmes (Ops), souvent appelées « administrateurs systèmes et réseaux ». Le but de la démarche DevOps ? Veiller à améliorer la communication et les allers-retours entre ces deux services afin de gagner en efficacité et en productivité. DevOps désigne donc à la fois une méthode de conduite de projet et l’un des métiers émergents les mieux rémunérés du secteur de l’informatique.Les missions du DevOpsParce qu’il englobe deux fonctions, le métier de DevOps regroupe les missions du développeur et celles de l’administrateur système. En tant que DevOps, dans un premier temps, vous créez des applications ou des sites web qui répondent précisément aux besoins des entreprises à partir d’un cahier des charges. Dans un second temps, vous garantissez le bon fonctionnement de ces solutions une fois lancées et tout au long de leur cycle de vie.Ce faisant, vous serez chargé(e) de :développer une application ou un site Internet répondant aux attentes et aux besoins des utilisateurs ;concevoir et mener les tests nécessaires pour garantir une mise en service réussie de l’application ou du site web ;accompagner l’intégration et le déploiement de la solution ;veiller à la bonne prise en main de la solution par les utilisateurs ;prendre en charge les formations si nécessaire ;assurer le bon fonctionnement et l’entretien de l’application ou du site, intervenir lorsque des anomalies surgissent, assurer les mises à jour et les évolutions techniques.À toutes les étapes du projet, depuis l’écriture du code jusqu’à l’utilisation de l’application, vous êtes soumis à une obligation de qualité. Rien ne doit vous échapper !Quelles sont les particularités du DevOps ?La particularité de ce métier (en comparaison avec ceux de développeur et d’administrateur système, « classiques ») réside dans le fait qu’à chaque étape existe une exigence de contrôle qualité, afin de s’assurer que les solutions mises en place continuent de fonctionner après leur installation.Quelles sont les compétences nécessaires ?Le DevOps doit ainsi avoir des compétences en programmation (écriture et compréhension du code, connaissance des langages de programmation, développement de scripts et intégration), en déploiement d’infrastructures (mise en place de passerelles pour transférer des opérations ou des données) ainsi qu’en évaluation (capacité à évaluer le fonctionnement des applications, à procéder à des ajustements en termes de ressources et d’outils et à mesurer les performances des solutions mises en place).Les compétences techniques obligatoires :connaissance de l’environnement Linux ;connaissance des langages de programmation (ou scripting) : Java, Python, Shell…maîtrise des outils d’intégration comme Ansible, XL Deploy ou Néo-Soft ;aptitude à travailler en mode agile (méthodologie SCRUM).Au-delà de ces compétences techniques, le DevOps doit aussi savoir faire preuve de compétences « humaines », c’est le plus important. Il doit donc :avoir un bon relationnel pour communiquer plus facilement avec les différentes personnes susceptibles d’être associées au projet ;être capable de gérer des équipes ayant des rôles complémentaires mais bien spécifiques ;savoir prendre du recul et comprendre les points de vue des autres pour mener à bien le projet dans les meilleures conditions et atteindre l’ensemble des objectifs fixés ;être capable de fédérer des profils hétérogènes, ayant des intérêts parfois très contradictoires, dans le but de produire une solution efficace et cohérente.Autre compétence qui pourra vous être demandée : la maîtrise de l’anglais (lu, écrit, parlé), surtout si l’entreprise visée évolue dans un contexte international.Comment devenir DevOps ?Pour pouvoir prétendre à un poste de DevOps, un bac+5 ainsi que quelques années d’expérience en tant que développeur sont très souvent demandés par les recruteurs de l’IT. Cette attente des employeurs s’explique principalement par le niveau d’expertise que nécessite le métier de DevOps. Ce haut niveau de qualification permet aux DevOps de profiter d’opportunités professionnelles intéressantes et d’un salaire confortable.Pour les étudiants, il leur faudra bien sûr orienter leurs études dans le domaine de l’informatique pour pouvoir devenir DevOps. Vous pouvez viser les écoles d’ingénieurs, mais aussi, dans un premier temps, des formations diplômantes comme certains bac professionnels.Dans tous les cas, il est important de vous familiariser au plus vite avec les différentes facettes du métier : administration réseaux, algorithmes, sécurité informatique…Existe-t-il des formations spécifiques ?À ce jour, il n’existe pas à proprement parler de formation spécifique au métier de DevOps. La plupart des profils actuels sont diplômés d’écoles en ingénierie informatique et possèdent, en parallèle, un certain nombre d’expériences professionnelles. À travers ses expériences, le prétendant au poste de DevOps doit avoir appris à maîtriser les compétences liées au développement, à l’administration système ainsi qu’à la production de solutions applicatives et logicielles.Lorsqu’on dispose de peu, voire pas d’expérience professionnelle, il est possible de prétendre à un poste de DevOps junior, mais l’offre se fait alors beaucoup plus rare, d’autant plus que les compétences à maîtriser sur ce poste sont relativement nombreuses. Il paraît donc difficile de s’engager sur cette voie sans avoir, au préalable, pratiqué l’expérience du terrain.Enfin, en termes de débouchés, le DevOps peut, par la suite — et s’il le souhaite —, s’orienter vers d’autres postes tels que celui d’ingénieur réseaux et infrastructures, de CTO (chief technical officer) ou encore de tech lead, chargé de la stratégie informatique de l’entreprise.L’addition, s’il vous plaîtÀ l’heure actuelle, le taux journalier moyen d’un DevOps oscille entre 500 € et 650 €. Un profil expérimenté (entre 5 à 10 ans d’expérience) peut, quant à lui, prétendre à un salaire brut annuel allant de 60k € à 90k €.

Mobile development: is Flutter the future? 

Efforts to simplify and accelerate digital product development processes have been ongoing for the past ten years, in response to the race to innovate and the revolution in mobile applications.One of the major constraints of developing applications for mobile devices is the requirement that they be compatible with multiple platforms like Android and iOS.This means that development, testing and release phases are doubled or more. Debugging and updates are also required in addition. This is a real ordeal for developers and an additional cost for companies.To deal with the issue, in 2018*, Google launched Flutter, an open source framework** for the development of multi-platform applications. The promise? Enable developers to build applications once, then deploy them on different platforms (Android/iOS) as well as on desktops and the mobile web.Why has Flutter been so successful with developers and what are the specificities that make it such a formidable tool for the rapid development of quality mobile applications?Why is Flutter unique?What makes Flutter unique is the fact that the framework enables the creation of applications for multiple market platforms using the same source code. There is no longer any need to dig into the functionality of each platform to make the application compatible or to develop it twice. In other words, with Flutter, you develop a single, unique application which runs on both the iOS and Android operating systems.“The big benefit of Flutter, is that there is less coding for the same native result on iOS et Android.”Baudoin ABCD – Developer at BetunedThe Flutter framework is now used by companies like Groupon, eBay and Tencent and has proven itself. What major benefits does it provide in the race to innovation start-ups and web giants are running against each other?Why has Flutter become the leading multi-platform development tool?Faster developmentThis is Flutter’s greatest advantage. A single source code for a multi-platform application: this is the dream of every applications developer and publisher. In addition to providing clean code faster the first time around, the hot-reload functionality considerably reduces code compilation time, which frees up more time for development.Technically accessibleFlutter it is intuitive and simple to use. The DART language is among the easiest to master, even for new developers. For companies which don’t (or don’t yet) have highly experienced developers, Flutter provides a potential option to start developing applications in record time, without having an army of seasoned developers.Everything is a widgetThe motto applies to Flutter. Every user interface consists solely of (several hundred) widgets, each of which performs a single task. Assembling them like Lego bricks to build an application isn’t child’s play, but the logic is very intuitive and means that developers can focus on the user experience or the design of the application.More experienced developers can build their own animation and widgets using DART as the primary language.Users firstDevelopers and marketeers know that the user experience is crucial for mobile devices. A light swipe to the left or to the right or poor ergonomics and users give up and go elsewhere.Flutter provides an extensive pallet of graphical components. There are very few limitations and developers can do virtually anything they want. Google’s visual language (Material Design) was specifically created for (mobile first) applications with a minimalist Flat Design approach using simple forms.For our more experienced readers, Flutter can mine the Skia vector image library to ensure that the user interface is identical on Android and iOS. Flutter applications are pixel perfect, which means that the design of the application isn’t dependent on the OS.Reduced time-to-marketFlutter is very popular with IT teams that use agile development methods. The term “sprint” (a short development cycle) is often used. It delivers an MVP (Minimum Viable Product), i.e., an application with a very small number of functionalities, which is used for testing and/or to get customer approval before starting another sprint cycle, and so on…This is exactly the Flutter approach: develop, test, approve, start again… The major benefit is that errors are found as they occur and can be corrected without waiting for the finished product. Flutter avoids many of the drawbacks associated with application acceptance by the final or internal customer.Reduced development costsThis is the logical conclusion of the preceding points: the ability to develop more quickly using fewer resource to obtain quality results considerably reduces development costs. Flutter is particularly well-suited to the needs of start-ups. It focuses on the added value delivered to users without getting bogged down in endless testing and QA phases.The future of development?It’s impossible to say if Flutter will become the most effective framework for the mobile ecosystem. One thing is for sure, though: the simplified development of applications using SDKs or easy-to-use frameworks is increasingly popular.In the now-famous study “Most Loved, Dreaded, and Wanted Web Frameworks, Libraries and Tools” conducted each year by StackOverflow, Flutter is ranked fourth in the Wanted and third in the Loved categories.The trend is even toward “no-code” development (link to the no-code article). This reveals a need both to go ever faster, via the simplification of technical aspects to concentrate on the user experience, and to involve marketing and sales teams in IT projects.Flutter has solid references, a growing user community and technical support from Google. It has all the tools it needs in hand to become THE leading multi-platform framework and beyond, with Windows and Linux in its sights. Long live Flutter!* Flutter 1.0 was released on 4 December 2018 during the Flutter Live event which introduced the first stable version of the framework. Flutter 1.12 was released on 11 December 2019 during the Flutter Interactive event.** Framework: In computer programming, framework (also called software framework, development environment, application development platform or application framework) designates a coherent set of structural software components used to build the foundations and major sections of all or part of a software programme (architecture).

Je n’ai pas d’ambition, et alors ? 

Je n'ai pas d'ambition professionnelle, mais alors vraiment pas. En fait, je crois bien que je n'ai jamais eu d'ambition du tout. Entendons-nous bien : je n'ai rien contre les personnes qui en ont, mais devenir manager, obtenir une promotion, gagner plus, relever des challenges au quotidien... tout cela ne m'a jamais vraiment intéressé. Pourquoi tant d'émois pour quelques galons en plus ?Même au collège, je n'avais pas d'ambition. Lorsque, sûr de son fait, mon professeur de français a cru déceler en moi le nouveau Baudelaire et m'a inscrit à un concours national de rédaction, j’ai refusé au dernier moment d'envoyer au jury les quelques feuillets que j'avais laborieusement grattés au crayon carbone tout un week-end durant. Même chose lorsque mon professeur de ski a voulu m'inscrire à un slalom géant pour tester ma progression et me confronter aux autres jeunes de la station. Je n’ai rien voulu savoir. Pas envie. Pas besoin. « Si tu n'as pas une peu d'ambition, tu ne réussiras pas dans la vie », m'a-t-il lancé, dépité de son constat. J’étais si jeune et déjà si désintéressé.Il avait raison : je n'ai pas réussi dans la vie. Mais il y a des gens comme ça, des gens comme moi, qui n'ont pas envie de réussir selon certains des critères imposés, selon la norme. Ce n'est pas un acte de rébellion, mais juste un état d'esprit légèrement différent qui rend certaines personnes imperméables aux injonctions de leur époque. Pas de vacances aux Maldives, pas d'appartement avec terrasse ou de belle voiture avec système audio dernier cri ; rien de rien, ça ne m'intéresse pas. Même les beaux discours de Steve Jobs sur “connecting the dots” et “be hungry, be foolish”, ça me laisse froid. Même Elon Musk et ses voitures électriques et ses vaisseaux spatiaux, me fait davantage penser au responsable du rayon jouet qu’à un inventeur de génie. Si cela l’amuse après tout.Oui, autant mettre tout de suite les pieds dans l’plat. Le sens (caché ?) que l'on donne à l'ambition depuis le début de l'ère industrielle et du capitalisme est fortement lié à notre capacité à accumuler des biens matériels en échange du travail fourni. L'ambition post-moderne est intimement liée à notre trajectoire professionnelle. Il faut dire que l'on consacre une part tellement importante de notre temps à gagner notre vie qu'il est normal que l'ambition soit mesurée à l'aune de notre place sur l'organigramme. Je travaille donc je suis ?Notons au passage que l'ambition n'a pas toujours été liée à la réussite professionnelle et au travail. Il y a à peine 2 000 ans de cela, dans la Grèce antique, les ambitieux ne travaillaient pas. En revanche, les pauvres et les esclaves, oui. Autre temps, autres mœurs. Et, même à l'heure actuelle, l'ambition n'est pas bien vue partout dans le monde. Dans la culture orientale, c’est un vice qui nous attache à ce qui est matériel et nous détourne de la spiritualité, de la vertu, de la sagesse.L'ambition serait donc le moteur qui nous fait progresser, qui nous aide à avancer, à nous motiver, à en vouloir toujours plus. Bref, la condition de notre succès. Dans le dictionnaire, on trouve la définition suivante pour le mot « ambition » : « La recherche ardente de la réussite, du pouvoir, des honneurs, de la fortune ; un désir, un souhait quant à son avenir personnel. »L'ambitieux, c'est celui qui en veut, qui se bat, qui grimpe les échelons, qui fait des sacrifices pour obtenir ce qu'il désire. Mais tout ça pour quoi, au juste ? C’est en cela que, l’ambition, moi, je la trouve obscène ou du moins gênante. Inexistante chez les plus pauvres pour qui l’objectif est de subsister, tout simplement ; luxe inutile chez les riches qui possèdent déjà, mais souhaitent obtenir un peu plus.Au fil des siècles, l'ambition est donc devenue une norme informelle dans le monde du travail, comme la politesse, la pause déjeuner ou les after work. À respecter, donc, pour être accepté.e socialement. On ne peut pas ne pas être ambitieux.se. D'ailleurs, et c'est curieux, dans le dictionnaire, on ne trouve pas vraiment l'antonyme d'« ambitieux », comme ci ce concept n'avait pas lieu d'être. On trouve des périphrases comme « personne de nature modeste, désintéressée» ou encore « homme sans envergure». D'ailleurs, ne dit-on pas souvent d'une personne sans ambition apparente qu'elle manque de personnalité ?Pour ma part, j’ai également constaté que l'ambition a toujours été LA question piège des entretiens d'embauche et des rendez-vous Tinder ; bref, d'au moins 50 % de ce qui constitue ma vie. Il faut en avoir suffisamment pour montrer qu'on est quelqu'un de déterminé, mais pas trop pour ne pas effrayer son monde. Nous entretenons un rapport ambigu avec l'ambition, comme si, à trop vouloir l'étaler devant les autres, on allait passer pour un.e arriviste aveuglé.e par la réussite.Alors, pour ne pas passer mon temps à éviter ce piège, à un moment de ma non-carrière, j’ai dû décider de devenir un non ambitieux, quelqu'un de modeste et sans envergure, en somme.Et si « ambition» rime tellement avec « réussite», comment fait un non ambitieux pour survivre au quotidien ? Est-il possible d'œuvrer consciemment à sa non-réussite ? Ne s'agit-il pas d'un suicide social, voire professionnel ? Eh bien, pas du tout ! Car, pour survivre dans un monde majoritairement peuplé d'ambitieux, le modeste développe sa stratégie.De quoi ai-je besoin ?La clé du succès pour les gens qui n'ont pas d'ambition, c'est de mener une réflexion constante sur leurs véritables besoins et ce qui les rend heureux. En y réfléchissant, on s'aperçoit vite que la plupart de nos désirs — qui sont le moteur de l'ambition — nous sont dictés par le monde extérieur par effet de mimétisme. Répondre aux questions « De quoi ai-je vraiment envie » et « De quoi ai-je besoin dans la vie ? » permet d'éviter d'acheter le même coupé-cabriolet que son collègue.Faire un peu semblantC'est un cas particulier, mais j'ai trouvé un remède qui fonctionne plutôt bien.Quand, pendant des années, le réveil sonnait le lundi matin, je n'ai que très rarement sauté de joie en pensant à mon chef et mes collègues. Idem pour les autres jours de la semaine, d'ailleurs. Alors, à moins de vivre comme un ermite sur sa montagne — situation que je n'exclue pas pour mon avenir —, le non ambitieux progresse dans un monde où l'ambition est la norme. Ma stratégie à moi, c'est de ne pas tout prendre au premier degré et de faire un peu semblant. Avec mes collègues, avec mes boss, parfois avec mes amis. J'acquiesce, je comprends, je compatis.Et puis — mais, là encore, c'est un cas particulier —, après une décennie et quelques mois de préavis à user mes semelles de commercial dans les hall d'entrée de grandes entreprises pour aller vendre ma tambouille, j'ai décidé d'aller voir ailleurs, mon ailleurs. Je suis devenu travailleur indépendant. Pour le meilleur et pour le pire. Cela m'a permis d'évacuer cette forme de pression sociale qui — je m' en suis rendu compte bien après — me rongeait de l'intérieur et m'empêchait de déterminer ce qui était vraiment important pour moi.Et comme ça, le lundi matin, il est tout à fait normal que je ne saute pas de joie en pensant à mes collègues, puisque je n'en ai pas.Rêver un peuCertains soirs, après une (dure) journée de travail, mon esprit se laisse aller à une douce rêverie, toujours la même. Un verre de Bourgogne à la main, le regard un peu dans le vague, assis sur le canapé du salon, j'entre dans ma propre dystopie. J'imagine un autre monde, un monde dans lequel l'ambition n'existe pas. Un monde dans lequel personne ne m'aborde en soirée pour me demander ce que je fais dans la vie. Je m'invente des amis modestes et on parle des livres qu’on a lu, de la musique qu'on écoute et des films qu'on a aimés. On ne parle pas de travail, de promotion ou de salaire. Pourquoi le ferions-nous ? Nous n'avons pas d'ambition...On ne parle pas du nombre de carats sur la bague de fiançailles qu’on a prévu d’acheter, de nos vacances à Dubaï ou du prix du mètre carré en centre-ville. C'est un monde avec des personnes non ambitieuses comme moi, des personnes qui ne comparent pas les choses entre elles. Un monde où les gens sans envergure n'ont rien à prouver, dans lequel l'ambition n'a pas disparu mais s'exprime de manière plus personnelle.Au bout du troisième verre de Bourgogne, j'y vois encore plus clair, mais d'autres questions me viennent à l'esprit. Et si l'ambition, c'était tout simplement le fait de mettre de l'énergie dans les choses qui nous intéressent vraiment ? Une ambition toute personnelle, secrète et non affichée. Et, au final, pourquoi l’ambition est-elle à la fois louée et méprisée ? Je ne sais pas, et je n'ai pas l'ambition de répondre à cette question, mais je me dis que tout cela a peut-être à voir avec la place du travail dans notre société.Mais mon ambition à moi aujourd'hui, c'est de terminer la rédaction de cet article et d'aller dîner avec ma copine. On m'a demandé d'écrire une chronique en 1 000 mots, et je réalise que j'en suis déjà à 1 500. Fidèle à ma non-ambition, je vous quitte à la fin de cette phrase pour ne point trop en faire.

Personal data: the stakes of Privacy by Design 

Big Data versus the protection of personal data: who will win?In this contest with technological, economic and societal stakes, the Privacy by Design principal plays the role of referee by compelling companies (and governments) to take account of personal data protection issues from the time projects involving data processing are conceived.The response to potential Big Data excessesBig Data - large-scale data collection and analysis - is a source of wealth for companies. The Californian giant Google provides the best illustration of this: the company’s immense financial success is based entirely on collecting, analysing and monetising personal data for advertisers who want to get to “know” their consumers better.However, there is a risk of massive personal data leaks, notably due to their automated collection, to which the Privacy by Design principal provides a response.Privacy by Design is at the heart of the General Data Protection Regulation (GDPR) which came into effect in 2018 to harmonise national legislation on the protection of privacy. The goal is to guarantee to every citizen that the information they disclose on the Internet will be used within a strict legal framework which respects their privacy.What is personal data? Personal data is understood as the collection, storage and processing of the data of European citizens when it is possible to directly or indirectly identify the person via these data.Company accountabilityThe purpose of Privacy by Design is to restore confidence between consumers and companies who are all players in the digital economy. The appointment by every organisation of a Data Protection Officer (DPO) who is responsible for ensuring the proper use of data is highly recommended.Their function is to ensure that the data collected from customers, prospects and suppliers, as well as from company employees, are processed in accordance with the legislation in effect in the country they are located in.The end-use of the data, the duration of their use and the way in which they are collected (a click, a box to be checked, etc.) must be taken into account starting with the initial project phase (sometimes called PoC, i.e., Proof of Concept).In the event of an audit requested by a legal body or a consumer association, the DPO must commit the liability of the company by demonstrating the measures taken to comply with the law.An example of the application of the Privacy by Design principle: customers no longer have to uncheck a box in a form to decline emails from a company (e.g., a weekly newsletter). Companies can no longer use the data as they wish by default.The benefits of Privacy by DesignWhile the Privacy by Design approach implies legal and technical constraints and extends the time required to implement a project, there are nevertheless several benefits.The main motivation for implementing Privacy by Design principles is to decrease any legal risks resulting from a failure to comply with regulations.In addition, taking data protection into account too late can result in additional expense to ensure compliance at the end of the project, or potentially, in project cancellation. Companies can use this as a competitive benefit compared to competitors who have not taken the respect for personal data into account.Lastly, the benefit of implementing a Privacy by Design approach resides in obtaining greater consent from consumers. Declared and real transparency contribute to building a climate of trust which can incite them to consent to sharing more personal information.How to apply Privacy by DesignImplementing a Privacy by Design approach is a real challenge for companies. Technically, they must have the right system in place to collect and analyse the data and they must also be able to demonstrate that the data are being used properly.As few data as possibleThe best way to minimise the risk of incorrect data use is to limit their collection. A minimalist approach to data is an excellent way to plan the start of each new product. In addition, thanks to Privacy Enhancing Technologies, users can now decide which data they will provide to a business and even anonymise them if they want.Data pseudonymisationThis technique consists in processing personal data in such a way that they can no longer be associated with a natural person without additional information. For example, in a customer file, the“Last name, First name” fields will be replaced with a unique ten-digit identifier.Contrary to anonymisation (which consists in permanently erasing identity information), pseudonymisation is a reversible process.Accountability at all levelsEach step of the data processing process must comply with the Privacy by Design principle. In addition to the DPO (see above), it’s crucial that the IT teams as well as the business line teams be made aware of the issues involved in everyday data processing to avoid any negligence which could damage the company.

Twitch, Clubhouse, Discord : trouver un job sur les réseaux sociaux alternatifs ? 

Twitch, Twitter, Discord ou encore Clubhouse, ces plateformes sociales dont la fréquentation a été boostée pendant la pandémie de Covid-19, sont avant tout des lieux de divertissement, mais elles ne sont pas dénuées d’atouts dans le cadre d’une recherche d’emploi.Les entreprises y sont déjà présentes, en quête de nouveaux viviers de candidats, de profils atypiques ou auxquels elles n’ont pas ou plus accès avec les canaux de recrutement traditionnels.Les réseaux sociaux alternatifs deviennent de nouveaux lieux de rencontre privilégiés entre candidats, jeunes ou moins jeunes, et recruteurs, des espaces de dialogue d’un nouveau genre où tout reste à inventer. A vous de jouer !Une nouvelle manière de communiquerSi LinkedIn, le réseau professionnel historique par excellence, a tendance à se « facebookiser » au fil des années, certains réseaux sociaux qualifiés d’alternatifs ou de niche, comme Discord ou Twitch, gagnent en popularité auprès de membres en quête d’interactions plus directes et authentiques sur des thématiques qui les intéressent vraiment.Live streaming, salons privés ou 100 % audio, ces plateformes misent sur une nouvelle manière de communiquer et ne s’adressent plus qu’aux « geeks » de leurs débuts.Des communautés soudéesTwitch — plateforme de diffusion de vidéo en live — mise sur un fort niveau d'interaction et de dialogue entre le streamer (le créateur du contenu) et les viewers via un chat en direct. Les liens communautaires y sont très forts, à l'inverse de Facebook par exemple, dont les likes et les commentaires revêtent un caractère plus anonyme.Il en va de même pour Discord, réseau social créé par des gamers et dont les « serveurs » (salles de discussion privées) sont aujourd'hui majoritairement fréquentés par des groupes d'amis pour passer de bons moments en ligne.L'application Clubhouse, quant à elle, mise sur l'audio. Uniquement disponible sur invitation, le réseau social propose plusieurs milliers de salles de discussion sur des thèmes divers et variés, aux portes desquelles il faut demander la permission avant de pouvoir s'exprimer pendant quelques minutes.Clubhouse - le réseau social 100% audio - une révolution des usages !À chacun son réseau social, à chacun son salon de discussion, à chacun sa passion et sa manière de la partager avec sa sensibilité et son propre niveau de créativité.Un dialogue le plus direct possible avec les entreprisesToujours à la recherche de nouvelles opportunités pour communiquer auprès de candidats potentiels, les entreprises investissent progressivement ces réseaux sociaux alternatifs en mettant à profit ce socle d’authenticité revendiquée.Elles y voient un bon moyen de réussir à capter une audience plus jeune qui a fui les canaux de communication traditionnels, comme lassée d’un format surexploité où la publicité est omniprésente, pour les candidats. C’est alors pour les candidats une opportunité formidable d'engager un dialogue direct et moins convenu avec un futur employeur.Engager la conversationEt c’est pour cela qu’il y est intéressant d’y traîner ses guêtres en tant que candidat. Les codes de communication des réseaux sociaux de niche ne sont pas encore convenus ni figés. Pas de photo de profil, pas de tailleur ou de cravates.Au contraire, c’est l’originalité et la spontanéité avec laquelle le dialogue se noue qui est intéressant ou la créativité avec laquelle vous allez répondre à une sollicitation. Et surtout la possibilité de faire la différence avec tous les candidats qui sont passés par Linkedin ou par une plateforme de recrutement !C'est ainsi que l'entreprise d'intérim ProMan (quatrième entreprise française d'intérim et de recrutement) a lancé une campagne de communication ciblée sur Twitch pour s'adresser aux jeunes intérimaires qui ne pouvaient plus se présenter en agence de recrutement à cause du confinement. Les 50 nouveaux embauchés ne regretteront pas de s'être inscrits sur Twitch et d’avoir envoyé un “crush” en guise de première réponse !Sur Instagram ou Snapchat, les DM (messages privés) arrivent directement dans la boîte de réception de l’entreprise qui vous a tapé dans l'œil, et il suffira peut-être d'un retweet original pour vous faire remarquer par un recruteur qui souhaitera en savoir plus sur vos motivations.Une conversation directe s’engage en quelques minutes — un emploi à la clef pour qui sait faire preuve d’originalité !Se renseigner sur une entrepriseLes réseaux sociaux alternatifs sont aussi d’excellents moyens d'aiguiser votre curiosité et d'en apprendre davantage sur des entreprises auxquelles vous n'auriez pas pensé en effectuant une recherche sur LinkedIn.Celles-ci sont en effet dans l’obligation de se plier aux codes d’une communication sincère et créative pour ne pas se ringardiser. C’est donc à vous de juger si votre futur employeur fait le job ou non !Clubhouse en est un bon exemple : vous pouvez écouter ce qui se dit à propos d'un secteur d'activité ou d'une entreprise sans nécessairement intervenir dans un premier temps.Toujours sur Twitch, la chaîne de ENGIE France (fournisseur d'électricité) propose un programme appelé Guess Watt en partenariat avec les frères Poulain, deux streamers spécialisés dans la tech qui comptabilisent plus de 200 000 abonnés.Et sur Tik Tok — réseau social en passe de devenir mainstream — les « challenges » initiés par les marques sont de plus en plus fréquents en phase de recrutement pour attirer l'attention des candidats. Kitsch ou original, à vous de décider !ConclusionNe jetez pas votre CV « papier » ou vos lettres de motivation à la poubelle. N'effacez pas non plus votre profil LinkedIn. Sans négliger les plateformes de recrutement classiques, sachez profiter des nouvelles opportunités offertes par les réseaux sociaux de niche où tout reste encore à inventer.Et qui sait si demain, un hashtag savamment choisi ou un DM envoyé bien à propos vous permettra de décrocher le job de vos rêves ?

Ingénieurs : les métiers les plus recherchés en 2021 

Les ingénieurs font des envieux ! Une étude réalisée par Randstad positionne le métier d'ingénieur comme la profession la plus attractive en Belgique. En effet, plus de 62 % des personnes interrogées recommanderaient ce métier à leurs enfants ou à leurs amis !Et en 2021, malgré une conjoncture économique dégradée, le marché de l'emploi ne leur donne pas tort. Les ingénieurs sont toujours très demandés. Sans aller jusqu'à faire la fine bouche, les profils techniques sont en mesure de faire valoir leur rareté sur le marché du travail cette année encore.Quels sont les profils d'ingénieurs et les spécialisations les plus recherchés en 2021 et quels sont les nouveaux enjeux auxquels répondent les profils techniques au sein d’une entreprise ?C'est quoi, être ingénieur en 2021 ?La première chose que demandera un recruteur à un ingénieur en génie civil lors d'un entretien ne sera sûrement pas de réaliser un calcul de vitesse d’écoulement des eaux de pluie sur une toiture en verre inclinée à 25°. Mais ça pourrait bien être : « Pouvez-vous me citer un exemple de situation difficile dans laquelle vous avez géré votre équipe avec succès ? »Eh oui, les compétences techniques passent désormais au second plan. Elles ne sont qu'un prérequis pour travailler dans un secteur ou une entreprise. Ce sont désormais les compétences comportementales — ou soft skills — qui font la différence (+ lien vers l'article). Empathie, créativité, bienveillance, gestion du stress, curiosité... sont autant de qualités qui intéressent les recruteurs, quelle que soit la fonction convoitée.Les métiers d'ingénieurs les plus recherchés en 2021La lame de fond qui a tout chamboulé, c'est le numérique : les technologies du digital ont considérablement modifié le quotidien des ingénieurs. Quel que soit le poste à pourvoir, une forte appétence pour les technologies en lien avec la collecte et l’analyse de données (Big Data) ainsi qu'une compréhension, même basique, des enjeux de l'intelligence artificielle sont fortement recommandées. N’hésitez pas à les mettre en valeur sur votre CV ou pendant un entretien.Le top du top : Ingénieur Recherche et DéveloppementDans un monde où tout reste à faire et à refaire — ou à reconstruire, c’est selon —, l'expert en R&D est une carte maîtresse dans une entreprise. Avec le développement et la démocratisation des outils informatiques de conception, la demande d'ingénieurs R&D ne fait qu'augmenter. Une « bonne idée » est beaucoup plus facile à prototyper, tester et commercialiser !En France et en Belgique, les départements R&D sont à l'origine de 35 % des offres d'emploi et les candidats sont quasiment tous passés par la case « bureau d’étude ».Soft skills à travailler : rigueur, créativité et grain de folie !Salaire médian après trois ans d’expérience : 4 730 € par mois.Responsable de la maintenance industrielleLes managers de maintenance sont de plus en plus demandés en Belgique. À la tête d'une équipe de techniciens, vous supervisez les activités de maintenance de l'entreprise en vous assurant de l'efficacité constante de l'appareil de production.Avec la crise de la Covid, les responsables de maintenance ont pris du galon et leur sens de l'adaptation a été mis à rude épreuve, car leurs équipes doivent également répondre à de nouvelles exigences en termes d'hygiène et de sécurité, comme les protocoles de désinfection qui créent des temps de latence et ralentissent les cadences de production ou de livraison.Soft skills à travailler : manager une équipe, adaptabilité.Salaire médian après trois ans d’expérience : 3 800 € par mois.Design EngineerÉgalement appelé « Ingénieur de conception », le rôle du Design Engineer est de concevoir de nouvelles pièces ou de nouvelles machines pour améliorer le processus de production de l’entreprise. En étroite collaboration avec le département R&D ou parfois intégré en son sein, c'est vous et votre équipe qui rendez les choses possibles !Vous serez jugé.e sur votre capacité à comprendre des concepts techniques et à les concrétiser au sein d'un projet. Une (très) bonne connaissance des outils de conception assistée par ordinateur est recommandée.Soft skills à travailler : réalisme, capacité à fédérer une équipe.Salaire médian après trois ans d’expérience : 3 800 € par mois.Ingénieur ITEt bien sûr, il existe toujours une forte demande pour les ingénieurs en informatique. Pour les jeunes diplômés nés avec un smartphone dans une main et une souris dans l'autre, le secteur IT ouvre un large panel de métiers et de spécialisations.Développeur, IT Architect, CTO ou Responsable Cloud, de nombreux postes à responsabilités sont accessibles en quelques années seulement. La capacité à appréhender une nouvelle technologie (IA, Big Data...) en la considérant comme l'élément d'un nouveau paradigme techno est une compétence clé dans un monde où tout s'accélère.Soft skills à travailler : savoir se remettre en cause, travailler en équipe.Salaire variable selon l’expérience et la valorisation du parcours.L'ingénieur commercialTrès demandés dans les domaines techniques (automatisation, matériel industriel), les ingénieurs commerciaux jouent sur leur double compétence : comprendre les attentes d'un client et mettre en place une stratégie de développement produit qui y répond correctement.Ils sont également chargés de la prévision et du suivi de leurs ventes. La plupart d'entre eux sont des ingénieurs qui ont musclé leur profil technique d'une double formation en marketing/ventes. L’inverse est plus rare. Il n’est pas rare de les voir accéder à des postes de direction au bout de six à dix ans d’expérience.Soft skills à travailler : pédagogie, empathie, savoir cerner un besoin.Salaire médian après 3 ans d’expérience : 4 300 € par mois.

Engineer or manager, do you really have a choice? 

The volatile and uncertain economic context of the past ten years has increasingly required that engineers acquire or demonstrate managerial skills.In order to cover their backs and secure their future, companies are betting on versatile candidates who can adapt to highly changeable working conditions.The ability to manage a team or prove that one is capable of doing so has become an important selection criterion for predominantly technical positions. This approach is in line with the development of soft skills, which are neither technical nor academic, but which relate to our ability to understand others and to grasp the real issues at stake in a situation.Why be a manager as well as an engineer – and how? Can – or even should – everyone do it?Why would anyone want to become an engineer/manager?A most relevant question indeed! Why on earth would a scientist want to become a leader?By definition, an engineer is someone who uses their mastery of scientific tools that allow them to take a logical look at the world around them and find solutions to complex problems in order to engage in invention and research.Well, yes, but – with apologies to all technical purists – academic competencies are no longer enough, at least not all the time. Large companies are now seeking engineers with an overall vision of their business or sector and who fit in well with their strategy.“HR managers are far more demanding in terms of values and human and leadership qualities than in terms of technical skills,” says Claire Lecoq, Deputy Training Manager at Télécom SudParis.It is therefore a safe bet that any engineer, whatever their speciality or activity sector, will one day be required to lead a team and wear two hats: engineer and manager.However, there is no such thing as a born team leader who only needs to activate their hidden skill when the time comes.So, like the good engineer you are, why not prepare and/or train for the management professions so that you can face the future with all the trump cards you will need?How to prepare yourself to become an engineer/managerThere are two potential scenarios: either you are still a student and have all your options, or you are already working and the struggle will be harder.Dual qualificationsBy the end of the 1990s, most engineering colleges had understood that scientific training spiced with a dose of management skills would be a formidable asset for their graduates… and considerably add to their attractiveness.For this reason, many partnerships were forged with business schools, leading to ‘dual qualifications’ that are highly prized by recruiters.“These days, business-development projects have to combine technical, marketing and management. Training experts who combine technical and people skills, who have both a creative and sales-oriented approach, gives them a dual skill set that is very attractive to recruiters,” says French business college ICN Business School.Such courses include a full engineering curriculum and specialist training, combined with marketing, internal communication, human resources, management and, finally, external relations courses.Back to schoolAfter a few years in the workplace, engineers who wish to move to or train in management can do so.This will largely depends on the company, its requirements and your ability to design a project that is consistent with what you can contribute to the organisation. There are many specialised Master’s degrees or MBAs that will ensure plenty of sleepless nights – but it’s truly worth it.When changing employers, management training can be negotiated as well as remuneration.What are the career options for engineer/managers?According to Futura Sciences, 21% of engineers hold managerial positions and one in ten beginners supervises a small team. Young dual graduates immediately become managers, just like business-school graduates.Young people with dual qualifications usually don’t regret it. They usually find jobs soon after graduating.For engineers who are already working, acquired or proven managerial skills open up positions such as CTO, R&D Manager or VP Engineering, positions that require obvious leadership qualities.A managerial background is also ideal for moving into consultancy. You rise from being a project manager to the position of senior consultant, and then why not buy shares in the company if the opportunity arises? Engineer/managers will find it easier to join an EXCOM if that is what they want!Another way of seeing the world?The new ways of organising work, silo-free and with mixed and agile teams, should make an increasing number of engineers keen to embrace change and acquire managerial skills that will serve them throughout their career.However, as we said earlier, the genuine or imagined opposition between technical and managerial skills can make some people reluctant. Not to worry – there are many engineering careers in which purely academic knowledge is highly valued.For despite all their good will, some scientist types can still be puzzled by situations involving human factors. Above all, management is about managing other people’s problems and being accountable to your superiors! Technical specialists who feel increasingly in touch with their inner manager should know that letting go of a purely rational worldview – whether inborn or acquired during their studies – can be a very difficult process, however ready and willing they.

Comment trouver le job qui me convient ? 

Vous venez d’obtenir votre diplôme, mais vous ne savez pas vers quelle carrière vous diriger ? Ou vous vous ennuyez dans votre job actuel et vous ne trouvez pas un métier qui vous correspond ? De plus en plus de personnes veulent un travail qui fait sens pour eux, en accord avec leurs valeurs. Mais en pratique, c’est un peu plus compliqué qu’il n’y paraît !Selon une enquête IVox menée pour Attentia, un travailleur sur cinq affirme ne pas se sentir heureux à son travail. Et la question du sens revient de plus au plus au centre de l’attention.Betuned vous donne cinq pistes pour enfin trouver le job qui vous convient !Qui êtes-vous ?Qu’aimez-vous faire au quotidien ? Qu’est-ce qui vous donne envie de vous lever le matin ? Votre métier doit vous correspondre et cela demande un minimum d’introspection et de remise en question. Vous devez en quelque sorte devenir un expert de vous-même ! Simple en apparence, répondre à ces questions peut être assez compliqué dans un monde où l’influence règne en maître. Il est important de savoir ce que vous avez envie de devenir, quelles émotions vous voulez ressentir et surtout, que faire pour y arriver.Questionnez votre entourage.Vous êtes presqu’un livre ouvert pour votre famille et vos amis ? Vos proches vous connaissent mieux que personne. Quels sont vos atouts ? Quels sont vos points forts et vos points faibles ? Demandez-leur et servez-vous de cet avantage pour lister vos compétences et avoir ainsi un regard extérieur sur votre personnalité et votre manière de fonctionner.Prenez votre temps.Une décision comme celle-là ne se prend pas à la légère. On ne change pas de job comme on change de chemise. Prenez le temps d’examiner les avantages et les inconvénients de la situation. Plusieurs mois sont parfois nécessaires pour trouver votre voie. Pensez également à ce qui vous fait perdre la notion du temps. Repensez d’ailleurs à vos expériences passées. Qu’est-ce que vous avez aimé ? Qu’avez-vous détesté ? Comment améliorer votre situation ?Essayez !Vous avez un peu de temps devant vous ? Alors essayez votre futur métier. Cela peut se faire via un stage dans une société qui vous plaît. Vous pouvez également contacter les personnes qui font déjà ce job pour avoir leur ressenti, qu’ils vous expliquent leur quotidien, les points forts et les compétences à avoir pour l’exercer,… . C’est le meilleur moyen de se rendre compte si vous êtes fait pour cet emploi ou si vous faites totalement fausse route.Ayez de l’ambition !Bannissez la phrase, « c’est mieux que rien » ! N’ayez pas peur de viser aussi haut que possible. Plus vous viserez haut, plus vous serez motivés et plus vous donnerez le meilleur de vous-mêmes pour enfin décrocher le job de vos rêves !Si après tout cela, vous êtes toujours dans le flou le plus complet, n’hésitez pas à faire plusieurs tests d’orientation. Ils pourront vous donner quelques indications sur votre job idéal.Voici notre sélection :https://www.orientation-carriere.com/test.phphttps://test-orientation.studyrama.com/https://www.e-emploi.be/tests.phpSokanu Career TestThe O-Net Interest Profiler

Most read

“Aime + 1” : Tomber amoureux de son boss est-ce bien raisonnable ? 

Les relations amoureuses entre collègues sont généralement acceptées lorsqu'elles impliquent des personnes de même niveau hiérarchique. Mais elles peuvent poser des problèmes lorsque l'un des partenaires occupe une position supérieure dans l'entreprise.Dans la comédie romantique “La proposition“ (2009), Sandra Bullock incarne une cheffe de service hautaine et arrogante qui tyrannise son équipe, en particulier son assistant - le séduisant Ryan Reynolds, de dix ans son cadet - qu’elle considère plus comme un homme à tout faire qu’un collaborateur.Les mystères et la magie des scénarios des comédies américaines feront que ces deux personnes que tout oppose - lien hiérarchique, personnalité, ambition - tomberont finalement amoureuses l’une de l’autre. La scène finale est d’ailleurs une demande en mariage en - presque - bonne et dûe forme avec genoux à terre au milieu de l’open space, collègues émus et applaudissements. On verse une petite larme, tout est bien qui finit bien.En séchant mes larmes, je me demandais si ce genre de situation avait un semblant de réalisme. Si l'amour triomphe parfois entre collègues sur les open-spaces bruxellois, a-t-il droit de cité entre collègues de rang hiérarchique différent ?Le travail est un puissant incubateur émotionnelAutrefois sujet tabou, les relations amoureuses ont aujourd’hui leur place au travail.Bonne nouvelle si vous êtes amoureux de Sylvie du marketing ou si vous avez un faible pour Michel de la compta, il vous est en théorie beaucoup plus facile aujourd'hui qu’il y a vingt ans de leur déclarer votre flamme.Si nous mettons de côté votre timidité maladive, force est de constater que vous avez statistiquement toutes les chances d’arriver à vos fins.Tout d’abord parce que malgré le recours au télétravail, le travail reste le premier vecteur de socialisation de l’ère moderne et 30% des couples s’y forment. C’est trois fois plus que les personnes qui se rencontrent en boîte de nuit en Belgique. Comme quoi faire les cent pas aux abords de la machine à café s’avère beaucoup plus efficace qu’une nuit blanche au Fuse ou au Zodiak.Que vous le conceviez comme un lieu de souffrance et d’aliénation ou comme un facteur d’émancipation et une activité pourvoyeuse de sens, le travail est l’endroit où nous côtoyons des personnes avec qui nous partageons des valeurs, des objectifs communs, et parfois même des passions.Il est donc naturel que des liens se tissent entre collègues, et que des émotions naissent.❤️‍🔥 Conséquence ? Selon une récente étude, 46 % des salariés ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et parmi ceux-ci, une grande majorité considère que celle-ci était sérieuse.“Le côté aseptisé de la vie de bureau, entre mails et réunions interminables, nourrit aussi le besoin de développer des relations plus proches, voire intimes, une façon de reconstruire du vivant”. Loïc Roche - docteur en psychologie et auteur de “Cupidon au travail”L’acceptation des émotions dans la sphère professionnelleLa seconde raison est que notre époque accorde une importance croissante à l'expression et à la prise en compte des émotions dans la sphère professionnelle.Ainsi, de nombreuses organisations encouragent les relations interpersonnelles positives entre collègues, y compris les relations amoureuses. En effet, une relation amoureuse épanouie peut avoir un impact positif sur la satisfaction au travail, la motivation et la performance professionnelle. QVT quand tu nous tiens !Les DRH seraient donc prêts à jeter un voile pudique sur les relations amoureuses au travail...pour peu que celles-ci dopent le moral de leurs salariés. Alain Samson - Sexe et flirt au bureauCependant, il est important de noter que cette tendance à accepter les relations amoureuses au travail est accompagnée d'une prise de conscience accrue des enjeux liés au consentement et au respect mutuel, dans le sillage du mouvement #MeToo. Ce mouvement a eu entre autres conséquences bénéfiques de définir de nouvelles règles pour la séduction et de fixer des limites à ne plus dépasser.❤️‍🔥 Les Belges, champions de la drague d’open-space : Un travailleur belge sur dix a déjà flirté ou est tombé amoureux d’un collègue ; 7 % se sont retrouvés dans le même lit au moins une fois ; et 6 % ont embrassé ou eu une relation avec quelqu’un au travail.Trop risqué de tomber amoureux de son boss !Mais la drague au bureau est sélective. Dans l’open-space, l’amour n’est pas aveugle ! Lorsque l'un des partenaires est le supérieur hiérarchique de l'autre, la situation peut devenir plus complexe. En effet, le risque d'une emprise potentielle rend ces relations potentiellement problématiques.Dans la vraie vie, tout ne fonctionne pas toujours comme dans les comédies romantiques avec Sandra Bullock ou Cameron Diaz.Selon l’étude que nous avons citée plus haut, l'acceptabilité d'une relation amoureuse et/ou des démarches de séduction s'avère plus élevée en cas de relation extra-professionnelle (88 %), ou de consentement explicite (77 %). En revanche, lorsqu'il y a un rapport hiérarchique entre les deux partenaires, l'acceptabilité se réduit de moitié.Et là encore le #MeToo a gravé la notion de consentement au travail dans le marbre du hall d’entrée de toutes les entreprises et a incité les femmes en particulier à rejeter les relations dans lesquelles elles pouvaient potentiellement se trouver sous "emprise hiérarchique".Les femmes craignent des dérivesL’étude montre aussi que l’étude montre que les risques de dérive sont fortement appréhendés, notamment : Rumeurs et jalousie (90%),Problèmes d’objectivité, d’équité ou encore d’abus (80%),Par-delà le risque perçu, 22% des femmes répondantes témoignent de dérives qu’elles ont vécues, contre 8% des hommes seulement.L'entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans les relations amoureuses entre collègues ?Autre statistique que révèle cette étude : 91 % des salariés souhaitent une régulation des abus possibles en sanctionnant les agissements sexistes et le harcèlement sexuel.⚖️ Que dit la loi belge ? “ Un employeur ne peut pas interdire les relations amoureuses au travail [...]Si deux collègues qui font partie d’un même service ont une relation amoureuse, ils ne sont pas obligés d’en informer leur employeur.”Tout ceci reste à nuancer, car seulement 8 % des répondants trouvent souhaitable que soit établi un règlement intérieur exigeant de déclarer toute relation sexuelle avec une personne du travail.→ Cette réflexion soulève la question complexe de la place des relations amoureuses dans le monde professionnel et de la manière dont les entreprises peuvent les gérer de manière appropriée.→ Aux entreprises donc de trouver le juste milieu entre acceptation et régulation. À quand la création de “love and personal relationship managers" ? Honnêtement j’espère que nous n’en arriverons pas là !👍 Et si vous trouviez votre prochain job (ou le grand amour) avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

Va te faire f*****, 6 phrases pour arrêter d’être trop gentil (tout en restant poli) 

“Jérôme, je sais qu’on est vendredi mais j’ai vraiment besoin que tu m’aides à finir la prez…. Sylvie, je suis désolée, mais ce serait super sympa que tu te charges du reporting pour la réunion de cet après-midi parce que j’ai un rendez-vous client important qui vient de se caler, j’ai vraiment pas le temps, tu es bien gentille merci…”Vous êtes quelqu'un de gentil, mais parfois, avouez-le, cette gentillesse peut être exploitée à vos dépens par certains de vos collègues, dont certains ont de vrais dons de manipulateurs.Il est temps de trouver l'équilibre entre être agréable, bien faire son travail tout en se faisant respecter.Dans cet article, nous allons aborder des réflexes de base et des phrases à utiliser face à ceux qui usent et abusent de votre gentillesse.Le problème avec la gentillesse au bureau (et dans la vraie vie aussi)La gentillesse n’est pas un vilain défaut, c’est même plutôt une qualité dans la vie quotidienne comme au travail. Le problème c’est les idées reçues que nous avons au sujet de la gentillesse.En clair, la plupart de gens pensent qu’être gentil, dire oui le plus souvent possible ou se porter volontaire va nous rendre plus aimables par les autres. Et comme l’être humain a envie d’être aimé…Je vous en prie, oubliez pour toujours ce faux lien de cause à effet !Soyez gentil si vous en avez envie, mais pas pour plaire ou pour grimper dans l’estime de vos pairs.En réalité, dans un environnement professionnel, la gentillesse vous rend prévisible. “Demande donc à Sylvie, elle dit toujours oui…” Certains collègues auront tôt fait de profiter de votre gentillesse, certains vous traiteront avec mépris.Pire, si vous avez affaire à un pervers narcissique, il peut profiter de votre gentillesse pour vous manipuler et vous dévaloriser. Et pensez-y, au final, cela peut même impacter votre carrière si vous mettez systématiquement les besoins des autres avant les vôtres.Il est important de comprendre que dire non de temps en temps est nécessaire pour préserver votre bien-être.Comment savoir si l’on est trop gentil au travail ?En général, les personnes “trop gentilles” sont conscientes du phénomène, mais elles ont du mal à sortir du cercle vicieux. Voici cependant quelques signes qui ne trompent pas :vous faites souvent des choses que vous n’aviez pas prévu de faire ou que vous n’avez pas envie de fairevous vous en voulez d’avoir pris certaines décisionsvous êtes en colère contre vous-même sans raisonvous ne pensez jamais à vous, à votre carrière, seulement à bien faire votre travailLes sept phrases à utiliser pour arrêter d’être trop gentilNous sommes lundi matin, la journée a pourtant bien commencé. Casque audio sur les oreilles pour gagner en concentration, vous défrichez vos e-mails avant la réunion de 11h.Mais vers 10h30 tout bascule. Vous sentez comme une présence familière dans votre dos. Michel s’est approché à pas feutrés, se plante devant votre bureau. Sourire en coin, il porte ses mains à ses oreilles pour vous faire signe qu’il veut vous parler.À peine avez-vous décollé votre casque - ultime rempart contre le ronron de l’open space et tous les Michel de la Terre - qu’il vous tend une liasse de feuillets A4 et vous demande de l’aider sur ce projet urgent/important.Dans sa phrase il y aussi les mots ASAP et deadline. Pas de doute c’est encore un mauvais coup qu’il essaye de vous jouer. À vrai dire, vous n’êtes vraiment pas emballé, car Michel est un multirécidiviste. C’est la troisième fois qu’il essaye de vous refiler un projet qui n’est pas de votre ressort.1 - “Laisse-moi du temps pour y réfléchir, je reviens vers toi”Avec cette phrase, vous jouez la montre. Il y a de fortes chances pour que votre sympathique collègue comprenne le message et aille voir ailleurs. S’il insiste - “c’est urgent, j’ai besoin de toi…” - adoptez la bonne vieille technique du disque rayé : “ il faut que je cogite, que j’y pense, que je me renseigne…” enfin vous avez compris.Cette technique ne fait pas partie des plus “intello”, il s’agit ici de jouer sur sa propre naïveté et de rester campé sur ses positions pour décourager l’adversaire.2 - “Ben non, ça n’me dit rien”Une fois que vous avez prononcé cette phrase, restez sur des généralités du style “je ne sais pas, ça ne me tente pas, je ne me vois pas travailler sur ce dossier”. Bref vous avez compris : cette phrase exprime clairement votre désaccord ou votre incapacité à réaliser la demande sans être trop abrupt.L’idée c’est de rester dans le flou sans donner trop d’arguments à Michel, car il se fera un plaisir de les démonter l’un après l’autre.3 - “Je crois que j’ai déjà bien contribué à ce projet, cette fois-ci je passe mon tour”L’idée ici, c’est de ne pas attaquer Michel de manière frontale, mais de suggérer qu’il n’a pas fait sa part du job. Normalement il devrait comprendre le message. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à énumérer la liste des vos contributions en restant très calme4 - “ Si je t’aide sur ce coup, qu’est-ce que j’ai à y gagner ? “L’objectif de cette phrase c’est de faire en sorte que Michel arrête de penser à lui-même pendant au moins 30 secondes et qu’une négociation puisse peut-être commencer. Après c'est à vous de voir si les termes du deal vous conviennent !5 - “Bon, ok, mais après, qu’est-ce que tu vas me demander, c’est quoi la suite ? Où veux-tu en venir exactement ?Nous entrons ici dans un registre un peu plus agressif. L’objectif c’est de pousser Michel dans ses retranchements et de lui demander d’abattre ses cartes, de se justifier. S’il a de mauvaises intentions, il fera machine arrière instantanément.6 - “Non, cela ne correspond pas à mes valeurs” / “ Je ne fonctionne pas comme ça”L’objectif ici c’est de se justifier en parlant de soi, de ce qui compte pour vous et de comment vous fonctionnez. Un projet pour mettre des distributeurs de soda dans les écoles primaires ? Non merci Michel.Virer Sylvie sans préavis ? Non Michel, pour moi ce n’est pas éthique, je pense que nous devrions écouter sa version des faits…Mise en garde : ces phrases sont à utiliser dans des contextes bien précis. Si le big boss a besoin d’un coup de main et que c’est une véritable urgence, peut-être devriez-vous accéder à sa demande !👍 Et si vous trouviez votre prochain job avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

Tous ensemble ou chacun pour soi ? Les limites de l’individualisation du travail 

Le monde du travail se transforme en permanence et l'individualisation des pratiques professionnelles s'affirme comme une tendance dominante aujourd’hui. On parle beaucoup d’individualisation de la rémunération ou encore d’expérience collaborateur, qui par définition ne peut être qu’individuelle.Mais le travail n’est-il pas le témoignage d’une œuvre commune ? Et jusqu'où peut aller l'individualisation du travail sans compromettre le collectif et la performance d’une organisation ? J'avoue que ces deux questions me trottent dans la tête depuis pas mal de temps !Ce besoin et cette quête d’autonomie à laquelle nous assistons, qui offrent aux salariés une flexibilité accrue et une reconnaissance de leurs compétences uniques, pourraient avoir des conséquences inattendues, menaçant la cohésion et l'efficacité de l'équipe.→ Est-il possible alors de construire une culture d’entreprise forte si chaque salarié ne rêve que d’une seule chose, la personnalisation de son parcours, de son poste, de son emploi du temps, de ses missions, de son salaire ?Cet article explore les limites de l'individualisation du travail, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations dans leur tentative de concilier les besoins individuels avec les objectifs collectifs.Individualisation des comportements sociaux : histoire d’un paradoxeL’homme est un être social au comportement parfois grégaire. Cependant, l’évolution récente des rapports sociaux a favorisé l’individualisme.Sans vous faire un cours d’histoire, on peut affirmer qu’en Occident, certains facteurs comme l’élévation du niveau de vie, le progrès technique, la médecine, ou encore l’urbanisation et la concentration urbaine ont contribué à l’émergence de modes de vie de plus en plus centrés sur l’individu.😀 Le selfie, les maisons de retraite, la voiture individuelle et les ouvrages de développement personnel en sont des exemples récents et concrets.L’accès à l’éducation, à l’information et aux opportunités professionnelles n’a fait que renforcer cette tendance. Et il est à noter que les médias et la culture populaire diffusent eux aussi des idéaux d’indépendance et de réussite individuelle, accentuant ce phénomène.Conséquences possibles de l’individualismeL'individualisme, s'il offre une certaine liberté et autonomie, n’a pas que des conséquences positives ; il peut également engendrer de la solitude et de l'isolement.Le déclin des liens sociaux traditionnels et l'essor des interactions numériques superficielles contribuent à ce sentiment de déconnexion du réel. En privilégiant par exemple les interactions numériques, les individus se rencontrent moins et les liens sociaux s'affaiblissent.L’individualisme peut même mener à une perte de sentiment d'appartenance à une communauté et une augmentation des troubles psychologiques, ou encore à une diminution des interactions sociales en face à face.Le monde professionnel : miroir de la société et nouvelles attentes des salariésLe monde du travail est un reflet de la société et évolue en fonction des changements sociétaux. L’individualisation du travail est une réponse des entreprises à ces évolutions.💡 Aujourd'hui, la flexibilité, le bien-être au travail, la culture du feedback et les carrières individualisées sont des facteurs clés pour attirer les talents. Les salariés recherchent des environnements professionnels qui répondent à leurs besoins individuels et qui leur permettent de s'épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.Le grand écart des RH et des managersLes responsables RH et, dans une certaine mesure, les dirigeants d’entreprise sont confrontés à un dilemme de taille : concilier la nécessité d’un sentiment d’appartenance collective avec la pression croissante de répondre aux attentes d’individualisation des salariés.D’un côté, ils promeuvent une culture d’équipe forte, favorisant la collaboration et la communication. De l’autre, ils doivent répondre à la demande de conditions de travail flexibles, d’opportunités de développement personnalisées et de reconnaissance.Les effets pervers possibles de l’individualisationL’individualisation à outrance peut mener à l’éclatement du collectif et à une perte d'efficacité. Enfermés dans leur "cocon", les salariés courent le risque de perdre de vue les objectifs communs auxquels ils doivent en théorie participer.😣Isolement et perte de cohésion : L'individualisation excessive du travail peut entraîner un sentiment d'isolement chez les salariés, les privant des interactions sociales bénéfiques au sein d'une équipe. Le manque de cohésion peut compromettre la collaboration et la synergie nécessaires à la réussite collective.🥊Inégalités et tensions : Une individualisation mal gérée peut générer des inégalités perçues entre les salariés, notamment en termes de rémunération ou d'avantages. Cela peut créer des tensions au sein de l'équipe et nuire à l'ambiance de travail, affectant ainsi la productivité et la motivation.😭Perte de sens et d'engagement : Lorsque le travail devient trop individualisé, les salariés peuvent perdre le sentiment d'appartenance à un projet commun, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et d'engagement. Ils peuvent également avoir du mal à comprendre l'impact de leur travail sur l'ensemble de l'organisation, ce qui peut altérer leur satisfaction professionnelle.🖐️ Mise en difficulté des managers : Pour les responsables RH et les managers, l'individualisation du travail peut compliquer la gestion des équipes. La prise en compte des besoins individuels de chaque salarié peut être chronophage et nécessite des compétences spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. En outre, cela peut rendre difficile la mise en place de politiques cohérentes et équitables pour l'ensemble de l'entreprise.💡 L'individualisation, au départ motivée par des intentions nobles visant à améliorer la satisfaction des salariés en tenant compte de leurs forces et faiblesses, ainsi qu'en proposant des conditions de travail attractives et personnalisées, comporte néanmoins des risques.→ En effet, elle peut conduire à une fragmentation du collectif et à une perte de performance globale. Dans ce contexte, l'entreprise risque de se priver de la créativité et du potentiel de ses employés,“Le travail est “par essence”un lieu et une activité du collectif […]. Un collectif ne peut pas être l’addition des individus. Une organisation humaine, quelle qu’elle soit, doit s’appuyer sur un socle commun, au risque de voir les inégalités entre salariés s’accroître. À force de tordre le collectif pour s’adapter aux situations individuelles, on crée de nouvelles inégalités”Isabelle Garcia - sociologie à l'université d’Evry Paris-Saclay.Individualisation et collectif : trouver le bon équilibre ?L'individualisation du travail ne peut être considérée comme une solution unique et absolue. Elle doit être abordée avec discernement, en tenant compte à la fois de ses avantages certains, mais aussi des risques qu'elle comporte pour le collectif et la performance de l'organisation.Il est donc crucial de trouver un juste équilibre entre l'individualisation et la responsabilisation. Dans cette optique, je propose de remplacer le terme "individualisation" par "autonomie", car il véhicule une connotation plus positive et valorisante.L'entreprise doit accorder à ses employés une certaine marge de manœuvre et d'autonomie, tout en encourageant la collaboration et le travail d'équipe. C'est en établissant cet équilibre que l'entreprise peut instaurer un environnement de travail stimulant et performant, où les employés se sentent valorisés et engagés.Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être explorées :Créer des espaces de travail collaboratifs.Impliquer les employés dans le processus décisionnel et la définition des objectifs de l'organisation.Organiser des événements et des activités favorisant la cohésion d'équipe.Encourager la prise de parole et la participation active des employés.Reconnaître et valoriser tant les contributions individuelles que collectives.Recruter des profils complémentaires, en mettant l'accent sur les compétences relationnelles et la compatibilité culturelle ou d'équipe.En conclusion, en adoptant des mesures concrètes visant à promouvoir l'autonomie et le sentiment d'appartenance des employés, les entreprises peuvent instaurer un environnement de travail équilibré, propice à la productivité et au bien-être collectif.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989