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Ces 20 statistiques sur le recrutement que tout responsable RH devrait connaître 

Être informé des dernières tendances et statistiques du secteur est essentiel pour les professionnels des ressources humaines.Découvrez 10 statistiques incontournables sur le recrutement, la marque employeur et les RH classées par catégories, qui vous permettront de prendre des décisions éclairées, d' améliorer vos pratiques au quotidien ou qui vous donneront envie d’en savoir plus sur un sujet en particulier.Quels sont les plus gros challenges pour les responsables RH et recruteurs ?Pénurie de talents oblige, partout en Europe, les défis de responsables RH sont les mêmes :47% des responsables des ressources humaines déclarent que la fidélisation et le turnover des employés constituent leur plus grand défi. (Zippia)Le second défi c’est bien sur le recrutement : pour 41% des professionnels des RH, trouver les talents pour accompagner la croissance de leur entreprise est un défi majeur. (Gloforce)→ Intéressant ou inquiétant ? : seulement 20% des responsables RH pensent que le bien-être au travail est une priorité en 2023…(Monster)Recrutement : beaucoup trop de points de friction79% des chercheurs d’emploi utilisent les réseaux sociaux pour leur recherche d’emploi, mais seulement 34% des entreprises y ont une présence active.La culture de l'entreprise et l'expérience candidat sont des sujets importants pour 89% des futurs employés, même si les entreprises ne parviennent souvent pas à répondre pleinement à ces attentes.→ Intéressant ou inquiétant ? Au bout de 4 semaines, un poste non pourvu coûte en moyenne 600 euros par jours à une entreprise européenne.Expérience candidat : oui ça vaut le coup d’investir !!50% des demandeurs d'emploi ont eu une expérience négative au cours du processus de recrutement, et 55 % des personnes interrogées ont décliné une offre d'emploi en raison d'une mauvaise expérience. (Monster)Les entreprises qui investissent dans l'expérience candidat améliorent de 70 % la qualité des recrutements.Seuls 36% des candidats estiment que les descriptions de poste sont claires et leur donnent assez d’information.Les candidats déclarent qu'une communication claire et régulière (58 %), des attentes claires (53 %) et un feedback rapide en cas de refus (51 %) sont les facteurs les plus importants pour une expérience de candidature positive. (ZeeWork)De bons processus d'onboarding peuvent améliorer la rétention des nouveaux employés de 82 % et la productivité de plus de 70 %.Hello ? Goodbye !!Presque 14% des nouvelles recrues démissionnent avant d’avoir trois mois d’ancienneté, tous secteurs confondus.Si 65% des employés quittent leur emploi pour obtenir un meilleur salaire, 37% sont partis à cause de leurs managers, et 18% à cause d’une mauvaise culture d’entreprise.Les mauvaises expériences d’intégration (onboarding) sont à l’origine de 20% de la rotation du personnel, et 58% des entreprises considèrent encore les processus d’onboarding des nouveaux employés comme un processus purement administratif.Pourtant, les processus d’onboarding ont un impact indéniable sur l’engagement des employés : les travailleurs qui bénéficient de programmes d’intégration efficaces sont 69% plus susceptibles de rester trois ans dans votre entreprise.Dans la tête d’un candidat83 % des candidatures commencent par une recherche en ligne sur l'entreprise d’où la nécessité d’avoir un site carrière performant !94% des candidats souhaitent recevoir un feedback sur leurs entretiens, mais seulement 41% d'entre eux en ont déjà reçu un70 % des salariés comptent sur les entreprises pour donner un sens à leur travail (Mc Kinsey),90 % des demandeurs d'emploi estiment que l'atmosphère de travail est un facteur déterminant lorsqu'ils décident de rejoindre une entreprise.92% des candidats sont très susceptibles de cesser de remplir un formulaire de candidature s'il est jugé trop compliqué. (SHRM)Digitalisation des RH : on y va à fond, c’est maintenant ou jamais !D'ici 2030, le marché des solutions logicielles de gestion des ressources humaines aura une valeur estimée à 13,8 milliards de dollars.En outre, une écrasante majorité (97%) des professionnels des ressources humaines expriment leur volonté d'investir dans des outils d’automatisation de type ATS pour rationaliser leur processus de recrutement (Zippia)Mais seulement 49% des entreprises belges ont investi dans des technologies de type ATS pour réduire leur time-to-hire.(Kenjo blog)On termine sur une note positive : 94% des professionnels du recrutement qui utilisent un logiciel de gestion des candidatures de type ATS déclarent que celui-ci a amélioré leur processus de recrutement.La marque employeur, et si on en parlait ?Guerre des talents, mutations du monde du travail, entreprises à missions … attirer, fidéliser et accompagner ses futurs collaborateurs demande une attention toute particulière.Découvrez comment Betuned peut vous accompagner dans la construction d’une marque employeur forte, authentique, en cohérence avec vos valeurs et votre stratégie.Nous présentons votre entreprise sous l’angle des candidats en mettant en avant votre ADN, votre culture de manière innovante grâce à nos vidéos, photos et un storytelling personnalisé.Ensemble, attirons les meilleurs talents au sein de votre entreprise !Contactez-nous : amé[email protected] !

Ces 5 fausses excuses que vous utilisez pour ne pas investir dans votre marque employeur 

En tant que responsable RH, vous êtes convaincu que la marque employeur est un élément essentiel pour attirer et retenir les meilleurs talents.Et pourtant, certains freins conscients ou inconscients vous font hésiter au moment de passer à la vitesse supérieure et d’investir dans le développement ou le renforcement de votre marque employeur.Dans cet article, nous passons en revue quelques-unes des fausses excuses les plus répandues quand il s’agit d’investir ou pas dans sa marque employeur.Excuse n° 1 : l’employer branding, c’est trop abstrait pour moi !Si c’est trop compliqué, alors simplifiez : votre marque employeur, c’est la façon dont vous êtes perçu en tant qu’employeur. Mais c’est aussi ce que VOUS faites concrètement chaque jour pour modifier de manière positive ces perceptions. Tout ce que vous entreprenez au quotidien impacte directement votre employer branding : rédiger une offre d’emploi, répondre rapidement à un candidat, produire du contenu adapté à vos futurs talents… tout ça, c’est de l’employer branding !Vu sous cet angle, tout devient plus simple, non ?Excuse n° 2 : l’employer branding c’est le rôle exclusif des recruteurs !Il est vrai que les recruteurs sont en première ligne dans la recherche et l'évaluation des candidats, et ils ont souvent une connaissance approfondie des raisons pour lesquelles un candidat devrait travailler dans leur entreprise. Cependant, cela ne signifie pas que la responsabilité de la marque employeur doit leur être attribuée en exclusivité.Une stratégie de marque employeur vise à mettre en avant les messages les plus pertinents pour attirer les futurs talents, et pas seulement ceux que les recruteurs ont en tête. Pour éviter tout biais potentiel, il est nécessaire de mener une réflexion approfondie en interne sur ce qui rend votre entreprise unique, sur son ADN, et de trouver les moyens de l'exprimer de manière claire et cohérente.👍 Les RH jouent un rôle clé dans le développement de la marque employeur, car ils sont responsables de la gestion globale des talents au sein de l'entreprise. Cela inclut la création d'une culture d'entreprise positive, la mise en place d'avantages et de politiques de travail attractifs, et la promotion des valeurs et de la vision de l'entreprise.👍 Ayez davantage confiance en vous : les RH ont une vision globale de l'entreprise et peuvent contribuer à façonner une marque employeur forte et différenciée.Excuse n° 3 : tout ce qui se termine par “branding”, c’est le marketing qui s’en occupe !Il est vrai que le département marketing est censé être expert en matière de branding. Il est chargé de promouvoir l'image de l'entreprise auprès des clients et du grand public. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que vos collègues marketeux soient les mieux placés pour vous aider à positionner votre entreprise en tant que top employeur auprès d'une cible spécifique de talents.En effet, le marketing a souvent pour objectif de ratisser large pour toucher un maximum de prospects, ce qui peut avoir pour conséquence l’arrivée d’un flot de candidatures… qui ne correspondent pas nécessairement à vos besoins spécifiques chaque fois que vous publiez une offre d'emploi sur votre site carrière.👍 Il est important de s'inspirer des techniques du marketing, en particulier du marketing digital, pour promouvoir votre marque employeur. Cependant, il est tout aussi crucial de mener une réflexion approfondie au sein du département des ressources humaines (RH) pour ne pas laisser s'évaporer trop vite l'essence même de votre marque employeur, ce qui la rend unique et résonne positivement auprès des talents dont vous avez besoin.🏆En tant que RH, vous êtes le mieux placé pour comprendre les besoins spécifiques de votre entreprise en matière de talents et pour développer une stratégie de marque employeur qui attirera les candidats les plus qualifiés et les plus adaptés à votre culture d'entreprise.Excuse n° 4 : l’employer branding, ce n’est que pour les grandes entreprises !Il s’agit là d’un préjugé très fort dans le monde des RH. Pourquoi les petites entreprises n’auraient-elles pas besoin de recruter des talents pour se développer ? N’ont-elles pas d'éléments différenciants à mettre en avant ? Les budgets sont-ils trop restreints ?En marketing, on raisonne toujours en termes d’objectifs et pas en termes de moyens. Pourquoi ? Parce que sinon, on n’entreprend jamais rien !L’avantage des petites entreprises, c’est qu’elles peuvent et doivent se concentrer sur l’essentiel pour construire une marque employeur qui a toutes les chances d’être au final plus authentique que celle d’un grand groupe. Alors, foncez !Excuse n° 5 : l’employer branding, on n’a pas le temps ; nous, on est payés pour recruter !Il est vrai que la construction d'une marque employeur solide peut prendre du temps, parfois des mois, voire des années, pour obtenir des résultats concrets. Cependant, cela ne signifie pas que vous deviez la négliger à court terme.La technique du “step by step” se révèle parfois plus efficace que la planification de « grands projets » qui ne voient jamais le jour.Car de toute façon, la marque employeur est un moyen efficace (le seul ?) d'attirer des candidats qui ne sont pas activement en recherche d'emploi sur les jobboards ou qui ne sont pas présents sur LinkedIn. Elle permet de toucher un public plus large en mettant en avant les valeurs, la culture et les avantages de travailler dans votre entreprise, ce qui peut susciter l'intérêt de candidats passifs et talentueux.ConclusionLe peu de temps dont vous disposez, utilisez-le à bon escient. Relisez le paragraphe numéro 1 et identifiez trois tâches à effectuer en priorité (produire un contenu, redéfinir votre EVP, mettre à jour votre calendrier éditorial, etc.) cette semaine ou avant la fin du mois et mettez-vous au travail !Et voilà ! Maintenant, vous n’avez plus d’excuse pour ne pas commencer à réfléchir sérieusement à votre marque employeur.L'employer branding est parfois une jungle dans laquelle il est difficile de se frayer un chemin. Betuned aide les entreprises à innover pour se différencier en tant que top employeur sur un marché de l'emploi très concurrentiel.👍 Nous allons droit au but avec une approche et une méthode simple et efficace pour définir une stratégie qui révèle l'ADN de votre entreprise et recruter les talents dont vous avez besoin.👍 Betuned vous aide à activer votre nouvelle stratégie de marque employeur grâce à des contenus innovants et à leur diffusion sur tous vos canaux de communication.👍 Nous présentons votre entreprise sous l’angle des candidats en mettant en avant votre ADN, votre culture de manière innovante grâce à des vidéos, des photos et un storytelling personnalisés.Découvrez comment Betuned peut vous accompagner dans la construction d’une marque employeur forte, authentique, en cohérence avec vos valeurs et votre stratégie.Contactez-nous !

Vie de bureau: découvrez ce qui a tué votre motivation 

Rien. Vous n’avez envie de rien. Absolument rien. Pas envie de travailler, ne serait-ce que d’envoyer un seul e-mail. Vous manquez d’entrain pour tout.Mais qui donc a tué votre motivation ? Que s’est-il passé pour que vous soyez retrouvé du jour au lendemain dans cet état d’apathie ? Quel est ce mal étrange qui s’est emparé de vous et qui vous a laissé dans cet état d'indifférence totale ?Si j’ai décidé d’écrire cet article, c’est qu’à moi aussi il m’arrive d’avoir un petit coup de mou. Et pour tout vous dire, j’étais dans une telle phase de démotivation que j’ai failli ne pas en terminer la rédaction, tellement j’avais la flemme !!Explorons tout de même ensemble - si vous en avez le courage bien sûr - les causes les plus courantes de la démotivation au travail.Quels sont les signes d’un manque de motivation professionnelle ?Il y a certains jours, on se sent juste las, mais c’est passager : soit à cause d’une longue journée, soit peut-être parce que l’on vient d’apprendre une mauvaise nouvelle par exemple. Dans les deux cas, c’est temporaire.→ Mais le vrai manque de motivation c’est lorsque petit à petit, notre niveau de motivation se dégrade, un peu comme la jauge de vie d’un personnage de jeu vidéo qui baisse irrémédiablement.On manque d'initiative, on “fera ça demain”, on demande des conseils à ses collègues sur des sujets que d’habitude on maîtrise à fond. Parfois même on s’isole un peu. Comme dans le poème de François Coppée, “Les oiseaux se cachent pour mourir”.Certaines adoptent même un comportement de plus en plus reclus, évitant les moments de convivialité tels que la pause café et préférant déjeuner seuls.Un autre indice révélateur d’une baisse de motivation est le manque de réactivité émotionnelle. Si un collègue ne réagit pas à une bonne ou mauvaise nouvelle, cela peut indiquer un certain mal-être.Voici les cinq causes principales du manque de motivation au travail que j’ai identifiées :L’absence d’objectifs clairsPour être motivé, il faut une source de motivation, un feu qui vous anime, quelque chose de stimulant vers lequel vous désirez tendre. Si ce n’est pas le cas, votre travail perd vite de son sens.Que faire dans cette situation ?👍 Ne vous laissez pas abattre et fixez-vous un ou plusieurs “petits” objectifs rapidement atteignables pour relancer la machine. Il peut s’agir de passer 30 minutes à réfléchir sur un nouveau projet, de prendre rendez-vous avec vos 5 clients les plus importants pour la semaine prochaine…bref, retrouvez par petites touches l’envie de vous lever le matin avec des choses “faciles” à faire et qui vous font avancer dans la bonne direction.La surcharge de travailL’hyperactivité professionnelle est un gros “motivation-killer”. Quand la marmite déborde et que l’on commence à se noyer dans le travail, c’est souvent à ce moment-là que l’on commence à se sentir impuissant face aux évènements et de moins en moins motivé.Alors, que faire dans cette situation ?👍 Tout d'abord, il est essentiel de connaître vos propres limites. Apprenez à reconnaître les signes de stress, de fatigue et d'anxiété qui peuvent découler d'une charge de travail excessive. Prenez le temps de vous évaluer régulièrement et de déterminer si vous êtes en train de vous épuiser.Une fois que vous avez pris conscience de la situation, il est important de prendre des mesures pour gérer votre charge de travail de manière plus efficace.Priorisez vos tâches en identifiant celles qui sont les plus importantes et urgentesDéléguez si possible certaines responsabilités à vos collègues.Apprenez également à dire "non" lorsque vous êtes surchargé et que vous ne pouvez pas prendre de nouvelles tâches sans compromettre votre bien-être et votre productivité.En parallèle, veillez à prendre soin de vous en dehors du travail. Accordez-vous des moments de détente et de récupération pour recharger vos batteries. Pratiquez des techniques de gestion du stress, comme la méditation ou l'exercice physique régulier. L'équilibre entre le travail et la vie personnelle est essentiel pour maintenir votre motivation à long terme.L’ennui au travail, source de démotivation !La situation inverse existe aussi ! Il est important de reconnaître que l'ennui au travail peut également être préjudiciable à votre motivation. Lorsque vous vous trouvez dans une situation où vous vous ennuyez régulièrement, remettez en question votre engagement et votre épanouissement professionnel.Explorez des opportunités de développement, demandez des missions plus stimulantes ou envisagez une réorientation professionnelle si nécessaire. Ne laissez pas l'ennui vous faire perdre pied.No future, no motivation !Le manque de perspective d'évolution au sein d'une entreprise est une autre cause fréquente du manque de motivation. Lorsque nous avons le sentiment - qu'il soit justifié ou non - que notre travail n'est pas reconnu et que nous resterons éternellement à notre poste actuel, il devient difficile de trouver la motivation au quotidien.Alors, que faire face à cette situation ?👍 La première étape consiste à en parler ouvertement avec votre manager. Exprimez vos aspirations professionnelles et discutez des opportunités d'évolution qui pourraient être envisagées. Une communication honnête peut parfois ouvrir la voie à des discussions constructives sur votre développement au sein de l'entreprise.Si malgré vos échanges, aucune évolution ne semble se profiler, il peut être temps d'explorer d'autres horizons. Ne restez pas enfermé dans une situation où votre potentiel n'est pas pleinement reconnu. Explorez différentes options et tenez compte de vos intérêts, compétences et aspirations.→ Une façon de démarrer cette recherche est de consulter les offres d'emploi en vidéo disponibles, où vous pourrez découvrir de nouvelles opportunités professionnelles et de consulter toutes nos offres d’emploi en vidéo pour trouver votre prochain job !Un environnement de travail malsainDes réunions qui ne servent à rien, du micro-management systématique, des clans qui se forment entre collègues, voire un manager toxique…. Lorsque tout semble dysfonctionner, lorsque tout perd sa logique, notre motivation en pâtit inévitablement.Que faire dans ce genre de situation?Prenez du recul et identifiez les éléments spécifiques de votre environnement de travail qui contribuent à votre manque de motivation. Ensuite, envisagez de discuter de vos préoccupations avec votre manager ou un responsable des ressources humaines.→ Exprimez vos inquiétudes de manière constructive et proposez des solutions si possible. Le dialogue ouvert peut parfois permettre des améliorations.→ En parallèle, investissez dans votre bien-être en dehors du travail. Prenez soin de vous physiquement et mentalement, en pratiquant des activités qui vous plaisent et en cultivant des relations positives en dehors du contexte professionnel.Si malgré vos efforts, le manque de motivation persiste et que l'environnement de travail ne s'améliore pas, il peut être nécessaire d'envisager d'autres options, comme une mutation interne, une réorientation professionnelle ou même un changement d'entreprise.No money !Lorsque nous avons le sentiment que notre rémunération ne correspond pas à nos efforts et à la valeur que nous apportons à l'entreprise, cela peut sérieusement entamer notre motivation professionnelle.Se sentir sous-payé peut créer un sentiment d'injustice et de dévalorisation, ce qui peut rapidement éroder notre enthousiasme et notre engagement.Que faire dans cette situation ?Tout d'abord, il est important d'évaluer objectivement votre situation salariale. Faites des recherches sur les salaires moyens dans votre domaine et pour des postes similaires au vôtre. Si vous constatez que votre rémunération est effectivement en deçà de la norme, il est temps d'en discuter avec votre employeur.Si, malgré vos efforts, vous n'obtenez pas de changement satisfaisant dans votre rémunération, il peut être judicieux d'explorer d'autres opportunités professionnelles. Gardez un œil sur le marché de l'emploi, renseignez-vous sur les postes disponibles et les rémunérations proposées.Ces conseils vous ont-ils plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenus au courant de notre actualité et n’oubliez pas d’aller consulter toutes nos offres d’emploi en vidéo !

Quel est le bon timing pour recruter ? 

En recrutement, le calendrier a son importance. Bien sûr, un recrutement répond avant tout à un besoin : plus de croissance, un nouveau projet, un nouveau marché… mais l’arrivée d’un nouveau collaborateur doit aussi être soigneusement planifiée pour qu’il s’intègre dans rapidement et dans les meilleures conditions possibles.Mais alors, y a-t-il vraiment un meilleur moment pour recruter ? Où un moment à éviter à tout prix ? Betuned fait le point et vous livre quelques pistes de réflexion.L’anticipation, la clé d’un recrutement réussiLe meilleur moment pour recruter dépend en grande partie de vos besoins. Quand cela est possible bien sûr, ne vous y prenez pas au dernier moment pour dénicher la perle rare, c’est le meilleur moyen de ne pas arriver à vos fins !Et les conséquences d’un recrutement réalisé dans l’urgence sont souvent désastreuses pour une entreprise. Une étude Monster datant de 2019 montre que les recrutements bâclés augmentent le taux de turnover de 33% et font baisser la productivité d’une équipe de 20% en moyenne.Intéressez-vous au business !Pour être en mesure d’anticiper un recrutement, soyez proactif et passez du temps avec les opérationnels et les managers. Comment se porte le business ? Allons-nous finalement ouvrir ce bureau à Paris ? De quel genre de profil avons-nous besoin pour épauler Julie sur le prochain lancement ?Autant de questions auxquelles vous devez obtenir des réponses précises pour bien sentir les choses et commencer un pre-sourcing afin de ne pas vous faire surprendre par une demande impromptue.Pas tous en même temps !Il faut étaler ses recrutements pour une intégration réussie. Lorsque le besoin de recruter plusieurs talents se fait ressentir simultanément, il est crucial de prendre en compte les implications sur le processus de recrutement et l'intégration.Si tous les recrutements sont effectués en même temps, cela peut mettre en péril la qualité du processus global.→ L'intégration des nouveaux collaborateurs peut devenir plus difficile, car il n'y a pas suffisamment de temps et d'attention pour un onboarding efficace.→ Un onboarding mal réalisé peut entraîner une mauvaise adaptation des nouveaux membres au sein de l'équipe, ce qui peut avoir un impact négatif sur leur productivité et leur contribution.C'est pourquoi il est recommandé, notamment pour les petites entreprises disposant de ressources limitées, d'étaler les recrutements sur une période afin de garantir une intégration plus réussie et un onboarding de qualité.Se calquer sur le rythme de votre entrepriseUn de mes pires souvenirs professionnels, c’est d’avoir pris mes fonctions de chef de produit un 18 décembre.J’ai passé une semaine à errer dans un immense open-space vide sans rencontrer personne et sans rien apprendre. Mon manager - à qui l’on avait imposé ce recrutement - m’envoyait quelques e-mails laconiques le soir depuis son chalet dans les Alpes suisses après ses journées de ski pour faire semblant de s’intéresser à moi. Je ne suis resté que six mois dans cette entreprise, juste le temps de trouver un autre job.La leçon de cette mauvaise expérience c’est qu’il faut si possible calquer ses recrutements sur le rythme de votre entreprise. J’ai tendance à conseiller de faire arriver une nouvelle recrue dans une période de forte activité afin qu’elle se sente directement impliquée et happée par une dynamique positive et qu’elle se sente utile.Ne pas laisser filer les perles rares !Vous devez maximiser les opportunités avec les candidats en veille. Un aspect souvent négligé du recrutement concerne les candidats potentiels qui ne sont peut-être pas disponibles au moment où vous envisagez initialement de les recruter.C'est pourquoi il est essentiel de maintenir un vivier de talents et de rester en veille constante. Si vous découvrez que des candidats précédemment identifiés sont à nouveau disponibles, cela peut représenter une opportunité précieuse.Il est important de réévaluer rapidement vos besoins et de saisir cette opportunité pour les embaucher avant qu'ils ne se tournent vers d'autres opportunités. Garder un contact actif avec ces candidats potentiels peut vous permettre de capitaliser sur des talents de qualité qui sont déjà familiers avec votre organisation.Investir dans la formation continue pour une adaptation fluideAu-delà de choisir le bon moment pour recruter et de planifier une intégration réussie, il est également judicieux d'investir dans la formation continue pour assurer une adaptation fluide et continue des nouveaux collaborateurs.Une fois que les recrues ont rejoint l'équipe, il est important de leur offrir les opportunités nécessaires pour développer leurs compétences et s'adapter aux défis changeants de l'entreprise.→ En proposant des programmes de formation ciblés, vous pouvez non seulement renforcer les compétences de vos employés, mais également favoriser leur engagement et leur fidélité en démontrant votre engagement envers leur développement professionnel.Cette approche contribue à créer un environnement où les nouveaux membres de l'équipe peuvent évoluer et contribuer de manière significative, tout en renforçant la culture d'apprentissage au sein de l'entreprise.Vous faites face à des défis de recrutement sur certains postes clés ? Les candidatures se font rares malgré vos efforts ? Les postes vacants entravent votre croissance malgré vos multiples tentatives ?Avez-vous envisagé l'option du recrutement en vidéo ?Betuned vous propose une approche innovante en présentant vos offres d'emploi sous forme de courtes vidéos percutantes diffusées de manière ciblées sur les réseaux sociaux.Contactez-nous dès maintenant pour en savoir plus : [email protected] ou au 0474548989 !

ChatGPT4 : Quels seront les métiers RH impactés par l’intelligence artificielle ? 

ChatGPT et, de façon plus générale, l’intelligence artificielle (ou IA) sont source de nombreux espoirs, mais aussi de nombreuses craintes dans les départements des ressources humaines. Inutile de le nier, certains métiers vont devoir évoluer, d’autres vont peut-être disparaître.Comment l’IA va-t-elle transformer les métiers des ressources humaines ? Quelques débuts de réponses dans cet article.Quels sont les quatres enjeux de l’intelligence artificielle pour les RH ?L'utilisation de l'intelligence artificielle dans le domaine des ressources humaines est porteuse de nombreuses promesses en termes d’automatisation de certaines tâches et d’aide à la décision, notamment pendant le processus de recrutement.Optimiser le temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée : grâce à l'intelligence artificielle, les professionnels des RH peuvent progressivement laisser à la machine l’exécution de tâches répétitives mais néanmoins complexes. On pense par exemple aux ATS (les logiciels de recrutement) qui vont progressivement intégrer l’IA pour le tri des CV.Réduire les coûts : en automatisant ces tâches répétitives, l'IA permet de gagner du temps (et de l'argent), ce qui contribue à la compétitivité de l'entreprise tout entière.S'adapter aux nouvelles formes de travail : l'IA peut aider les entreprises à collecter et analyser un grand volume de données pour mieux comprendre les nouvelles attentes des collaborateurs, notamment avec la généralisation du télétravail, et ainsi améliorer le sentiment de reconnaissance au travail et d'appartenance. On pense notamment aux pulse surveys, dont l’analyse fine et à grande échelle permet de déceler des tensions ou des besoins non exprimés.Améliorer les processus existants et futurs : grâce à l'IA, les RH peuvent recueillir des informations fiables et pertinentes pour évaluer objectivement la qualité des processus existants et les améliorer, en utilisant des indicateurs de performances basés sur les données.Certains métiers RH vont-ils disparaître ?On ne le sait pas encore précisément. Et puis, avec ou sans IA, des métiers apparaissent sans cesse et d’autres disparaissent aussi. Au XIXe siècle, pour produire 200 tonnes d’acier laminé, il fallait 50 hommes travaillant à temps plein pendant trois semaines dans une fonderie. Aujourd’hui, un laminoir moderne produit 100 fois plus d’acier sur la même période et il suffit d’un seul homme pour l’actionner.Donc, si l’IA permet de travailler, d’analyser mieux et plus rapidement, certains jobs vont nécessairement changer de nature.Par exemple, il est fort probable que dans quelques mois, les articles tels que celui que vous êtes en train de lire soient générés en partie par ChatGPT ou son petit frère. D’ailleurs, c’est peut-être déjà le cas. Idem pour les offres d’emploi qui seront progressivement rédigées par des chatbots ou la présélection des candidats qui pourra se faire à grande échelle grâce aux moteurs de machine learning.Voilà pour certaines tâches répétitives dont on se passera aisément.Au niveau des jobs qui seraient « menacés » (le mot est un peu fort), une étude américaine nous donne la liste des métiers RH dont la probabilité de remplacement est supérieure à 75 % d’ici 2025 :gestionnaire de paie ;recruteur ;e-learning manager ;assistant administratif RH ;juriste RH.Les professionnels RH doivent-ils avoir peur de l’IA ?Il est important de distinguer la transformation des métiers et le remplacement des activités, afin de sortir des schémas de pensée limités auxquels beaucoup succombent facilement. Je schématise, mais rédiger une offre d’emploi plus vite en utilisant ChatGPT ne signifie pas que la personne qui rédige l’offre va se faire virer du jour au lendemain. Peut-être qu’au contraire, on aura besoin de toute son expérience pour utiliser au mieux les capacités de l’IA.Il faut être cependant conscient d’une chose : l’IA induit des changements très, très rapides, donc à nous, professionnels RH, d’être capables de remettre en question certains préjugés et de ne pas tenter de protéger notre pré carré à tout prix… Nous devons nous préparer, anticiper et accompagner les changements en cours en identifiant ce qui nous permet de faire encore mieux notre travail au quotidien.Pour conclure, j’ajouterais que les responsables RH n’ont pas forcément à craindre l'intelligence artificielle, mais ils doivent être conscients de l'impact potentiel de cette technologie sur leur métier et leurs missions, et se préparer à travailler avec elle plutôt qu’à nager à contre-courant. Et puis, vous savez, les études ne prédisent pas l’avenir et je suis de celles qui pensent qu’il faut à tout prix conserver de l’humain dans la gestion du capital… humain.L'IA soulève également des défis et des interrogations tels que la protection de la vie privée, la transparence, la discrimination et la possibilité de réduction des emplois dans le domaine des ressources humaines.Soyons honnêtes, nous n’avons pas toutes les réponses aujourd’hui, donc inutile de spéculer ; contentons-nous d’être de rigoureux et vigilants observateurs du changement, même si parfois, on a quand même l’impression que tout va très vite.Vous rencontrez des difficultés à recruter sur certains postes ? Vous manquez de candidatures ? Vous avez tout essayé, mais les postes vacants freinent toujours votre développement ? Avez-vous pensé au recrutement vidéo ?Si vous souhaitez accélérer votre processus de recrutement et attirer les meilleurs talents du marché, Betuned peut vous accompagner en présentant vos offres d'emploi de manière innovante grâce à la vidéo.Contactez-nous pour un rendez-vous ou un video call sans engagement !

20 films que tous les recruteurs devraient avoir vus au moins une fois dans leur vie (partie 1) 

Chez Betuned, la vidéo fait vraiment partie de notre quotidien. Nous aidons les entreprises qui recrutent à se différencier des autres employeurs en montrant à leurs futurs talents l’envers du décor, l’ADN de leur entreprise notamment en utilisant la vidéo.Une de nos marques de fabrique c’est de présenter les offres d’emploi sous forme de capsules vidéos immersives et impactantes qui permettent de répondre à toutes les questions que se pose un candidat potentiel tout en lui révélant le vrai visage de votre entreprise mais aussi celui de son futur manager !Pas étonnant donc que dans l’équipe nous soyons tous un peu fans de cinéma et de séries !Lors de nos discussions informelles, nous échangeons souvent nos recommandations cinématographiques. Cela nous a donné l’idée de compiler une liste de 20 films incontournables que tous les recruteurs devraient avoir vus au moins une fois dans leur vie dont voici la première partie. Ces films offrent des perspectives uniques sur le monde du travail, les relations professionnelles et les défis auxquels font face les employés et les employeurs.Bonne lecture et bon visionnage !1 - Pursuit of Happiness (2006) - Quand la motivation déplace des montagnesThe Pursuit of Happiness est un film à part qui révèle la force de la motivation lorsque les défis semblent insurmontables. Porté par Will Smith, ce film nous livre une scène culte qui tourne en boucle sur YouTube où le personnage principal, représentant de commerce qui peine à joindre les deux bouts, malgré une nuit passée en garde à vue, se présente à un entretien d'embauche. Épuisé mais déterminé, il répond avec assurance aux questions de l'intervieweur ,déterminé qu’il est à obtenir le poste.Cette scène illustre admirablement la capacité d'un candidat à faire face aux difficultés et à donner le meilleur de lui-même même en situation de stress. En tant que recruteurs, nous pouvons trouver dans cette séquence une source d'inspiration pour repérer ces candidats dotés de résilience et de persévérance, des qualités indispensables pour réussir dans le monde professionnel.“Tu as un rêve. C’est ton bien le plus précieux. Les autres vont essayer de tout faire pour que tu n’y arrives pas, ils vont te dire que c’est impossible et ils se sentiront mieux si tu n’y arrives pas parce qu’eux-mêmes n’y arrivent pas. Si tu veux quelque chose, va le chercher. Point final." - Will Smith alias Chris Gardner dans The Pursuit of Happiness2- Moneyball (2011) - Le sport est-il un business comme les autres ?Moneyball, avec Brad Pitt dans le rôle principal, plonge les spectateurs dans le monde impitoyable du baseball professionnel américain. Le film dépeint l'envers du décor du sport le plus populaire aux États-Unis, où les méthodes de recrutement sont directes et parfois brutales.Les joueurs sont souvent échangés ou vendus à une autre équipe du jour au lendemain, soit pour des raisons financières, soit parce qu'ils se blessent ou que leurs performances ne sont plus au rendez-vous.Dans cet environnement aux relents toxiques, bien loin de la ferveur des stades remplis à craquer le dimanche après-midi, seuls quelques joueurs parviennent à se démarquer et à devenir des stars, tandis que la plupart des autres tombent rapidement dans l’oubli et retournent à leur vie d’avant.Ce film met en évidence l'importance cruciale de la gestion des ressources humaines dans le domaine du sport professionnel. Les recruteurs doivent certes faire preuve de stratégie et de pragmatisme pour sélectionner les meilleurs joueurs pour leur équipe, tout en jonglant avec les contraintes budgétaires et les objectifs sportifs. Malheureusement, cela peut parfois se faire au détriment de l'aspect humain comme c’est le cas dans le film.3 - The Intern ( 2015) - Nous avons tous des préjugés sur les seniorsLe film "The Intern" avec Robert de Niro et Anne Hathaway est une véritable réflexion sur l'adaptation d’une nouvelle recrue au sein d'une entreprise, en particulier quand celle-ci est plus âgée et ne possède pas les codes comportementaux de sa nouvelle entreprise.Le personnage principal, Ben Whittaker, est un retraité de 70 ans qui cherche à combler le vide laissé par la mort de sa femme en trouvant un travail. Lorsqu'il intègre une entreprise de vente en ligne de vêtements pour femmes, il se retrouve confronté à une culture d'entreprise vraiment différente de celle à laquelle il était habitué, et à des collègues plus jeunes qui ont des préjugés sur les personnes âgées.Cette situation soulève des questions importantes sur l'intégration des salariés plus âgés dans un environnement de travail en constante évolution. Le film montre comment Ben Whittaker s'adapte à son nouvel environnement de travail en utilisant son expérience de vie et ses compétences pour aider ses collègues plus jeunes à résoudre leurs problèmes professionnels et personnels.4 - The Internship (2013) - Vous ne regarderez plus les stagiaires comme avantDans le film "The Internship", nous suivons les aventures de Billy McMahon et Nick Campbell ( Vince Vaughn et Owen Wilson) deux amis qui ont dépassé la trentaine et dont le job de vendeurs est rendu obsolète par l’arrivée du commerce en ligne.Ils décident alors de se reconvertir en tentant leur chance en tant que stagiaires chez Google. Cependant, leur âge et leur manque de connaissances ( ils ne sont pas vraiment des geeks) créent un fossé culturel avec leurs collègues, qui sont tous des jeunes technophiles qui passent leur journée devant un écran.Pour réussir leur stage, Billy et Nick doivent former leur propre équipe et participer à un hackathon. Au fil de leurs aventures, ils découvrent l'importance de rester au fait des nouvelles technologies, de ne pas tout rejeter en bloc et de se former pour travailler leur employabilité.Le film montre également comment nos deux compères arrivent à créer une équipe forte et soudée, même s’ils sont au départ considérés comme des outsiders voire des loosers. Et en prime, nous avons l'occasion d'explorer la culture d'entreprise de Google et de scruter certaines techniques de recrutement qui font partie de sa réputation.5 - Jerry Maguire (1996) - Quelle est ta motivation réelle ?Jerry Maguire, interprété par Tom Cruise, est un agent de stars du sport américain, riche, beau et célèbre. Cependant, sa vie mondaine et artificielle lui pèse. Une nuit, il remet tout en question dans une note où il cherche à donner un sens à sa vie.Désormais, Maguire souhaite être honnête et prioriser les intérêts de ses clients plutôt que ceux de l'entreprise. En désaccord avec son agence, il est licencié et décide de créer sa propre entreprise.Seules quelques personnes croient en lui, mais le plus important est qu'il croit en lui-même ! Jerry rencontre alors de nombreux obstacles, mais sa ténacité et son pouvoir de persuasion l'aident à former une équipe solide et qui gagne.Ce film met en lumière l’importance de tisser des relations de confiance avec les personnes qui nous entourent. C'est aussi la qualité essentielle d'un recruteur accompli qui doit nouer une relation fructueuse avec un futur candidat et ne pas contenter d’être un passeur de CV.Le film est également une source d’inspiration pour tout responsable RH qui commence sa carrière, car Jerry est une source de motivation. C'est une personne déterminée et dotée d'une grande force de caractère qui prouve que mener des affaires de manière éthique peut devenir une réalité même dans un environnement où l’intégrité n’a a priori plus sa place.Pour être tenu au courant de nos prochains articles ou pour trouver le prochain job de tes rêves en Belgique, abonne-toi à notre newsletter !

Employer branding : pourquoi vous faites fausse route ? 

Il est loin, le temps où les entreprises pouvaient choisir librement leurs collaborateurs parmi un large éventail de candidats qualifiés. La guerre des talents est une réalité et les employeurs doivent redoubler d'efforts pour les attirer et les retenir.Pourtant, si vous ignorez encore les pièges d'une stratégie d'employer branding non maîtrisée, vous risquez de nuire davantage à votre image de marque, de décevoir vos salariés et de décourager les candidats potentiels.Si votre employer branding est en perte de vitesse, c'est peut-être parce que vous commettez l'une de ces six erreurs.Pourquoi la marque employeur est-elle si importante ?D’après le dernier rapport LinkedIn “Employer Brand Statistics”, 75 % des demandeurs d’emploi entreprennent une recherche active au sujet de leur futur employeur avant d’envisager de postuler. lls sont à la recherche d'informations allant du processus de recrutement au niveau de rémunération, en passant par la manière dont les nouvelles recrues sont formées lors de leur prise de poste.Vous l’avez compris, publier massivement des offres d’emploi sur les jobboards ne sert plus à rien. La porte d’entrée qu’utilisent vos futurs talents pour faire connaissance avec votre entreprise est le contenu vous concernant qu’ils trouvent sur le web et les réseaux sociaux.Il est donc crucial d’arriver à exprimer, à communiquer à l’extérieur ce qui se passe à l’intérieur de votre entreprise, de manière authentique bien sûr, pour rassurer, informer et donner envie de postuler aux candidats qui se sentent le plus proches de vos valeurs et de votre culture d’entreprise.Quelles sont les raisons pour lesquelles votre stratégie de marque employeur peut échouer ?Problème n° 1 - La marque employeur n'est pas la marque commercialeMême si elles ont tendance à se rapprocher, à se chevaucher même, marque employeur et marque commerciale restent deux entités distinctes. Comprenez que la marque commerciale est conçue pour des consommateurs qui vont acheter des produits ou des services.Pour la marque employeur, le message doit être plus subtil, il vient d’ailleurs : vous vendez l’idée de consacrer du temps et du travail à une entreprise à laquelle sont rattachées certaines valeurs.Quelle est la solution ?Prenez le temps de créer une marque employeur unique, basée sur les expériences réelles de vos employés actuels et sur les aspects positifs et bénéfiques de leur travail dans l’entreprise. L'idée, c’est d'avoir deux marques qui fonctionnent simultanément, mais qui s'adressent à deux publics différents avec deux messages distincts.Problème n° 2 - Les ressources humaines ne disposent pas toujours d'un soutien solide en matière de marketingLa plupart du temps, les responsables RH ne sont pas des pros du marketing. C’est normal, car, par essence, ce n’est pas ce que la fonction demande a priori. Oui, mais voilà, avec les nouvelles attentes des candidats et un marché du travail tendu, les RH doivent muscler leur jeu en matière de marketing et surtout de marketing digital.Quelle est la solution ?Trois options s’offrent à vous pour mettre une bonne dose de marketing dans votre stratégie marque employeur :créer un pont entre le service marketing (si vous en avez un) et le département RH ;intégrer « un pro du marketing » dans l’équipe RH ;faire appel à l’expertise de Betuned pour vous aider à construire et exécuter une stratégie d’employer branding unique, cohérente et authentique afin de révéler l’ADN de votre entreprise aux futurs talents.Problème n° 3 - Une employee value proposition trop faibleBien souvent, une marque employeur qui ne s’articule pas correctement n’est que le symptôme d’une employee value proposition (EVP) mal définie ou mal exprimée.L’EVP, c’est l'ensemble des avantages tangibles et intangibles que les employés peuvent attendre de leur relation avec leur employeur.L'EVP peut inclure des éléments tels que la rémunération, les avantages sociaux, les opportunités de développement professionnel, la culture d'entreprise, les valeurs organisationnelles, la flexibilité du travail, la reconnaissance et d'autres éléments qui contribuent à la satisfaction et à l'engagement des employés.→ L'EVP est un élément clé de la gestion des ressources humaines et de la stratégie de marque employeur d'une organisation pour attirer, motiver et fidéliser les talents. Cette proposition doit être authentique, correspondre à ce que les candidats recherchent et produire des résultats positifs.Quelle est la solution ?Déterminez ce que votre entreprise peut offrir qu'aucune autre entreprise de votre secteur ne peut offrir et trouvez un moyen de l'exprimer de manière concrète.Voici quelques exemples d'éléments à personnaliser si, bien sûr, vous êtes en capacité de les offrir à vos salariés :opportunités de développement professionnel : formation continue, programmes de mentorat, possibilités d'avancement de carrière, développement des compétences, etc. ;équilibre entre vie professionnelle et vie privée : politique de congés payés, horaires de travail flexibles, télétravail, aménagements d'horaires, etc. ;rémunération ; salaire compétitif, bonus, primes, récompenses basées sur la performance, etc. ;avantages sociaux : assurance santé, régimes de retraite, programmes d'aide aux employés, avantages familiaux, etc. ;culture d'entreprise positive : valeurs organisationnelles fortes, environnement de travail inclusif, reconnaissance des performances, etc. ;possibilités de participation à la vie de l’entreprise : engagement dans des projets significatifs, implication dans les décisions de l'entreprise, possibilités d'innovation, etc. ;équité et diversité : engagement envers l'équité salariale, promotion de la diversité et de l'inclusion, initiatives pour favoriser l'égalité des chances, etc.Problème n° 4 - Négliger la question des départs des employésOu l’art de savoir se quitter en bons termes. Si un salarié décide de quitter le navire, il se peut que dans certains cas, son ressenti soit négatif au sujet de l’entreprise. Ces émotions non canalisées peuvent se retrouver sur les réseaux sociaux sous forme de publications LinkedIn ou de commentaires sur un site comme GlassDoor et nuire à votre marque employeur.Soyez très attentif aux raisons du départ de tous vos collaborateurs et à l’expérience qu’ils vivent durant les dernières semaines de leur présence dans l’équipe.Quelle est la solution ?Il est essentiel d'accorder une attention particulière à l'offboarding, c'est-à-dire le processus de départ des employés de l'entreprise. Traitez ces employés avec respect et considérez sérieusement leurs commentaires. Il est important d'apporter les changements nécessaires en conséquence.Il est également judicieux de surveiller les sites d'évaluation tels que Glassdoor pour pouvoir réagir rapidement en cas d'évaluation négative. Gardez à l'esprit que les candidats avertis prêtent attention à la façon dont une entreprise réagit aux critiques négatives.Évitez de blâmer l'employé qui quitte l'entreprise et de dissimuler la vérité. Si l'avis est légitime, prenez le temps de fournir une réponse authentique et réfléchie.Problème n° 5 - Le management n'incarne pas la marque employeurPrendre le temps de développer une marque employeur de qualité est une chose, mais il en va tout autrement pour la direction qui doit l'adopter et apprendre à joindre le geste à la parole.Si les managers ou l'équipe dirigeante ne défendent pas les valeurs de la marque employeur, les nouveaux salariés s'en apercevront rapidement. Et si le désalignement est suffisamment prononcé, ces nouvelles recrues risquent de se précipiter vers la sortie, ce qui vous renverra à la case départ : devoir recruter encore et encore.Quelle est la solution ?Faire en sorte que le management s'engage en faveur de la marque employeur et le démontre dans ses interactions quotidiennes avec les employés et lors des entretiens avec les candidats. Si vous avez du mal à y parvenir, c'est probablement le signe que votre marque employeur n'est pas authentique ou que votre direction ne se sent pas concernée par les messages qu’elle essaye de véhiculer.Envie de discuter de marque employeur ? Contactez-nous !

Recrutement : comment communiquer un refus de candidature ? 

Recruter, c’est faire des choix entre plusieurs candidats. C’est n’en retenir qu’un seul au final.Et ce n’est jamais chose facile, car on sait très bien que la plupart des recalés seront déçus, frustrés voire en colère quand ils apprendront la mauvaise nouvelle.Mais quand on est recruteur, il faut accepter la tâche ingrate, stressante parfois d’annoncer à un candidat qu’il n’a pas été retenu et de justifier sa démarche.Dans cet article nous vous donnons quelques conseils pour annoncer à un candidat que son aventure avec votre entreprise s’arrête avant même d’avoir commencé.Pourquoi est-il important d’annoncer à un candidat que sa candidature n’est pas retenue ?Annoncer à un candidat qu’il n’est pas retenu revêt une importance cruciale, tant pour l'image de votre entreprise que pour le respect envers les candidats.Si vous êtes toujours un peu sceptique à l’idée d’annoncer la mauvaise nouvelle de vive voix à un candidat, voici plusieurs raisons qui devraient vous convaincre.Respect envers les candidats :Chaque demandeur d’emploi dédie temps et énergie à sa candidature. Un retour, même négatif, sur leur statut dans le processus de recrutement est fondamental.Aider le candidat pour la suiteEn justifiant vos refus, vous aidez les candidats à savoir à quoi s’en tenir et à progresser.Amélioration de votre marque employeurFournir des feedbacks constructifs améliore l’image de votre entreprise et renforce son identité en mettant en avant votre empathie envers les candidats.Éviter les mauvais commentaires sur les réseaux sociauxLes plateformes comme Glassdoor et Indeed sont très consultées par les demandeurs d’emploi. Évitez de vous y faire épingler en tant que “recruteur qui ghoste ses candidats” !Décrochez votre téléphone !56% des candidats à un poste n’obtiennent jamais de réponse de la part du recruteur. Si vous avez rencontré le candidat lors d’un ou plusieurs entretiens, la moindre des choses c’est de décrocher votre téléphone, de composer son numéro et de lui accorder cinq à dix minutes de votre temps.Oui, je sais, beaucoup de candidats ont tendance à ghoster, à disparaître dans la nature sans donner suite… mais ce n’est pas une raison valable pour faire la même chose.Comprenez que le candidat vous a lui aussi consacré du temps, celui de l’entretien, mais aussi celui de la préparation en amont. Vous lui devez bien un petit coup de fil.👍 Les mots pour le dire : "C'était une décision difficile, car votre profil est vraiment bon. Cependant, j'ai finalement opté pour un autre candidat qui correspondait mieux aux besoins de l'entreprise. Cette personne possède une expérience plus étoffée pour ce rôle et maîtrise parfaitement les compétences essentielles que nous recherchons telles que...(citer les compétences spécifiques)."😡 La chose à ne pas faire : Envoyer un e-mail copié collé avec une formulation générique en se trompant de prénom.L’important est d’être transparent sur les raisons de votre décision et de l’assumer en bienveillantAidez le candidat à conserver sa confiance pour la suitePour vous c’est une journée de travail normal, mais à l’autre bout du fil c’est peut-être un drame qui va se jouer.. La recherche d’emploi est vécue comme un stress par 65% des candidats, et apprendre que l’on n’a pas été retenu pour un poste peut être vécu comme une défaite terrible.Pour combler ce moment d’abattement et amortir le choc, valorisez les points forts du candidat , insistez sur les aspects positifs de votre rencontre et donnez-lui des conseils pour la suite de sa recherche.Restez honnête et transparent, mais n’en remettez pas une couche sur ses défauts, ce n’est pas le moment de l’enfoncer encore plus.👍 Les mots pour le dire : “Au cours de vos expériences passées vous avez véritablement montré une excellente maîtrise de XXX et je pense que vous devriez davantage mettre cette qualité en avant et/ou vous concentrer sur les postes plus en rapport avec YYYY …. À mon avis, l'ajout d'une formation complémentaire dans le domaine de ZZZZ constituerait un atout pour la réalisation de vos objectifs professionnels."😡 La chose à ne pas faire : Employer des termes négatifs ou formuler des critiques non argumentées à l’égard du candidat.Clôturez l’interaction avec le candidat sur une note positiveLes candidats boomerang, cela vous dit quelque chose ? Un candidat que vous écartez du processus de recrutement pourrait un jour constituer le “perfect match” pour un autre job à pourvoir. Inutile donc de se quitter en mauvais termes.Mieux encore, il s'agit de préparer le terrain pour d’éventuelles interactions futures dans le contexte de prochains recrutements. Ainsi, pour entretenir une relation durable, il est crucial de conclure sur une note positive et de laisser la porte ouverte pour une collaboration future.Si c’est le cas, exprimez clairement votre intérêt pour le profil du candidat et proposez de maintenir le contact en vue de futures opportunités.😡 La formule à éviter, car elle est froide et dénuée d’empathie "Nous vous souhaitons bonne chance pour la suite de vos démarches."👍 Les mots pour le dire : "Votre profil a capté notre attention, et nous aimerions conserver le contact en prévision d’un prochain recrutement, n’hésitez pas à nous donner de vos nouvelles”

12 statistiques sur la vidéo que tout recruteur devrait absolument connaître 

E-commerce, réseaux sociaux professionnels, influenceurs… Vous n’y échapperez pas, la vidéo est aujourd’hui présente dans 80 % des stratégies marketing online. Pourquoi ? Parce que c’est un moyen terriblement efficace de susciter l’intérêt et de convertir un internaute en client. Les sites de vente en ligne l’ont bien compris : les vidéos de produits sont converties en ventes 80 % plus souvent que les images de produits seules.Et, comme d’habitude, les RH sont à la traîne. Le dernier rapport Recruitment Marketing Benchmark Report de Smashfly’s montre que si 80 % des recruteurs et responsables RH ont compris l’importance de la vidéo, seulement 5 % s’en servent au quotidien pour mettre en avant leurs offres d’emploi ou leur marque employeur.Et pourtant, « susciter l’intérêt des demandeurs d’emploi et les convertir en candidats », n’est-ce pas l’objectif qui nous tient le plus à cœur en 2023 ? La vidéo n’est déjà plus une tendance, c’est un outil que nous devons vraiment mettre à profit dans notre manière de nous adresser aux candidats potentiels.Si vous en doutiez, voici douze statistiques qui devraient vous faire définitivement changer d’avis !Nous aimons tous la vidéo !Un adulte regarde en moyenne six heures de vidéo par jour. (Nielsen)Une vidéo sur LinkedIn est partagée vingt fois plus que n’importe quel autre contenu ! (LinkedIn)Les internautes retiennent 95 % d'un message lorsqu'il est présenté dans une vidéo, contre 10 % lorsqu'ils lisent un texte seul.Vos candidats potentiels encore plus !Les offres d'emploi qui contiennent une vidéo obtiennent 12 % de vues en plus que les offres classiques… et 34 % de candidatures en plus que les offres sans vidéo ! (CareerBuilder)Une vidéo présente sur un site carrière ou une landing page peut en augmenter le taux de conversion de 86 % ! (Eyeview)Les cabinets de recrutement constatent un taux d'engagement supérieur de 800 % pour les offres d'emploi intégrant une vidéo (Cisco)82 % des candidats cherchent leur prochain emploi depuis leur smartphone… et 90 % du trafic mobile sera vidéo en 2024.Pourquoi ces statistiques sont-elles importantes pour votre stratégie RH ?Ces statistiques signifient que l’utilisation de la vidéo est un must-have pour parler le même langage que vos futurs candidats. Ces derniers sont à la recherche d'informations de plus en plus précises sur leur prochain employeur.Dans une description textuelle, vous avez du mal à faire passer vos valeurs, l’ambiance au sein de votre équipe ou certains éléments de votre culture d’entreprise ; l’enthousiasme d’une l’équipe et son dynamisme ne peuvent s’exprimer que par certains éléments de ponctuation.Les recruteurs sont unanimes sur l’efficacité de la vidéo RHD’ailleurs, quand on demande leur avis aux recruteurs qui ont commencé à utiliser la vidéo, ces derniers sont unanimes :80 % des personnes interrogées pensent que la vidéo a contribué à augmenter le volume des candidatures ;78 % pensent que la vidéo a permis d'améliorer la qualité des candidatures ;88 % des répondants qui ont utilisé la vidéo pensent qu'elle génère davantage de réponses de la part des candidats passifs ;85 % pensent que leur investissement dans la vidéo a eu un excellent retour sur investissement.Vos vidéos doivent être au top !En 2021, le Edelman Trust Barometer a montré que les candidats font trois fois plus confiance à un employeur sur le web qu’à n’importe quelle autre source d’information. C’est un atout énorme pour votre communication RH. Mais cela signifie aussi que vos vidéos doivent être à la hauteur des attentes des candidats. Transparence, authenticité et originalité sont des passages obligés pour se différencier de la concurrence et renforcer positivement votre image en tant qu’employeur.Et si on mettait la vidéo au cœur de votre stratégie de recrutement ?Betuned, c’est votre partenaire innovant sur le recrutement et l’employer branding.→ Nous présentons vos offres d’emploi sous la forme de capsules vidéo courtes et très impactantes qui permettent aux candidats potentiels de se projeter directement dans leur futur poste et de répondre à toutes les questions qu’ils se posent.Betuned, c’est aussi une agence de marketing éditorial et digital dédiée aux RH. Nous vous aidons à construire une marque employeur solide, authentique, en accord avec les valeurs et la stratégie de votre entreprise.→ Articles de blog, newsletter, web-séries, vidéo jobs, podcast, community management sur LinkedIn, Instagram, Tik Tok… nous mettons en avant les atouts qui font la force de votre entreprise et qui donnent envie de rejoindre votre organisation.Contactez-nous : amé[email protected] !

Huit signes pour savoir si vous avez choisi le bon job 

Dans la vie, il n’y a pas que le travail qui compte. Oui, mais un job dans lequel on se sent bien, dans lequel on a envie de s’impliquer — même un peu —, il faut avouer que c’est quand même mieux.Et même si parfois, on a l’impression que tout va bien : des collègues sympas, un chef à l’écoute, des missions qui ne sont pas rébarbatives et qui font progresser… on ne peut s’empêcher de se demander : « Mais au fait est-ce que j’ai fait le bon choix en acceptant ce job ? »Si vous aussi, cette question vous taraude, lisez cet article pour dissiper vos doutes ou au contraire, pour commencer à refaire votre CV !Mon niveau de motivation est intactUn des indicateurs clés pour savoir si vous avez choisi le bon job, c’est votre niveau de motivation global. Comment se situe-t-il par rapport au moment de votre prise de poste ?Vous sentez-vous investi d’une mission ? Au-delà des petits coups de mou, avez-vous toujours autant envie de vous lever le matin ?Si vous répondez par la positive, tout est OK. Si vous sentez que votre motivation décline ou est au plus bas depuis plusieurs mois, bref, que vous traînez des pieds pour aller au bureau… c’est peut-être le moment de vous poser les bonnes questions.Je continue à apprendreL’autre signe qui ne trompe pas, c’est si vous avez l’impression de continuer à apprendre et de développer de nouvelles compétences même après plusieurs mois ou plusieurs années dans la même entreprise.Apprendre, cela ne passe pas forcément par le fait de suivre une formation de manière académique. Ce peut être tout simplement être au contact avec des collègues qui vous inspirent et qui en savent plus que vous, ou bien encore de changer de missions régulièrement, ou d’être promu à un poste pour relever de nouveaux défis.Mes valeurs sont alignées sur celles de l’entrepriseTravailler pour une entreprise dont les valeurs sont alignées avec les vôtres est un autre signe que vous avez choisi le bon emploi. Partager les mêmes valeurs que celles de sa direction permet d’apporter du sens à son travail et c’est très important pour rester motivé à long terme.Et puis, si vous avez une fonction commerciale ou qui implique des relations fréquentes avec des clients ou des partenaires, vous aurez d’autant plus de facilités à défendre vos projets si les objectifs de votre entreprise sont en accord avec les vôtres.J’ai de bonnes relations avec mes collèguesVoilà encore un signe d’un job dans lequel on se sent bien : la qualité des relations que l’on entretient avec ses collègues. Bien sûr, on ne peut pas aimer tout le monde ni partager les mêmes centres d’intérêt — la collection de pandas en porcelaine pour Charline, la musique baroque pour Sylvie —, mais globalement, si tout le monde s’entend bien, alors c’est que vous n’êtes pas dans un environnement de travail toxique.Des relations de travail apaisées contribuent, on le sait, à davantage de productivité et de créativité. Quand on se sent soutenu et épaulé, on a plus envie de bien faire et moins peur de proposer.À l’inverse, si des clans commencent à se former, qu’on vous demande de choisir votre camp, ou si, pire, vous êtes la cible de certaines critiques qui sortent du domaine professionnel, tirez la sonnette d’alarme.Le bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelleOui, je sais, dans un récent article, j’interrogeais le sens même de la distinction entre vie privée et vie pro. Mais ce que signifie le titre de ce paragraphe, c’est qu’il ne faut pas tout sacrifier au travail : ni son temps, ni son énergie, ni ses relations personnelles ou amicales, etc.De temps en temps, jeter un coup d'œil à son agenda pour vérifier les heures effectives que l’on consacre à son travail ne fait de mal à personne. Ceci n’est pas une invitation à la fainéantise, mais travailler plus longtemps ne signifie pas forcément travailler mieux.Et puis, vous savez, aux États-Unis, de plus en plus d'entreprises obligent leurs cadres à installer des logiciels qui éteignent automatiquement leur PC ou les empêchent d’envoyer des e-mails après une certaine heure pour éviter les burn-outs ! Alors, si votre entreprise ne le fait pas pour vous, déconnectez-vous de temps en temps.Je bénéficie d’un niveau de flexibilité satisfaisantPouvoir organiser votre travail de manière souple est un autre signe que vous avez choisi le bon emploi. Lorsque votre employeur s’intéresse davantage à vos résultats et à votre valeur ajoutée qu’au fait que vous vous êtes connecté à 8 h ou 8 h 05 lundi dernier, c’est un signe très positif.Et si vous manquez d’arguments pour plaider en faveur d’une organisation du travail plus souple, sachez que le fait d’avoir la main sur son agenda procure un sentiment de contrôle sur le cours des choses qui, en général, débouche sur davantage de productivité et d’implication.Et l’argent, dans tout ça ?L’argent ne fait pas tout, mais les factures, elles tombent tous les mois. Un job qui vous offre une certaine stabilité financière vous permet de profiter de la vie, mais aussi de faire des projets à plus long terme.Je suis fier de mon travail !C’est le plus important. Imaginez un boulanger qui ne serait pas fier de sa baguette ! Impensable ! Si vous êtes fier de ce que vous accomplissez dans votre travail et que vous voyez comment celui-ci contribue à la mission globale de l'entreprise ou à la société dans son ensemble, c’est aussi un signe que vous avez choisi le bon job !Pour ne rater aucun de nos conseils et trouver votre prochain job en Belgique, abonnez-vous à notre newsletter !

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“Aime + 1” : Tomber amoureux de son boss est-ce bien raisonnable ? 

Les relations amoureuses entre collègues sont généralement acceptées lorsqu'elles impliquent des personnes de même niveau hiérarchique. Mais elles peuvent poser des problèmes lorsque l'un des partenaires occupe une position supérieure dans l'entreprise.Dans la comédie romantique “La proposition“ (2009), Sandra Bullock incarne une cheffe de service hautaine et arrogante qui tyrannise son équipe, en particulier son assistant - le séduisant Ryan Reynolds, de dix ans son cadet - qu’elle considère plus comme un homme à tout faire qu’un collaborateur.Les mystères et la magie des scénarios des comédies américaines feront que ces deux personnes que tout oppose - lien hiérarchique, personnalité, ambition - tomberont finalement amoureuses l’une de l’autre. La scène finale est d’ailleurs une demande en mariage en - presque - bonne et dûe forme avec genoux à terre au milieu de l’open space, collègues émus et applaudissements. On verse une petite larme, tout est bien qui finit bien.En séchant mes larmes, je me demandais si ce genre de situation avait un semblant de réalisme. Si l'amour triomphe parfois entre collègues sur les open-spaces bruxellois, a-t-il droit de cité entre collègues de rang hiérarchique différent ?Le travail est un puissant incubateur émotionnelAutrefois sujet tabou, les relations amoureuses ont aujourd’hui leur place au travail.Bonne nouvelle si vous êtes amoureux de Sylvie du marketing ou si vous avez un faible pour Michel de la compta, il vous est en théorie beaucoup plus facile aujourd'hui qu’il y a vingt ans de leur déclarer votre flamme.Si nous mettons de côté votre timidité maladive, force est de constater que vous avez statistiquement toutes les chances d’arriver à vos fins.Tout d’abord parce que malgré le recours au télétravail, le travail reste le premier vecteur de socialisation de l’ère moderne et 30% des couples s’y forment. C’est trois fois plus que les personnes qui se rencontrent en boîte de nuit en Belgique. Comme quoi faire les cent pas aux abords de la machine à café s’avère beaucoup plus efficace qu’une nuit blanche au Fuse ou au Zodiak.Que vous le conceviez comme un lieu de souffrance et d’aliénation ou comme un facteur d’émancipation et une activité pourvoyeuse de sens, le travail est l’endroit où nous côtoyons des personnes avec qui nous partageons des valeurs, des objectifs communs, et parfois même des passions.Il est donc naturel que des liens se tissent entre collègues, et que des émotions naissent.❤️‍🔥 Conséquence ? Selon une récente étude, 46 % des salariés ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et parmi ceux-ci, une grande majorité considère que celle-ci était sérieuse.“Le côté aseptisé de la vie de bureau, entre mails et réunions interminables, nourrit aussi le besoin de développer des relations plus proches, voire intimes, une façon de reconstruire du vivant”. Loïc Roche - docteur en psychologie et auteur de “Cupidon au travail”L’acceptation des émotions dans la sphère professionnelleLa seconde raison est que notre époque accorde une importance croissante à l'expression et à la prise en compte des émotions dans la sphère professionnelle.Ainsi, de nombreuses organisations encouragent les relations interpersonnelles positives entre collègues, y compris les relations amoureuses. En effet, une relation amoureuse épanouie peut avoir un impact positif sur la satisfaction au travail, la motivation et la performance professionnelle. QVT quand tu nous tiens !Les DRH seraient donc prêts à jeter un voile pudique sur les relations amoureuses au travail...pour peu que celles-ci dopent le moral de leurs salariés. Alain Samson - Sexe et flirt au bureauCependant, il est important de noter que cette tendance à accepter les relations amoureuses au travail est accompagnée d'une prise de conscience accrue des enjeux liés au consentement et au respect mutuel, dans le sillage du mouvement #MeToo. Ce mouvement a eu entre autres conséquences bénéfiques de définir de nouvelles règles pour la séduction et de fixer des limites à ne plus dépasser.❤️‍🔥 Les Belges, champions de la drague d’open-space : Un travailleur belge sur dix a déjà flirté ou est tombé amoureux d’un collègue ; 7 % se sont retrouvés dans le même lit au moins une fois ; et 6 % ont embrassé ou eu une relation avec quelqu’un au travail.Trop risqué de tomber amoureux de son boss !Mais la drague au bureau est sélective. Dans l’open-space, l’amour n’est pas aveugle ! Lorsque l'un des partenaires est le supérieur hiérarchique de l'autre, la situation peut devenir plus complexe. En effet, le risque d'une emprise potentielle rend ces relations potentiellement problématiques.Dans la vraie vie, tout ne fonctionne pas toujours comme dans les comédies romantiques avec Sandra Bullock ou Cameron Diaz.Selon l’étude que nous avons citée plus haut, l'acceptabilité d'une relation amoureuse et/ou des démarches de séduction s'avère plus élevée en cas de relation extra-professionnelle (88 %), ou de consentement explicite (77 %). En revanche, lorsqu'il y a un rapport hiérarchique entre les deux partenaires, l'acceptabilité se réduit de moitié.Et là encore le #MeToo a gravé la notion de consentement au travail dans le marbre du hall d’entrée de toutes les entreprises et a incité les femmes en particulier à rejeter les relations dans lesquelles elles pouvaient potentiellement se trouver sous "emprise hiérarchique".Les femmes craignent des dérivesL’étude montre aussi que l’étude montre que les risques de dérive sont fortement appréhendés, notamment : Rumeurs et jalousie (90%),Problèmes d’objectivité, d’équité ou encore d’abus (80%),Par-delà le risque perçu, 22% des femmes répondantes témoignent de dérives qu’elles ont vécues, contre 8% des hommes seulement.L'entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans les relations amoureuses entre collègues ?Autre statistique que révèle cette étude : 91 % des salariés souhaitent une régulation des abus possibles en sanctionnant les agissements sexistes et le harcèlement sexuel.⚖️ Que dit la loi belge ? “ Un employeur ne peut pas interdire les relations amoureuses au travail [...]Si deux collègues qui font partie d’un même service ont une relation amoureuse, ils ne sont pas obligés d’en informer leur employeur.”Tout ceci reste à nuancer, car seulement 8 % des répondants trouvent souhaitable que soit établi un règlement intérieur exigeant de déclarer toute relation sexuelle avec une personne du travail.→ Cette réflexion soulève la question complexe de la place des relations amoureuses dans le monde professionnel et de la manière dont les entreprises peuvent les gérer de manière appropriée.→ Aux entreprises donc de trouver le juste milieu entre acceptation et régulation. À quand la création de “love and personal relationship managers" ? Honnêtement j’espère que nous n’en arriverons pas là !👍 Et si vous trouviez votre prochain job (ou le grand amour) avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

Va te faire f*****, 6 phrases pour arrêter d’être trop gentil (tout en restant poli) 

“Jérôme, je sais qu’on est vendredi mais j’ai vraiment besoin que tu m’aides à finir la prez…. Sylvie, je suis désolée, mais ce serait super sympa que tu te charges du reporting pour la réunion de cet après-midi parce que j’ai un rendez-vous client important qui vient de se caler, j’ai vraiment pas le temps, tu es bien gentille merci…”Vous êtes quelqu'un de gentil, mais parfois, avouez-le, cette gentillesse peut être exploitée à vos dépens par certains de vos collègues, dont certains ont de vrais dons de manipulateurs.Il est temps de trouver l'équilibre entre être agréable, bien faire son travail tout en se faisant respecter.Dans cet article, nous allons aborder des réflexes de base et des phrases à utiliser face à ceux qui usent et abusent de votre gentillesse.Le problème avec la gentillesse au bureau (et dans la vraie vie aussi)La gentillesse n’est pas un vilain défaut, c’est même plutôt une qualité dans la vie quotidienne comme au travail. Le problème c’est les idées reçues que nous avons au sujet de la gentillesse.En clair, la plupart de gens pensent qu’être gentil, dire oui le plus souvent possible ou se porter volontaire va nous rendre plus aimables par les autres. Et comme l’être humain a envie d’être aimé…Je vous en prie, oubliez pour toujours ce faux lien de cause à effet !Soyez gentil si vous en avez envie, mais pas pour plaire ou pour grimper dans l’estime de vos pairs.En réalité, dans un environnement professionnel, la gentillesse vous rend prévisible. “Demande donc à Sylvie, elle dit toujours oui…” Certains collègues auront tôt fait de profiter de votre gentillesse, certains vous traiteront avec mépris.Pire, si vous avez affaire à un pervers narcissique, il peut profiter de votre gentillesse pour vous manipuler et vous dévaloriser. Et pensez-y, au final, cela peut même impacter votre carrière si vous mettez systématiquement les besoins des autres avant les vôtres.Il est important de comprendre que dire non de temps en temps est nécessaire pour préserver votre bien-être.Comment savoir si l’on est trop gentil au travail ?En général, les personnes “trop gentilles” sont conscientes du phénomène, mais elles ont du mal à sortir du cercle vicieux. Voici cependant quelques signes qui ne trompent pas :vous faites souvent des choses que vous n’aviez pas prévu de faire ou que vous n’avez pas envie de fairevous vous en voulez d’avoir pris certaines décisionsvous êtes en colère contre vous-même sans raisonvous ne pensez jamais à vous, à votre carrière, seulement à bien faire votre travailLes sept phrases à utiliser pour arrêter d’être trop gentilNous sommes lundi matin, la journée a pourtant bien commencé. Casque audio sur les oreilles pour gagner en concentration, vous défrichez vos e-mails avant la réunion de 11h.Mais vers 10h30 tout bascule. Vous sentez comme une présence familière dans votre dos. Michel s’est approché à pas feutrés, se plante devant votre bureau. Sourire en coin, il porte ses mains à ses oreilles pour vous faire signe qu’il veut vous parler.À peine avez-vous décollé votre casque - ultime rempart contre le ronron de l’open space et tous les Michel de la Terre - qu’il vous tend une liasse de feuillets A4 et vous demande de l’aider sur ce projet urgent/important.Dans sa phrase il y aussi les mots ASAP et deadline. Pas de doute c’est encore un mauvais coup qu’il essaye de vous jouer. À vrai dire, vous n’êtes vraiment pas emballé, car Michel est un multirécidiviste. C’est la troisième fois qu’il essaye de vous refiler un projet qui n’est pas de votre ressort.1 - “Laisse-moi du temps pour y réfléchir, je reviens vers toi”Avec cette phrase, vous jouez la montre. Il y a de fortes chances pour que votre sympathique collègue comprenne le message et aille voir ailleurs. S’il insiste - “c’est urgent, j’ai besoin de toi…” - adoptez la bonne vieille technique du disque rayé : “ il faut que je cogite, que j’y pense, que je me renseigne…” enfin vous avez compris.Cette technique ne fait pas partie des plus “intello”, il s’agit ici de jouer sur sa propre naïveté et de rester campé sur ses positions pour décourager l’adversaire.2 - “Ben non, ça n’me dit rien”Une fois que vous avez prononcé cette phrase, restez sur des généralités du style “je ne sais pas, ça ne me tente pas, je ne me vois pas travailler sur ce dossier”. Bref vous avez compris : cette phrase exprime clairement votre désaccord ou votre incapacité à réaliser la demande sans être trop abrupt.L’idée c’est de rester dans le flou sans donner trop d’arguments à Michel, car il se fera un plaisir de les démonter l’un après l’autre.3 - “Je crois que j’ai déjà bien contribué à ce projet, cette fois-ci je passe mon tour”L’idée ici, c’est de ne pas attaquer Michel de manière frontale, mais de suggérer qu’il n’a pas fait sa part du job. Normalement il devrait comprendre le message. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à énumérer la liste des vos contributions en restant très calme4 - “ Si je t’aide sur ce coup, qu’est-ce que j’ai à y gagner ? “L’objectif de cette phrase c’est de faire en sorte que Michel arrête de penser à lui-même pendant au moins 30 secondes et qu’une négociation puisse peut-être commencer. Après c'est à vous de voir si les termes du deal vous conviennent !5 - “Bon, ok, mais après, qu’est-ce que tu vas me demander, c’est quoi la suite ? Où veux-tu en venir exactement ?Nous entrons ici dans un registre un peu plus agressif. L’objectif c’est de pousser Michel dans ses retranchements et de lui demander d’abattre ses cartes, de se justifier. S’il a de mauvaises intentions, il fera machine arrière instantanément.6 - “Non, cela ne correspond pas à mes valeurs” / “ Je ne fonctionne pas comme ça”L’objectif ici c’est de se justifier en parlant de soi, de ce qui compte pour vous et de comment vous fonctionnez. Un projet pour mettre des distributeurs de soda dans les écoles primaires ? Non merci Michel.Virer Sylvie sans préavis ? Non Michel, pour moi ce n’est pas éthique, je pense que nous devrions écouter sa version des faits…Mise en garde : ces phrases sont à utiliser dans des contextes bien précis. Si le big boss a besoin d’un coup de main et que c’est une véritable urgence, peut-être devriez-vous accéder à sa demande !👍 Et si vous trouviez votre prochain job avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

Tous ensemble ou chacun pour soi ? Les limites de l’individualisation du travail 

Le monde du travail se transforme en permanence et l'individualisation des pratiques professionnelles s'affirme comme une tendance dominante aujourd’hui. On parle beaucoup d’individualisation de la rémunération ou encore d’expérience collaborateur, qui par définition ne peut être qu’individuelle.Mais le travail n’est-il pas le témoignage d’une œuvre commune ? Et jusqu'où peut aller l'individualisation du travail sans compromettre le collectif et la performance d’une organisation ? J'avoue que ces deux questions me trottent dans la tête depuis pas mal de temps !Ce besoin et cette quête d’autonomie à laquelle nous assistons, qui offrent aux salariés une flexibilité accrue et une reconnaissance de leurs compétences uniques, pourraient avoir des conséquences inattendues, menaçant la cohésion et l'efficacité de l'équipe.→ Est-il possible alors de construire une culture d’entreprise forte si chaque salarié ne rêve que d’une seule chose, la personnalisation de son parcours, de son poste, de son emploi du temps, de ses missions, de son salaire ?Cet article explore les limites de l'individualisation du travail, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations dans leur tentative de concilier les besoins individuels avec les objectifs collectifs.Individualisation des comportements sociaux : histoire d’un paradoxeL’homme est un être social au comportement parfois grégaire. Cependant, l’évolution récente des rapports sociaux a favorisé l’individualisme.Sans vous faire un cours d’histoire, on peut affirmer qu’en Occident, certains facteurs comme l’élévation du niveau de vie, le progrès technique, la médecine, ou encore l’urbanisation et la concentration urbaine ont contribué à l’émergence de modes de vie de plus en plus centrés sur l’individu.😀 Le selfie, les maisons de retraite, la voiture individuelle et les ouvrages de développement personnel en sont des exemples récents et concrets.L’accès à l’éducation, à l’information et aux opportunités professionnelles n’a fait que renforcer cette tendance. Et il est à noter que les médias et la culture populaire diffusent eux aussi des idéaux d’indépendance et de réussite individuelle, accentuant ce phénomène.Conséquences possibles de l’individualismeL'individualisme, s'il offre une certaine liberté et autonomie, n’a pas que des conséquences positives ; il peut également engendrer de la solitude et de l'isolement.Le déclin des liens sociaux traditionnels et l'essor des interactions numériques superficielles contribuent à ce sentiment de déconnexion du réel. En privilégiant par exemple les interactions numériques, les individus se rencontrent moins et les liens sociaux s'affaiblissent.L’individualisme peut même mener à une perte de sentiment d'appartenance à une communauté et une augmentation des troubles psychologiques, ou encore à une diminution des interactions sociales en face à face.Le monde professionnel : miroir de la société et nouvelles attentes des salariésLe monde du travail est un reflet de la société et évolue en fonction des changements sociétaux. L’individualisation du travail est une réponse des entreprises à ces évolutions.💡 Aujourd'hui, la flexibilité, le bien-être au travail, la culture du feedback et les carrières individualisées sont des facteurs clés pour attirer les talents. Les salariés recherchent des environnements professionnels qui répondent à leurs besoins individuels et qui leur permettent de s'épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.Le grand écart des RH et des managersLes responsables RH et, dans une certaine mesure, les dirigeants d’entreprise sont confrontés à un dilemme de taille : concilier la nécessité d’un sentiment d’appartenance collective avec la pression croissante de répondre aux attentes d’individualisation des salariés.D’un côté, ils promeuvent une culture d’équipe forte, favorisant la collaboration et la communication. De l’autre, ils doivent répondre à la demande de conditions de travail flexibles, d’opportunités de développement personnalisées et de reconnaissance.Les effets pervers possibles de l’individualisationL’individualisation à outrance peut mener à l’éclatement du collectif et à une perte d'efficacité. Enfermés dans leur "cocon", les salariés courent le risque de perdre de vue les objectifs communs auxquels ils doivent en théorie participer.😣Isolement et perte de cohésion : L'individualisation excessive du travail peut entraîner un sentiment d'isolement chez les salariés, les privant des interactions sociales bénéfiques au sein d'une équipe. Le manque de cohésion peut compromettre la collaboration et la synergie nécessaires à la réussite collective.🥊Inégalités et tensions : Une individualisation mal gérée peut générer des inégalités perçues entre les salariés, notamment en termes de rémunération ou d'avantages. Cela peut créer des tensions au sein de l'équipe et nuire à l'ambiance de travail, affectant ainsi la productivité et la motivation.😭Perte de sens et d'engagement : Lorsque le travail devient trop individualisé, les salariés peuvent perdre le sentiment d'appartenance à un projet commun, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et d'engagement. Ils peuvent également avoir du mal à comprendre l'impact de leur travail sur l'ensemble de l'organisation, ce qui peut altérer leur satisfaction professionnelle.🖐️ Mise en difficulté des managers : Pour les responsables RH et les managers, l'individualisation du travail peut compliquer la gestion des équipes. La prise en compte des besoins individuels de chaque salarié peut être chronophage et nécessite des compétences spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. En outre, cela peut rendre difficile la mise en place de politiques cohérentes et équitables pour l'ensemble de l'entreprise.💡 L'individualisation, au départ motivée par des intentions nobles visant à améliorer la satisfaction des salariés en tenant compte de leurs forces et faiblesses, ainsi qu'en proposant des conditions de travail attractives et personnalisées, comporte néanmoins des risques.→ En effet, elle peut conduire à une fragmentation du collectif et à une perte de performance globale. Dans ce contexte, l'entreprise risque de se priver de la créativité et du potentiel de ses employés,“Le travail est “par essence”un lieu et une activité du collectif […]. Un collectif ne peut pas être l’addition des individus. Une organisation humaine, quelle qu’elle soit, doit s’appuyer sur un socle commun, au risque de voir les inégalités entre salariés s’accroître. À force de tordre le collectif pour s’adapter aux situations individuelles, on crée de nouvelles inégalités”Isabelle Garcia - sociologie à l'université d’Evry Paris-Saclay.Individualisation et collectif : trouver le bon équilibre ?L'individualisation du travail ne peut être considérée comme une solution unique et absolue. Elle doit être abordée avec discernement, en tenant compte à la fois de ses avantages certains, mais aussi des risques qu'elle comporte pour le collectif et la performance de l'organisation.Il est donc crucial de trouver un juste équilibre entre l'individualisation et la responsabilisation. Dans cette optique, je propose de remplacer le terme "individualisation" par "autonomie", car il véhicule une connotation plus positive et valorisante.L'entreprise doit accorder à ses employés une certaine marge de manœuvre et d'autonomie, tout en encourageant la collaboration et le travail d'équipe. C'est en établissant cet équilibre que l'entreprise peut instaurer un environnement de travail stimulant et performant, où les employés se sentent valorisés et engagés.Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être explorées :Créer des espaces de travail collaboratifs.Impliquer les employés dans le processus décisionnel et la définition des objectifs de l'organisation.Organiser des événements et des activités favorisant la cohésion d'équipe.Encourager la prise de parole et la participation active des employés.Reconnaître et valoriser tant les contributions individuelles que collectives.Recruter des profils complémentaires, en mettant l'accent sur les compétences relationnelles et la compatibilité culturelle ou d'équipe.En conclusion, en adoptant des mesures concrètes visant à promouvoir l'autonomie et le sentiment d'appartenance des employés, les entreprises peuvent instaurer un environnement de travail équilibré, propice à la productivité et au bien-être collectif.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989