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Onze blog

Comment attirer et embaucher plus de femmes dans la Tech ? 

Quand en 1843, Ada Lovelace inventait l’algorithme capable de fabriquer la première machine à calcul, elle ne se doutait pas que plus d’un siècle plus tard, seulement 20 % des emplois du secteur IT seraient occupés par des femmes.On aurait tendance à se dire que face à un écran d’ordinateur, hommes et femmes sont égaux. Bien au contraire ! Le sujet des femmes dans le secteur IT – ou leur absence, pourrait-on dire – est sensible.Les biais de comportement ou de perception, les écarts de salaires, les stéréotypes et les portes qui se ferment pour certains postes… tout cela fait partie du quotidien.Et même si de nombreuses études et statistiques montrent une corrélation directe entre la présence des femmes en entreprises et davantage de productivité ou d’efficacité, le secteur IT demeure l’un des plus hermétiques et l’un des moins agiles lorsqu’il s’agit d’embaucher ou de fidéliser les femmes.Si vous voulez augmenter la diversité dans votre entreprise et donner plus de place aux femmes dans un esprit d’équité et d’efficacité, voici quelques conseils que toutes les entreprises du secteur IT et les autres pourraient ou devraient suivre.L’histoire du développement informatique : une histoire d’hommes, vraiment ?Le personnage et la vie d’Ada Lovelace, qui est considérée comme l’une des pionnières du dialogue homme-machine et de la programmation informatique, occultent souvent une tendance de fond : celle de la montée des femmes dans le secteur informatique.Savez-vous par exemple que jusque dans les années 80, elles représentaient plus de 37 % des salariés du secteur IT en Europe et aux États-Unis ?Tout au long des années 50 et 60, les femmes continuent de travailler dans l’informatique, souvent dans la création de logiciels (software) tandis que les hommes se concentrent sur le développement du matériel informatique (hardware). Les « Figures de l’ombre » de la NASA contribuent à ce qu’on marche sur la Lune dans les années 60.Et pour ceux qui s’intéressent au sujet, je vous conseille de regarder Les Figures de l’ombre, film assez réussi qui narre le destin extraordinaire, au début des années 60, des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn.Les années 80 et la mainmise masculine sur la TechLe vrai moment de bascule, ce sont les années 80. On assiste à l’émergence de role models masculins comme Steve Jobs ou Bill Gates qui volent la vedette à des Adèle Goldberg (qui est à l’origine du premier ordinateur à interface graphique avant Apple et Microsoft).Et puis, la publicité et les schémas mentaux bien ancrés de ceux qui les conçoivent font le reste. L’introduction du micro-ordinateur dans les foyers s’accompagne de campagnes de communication mettant en scène des papas et leurs fils, reléguant la femme au second plan.Pour finir, les jeux vidéo terminent de bâtir une cloison bien étanche entre hommes et femmes, les renvoyant chacun dans des camps irrémédiablement opposés dans lesquels Mario et Link délivrent leurs princesses, et Tomb Raider est une héroïne siliconée et fantasmée qui ressemble à la petite amie qu’on n’aura jamais en passant ses journées devant un écran avec une manette entre les mains.You can’t be what you can’t see!Si les petites filles pensent que seuls les hommes peuvent être pompiers ou astronautes, alors elles n’auront même pas l’idée de se diriger vers ce genre de carrières.Il en est de même pour la Tech. Il faut que les entreprises mettent en avant des profils féminins inspirants afin de montrer qu’il n’est pas nécessaire d’être Mark Zuckerberg pour réussir. Car, comme on l’a vu, les représentations mentales ont la vie dure. Une récente étude de PwC menée aux États-Unis a révélé que seulement 3 % des étudiantes pensent briguer une carrière dans la technologie.Aux États-Unis, certaines associations comme Girls Who Code ou Kode with Klossy ont bien compris le pouvoir de l’image et du symbole en collaborant avec des personnalités du monde du show-business ; en l’occurrence, le mannequin Karlie Kloss.Tips Betuned : comment rendre les femmes visibles dans votre entreprise ?Incitez les femmes qui évoluent à des postes de management à publier des articles sur votre blog, à prendre la parole lors d’événements publics.Travaillez sur le long terme à la construction d’un comité de direction équilibré entre hommes et femmes et faites-en la promotion sur les réseaux sociaux.Assurez-vous que vos supports marketing ne sont pas trop genrés. Par exemple : les visuels utilisés dans vos présentations ne représentent pas que des hommes.Parlez le langage des femmesUne étude menée par le site nerdelia.com montre que la façon dont une offre d’emploi est rédigée exerce une grande influence sur la manière dont elle est perçue par les femmes.Si votre but est de recruter davantage de femmes à des postes de développeurs, il vous faudra vous débarrasser de tout ce que la culture geek masculine a de repoussant. Car bien souvent, même sans qu’on s’en rende compte, le vocabulaire et la syntaxe utilisés sont taillés sur mesure pour les hommes.Mettez donc rapidement de côté les “work hard, play hard”, les « rockstars », « ninjas » et autres “code warriors”… Vous n’êtes pas en train de recruter une guilde dans World of Warcraft ou un squad dans Counter Strike. Un peu de finesse, s’il vous plaît.Autre point important : les avantages en nature exclusivement masculins comme les consoles de jeu ou l’open-bar du jeudi soir sont à double tranchant. Sans vouloir genrer les activités, un massage de 30 minutes offert par l’entreprise ne plairait-il pas à tout le monde ?Enfin, les études et les sondages menés en entreprise suggèrent que les femmes sont plus susceptibles de postuler dans des entreprises à l’image plus glamour, comme Instagram, ou encore auprès de sociétés ayant un impact positif sur le monde, la question du « sens » étant encore plus prégnante chez les femmes.Une vraie carte à jouer en termes de marque employeur, donc, si bien sûr votre politique RSE et vos engagements ne sont pas simplement du bullshit marketing, comme c’est bien souvent le cas.Tips Betuned : deux conseils pour rédiger vos offres d’emploi et attirer plus de femmes.Remplacez les mots « ambitieux », « assertif » “hacker” ou « compétiteur » par des termes comme « adaptable », « consciencieux » « motivé » ou « créatif ».Séparez les compétences dont vous avez vraiment besoin de celles qui sont secondaires : les hommes ont tendance à postuler quand ils remplissent 60 % des critères du poste à pourvoir, alors que les femmes ne postulent que si elles pensent être 100 % compétentes.Améliorer l’expérience candidatETout l’enjeu réside dans le fait d’adapter le processus de recrutement en adressant les objectifs liés à la diversité dès la phase de sélection des candidats. Voici deux mesures à mettre en place très facilement.Inclure des femmes dans le processus de recrutementC’est encore mieux si elles occupent des postes de management. En effet, personne n’a envie d’être la première « femme lead developper » dans une entreprise. Si les entretiens qui se succèdent ne se font que face à des hommes, certaines candidates peuvent être intimidées et ne pas se sentir à leur place.Promouvoir une politique RH “family friendly”76 % des femmes se disent prêtes à postuler pour une entreprise qui met en avant le congé parental ou la flexibilité des horaires de travail dans ses offres d’emploi.Il est également important d’aborder ces sujets dès la phase d’entretien pour rassurer les candidates sur le fait qu’elles n’ont pas à choisir entre une vie de famille et une belle carrière.Si vous manquez d’inspiration, voici quelques avantages à faire figurer dans vos contrats de travail :des congés maternité et paternité payés à 100 % ;des horaires flexibles certains jours de la semaine ;le télétravail (bien sûr !) ;une bonne assurance santé ;la possibilité d’un congé sabbatique.À travail égal… salaire égal ?Cela va de soi, mais êtes-vous bien certain de l’appliquer ? Peut-être qu’une analyse détaillée de votre masse salariale vous permettra de vous en assurer. À poste égal, la rémunération et les avantages en nature doivent être identiques pour les hommes et les femmes.Vous pouvez par exemple mettre en place un système de grille salariale dont le premier critère est le poste et non le profil de la personne que vous avez embauchée.Mettez à plat votre processus d’évaluation annuel pour identifier les tendances en termes d’augmentation et de promotions. Concernent-elles plus les hommes que les femmes ?Le saviez-vous ? Il n’y a pas que dans la Tech que les écarts de rémunération sont flagrants.Selon Eurostat, en Belgique, les hommes ont des salaires en moyenne supérieur de 14,1% à poste égal. Un écart qui n’a diminué que de 2% en 10 ans.Pire ! Selon une autre étude menée par le ministère du Travail et de l’Emploi, cet écart représente 23,1% si l’on prend en considération la répartition inégale de la durée du travailEt quand il s’agit des primes et des bonus de fin d’année, les hommes sont deux fois plus récompensés (en valeur) que les femmes ! Cela s’explique en partie par le fait que les hommes occupent davantage de postes à hauts-revenus lesquels sont liés des rémunérations à la performance. Un vrai cercle vicieux !

Comment parler des ses échecs en entretien d’embauche ? 

Nos échecs ne sont pas les choses dont nous sommes le plus fiers. Pourtant, certains recruteurs n’hésitent pas à poser la question. Comment réagir ?Un entretien d’embauche est un exercice de style qui mêle séduction, authenticité, mais aussi pragmatisme. Quand vient le moment de parler d’un de vos échecs, quelle attitude adopter ? Faut-il mentir par omission, être honnête ou enjoliver la vérité ?Voici quelques conseils pour rester zen et ne pas paraître trop surpris quand on vous posera la question.Pourquoi les recruteurs vous demandent-ils de parler de vos échecs en entretien ?Cela peut être pour vous déstabiliser, pour tester votre réaction face à une situation de stress. Mais le plus souvent, en posant cette question, le recruteur veut en réalité comprendre votre façon d’être et analyser votre comportement au travail.Il cherche à évaluer :votre degré d’humilité ;votre capacité à nous remettre en cause ;votre attitude face aux obstacles.En effet, tout le monde fait des erreurs. Mais le plus difficile, c’est de créer une histoire autour de l’échec qui met en évidence nos ressources, nos compétences ou nos soft skills.Le saviez-vous ? La Finlande, en créant une journée nationale de l’échec, a voulu souligner que l’échec peut apporter du positif : l’innovation par exemple, nécessaire pour rebondir à la suite d’un échec.De quel échec allez-vous parler avec le recruteur ?Ne soyez pas trop prétentieux et choisissez une histoire qui s’est réellement passée.Ne choisissez pas non plus un échec lié à une grosse erreur personnelle ou avec des conséquences graves pour l’entreprise.Mettez en valeur une expérience au cours de laquelle vos soft skills vous ont permis de prendre le dessus en montrant finalement les conséquences positives pour vous et votre carrière professionnelle.Comment raconter votre histoire ?Il faut que l’expérience vécue dise quelque chose de vous et montre la leçon que vous avez apprise de cet échec. Commencez par expliquer le contexte et le poste que vous occupiez.Puis, délivrez une analyse claire et concise à la manière d’un journaliste d’investigation qui ferait un reportage sur ce qui s’est passé.Faites une analyse objective de la situation à ce moment-là. Montrez que vous avez su prendre du recul face à cette situation. Expliquez l’impact positif et le levier de réussite que cet échec a dévoilés.Ne rejetez pas la faute sur les autresC’est souvent le piège dans lequel tombent les candidats. Ils sentent qu’ils sont en train de se dévaloriser alors, à la fin de leur histoire, ils rejettent in extremis la faute sur quelqu’un d’autre.En vous défaussant, vous passerez pour un collaborateur qui n’accepte pas ses responsabilités et qui ne se remet jamais en question. Pas top pour démontrer son esprit d’équipe !Au contraire, prouvez votre maturité en décrivant l’issue positive de votre échec à force de remise en question et d’apprentissage et en expliquant les conséquences pour vous, votre équipe et votre entreprise.Comment l’entreprise perçoit-elle l’échec ?Vous l’aurez compris, évoquer l’un de vos échecs peut devenir un atout si celui-ci est bien expliqué. Mais, de votre côté, ne seriez-vous pas intéressé par la façon dont l’entreprise pour laquelle vous postulez réagirait face à ce type de situation ?La prise de risque est-elle encouragée ici ? Vous savez apprendre de vos défaites et développer de nouvelles compétences grâce à celles-ci. Reste désormais à savoir si l’entreprise, de son côté, saura elle aussi répondre à vos attentes.Le conseil Betuned : éviter de prononcer le mot « échec »Nous vous conseillons de ne jamais prononcer vous-même le terme « échec » en entretien : cela paraît un peu simpliste, mais ce mot fait partie de ceux qu’il faut éviter de prononcer, sous peine d’orienter négativement la discussion.Vous parlerez plus volontiers de « situation », « d’événement » ou encore de « moment particulier de votre expérience professionnelle ». Personne ne sera dupe, mais au moins, il y aura les formes.Évitez également de rester trop longtemps dans la discussion sur un échec, détournez quand vous le pouvez la conversation vers un sujet plus positif.En conclusion, parler de ses échecs peut être très valorisant et différenciant pour votre candidature : votre courage, votre humilité et votre maturité retiendront l’attention du recruteur si vous savez trouver les mots pour bien faire passer le message.

Électricien monteur-câbleur : un métier qui va à contre-courant des idées reçues 

Disjoncteur contacteur, dispositif différentiel à courant résiduel, courant continu alternatif triphasé…. du chinois pour la plupart d'entre nous, mais pas pour ce spécialiste des installations électriques qu’est le monteur-câbleur.Partons à la découverte d’un métier à contre-courant des idées reçues.En quoi consiste le métier de monteur-câbleur ?Véritable spécialiste des installations électriques et électroniques, le monteur-câbleur fabrique, connecte, répare les circuits imprimés et les armoires électriques.Dans une école municipale, dans un avion de ligne , dans un radar ou sur une pompe hydraulique, il y a toujours une installation électrique à installer ou réparer.C’est aussi ce qui explique les nombreux recrutements actuels dans les industries de pointe : aéronautique, télécoms, automobile ou armement, tous sont à la recherche de candidats méthodiques, minutieux et un poil perfectionnistes.Quelles sont les missions du monteur-câbleur ?Le monteur câbleur est rarement un indépendant. Il fait souvent partie d’une équipe au sein d’une entreprise qui évolue dans un secteur comme :le BTP ;les télécommunications/la fibre optique ;l’aéronautique ;l’armée ;l’automobile.Il peut aussi être rattaché à des sociétés de maintenance qui l'envoient en dépannage sur la réparation de panneaux électriques.Des interventions techniques variées, des équipements de pointeAucune armoire électrique ne ressemble vraiment à une autre. Chacune possède son propre schéma de conception et une logique de fonctionnement qu’il faut s’approprier rapidement avant de procéder à une intervention.Le monteur-câbleur intervient sur des équipements variés comme les appareils électriques médicaux, les armoires techniques ou les appareils électriques industriels.Il s'agit le plus souvent d'équipements de pointe, de prototypes ou d'appareils fabriqués en petite série (radars, scanners, panneaux électriques en usine, etc).Selon son secteur d'activité, le monteur-câbleur peut travailler sur :la connexion des cartes électroniques. Il insère les différents composants dans des châssis ou des boîtiers ;la conformité du matériel posé et la bonne installation des circuits. Il est capable de mesurer la résistance des différents composants et de contrôler la continuité électrique ;le dépannage des panneaux électriques. Il vérifie le soudage des montages et est amené à reprendre les pièces défectueuses ;l'étude du schéma et la réalisation du circuit imprimé. Il peut travailler sur la conception des plaquettes où sont fixés les composants et l'implantation des pièces. Il réalise ensuite le collage ou le soudage des différents éléments.Un métier qui comporte certains risquesLe monteur-câbleur est amené à travailler sur site, mais parfois, il est basé dans un laboratoire ou dans des lieux sensibles.Il est souvent amené à utiliser un matériel spécifique pour ses interventions, car il doit insérer des composants électroniques dans des endroits peu accessibles. Son outil favori est le fer à souder ou à dessouder.Quelles sont les qualités requises pour devenir monteur-câbleur ?Le monteur-câbleur possède avant tout une connaissance pointue du fonctionnement et des risques des installations électriques : normes de sécurité, propriétés des matériaux, techniques de soudure... Par sa rigueur et sa minutie, le monteur-câbleur assure la sécurité de ses installations.Le monteur-câbleur est méthodique et organisé. Il doit pouvoir s'appuyer au quotidien sur un solide sens de l'observation et de l'analyse.Avec des capacités de concentration et une bonne résistance physique, le monteur-câbleur est un professionnel habile. Il doit être capable de travailler vite sur des circuits visuellement très compliqués.Bien qu'il doive souvent travailler en totale autonomie, le monteur-câbleur est en contact avec un certain nombre d'interlocuteurs : collègues, clients... Il doit donc faire preuve d'un bon relationnel, d'un goût pour le travail en équipe ainsi que d'une certaine pédagogie.Doté de bonnes capacités de communication, il doit être transparent dans ses comptes rendus et pédagogue dans ses explications.Quel est le salaire du monteur-câbleur ?Le monteur-câbleur connaît une jolie revalorisation salariale avec l'expérience. Ainsi, si sa rémunération tourne autour du salaire minimum pour un premier poste ; elle augmente jusqu'à une moyenne de 3 000 € mensuels en cours de carrière.Ces sommes peuvent être revalorisées par des primes (travail de nuit ou sur les jours fériés, notamment).Quelles sont les évolutions de carrière possibles ?L'évolution professionnelle du monteur-câbleur lui permet d'acquérir des responsabilités managériales, notamment en devenant responsable d'équipe ou chef de chantier.La validation de formations complémentaires permet également au monteur-câbleur de se réorienter vers des postes de maintenance, de gestion de la production ou de contrôle de la production. Les métiers du bâtiment vous attirent ? Consultez toutes nos fiches métiers et nos offres d’emploi sur Betuned.

Ils sont partis trop vite : comment limiter le turnover dans votre entreprise 

Entre les charges administratives et le recrutement d’un nouveau collaborateur, le coût de remplacement d’un collaborateur peut atteindre entre trois et six mois de salaire !Indicateur stratégique de la santé de l’entreprise, le taux de turnover ne doit pas être pris à la légère. Cette statistique doit faire l’objet d’une analyse nuancée et détaillée, car c’est aussi un indicateur clé du bien-être au travail dans votre organisation.Les attentes des salariés, notamment des nouvelles générations, sont très spécifiques et leur adéquation avec le cadre de travail au sens large que propose votre entreprise dépend en partie du turnover.Par exemple, avez-vous déjà eu l’impression que vos collaborateurs donnaient leur démission un peu trop vite, sans explication, ou qu’ils éprouvaient le besoin de changer de poste avant que vous ne leur proposiez ?Si c’est le cas, il vous faut agir très vite sous peine d’entrer dans le cercle vicieux bien connu des RH : un turnover en hausse auquel on réagit par des recrutements faits à la hâte (et donc de moins bonne qualité), ce qui a pour conséquence un turnover en hausse, etc.Dans cet article, découvrez les cinq principales raisons du turnover et comment y remédier.Pourquoi vos collaborateurs vous quittent-ils ?Tout d’abord, mettons les choses au clair : le turnover en entreprise est tout à fait normal. Plus personne ne reste « 20 ans dans la même boîte » comme Papy Michel qui est entré chez Electrabel en 1963 pour y occuper le même bureau jusqu’à son pot de départ à la retraite en 2004, juste avant le rachat par Suez.À manier avec des pincettesDans tous les cas, le turnover est un indicateur à manier avec précaution. Certaines entreprises, telles que les cabinets de conseil — notamment IT —, ont un taux de turnover particulièrement élevé. Mais ce n’est pas forcément un problème, car cela fait partie du paysage professionnel dans ce type d’industrie, même si les coûts de formation des nouvelles recrues sont très élevés.On considère cependant qu’au-dessus de 10 %, le turnover est élevé et nécessite une profonde analyse.Un indicateur du climat social de votre entrepriseDans un récent article publié sur ce blog, nous nous interrogions même — de manière un peu provocatrice — sur la nécessité absolue de fidéliser ses collaborateurs. Un taux de rotation du personnel trop bas, voire nul, devrait vous alerter autant qu’un turnover élevé. C’est peut-être le signe d’un manque de dynamisme dans votre secteur d’activité ou d’une crise plus profonde qui ne dit pas encore son nom au sein de l’entreprise.Voici la formule pour calculer votre taux de turnover : [(Nombre de départs au cours de l’année N + Nombre d’arrivées au cours de l’année N)/2] / Effectif au 1er janvier de l’année N (multipliez par 100, vous obtiendrez votre pourcentage).La jeune génération adepte du job-hoppingEnfin, le turnover peut s’expliquer, sinon se justifier notamment par les attentes de la nouvelle génération qui cherche à multiplier les expériences et découvrir différents environnements de travail, ou bien profiter d’un marché du travail qui lui est favorable.De manière générale, il existe plusieurs raisons au turnover en entreprise dont nous ne parlerons pas en détail, car ce n’est pas l’objet de cet article :un manque de reconnaissance ;un mauvais climat social interne ;une inadéquation avec la direction ou le manager direct ;un manque de perspectives d’évolution ;un manque de communication engendrant de l’incompréhension, de la frustration, etc.une mauvaise gestion des RH et/ou de l’organisation (rémunération trop basse, par exemple) ;un trop grand stress au travail.Quelles sont les bonnes pratiques à adopter pour réduire le turnover dans votre entreprise ?Il n’y a pas de formule magique et il y a parfois des facteurs incontrôlables contre lesquels vous ne pouvez rien faire. Il peut s’agir par exemple d’une crise économique, d’un secteur d’activité (celui de votre entreprise) en déclin ou de concurrents qui se montrent très agressifs pour débaucher vos meilleurs talents avec des budgets que vous n’avez pas.Ceci étant dit, voici quelques bonnes pratiques à mettre en œuvre pour limiter la casse si votre taux de turnover monte en flèche.1 – Communiquer sur les possibilités d’évolution en interneUne des premières causes du turnover est le manque de perspectives professionnelles. Il est essentiel d’anticiper les attentes de vos collaborateurs et de leur donner de la visibilité sur les possibilités qui s’offrent à eux dans l’entreprise.Donner de nouvelles responsabilités et proposer des évolutions de poste en interne sont ainsi de bons leviers de fidélisation, car ils donnent à l’employé le sentiment d’être estimé et reconnu.Et si malheureusement, il n’y a pas beaucoup de perspectives, soyez honnête et ne promettez jamais des promotions ou des évolutions qui n’auront pas lieu. Cela aurait un effet dévastateur sur l’ensemble de vos salariés.2 – Proposer des parcours de formation personnalisésUne des attentes des salariés de la nouvelle génération, c’est de continuer à apprendre tout au long de leur vie professionnelle. Avec les possibilités qu’offrent les outils digitaux et le e-learning, il est désormais beaucoup plus facile de construire un parcours de formation sur mesure pour chaque collaborateur.MOOC, mobile learning, adaptive learning, certifications… de plus en plus d’entreprises se dotent d’un e-learning manager dont la mission consiste à construire des modules et des parcours de formation spécifiques à l’entreprise, au secteur d’activité et à chaque collaborateur.À travers la formation, l’entreprise montre ainsi au collaborateur qu’elle compte sur lui et lui offre les moyens de la quitter, un jour ou l’autre, dans les meilleures conditions possible. De manière quelque peu paradoxale, favoriser l’employabilité de ses collaborateurs, c’est leur donner envie de rester, mais aussi la possibilité de voler de leurs propres ailes.3 – Favoriser l’engagement des collaborateursTout ce qui peut créer du lien social est bon à prendre. C’est le ciment des relations en entreprise. Et, brique après brique, les responsables RH ont pour difficile mission d’ériger ce mur qui représente la cohésion au sein de l’entreprise et d’inviter chaque collaborateur à venir ajouter sa pierre à l’édifice.Les entretiens (d’intégration, hebdos, mensuels, annuels, de départ) sont une bonne manière de recueillir ces informations. Cela aide à établir les raisons du bien-être du salarié, à identifier les prémices du mal-être et à connaître les raisons des départs.Mettre en place une stratégie de recrutement par cooptation permet également d’engager vos collaborateurs en les impliquant dans le recrutement (et les projets RH) et en leur prouvant votre confiance. Les collaborateurs recrutés de cette manière ont tendance à être plus fidèles sur le long terme.4 – Améliorer l’attractivité de l’entrepriseCela passe notamment par un travail en profondeur sur l’expérience collaborateur et même sur l’expérience candidat. Sur un marché du travail tendu, vos collaborateurs — en tout cas les meilleurs d’entre eux — sont très sollicités.Vous devez leur proposer un cadre de travail épanouissant pour générer de l’adhésion à votre culture d’entreprise.Établir une stratégie marque employeur solide dont découle un marketing RH bien pensé nous semble être un principe de base afin d’allier promesses et réalité de vie au travail.D’ailleurs, si vous avez des questions à ce sujet, Betuned peut y répondre et vous aider à faire rayonner les valeurs de votre société sur le web et les réseaux sociaux afin de recruter les meilleurs talents.Notre département Consultance vous accompagne dans la définition ou la clarification de votre proposition de valeurs, de votre mission ou de votre vision et dans la manière de les communiquer en interne. Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous : [email protected]

Comment ne pas obtenir d’augmentation de salaire ? 

C’est un des moments les plus délicats de la vie professionnelle : aborder la question du salaire avec son manager est souvent une chose que l’on redoute, parce que c’est stressant, parce que l’issue est incertaine, parce que l’on va parler d’argent, de notre argent.Pourtant, il est nécessaire de passer par là, car les augmentations ne tombent que très rarement du ciel ! Et si demander une augmentation de salaire se prépare, s’anticipe et même se répète — devant le miroir de la salle de bain ou avec un proche qui joue le rôle du N+1 —, les erreurs commises le jour J peuvent être fatales.Voici les pièges dans lesquels ne pas tomber et quelques astuces pour arriver à vos fins.Erreur 1 : mauvais timingSelon vous, quelles sont les chances de succès d’une demande en mariage, genou à terre, un lundi matin sur un quai de métro bondé ? Il y a de fortes chances pour que l’intéressé ne soit pas des plus réceptifs vu le choix du lieu et du moment. C’est la même chose lorsque vous demandez une augmentation de salaire : si vous prenez votre responsable hiérarchique par surprise, au détour d’un couloir, ou que vous abordez le sujet sans introduction, vous risquez de crisper votre interlocuteur. À sujet sérieux, démarche réfléchie : solliciter un rendez-vous en ciblant une période adaptée et annoncer si possible la couleur.Il en est de même pour le contexte dans lequel se trouve votre entreprise. Si l’année n’a pas été bonne en termes de résultats ou si tout le monde a la tête dans le guidon en fin d’année, évitez d’être la goutte d’eau qui fait déborder le vase en choisissant ce mauvais moment pour demander une augmentation.Erreur 2 : ne négocier « que » son salaireC’est une erreur assez commune : s’accrocher à un chiffre, un pourcentage que l’on pense pouvoir obtenir et oublier tout le reste. Kerd Jenkins, conférencier et expert en négociation, l’affirme : « La plupart des gens axent leurs négociations de salaire sur seulement un ou deux paramètres, il faut absolument élargir le champ des possibles pour créer un dialogue avec son boss, se laisser à chacun des espaces pour faire des compromis. »Pensez par exemple à aborder des thèmes comme :les jours de travail en remote ;un aménagement spécifique de vos horaires de travail pour ne plus vous sentir coupable de sortir à 17 heures le mardi parce que c’est le jour de votre cours de dessin ;un plan de bonus, une future promotion, une intégration dans une autre équipe, la gestion d’un projet qui vous tient à cœur…la possibilité de recruter une personne de plus dans votre équipeLes employeurs considèrent souvent une augmentation comme un jeu à somme nulle, voire une « perte » pour l’entreprise. Plutôt qu’une grosse augmentation de votre salaire, peut-être que le travail à domicile générera pour vous une énorme source de satisfaction, et le coût pour l’employeur sera presque nul dans ce cas.Erreur 3 : utiliser la menaceCréer un rapport de force en pensant que la situation tournera en sa faveur est une autre erreur classique. Poser un ultimatum avant de quitter l’entreprise ou de commencer à chercher ailleurs n’est qu’en de très rares occasions productif. Outre le risque de faire passer votre requête comme une forme de chantage, vous offrez à l’employeur l’opportunité de s’acquitter d’éventuelles indemnités de licenciement.Il en est de même pour ceux qui prétendent avoir une offre ailleurs. Jouer quitte ou double en prétendant avoir reçu une offre plus intéressante s’avère être un pari pour le moins risqué. En tentant ce coup de bluff, attendez-vous à des félicitations de votre supérieur et à une porte de sortie grand ouverte. Dans de plus rares cas, vous obtiendrez une réponse positive s’il souhaite vous conserver.Au lieu de jouer les gros bras, prenez le temps de faire une analyse en profondeur de vos forces, de vos faiblesses, de vos récents accomplissements, mais aussi de vos échecs. Préparez vos arguments et étayez-les avec des faits, pas des opinions. Apprenez à faire ressortir ce qui fait votre valeur ajoutée au sein de l’entreprise et de quelle manière vous comptez continuer à apporter votre pierre à l’édifice.« Donnez des exemples tangibles de projets accomplis, mais aussi des exemples quantifiables. Idéalement, il faut prouver combien d’argent vous avez fait économiser à l’entreprise, combien d’argent vous avez fait gagner à l’entreprise, ou combien d’heures de travail vous avez économisées », Michelle Joseph, CEO de PeopleFoundry.Erreur 4 : se comparer aux autresLà encore, mauvaise idée ! Le sujet de conversation, c’est vous, et pas vos collègues.Vous voulez être payé autant que votre collègue ou percevoir la même augmentation ? Évitez le jeu des comparaisons, vous n’avez très certainement pas toutes les cartes en main pour évaluer la situation. Mieux vaut rester concentré sur ses réalisations.Comparer votre salaire à celui de vos collègues est également dangereux, parce que vous vous aventurez sur un terrain inconnu et miné. Êtes-vous certain qu’Antoine a été augmenté de 5 %, même si ce dernier est un collègue en qui vous avez confiance ? Vous pourriez être surpris par la réponse de votre boss à ce sujet ! Et puis, quel est le rapport entre Antoine et vous ? Vous êtes tous les deux chefs de projet, mais il a huit ans d’ancienneté — vous, trois — et il gère sa propre équipe — vous, pas encore…« Ne faites jamais porter la conversation avec votre patron sur un autre employé, il s’agit de vos performances et de la valeur que vous créez pour l’organisation », Allison Hutton, chief talent officer chezAllavanti Group.Erreur 5 : présenter son salaire comme un problèmeSe morfondre et se plaindre de sa propre situation en face d’un supérieur ne fait pas partie des méthodes les plus efficaces pour obtenir un meilleur salaire. Le registre des émotions n’est certainement pas le meilleur chemin à emprunter.Communiquer vos revendications de manière posée fera passer votre demande comme le fruit d’une véritable réflexion. Évacuez vos frustrations avant de prendre la parole ; soyez porteur de solutions, pas l’oiseau de mauvais augure à qui l’on n’a pas envie d’accorder un entretien en one to one.Dans le même registre, n’invoquez pas votre vie personnelle lors d’une négociation de salaire. Si l’une des motivations de votre demande est, par exemple, le fait que vous êtes sur le point d’avoir un enfant, que vous avez besoin d’argent pour vous acheter une maison plus grande ou pour payer vos prochaines vacances, n’en parlez pas. L’idée d’un monde dans lequel nous recevons tous des augmentations en fonction de notre mode de vie ne tient pas la route bien longtemps.Dernier conseil : quelle que soit votre stratégie, préparez-vous à recevoir une réponse négative avec philosophie. Un « non » aujourd’hui n’est pas définitif. Vous aurez sûrement l’occasion de retenter votre chance plus tard, alors gardez le sourire et analysez les raisons de ce refus plutôt que de vous braquer en déplorant l’injustice qui vous est faite !

Les 10 conseils indispensables pour bien réussir sa prise de poste 

Content, motivé, mais anxieux : c’est bientôt le jour J ! Dans quelques jours, vous allez prendre vos nouvelles fonctions.Premier job, nouvelle entreprise ou promotion… voici quelques conseils pour réussir votre prise de poste en douceur et sans stresser.Savoir tourner la page de votre ancienne entreprise ou de votre ancien jobPour qu’une nouvelle aventure commence, il faut que la précédente se termine de manière définitive. Il se peut que votre prochaine mission ressemble beaucoup à celle qui prend fin. Mais peu importe, marquez la coupure :Faites un mini bilan, seul ou accompagné, de vos accomplissements pour formaliser le travail effectué. Notez-les dans un petit carnet, tout simplement ;Profitez-en pour définir quelques objectifs de développement personnel, de points à améliorer ou d’erreurs à ne plus reproduire par exemple ;Faites un break, prenez quelques jours de vacances, reposez-vous pour commencer votre nouveau job gonflé à bloc !Une nouvelle recrue informée en vaut dix !S’il s’agit d’un job dans une nouvelle entreprise, informez-vous sur son secteur d’activité, les produits et les services qu’elle commercialise.Pas d’excuse : tout ou presque est sur internet ! Google, vous connaissez ?Cela vous évitera de poser des questions évidentes et l’on vous prendra davantage au sérieux dès les premiers jours.N’hésitez pas non plus à regarder les réseaux sociaux de l’entreprise : Facebook, Twitter ou LinkedIn. Vous y trouverez tout ce que vous avez besoin de savoir : la dernière photo partagée, le dernier article publié…Toutes ces informations vous permettront de poser les bonnes questions lors de vos premiers jours et d’identifier très rapidement les personnes clés. De plus, vous commencerez à comprendre la culture d’entreprise.Le truc en plus : préparez deux ou trois questions « stratégiques » à poser à votre manager pendant la première semaine pour lui montrer que vous avez potassé votre sujet.C’est à vous de faire les présentationsPeu importe si vous êtes timide, c’est à vous d’aller très vite à la rencontre des autres collaborateurs pour vous présenter à eux.Si un tour de bureau est organisé, essayez de retenir le maximum de noms. Si vous arrivez dans un grand groupe, retenez les noms les plus importants, comme ceux des personnes avec qui vous allez travailler ou bien les managers et les experts métiers.Mais attention ! Se présenter, ce n’est pas seulement dire bonjour à son voisin d’open-space le matin en arrivant.Si vous travaillez dans l’équipe commerciale, débrouillez-vous par exemple pour passer du temps — un déjeuner, une réunion plus formelle — avec des membres de l’équipe marketing ou avec le service financier.Profitez des réunions auxquelles vous assistez pour vous (re)présenter succinctement : qui êtes-vous ? Qu’avez-vous fait avant ? Et surtout, n’oubliez pas de dire que vous êtes très heureux de rejoindre l’entreprise et l’équipe.Plus vite vous connaîtrez les gens, plus vite vous pourrez avancer sur les missions qui vous seront confiées.Observez votre environnementMême si vous êtes d’un tempérament impatient et que vous avez envie d’en découdre, accordez-vous un round d’observation pour comprendre comment l’entreprise fonctionne. Il y a l’organigramme officiel et les règles de fonctionnement que l’on vous délivre pendant l’onboarding.Mais vous devez aussi comprendre les jeux de pouvoir et les rapports de force qui se sont mis en place : quel département est le moteur de l’entreprise ? Qui a de l’influence ? Notez les rôles et les missions de chacun, allez au-delà de l’information officielle.Comprenez les codes de votre nouvelle entrepriseObserver vous permettra aussi d’assimiler les codes (vestimentaires, le vocabulaire, les habitudes de travail) et les coutumes de votre nouvel employeur. C’est le bon moment pour poser les questions qui vous titillent ; après, il sera trop tard.Tout en gardant votre personnalité, il vous faudra dans une certaine mesure vous fondre dans le décor, dans un premier temps du moins.Ne vous faites pas trop remarquerC’est contre-intuitif, mais pourtant, vous n’avez aucun intérêt à vous faire trop remarquer pendant les premières semaines suivant votre arrivée. Pourquoi ? Parce que vous ne maîtrisez pas encore tous les enjeux de votre poste et que vous n’êtes pas encore pleinement opérationnel.À vouloir « briller » trop rapidement, vous risquez de vous transformer en étoile filante ou de commettre une erreur de jugement qui vous collera à la peau pendant longtemps.Notre conseil : pendant les 100 premiers jours, n’étalez pas votre science, restez discret, ouvrez vos yeux et vos oreilles, et apprenez.Devenez opérationnel rapidementNe pas tout connaître de votre mission ne doit pas vous empêcher de vous mettre au travail rapidement. L’erreur, c’est de s’enliser dans une phase d’onboarding qui n’en finit plus et qui au final fera de vous un éternel « nouveau ».Soyez proactif, allez voir votre boss et demandez-lui en quoi vous pouvez déjà être utile et suivez ses instructions. C’est aussi simple que cela !Si c’est vous le boss, eh bien, mettez-vous au travail aussi !Intégrez les nouvelles méthodes de travailPeu importe votre passé professionnel. Votre prise de fonction se passe dans le présent. Inutile de vanter les mérites organisationnels de votre ancienne entreprise.Dans un premier temps, vous êtes là pour apprendre et intégrer rapidement de nouvelles manières de travailler, et découvrir de nouveaux outils ou logiciels.C’est seulement dans un second temps que vous pourrez être force de proposition.Faites ce que l’on vous a demandé ; ni plus ni moins. Vous n’avez pas à prouver vos capacités, puisqu’on vous a déjà embauché. Gardez confiance en vous et en votre valeur professionnelle.Ne vous précipitez surtout pas pour terminer votre mission le plus rapidement possible et prouver ainsi à votre boss qu’il a eu raison de vous faire confiance… C’est le meilleur moyen de faire des erreurs. Comme on le dit souvent, nous n’avons qu’une occasion de faire bonne impression. La prise de poste est à la fois l’occasion de repartir sur un terrain vierge et de lancer son parcours sur de bons rails.

Pourquoi je n’aime pas les ouvrages de développement personnel 

Je n’aime pas le développement personnel. Mais qu’il n’y ait pas d’équivoque : je ne suis absolument pas contre le fait de vouloir s’améliorer, apprendre, découvrir de nouvelles choses, ou progresser dans la connaissance de soi, des autres et du monde.Mais je n’aime pas le développement personnel.Je veux dire, le concept en tant que tel. La vision autocentrée qu’il véhicule et surtout la marchandisation dont il fait actuellement l’objet.Cette injonction à « devenir la meilleure version de soi-même », pour reprendre ses termes, me semble des plus nocives et perverses…Devenir la meilleure version de soi-même, se libérer de ses croyances limitantes, dépasser ses limites, en faire toujours plus pour… Pourquoi, au juste ? En réalité, on ne sait plus très bien.Mais nous sommes envahis par ce concept, nouvelle idéologie d’un monde digitalisé dans laquelle tout le monde se vautre allègrement, symptôme d’une société où plus personne ne se parle, mais où chacun veut se montrer sous son meilleur jour.Vos liseuses Kindle sont sûrement remplies à rabord de gigaoctets d’ouvrages sur le sujet et votre flux Instagram ou LinkedIn déborde certainement à en vomir de cette insipide soupe de citations bouddhisto-philiosophiques, évocatrices du chemin qu’il reste à parcourir.On y convoque avec autant d’audace que d’incohérence Nelson Mandela, Jordan Peterson, Bouddha, Socrate (le philosophe), Michael Jordan, Socrates (le joueur de foot brésilien) ou Jean-Claude Vandamme, en les obligeant à faire le grand écart entre philosophie de comptoir, supplique, invocation et ultimatum.Si vous scrollez un peu plus bas, il y a même ces extraits de discours de Steve Jobs sur fond de musique mélodramatique, dans lesquels un spectre christique en col roulé noir donne ses conseils de vie pour se surpasser : rester “foolish”, croire en soi, innover et devenir encore meilleur. Merci, Steve — ou devrait-on dire « Amen » ?Confusion des genresBien sûr, qui refuserait une version améliorée de soi-même ? Dans tous ces ouvrages, tout n’est pas à jeter. D’ailleurs, la liste qui suit en contient quelques-uns ; ne soyons pas manichéens juste pour le plaisir.Mais derrière ces discours apparemment sucrés et inoffensifs se cache à peine la montée d’une idéologie — au sens de système de pensée — qui revêt aujourd’hui les habits tantôt d’un Gandhi dévoyé, tantôt d’un Marc Aurèle revisité à la sauce crypto, ou encore d’un Elon Musk avec qui on va partir à la conquête de la galaxie tout entière.Car, pour le dire de manière un peu crue, la forme de bien-être promise par le développement personnel constitue trop souvent une exploitation de soi par soi. D’ailleurs, dans la notion de développement personnel, il n’y a pas trop de place pour les autres… Dans ce monde merveilleux, tout tourne autour de cet axiome : quand on veut, on peut, et il faut souffrir pour être heureux. No pain no gain… Avec le développement personnel, même le mérite se mérite…Des recettes toutes faites pour être au topEt puis, la manière dont nous sont livrées de manière packagée ces leçons de vie et ces recettes prémâchées, prédigérées, font souvent affront à l’intelligence humaine et à l’esprit de déduction.A quoi ressemblent ces ouvrages ? Ce sont des livres bullet points, des modes d’emploi pour se faire des amis, se mettre (enfin) à penser, dormir moins mais mieux, savoir à quelle heure se lever, devenir millionnaire même si on est pauvre, rester riche si on l’est déjà, gagner en masse musculaire sans prendre du gras, avoir du charisme sans écraser les autres grâce à ces cinq phrases à prononcer devant son miroir tous les matins…Comme si nous n’avions plus le temps de penser, de rêver, de découvrir les choses par nous-mêmes ; comme si le temps nous manquait pour faire des erreurs et recommencer parfois.Rester dans le coupEt puis, en faisant quelques recherches pour écrire cette chronique, je me suis rendu compte que le développement personnel, c’est un peu comme la mode : ça change tous les ans.L’année dernière, je découvrais qu’il fallait se lever à 5 heures du matin et exécuter sa “Miracle Morning” routine pour s’épanouir comme Richard Branson et Anna Wintour.Et puis, la semaine dernière, j’ai appris dans la newsletter de IInc.com — la bible du startuper californien efficace — que Tim Cook, le CEO d’Apple, se lève tous les matins à 3 heures 45 (précisément) pour éplucher entre 500 et 600 mails. Ensuite, à 5 heures tapantes, il file à la salle de sport pour se défouler… Pas étonnant qu’il soit stressé, Tim. Cinq cents mails tous les matins, il y a de quoi angoisser. Et au fait, il se couche à quelle heure ? Et pour voir sa femme, est-ce qu’il réserve aussi un créneau dans son Apple calendar ?Dernières tendances en date ?Le manifesting et le stoïcisme new age.L’un prône l’utilisation de diverses stratégies d’autoassistance pseudoscientifiques destinées à atteindre un objectif personnel, principalement en concentrant ses pensées sur le résultat souhaité. Je pense très fort, donc je réussis… Pourquoi pas ?Et, remis au goût du jour par l’explosion du développement personnel, le stoïcisme — courant philosophique antique prônant le lâcher-prise — n’a jamais été aussi présent dans les médias et sur les réseaux sociaux : le pragmatisme d’Épictète, Sénèque ou Marc Aurèle fait de plus en plus d’émules.Comme ça, vous êtes au courant.Antiliste de développement personnelBon, mais alors, que peut bien contenir la liste de livres sur le développement personnel de quelqu’un qui n’en est pas l’adepte ? Eh bien, des ouvrages que j’ai sélectionnés pour ce qu’ils m’ont apporté et ce qu’ils m’ont donné à penser et à réfléchir, ou qui m’ont permis de découvrir une autre façon de penser.Alors, ne cherchez pas La semaine de 4 heures de Stephen Covey ni Les quatre accords toltèques. Non pas que j’aie un problème avec le chiffre 4. Mais les recettes miracles des étudiants de Stanford qui parlent trois langues couramment à l’âge de douze ans et les philosophies de chamans mexicains qui commandent leur poudre d’ayahuasca sur Amazon Prime, j’y crois moyennement.********************************************Manuel d’EpictèteLe stoïcisme en version originale. Ce Manuel d’Epictète peut constituer une excellente introduction dans le monde de la philosophie : court (une petite heure suffit pour le lire), simple, clair — avec beaucoup d’exemples pratiques — et directement utile, puisque centré sur la question « Comment organiser sa vie pour être heureux ? ».La réponse d’Epictète est assez simple : ne se préoccuper que des choses sur lesquelles on a réellement prise, savoir supporter avec résignation toutes les autres. Notre vie est toute tracée, nos gesticulations inutiles n’y changeront rien, il faut vivre le rôle qui nous est assigné du mieux qu’on le peut.Ce déterminisme peut parfois agacer, surtout que le courant dominant de notre époque enseigne l’exact opposé : avec suffisamment de volonté, on peut venir à bout de tous les obstacles et réaliser tous ses rêves.Epictète a le mérite de nous forcer à réfléchir sur ce qu’on peut vraiment contrôler. Car si l’on place les conditions de notre bonheur dans les mains des autres, il ne faut pas s’étonner que ça puisse de temps en temps mal tourner.Terre des hommes d’Antoine de Saint-Exupéry« Nous habitons une planète errante. » Saint-Exupéry, qui vient d’être nommé pilote de ligne, découvre, admire, médite sur notre planète. Assurant désormais le courrier entre Toulouse et Dakar, il hérite d’une vaste responsabilité à l’égard des hommes, mais surtout de lui-même et de son rapport au monde.Tout en goûtant « la pulpe amère des nuits de vol », il apprend à habiter la planète et la condition d’homme, lit son chemin intérieur à travers les astres. En plus du langage universel, il jouit aussi chaque jour de la fraternité qui le lie à ses camarades du ciel. Il rend hommage à Mermoz ou à Guillaumet, à qui est dédicacé le roman et dont il rappelle les célèbres paroles : « Ce que j’ai fait, je le jure, jamais aucune bête ne l’aurait fait. »Une autobiographie baignée dans un halo d’histoires plus ou moins vraies, plus ou moins féériques, toutes acquises au dieu aéropostal.Un lyrisme des espaces doué d’une fibre humaniste très développée, un relent d’optimisme derrière chaque montagne, une allégorie sous chaque fable, la plus belle étant peut-être celle de « L’Orange dans le désert » : le symbole de l’espoir, quand le savoir et la science ont échoué, reste ce menu trésor, naturel, tout simple, brillant comme le soleil, rond comme la petite Terre des hommes.Les cavaliers de Joseph KesselL’Afghanistan dans les années 1950. Le bouzkachi, LE jeu équestre objet de tous les honneurs. Toursène, le plus grand des tchopendoz (joueurs de bouzkachi), désormais maître des chevaux. Ouroz, son fils, qui porte tous ses espoirs. Mokkhi, son saïs, serviteur et palefrenier de Jehol, LE cheval. Zéré, la petite nomade arriviste. Guedj, le conteur sans âge. Tout ce petit monde se croise dans une traversée du pays qui, à défaut d’être épique, prend aux tripes.Ce roman est grande épopée dramatique qui se déploie sur 570 pages ; un grand roman plein d’émotions fortes et complexes, révélatrices d’une connaissance riche des hommes et des aléas de la vie ; une mise en scène intelligente et sensible de destins croisés, dont le seul élément fixe serait l’amour du cheval, de l’Afghanistan, d’un mode de vie authentique.Dans Les Cavaliers comme dans ses autres romans, Kessel est bien ce « barbare au cœur sensible », qui, enfant, a hésité entre l’écriture et la boxe.Il conte, sans grandiloquence et sans dissimuler leur part sombre, l’aventure et l’héroïsme. Trop concret pour se faire moraliste ou philosophe, il nous ouvre pourtant toute sa sensibilité quand il s’agit de décrire les tourments passionnels des hommes et les souffrances des faibles.Un livre inoubliable, donc, un must ; l’aïeul de tout le monde, Jeol, Ouroz et Zere hanteront encore longtemps mon imaginaire, quand toute connaissance sera évanouie. Comme le disait Anatole France: « Savoir n’est rien, imaginer est tout. Rien n’existe que ce qu’on imagine.”Les 7 habitudes de gens qui réussissent de Steven CoveyUn vrai livre de développement personnel. Si vous arrivez à passer outre le vocabulaire pontifiant avec des « paradigmes » à tout va, le style souvent indigeste et le côté politiquement correct très américain, ce livre pourra vous aider à améliorer vos relations et à avancer vers vos objectifs.J’ai en tout cas l’impression qu’il m’a été très utile, notamment dans ma vie professionnelle, mais pas seulement, et je le reprends régulièrement.Les sept habitudes définies par Stephen Covey font partie de ces principes pleins de bon sens qu’on oublie pourtant souvent quand on a le nez sur le guidon de notre vie : se concentrer sur les choses sur lesquelles on peut agir plutôt que se plaindre de ce sur quoi on n’a aucun impact, choisir sa réaction face aux contrariétés du quotidien, décider de ce qu’on veut vraiment faire avant de commencer, privilégier ce qui est important plutôt que ce qui est urgent ou facile, chercher à comprendre avant de vouloir être compris, développer constamment de nouvelles compétences.Les Racines du ciel de Romain GaryÀ peine sorties de la Seconde Guerre mondiale, les nations occidentales ont repris leurs vieilles habitudes : exploiter les ressources du monde à leur profit, peu importent les conséquences. Peu s’intéressent au sort de l’Afrique, encore moins des éléphants africains. Sauf Morel. Cet homme, d’abord sous-estimé, presque inconnu, devient peu à peu l’ennemi numéro un. Administrateurs coloniaux, chasseurs, contrebandiers, jésuites, chefs de tribu… tous s’entendent pour dire qu’il dérange.En tant que lecteur, on ne peut que s’émouvoir du sort des éléphants et même de ce pauvre Morel, un idéaliste luttant presque seul contre un monde cruel.Gary a réussi à décrire avec réalisme tous les enjeux. Il a su cerner et analyser la situation géopolitique de la région (l’Afrique équatoriale française) et a inséré son histoire dans une autre encore plus grande.Derrière la volonté de préserver les éléphants surgit celle de sauver l’honneur de l’humanité par un combat qui la dépasse. Tel est le sens de ce magnifique titre, Les Racines du ciel, qui souligne le besoin humain de justice.Le roman, paru en 1956, relève presque de la prescience ou du vaudou. À cette époque, Nicolas Hulot n’avait pas encore inventé le gel douche et les animaux ne bénéficiaient pas encore de 30 millions d’amis. Certes, Romain Gary, expert en filouteries, a ajouté dans l’édition de 1980 des mentions à l’écologie ignorées à l’époque, mais cela n’enlève rien aux qualités visionnaires de ce roman verdoyant qui lui a valu son premier Goncourt.La plus belle histoire du monde de Coppens, Reeves et de RosnayCe livre donne, de façon très claire et accessible à tout public, un point de vue scientifique sur les questions existentielles de l’origine de l’univers, de la vie et de l’homme ; autant de questions éminemment passionnantes. Très agréable à lire, vivant. Une réussite de vulgarisation scientifique.Trois grands scientifiques, Hubert Reeves, Joël de Rosnay, Yves Coppens, et le journaliste Dominique Simonet nous racontent en trois actes notre histoire.Cette merveilleuse aventure s’étend sur 15 milliards d’années, depuis le Big Bang jusqu’à l’homme, en passant par l’apparition de la vie sur Terre.Ces trois scientifiques répondent à des questions passionnantes avec beaucoup de simplicité et nous éclairent sur le mystère et la beauté de la vie. Ils répondent à des questions comme celle-ci : y a-t-il une intention dans la nature ?« On peut dire, d’une certaine manière, que la complexité, la vie et la conscience étaient déjà en puissance dès les premiers instants de l’univers, comme inscrites dans la forme même des lois. […] Si la nature avait eu l’intention d’engendrer des êtres conscients, elle aurait “fait” exactement ce qu’elle a fait. »Nous sommes des poussières d’étoiles et connaître notre histoire nous apportera peut-être la sagesse et l’humilité nécessaires pour vivre en harmonie avec notre planète. Notre évolution se veut désormais plus technique et morale que biologique. Il ne faudrait pas que la nature se soit trompée en atteignant ce niveau d’évolution. Ce serait dommage d’en arriver là : « On peut résumer le drame cosmique en trois phases : la nature engendre la complexité ; la complexité engendre l’efficacité ; l’efficacité peut détruire la complexité. »Ne décevons pas la nature.Le discours d’Albert Camus, réception du prix Nobel, 1957« En recevant la distinction dont votre libre Académie a bien voulu m’honorer, ma gratitude était d’autant plus profonde que je mesurais à quel point cette récompense dépassait mes mérites personnels. Tout homme et, à plus forte raison, tout artiste désire être reconnu. Je le désire aussi. »Dans ce discours, Camus insiste sur le fait que, dans un contexte de destruction et d’oppression, la tâche de l’écrivain est de se tenir au côté des opprimés, de donner une image de leur souffrance. L’artiste est parmi les hommes, au service de la vérité et de la liberté. Pour autant, il ne peut donner de leçons et est obligé à une certaine humilité.Puis, il insiste sur l’engagement de l’écrivain : « Par définition, il ne peut se mettre aujourd’hui au service de ceux qui font l’Histoire : il est au service de ceux qui la subissent. » Avant d’ajouter : « Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s’enracine toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l’on sait et la résistance à l’oppression. »Un discours inspirant et profond qui parle d’engagement et qui remet à leur place la plupart des conférences Ted Talks ou TedX dont voici un ultime extrait : « Chaque génération se croit vouée à refaire le monde ; pourtant, la mienne sait qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »Le discours de Steve Jobs à l’université de StanfordQu’a-t-on à apprendre d’un homme qui a été adulé par la communauté geek pour avoir « inventé » l’écran tactile et le smartphone moderne, mais jamais critiqué pour n’avoir rien fait pour améliorer les conditions de travail inadmissibles des travailleurs chinois surexploités qui les assemblent dans ces villes-usines qui sont un affront de plus à ce qu’il nous reste d’humanité ?Vous l’aurez compris, mon admiration pour Steve Jobs est des plus limitées — même si dans le monde entrepreneurial, il restera une figure incontournable.Durant toute sa carrière, le fondateur d’Apple a été reconnu pour ses prises de parole, notamment ses célèbres Keynotes lors desquelles il présentait les dernières innovations de la marque. En juin 2005, lui qui n’a pourtant jamais été diplômé du supérieur s’est rendu à la prestigieuse université de Stanford pour partager trois grandes leçons apprises au cours de sa vie et qui mènent au succès.Au-delà du mythe du self-made man, c’est le discours d’un homme que la mort proche a peut-être rendu plus humble que d’habitude. À écouter et réécouter.Cette liste n’engage que moi, bien entendu, et pourquoi pas la compléter ensemble ? Quels sont les ouvrages qui ont marqué votre vie et vous aident au quotidien ?

Comment réussir vos interviews grâce à la méthode STAR ? 

Lors d’un entretien, vous avez toujours l’impression de ne faire que réciter votre CV ? Vous sentez que vous avez du mal à expliquer de manière efficace vos expériences et vos qualités ? Vous n’en pouvez plus de perdre le fil dans vos réponses ? Alors, la méthode STAR est pour vous ! Betuned vous explique dans cet article en quoi elle consiste et comment elle va vous aider à structurer vos propos !Recruteur : « Bien, pourriez-vous maintenant me décrire une situation problématique à laquelle vous avez été confronté et comment vous vous en êtes sorti ? ». Candidat : « Bien sûr. Alors, une fois, mon équipe et moi-même avons eu un projet digital vraiment difficile à réaliser. On a mis en place pas mal d’actions et avec beaucoup d’efforts nous avons réussi tous ensemble à atteindre notre objectif ! » Pas très convaincant comme réponse n’est-ce pas ? Beaucoup de candidats éprouvent des difficultés lorsqu’il faut répondre à ce genre de questions. Pourtant, elles constituent une excellente opportunité de vous démarquer des autres candidats en mettant en avant vos expériences et compétences au travers d’exemples concrets ! Vous ne savez pas comment vous y prendre ? Pas de soucis, Betuned vous explique comment donner plus de crédibilité à votre discours grâce à la méthode STAR.La méthode STAR, qu’est-ce que c’est ?C’est une méthode qui va vous permettre de mieux structurer vos propos et ainsi valoriser vos expériences lors d’un entretien. Bien souvent, les réponses offertes par les candidats sont soit trop courtes, confuses ou plates. On a souvent peur de se découvrir ou au contraire de trop en dire et de s’éloigner du sujet. Mais comment répondre de manière complète sans se perdre dans des détails inutiles ? Pour cela, rien de plus simple ! Il suffit de suivre le modèle Situation – Tâche – Action – Résultat dont STAR est l’acronyme :Situation : Il s’agit ici de décrire une situation ou une tâche que vous avez dû accomplir dans le passé. Cette situation doit pouvoir démontrer que vous possédez telle compétence ou telle qualité. Vos exemples ne doivent pas forcément être tirés de votre expérience professionnelle, ils peuvent également provenir d’une activité bénévole, d’un projet scolaire, … L’important est que la situation soit pertinente !Tâche : Une fois que vous avez planté le décor, il vous faut maintenant expliquer ce que vous étiez chargé de réaliser. Quelle était votre mission ? Quels étaient vos objectifs ? Quel rôle et quelles responsabilités avez-vous endossé dans cette situation ?Action : lors de cette étape, vous devez expliquer ce que vous avez concrètement fait pour réaliser votre tâche. Quelles actions avez-vous personnellement entreprises pour atteindre votre objectif ? Gardez à l’esprit que c’est de votre entretien dont il est question, le recruteur désire donc savoir ce que VOUS avez fait personnellement. Évitez donc de décrire les actions de quelqu’un d’autre ou de l’ensemble de votre groupe et présentez vos contributions en utilisant le pronom « je ».Résultat : Concluez votre réponse en présentant les résultats de vos actions, de préférence de manière chiffrée. Comment cela s’est-il terminé ? Avez-vous atteint vos objectifs ?Complet oui, mais surtout précis !Cette technique demande de produire un discours précis et pertinent, elle doit donc être bien préparée avant l’entretien. Il faut savoir présenter ses expériences de la manière la plus complète possible tout en allant à l’essentiel. Chaque point doit tenir en deux ou trois phases, sauf pour le point « Action ». Celui-ci nécessite que vous développiez plus votre réponses. C’est le moment de vous mettre en avant et de montrer ce que vous avez entrepris pour atteindre vos objectifs ! Vous pouvez également précisez quels outils et logiciels vous avez utilisé en particulier pour réaliser vos tâches.Se préparer d’accord, mais comment ?Vous ne pouvez évidemment pas deviner quelles questions va vous poser le recruteur lors de l’entretien. Mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas préparer vos réponses pour autant ! Commencez par relire la description de l’emploi pour lequel vous postulez. Quelles sont les compétences recherchées ? Est-ce l’esprit d’équipe ? Racontez alors la fois où vous avez réussi à garder un groupe de 10 personnes motivées et soudées autour d’un projet. On recherche quelqu’un capable de gérer les conflits ? Décrivez ce que vous avez entrepris pour désamorcer une situation compliquée avec un autre employé. La description d’emploi met-elle en avant la capacité d’adaptation ? L’autonomie ? La gestion de projet ? La capacité de travailler sous pression ? Alors préparez pour chacune de ces compétences une réponse qui montre que vous êtes le candidat idéal !Ne vous limitez pas seulement à la job description, mettez-vous également à la place du recruteur. Que chercheriez-vous chez un candidat ? Et surtout, quelle réponse vous convaincrait le plus ? Voici, pour vous aider à commencer votre réflexion, quelques exemples de questions :Pouvez-vous me décrire une situation où vous avez fait une erreur ? Comment avez-vous réagi et qu’avez-vous entrepris pour y remédier ?Parlez-moi d’une situation problématique que vous avez dû gérer. Quel était le problème et comment avez-vous pu le résoudre ?Parlez-moi d’un projet que vous avez mené. Quel était ce projet ? Comment l’avez-vous mené à bien et quel a été le résultat obtenu ?Décrivez-moi votre rôle au sein d’un groupe. Comment interagissez-vous avec les autres personnes ? Quelles sont les responsabilités que vous endossez généralement ?Et si le recruteur me pose une question à laquelle je ne m’étais pas préparé ?

Slasheur : comment vivre plusieurs vies en une seule ? 

Déjà, commençons par le commencement : un slasheur c’est quoi ? Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le concept, un slasheur est quelqu’un qui ajoute des slashs (/) entre ses différentes activités professionnelles, passions et activités en tout genre.On est sûrs que vous en connaissez : ces gens qui sont sales pour une boite de software le jour, barman quelques soirs par semaine, qui écrivent des articles et qui aident un pote artiste à préparer leur expo ? Ils sont impressionnants ces gens qui vivent plusieurs vies en une seule. Ça donne envie. Comment font-ils ?Le slasheur est passionnéSi la définition du slasheur est de cumuler plusieurs jobs, l’essence même du slasheur se trouve dans sa passion et sa volonté à exercer plusieurs activités à la fois. Si vous souhaitez devenir slasheur, posez-vous un bref instant d'interrogation sur ce qui vous passionne. En dehors de votre métier, que faites-vous ? Que savez-vous faire ? À quoi passez-vous votre temps libre ? Est-il possible de faire de vos passions une activité pro en parallèle ? A priori, rien ne vous empêche d’être DJ pour des mariages le week-end et d’être consultant la semaine.Il est en accord avec lui-même.Pour les slasheurs il n’est pas question de laisser tomber une passion pour un seul job. Une cause qui les inspire ? Ils s’investissent dans une association, ils s’impliquent, ils trouvent du temps pour faire ce en quoi ils croient, ce qui leur procure du bonheur et ce qui en procure aux autres. Faites-donc de même. Êtes vous frustré de ne pas avoir le temps d’exercer une activité ou de dédier votre temps à une cause qui compte à vos yeux ? Faites la liste des tâches hebdomadaires qui vous consomment de l’énergie, voyez comment optimiser ces tâches et libérez vous du temps pour faire ce qui vous passionne. Ajoutez un slash, devenez slasheur.Le slasheur est polyvalentPar définition, le slasheur a de la ressource ! Ils ont diverses compétences et surtout le désir de les exercer et de les appliquer. D’ailleurs, en cherchant bien, tout le monde a de la ressource. Il s’agit simplement de l’identifier. Il peut s’agir de compétences différentes : je vends des softwares la journée et des je fais de la mixologie le soir. Mais il peut aussi s’agir de la même compétence appliquée à des situations diverses : je fais du marketing pour une marque de cosmétiques la semaine et le weekend je fais du marketing pour une association qui promeut l’éducation dans les pays en développement. Et vous, quelles sont vos compétences, comment pouvez-vous les faire cohabiter et matcher ce qui vous tient à cœur ?Le slasheur est organiséPas de routine, c’est ça qui est vibrant et maintient éveillé et émerveillé. Cependant, pas de routine rime souvent avec grande organisation. Quand on veut garder la tête hors de l’eau et ne pas se laisser submerger par les emails, les messages, les horaires et tout ce qui s’ensuit, il est nécessaire d’avoir un calendrier à jour (et pour les plus organisés de nous, un code couleur dans vos agendas) ! Petite astuce, n’hésitez pas à synchroniser vos agendas de téléphones et ordinateurs pour y avoir accès n’importe où et n’importe quand. Même avec une bonne mémoire, avoir tout d’écrit quelque part ça libère l’esprit pour des choses plus inspirantes !Le slasheur s’adapteVous vous en doutez, le slasheur est quelqu’un qui s’adapte à toutes les situations. Pour vivre plusieurs vies en une seule, il faut pouvoir ajuster ce qu’on dit et ce qu’on fait aux contextes dans lesquels on se trouve mais également à son audience (la personne qui vend des softwares la journée, ne parle pas de la même manière à ses clients du bar le soir qu’à ses clients le jour). Toujours en accord avec votre personnalité et vos valeurs, trouvez cette flexibilité qui vous permettra d’être à l’aise dans des situations diverses et variées. C’est d’ailleurs un bon exercice pour les plus introvertis d'entre nous qui aimeraient gagner confiance en eux.Le slasheur est enthousiasteLe principal moteur du slasheur c’est son enthousiasme pour les projets, pour la diversité, pour l’inconnu. Le slasheur a des activités qui ont du sens à ses yeux et c’est ça qui le pousse vers l’avant. Ce qui nous tient à cœur nous aide à nous lever le matin. Voilà comment les slasheurs trouvent toute cette énergie pour mener à bien leurs projets et leurs activités diverses. Réflechissez à ce qui vous motive et alliez passion, métier, épanouissement et découverte. C’est tentant non ?

Développeur ou manager : faut-il faire un choix ? 

Commencer par un poste de développeur puis de développeur senior pour enfin manager une équipe de développeurs, c'est le parcours classique des métiers de la programmation et, par la même occasion, qui implique très souvent de faire une croix sur de nombreux aspects de son métier d’origine.Un vrai dilemme donc pour de nombreux passionnés : comment concilier évolution de carrière ou salariale et son envie de continuer à coder ?Mais alors, quelles sont les raisons qui poussent de nombreux développeurs à devenir manager ? Et est-il possible, voire souhaitable, de construire sa carrière et de s’épanouir sans suivre ce qui ressemble beaucoup à un chemin tout tracé ?Déterminisme professionnelDans la presque totalité des entreprises, le besoin de reconnaissance, le pouvoir et la rémunération sont des moteurs très puissants. Lorsque l'on demande à un développeur senior pourquoi il a choisi de prendre un poste de manager, la réponse la plus courante est l’augmentation de son salaire.La raison est assez simple : en Europe, la rémunération des métiers IT purement techniques plafonne plus rapidement après quelques années d'expérience que les rôles orientés « business »" ou « vente ». Résultat, de nombreux développeurs se sentent obligés de passer du côté obscur de la force, c'est-à-dire d'abandonner leurs chères lignes de codes et autres bases de données pour gérer une équipe.Il existe également une certaine pression sociale, celle de devoir progresser à tout prix dans l'entreprise pour valoriser son CV et construire une trajectoire de carrière “logique” et valorisée au regard de ses pairs, d’un futur employeur ou de son entourage.« Soit il reste "développeur" et il sera considéré dans la majorité des entreprises comme un "attardé" qui est condamné à travailler à la cave avec un salaire de misère, soit après 2 à 3 ans de développement, il accepte d'être orienté vers la responsabilité de projet pour finir par faire 100 % d'administratif ou de la vente (et on se retrouve alors avec la situation ubuesque où, lorsqu'un développeur commence à être productif grâce à l'expérience acquise, on l'utilise pour autre chose !). »Marco 46, développeur senior (extrait d'une discussion sur le forum www.développez.com).La faute aux entreprises ?Un certain déterminisme régit par conséquent le monde des développeurs en les encourageant à céder aux sirènes du management. Phénomène d’ailleurs amplifié par certains services RH qui souhaitent à tout prix fidéliser leurs profils techniques en leur offrant un meilleur salaire et des galons supplémentaires.En effet, dans la culture européenne, l'évolution ne peut être que verticale : il faut s'élever dans la hiérarchie, devenir chef de projet ou lead développeur pour être mieux payé. Et cela signifie souvent ne plus coder du tout...De l'autre côté de l'Atlantique, il n'en est pas ainsi. Dans une entreprise comme Google ou Amazon, les développeurs sont la ressource la plus importante de l’entreprise et ces dernières l’ont très bien compris et valorisent donc énormément le poste.Aux États-Unis, deux filières de progression pour les pros du cod se sont mises en place, l'une très « technique » et l'autre plus « business ». Toutes deux permettent le même type d'évolution en termes de salaire et de prestige au sein de l'entreprise. Ainsi, un développeur n’a pas forcément à choisir entre un job qui lui plaît et l'attrait de la rémunération.Stop !N’achetez pas votre aller - simple pour San Francisco tout de suite ! Lisez simplement la fin de cet article.Se poser les bonnes questionsVouloir gagner plus ou évoluer vers un poste qui inclut du management ne sont pas forcément de mauvaises façons d’envisager son avenir. L'important est de rester maître de ses choix et de trouver ce qui procure de la satisfaction dans le métier qu’on exerce. Pour cela, il faut se poser les bonnes questions.L'argent, et après ?On dit que l'argent ne fait pas le bonheur. Cette affirmation est certes vraie, mais il est naturel de vouloir que ses années d'expérience en programmation soient, dans une certaine mesure, récompensées par un salaire plus important. En revanche, si une rémunération plus élevée s’acquiert aux dépens d'une passion que l'on doit abandonner, le jeu en vaut-il la chandelle ?S'épanouir en tant que manager ?Écrire des lignes de codes et manager une équipe sont deux métiers très distincts. Prendre la parole en public, gérer les problèmes de ses collaborateurs, embaucher, motiver, rendre des comptes en interne...Vous épanouirez-vous dans un tel contexte ?De plus, un bon développeur ne fait pas automatiquement un bon manager. Si vous vous sentez l'âme managériale, des formations existent pour acquérir un certain vernis avant de vous lancer.Dans tous les cas, sachez que, en devenant chef d’équipe, vous serez plus souvent en première ligne et que le niveau de stress moyen augmentelorsque l'on gère de l'humain avec toute la complexité que cela implique.« Être responsable d'une équipe de développeurs se résume essentiellement à des tâches plus administratives que techniques, il faut que tous ceux qui ont envie de garder les mains dans le code en aient conscience. » LuckyLuke34, développeur (extrait d'une discussion sur le forum développez.com).Une passion éternelle ?A l’inverse, cette petite flamme qui fait briller vos yeux lorsque vous pensez à votre quotidien de développeur sera-t-elle éternelle ? C'est une question difficile mais essentielle. Dans 5 ou 10 ans, cette énième ligne de code ne sera-t-elle pas la ligne de trop ?Le risque de se sentir piégé dans une fonction qui ne vous anime plus est une situation à envisager. Dans ce cas, vous orienter vers des postes de management est une option parmi d'autres pour éviter la monotonie.Choisir de ne pas choisirEt si la meilleure façon d'envisager le dilemme du développeur manager était de se donner les moyens de ne pas choisir entre rester développeur ou devenir manager ? Ou du moins, de refuser le manichéisme de la question telle qu'elle est posée traditionnellement.Dans certaines entreprises, l'envie du développeur de le rester toute sa vie est conciliable avec une progression hiérarchique ou salariale. De plus en plus d'équipes IT sont dirigées par un binôme formé d'un lead développeur et d'un manager chargé de tâches plus administratives. À vous de trouver l’entreprise qui servira d’écrin à l’expression de votre talent et de votre créativité. Activez votre réseau et mettez-vous en veille active.Il est aussi parfois possible d’aménager son propre poste au fur et à mesure que l’on gagne en expérience pour trouver le juste équilibre entre management et développement. Les organigrammes ne sont pas toujours aussi rigides que l’on ne le croit.« Un développeur expérimenté peut aussi faire un peu moins de code et un peu plus de gestion de projet, d'architecture, de conception, de conseil, c'est pour moi le rôle d'un développeur senior. On tire ainsi profit de toutes ses années d'expérience, tout en apportant une grosse valeur ajoutée sans quitter la technique. »Grunk sur le forum développez.com.La réflexion ultime pour n'importe quel développeur est d'augmenter la valeur qu’il apporte à son entreprise. Pour cela, il est important de se tenir sans cesse au courant des enjeux technologiques à venir et d’acquérir les compétences nécessaires pour s’attaquer aux défis que l’entreprise doit relever. Devenir un expert incontesté dans un domaine vous donnera les clés pour maîtriser votre avenir et vous façonner un poste sur mesure.

Meest gelezen

“Aime + 1” : Tomber amoureux de son boss est-ce bien raisonnable ? 

Les relations amoureuses entre collègues sont généralement acceptées lorsqu'elles impliquent des personnes de même niveau hiérarchique. Mais elles peuvent poser des problèmes lorsque l'un des partenaires occupe une position supérieure dans l'entreprise.Dans la comédie romantique “La proposition“ (2009), Sandra Bullock incarne une cheffe de service hautaine et arrogante qui tyrannise son équipe, en particulier son assistant - le séduisant Ryan Reynolds, de dix ans son cadet - qu’elle considère plus comme un homme à tout faire qu’un collaborateur.Les mystères et la magie des scénarios des comédies américaines feront que ces deux personnes que tout oppose - lien hiérarchique, personnalité, ambition - tomberont finalement amoureuses l’une de l’autre. La scène finale est d’ailleurs une demande en mariage en - presque - bonne et dûe forme avec genoux à terre au milieu de l’open space, collègues émus et applaudissements. On verse une petite larme, tout est bien qui finit bien.En séchant mes larmes, je me demandais si ce genre de situation avait un semblant de réalisme. Si l'amour triomphe parfois entre collègues sur les open-spaces bruxellois, a-t-il droit de cité entre collègues de rang hiérarchique différent ?Le travail est un puissant incubateur émotionnelAutrefois sujet tabou, les relations amoureuses ont aujourd’hui leur place au travail.Bonne nouvelle si vous êtes amoureux de Sylvie du marketing ou si vous avez un faible pour Michel de la compta, il vous est en théorie beaucoup plus facile aujourd'hui qu’il y a vingt ans de leur déclarer votre flamme.Si nous mettons de côté votre timidité maladive, force est de constater que vous avez statistiquement toutes les chances d’arriver à vos fins.Tout d’abord parce que malgré le recours au télétravail, le travail reste le premier vecteur de socialisation de l’ère moderne et 30% des couples s’y forment. C’est trois fois plus que les personnes qui se rencontrent en boîte de nuit en Belgique. Comme quoi faire les cent pas aux abords de la machine à café s’avère beaucoup plus efficace qu’une nuit blanche au Fuse ou au Zodiak.Que vous le conceviez comme un lieu de souffrance et d’aliénation ou comme un facteur d’émancipation et une activité pourvoyeuse de sens, le travail est l’endroit où nous côtoyons des personnes avec qui nous partageons des valeurs, des objectifs communs, et parfois même des passions.Il est donc naturel que des liens se tissent entre collègues, et que des émotions naissent.❤️‍🔥 Conséquence ? Selon une récente étude, 46 % des salariés ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et parmi ceux-ci, une grande majorité considère que celle-ci était sérieuse.“Le côté aseptisé de la vie de bureau, entre mails et réunions interminables, nourrit aussi le besoin de développer des relations plus proches, voire intimes, une façon de reconstruire du vivant”. Loïc Roche - docteur en psychologie et auteur de “Cupidon au travail”L’acceptation des émotions dans la sphère professionnelleLa seconde raison est que notre époque accorde une importance croissante à l'expression et à la prise en compte des émotions dans la sphère professionnelle.Ainsi, de nombreuses organisations encouragent les relations interpersonnelles positives entre collègues, y compris les relations amoureuses. En effet, une relation amoureuse épanouie peut avoir un impact positif sur la satisfaction au travail, la motivation et la performance professionnelle. QVT quand tu nous tiens !Les DRH seraient donc prêts à jeter un voile pudique sur les relations amoureuses au travail...pour peu que celles-ci dopent le moral de leurs salariés. Alain Samson - Sexe et flirt au bureauCependant, il est important de noter que cette tendance à accepter les relations amoureuses au travail est accompagnée d'une prise de conscience accrue des enjeux liés au consentement et au respect mutuel, dans le sillage du mouvement #MeToo. Ce mouvement a eu entre autres conséquences bénéfiques de définir de nouvelles règles pour la séduction et de fixer des limites à ne plus dépasser.❤️‍🔥 Les Belges, champions de la drague d’open-space : Un travailleur belge sur dix a déjà flirté ou est tombé amoureux d’un collègue ; 7 % se sont retrouvés dans le même lit au moins une fois ; et 6 % ont embrassé ou eu une relation avec quelqu’un au travail.Trop risqué de tomber amoureux de son boss !Mais la drague au bureau est sélective. Dans l’open-space, l’amour n’est pas aveugle ! Lorsque l'un des partenaires est le supérieur hiérarchique de l'autre, la situation peut devenir plus complexe. En effet, le risque d'une emprise potentielle rend ces relations potentiellement problématiques.Dans la vraie vie, tout ne fonctionne pas toujours comme dans les comédies romantiques avec Sandra Bullock ou Cameron Diaz.Selon l’étude que nous avons citée plus haut, l'acceptabilité d'une relation amoureuse et/ou des démarches de séduction s'avère plus élevée en cas de relation extra-professionnelle (88 %), ou de consentement explicite (77 %). En revanche, lorsqu'il y a un rapport hiérarchique entre les deux partenaires, l'acceptabilité se réduit de moitié.Et là encore le #MeToo a gravé la notion de consentement au travail dans le marbre du hall d’entrée de toutes les entreprises et a incité les femmes en particulier à rejeter les relations dans lesquelles elles pouvaient potentiellement se trouver sous "emprise hiérarchique".Les femmes craignent des dérivesL’étude montre aussi que l’étude montre que les risques de dérive sont fortement appréhendés, notamment : Rumeurs et jalousie (90%),Problèmes d’objectivité, d’équité ou encore d’abus (80%),Par-delà le risque perçu, 22% des femmes répondantes témoignent de dérives qu’elles ont vécues, contre 8% des hommes seulement.L'entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans les relations amoureuses entre collègues ?Autre statistique que révèle cette étude : 91 % des salariés souhaitent une régulation des abus possibles en sanctionnant les agissements sexistes et le harcèlement sexuel.⚖️ Que dit la loi belge ? “ Un employeur ne peut pas interdire les relations amoureuses au travail [...]Si deux collègues qui font partie d’un même service ont une relation amoureuse, ils ne sont pas obligés d’en informer leur employeur.”Tout ceci reste à nuancer, car seulement 8 % des répondants trouvent souhaitable que soit établi un règlement intérieur exigeant de déclarer toute relation sexuelle avec une personne du travail.→ Cette réflexion soulève la question complexe de la place des relations amoureuses dans le monde professionnel et de la manière dont les entreprises peuvent les gérer de manière appropriée.→ Aux entreprises donc de trouver le juste milieu entre acceptation et régulation. À quand la création de “love and personal relationship managers" ? Honnêtement j’espère que nous n’en arriverons pas là !👍 Et si vous trouviez votre prochain job (ou le grand amour) avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

Va te faire f*****, 6 phrases pour arrêter d’être trop gentil (tout en restant poli) 

“Jérôme, je sais qu’on est vendredi mais j’ai vraiment besoin que tu m’aides à finir la prez…. Sylvie, je suis désolée, mais ce serait super sympa que tu te charges du reporting pour la réunion de cet après-midi parce que j’ai un rendez-vous client important qui vient de se caler, j’ai vraiment pas le temps, tu es bien gentille merci…”Vous êtes quelqu'un de gentil, mais parfois, avouez-le, cette gentillesse peut être exploitée à vos dépens par certains de vos collègues, dont certains ont de vrais dons de manipulateurs.Il est temps de trouver l'équilibre entre être agréable, bien faire son travail tout en se faisant respecter.Dans cet article, nous allons aborder des réflexes de base et des phrases à utiliser face à ceux qui usent et abusent de votre gentillesse.Le problème avec la gentillesse au bureau (et dans la vraie vie aussi)La gentillesse n’est pas un vilain défaut, c’est même plutôt une qualité dans la vie quotidienne comme au travail. Le problème c’est les idées reçues que nous avons au sujet de la gentillesse.En clair, la plupart de gens pensent qu’être gentil, dire oui le plus souvent possible ou se porter volontaire va nous rendre plus aimables par les autres. Et comme l’être humain a envie d’être aimé…Je vous en prie, oubliez pour toujours ce faux lien de cause à effet !Soyez gentil si vous en avez envie, mais pas pour plaire ou pour grimper dans l’estime de vos pairs.En réalité, dans un environnement professionnel, la gentillesse vous rend prévisible. “Demande donc à Sylvie, elle dit toujours oui…” Certains collègues auront tôt fait de profiter de votre gentillesse, certains vous traiteront avec mépris.Pire, si vous avez affaire à un pervers narcissique, il peut profiter de votre gentillesse pour vous manipuler et vous dévaloriser. Et pensez-y, au final, cela peut même impacter votre carrière si vous mettez systématiquement les besoins des autres avant les vôtres.Il est important de comprendre que dire non de temps en temps est nécessaire pour préserver votre bien-être.Comment savoir si l’on est trop gentil au travail ?En général, les personnes “trop gentilles” sont conscientes du phénomène, mais elles ont du mal à sortir du cercle vicieux. Voici cependant quelques signes qui ne trompent pas :vous faites souvent des choses que vous n’aviez pas prévu de faire ou que vous n’avez pas envie de fairevous vous en voulez d’avoir pris certaines décisionsvous êtes en colère contre vous-même sans raisonvous ne pensez jamais à vous, à votre carrière, seulement à bien faire votre travailLes sept phrases à utiliser pour arrêter d’être trop gentilNous sommes lundi matin, la journée a pourtant bien commencé. Casque audio sur les oreilles pour gagner en concentration, vous défrichez vos e-mails avant la réunion de 11h.Mais vers 10h30 tout bascule. Vous sentez comme une présence familière dans votre dos. Michel s’est approché à pas feutrés, se plante devant votre bureau. Sourire en coin, il porte ses mains à ses oreilles pour vous faire signe qu’il veut vous parler.À peine avez-vous décollé votre casque - ultime rempart contre le ronron de l’open space et tous les Michel de la Terre - qu’il vous tend une liasse de feuillets A4 et vous demande de l’aider sur ce projet urgent/important.Dans sa phrase il y aussi les mots ASAP et deadline. Pas de doute c’est encore un mauvais coup qu’il essaye de vous jouer. À vrai dire, vous n’êtes vraiment pas emballé, car Michel est un multirécidiviste. C’est la troisième fois qu’il essaye de vous refiler un projet qui n’est pas de votre ressort.1 - “Laisse-moi du temps pour y réfléchir, je reviens vers toi”Avec cette phrase, vous jouez la montre. Il y a de fortes chances pour que votre sympathique collègue comprenne le message et aille voir ailleurs. S’il insiste - “c’est urgent, j’ai besoin de toi…” - adoptez la bonne vieille technique du disque rayé : “ il faut que je cogite, que j’y pense, que je me renseigne…” enfin vous avez compris.Cette technique ne fait pas partie des plus “intello”, il s’agit ici de jouer sur sa propre naïveté et de rester campé sur ses positions pour décourager l’adversaire.2 - “Ben non, ça n’me dit rien”Une fois que vous avez prononcé cette phrase, restez sur des généralités du style “je ne sais pas, ça ne me tente pas, je ne me vois pas travailler sur ce dossier”. Bref vous avez compris : cette phrase exprime clairement votre désaccord ou votre incapacité à réaliser la demande sans être trop abrupt.L’idée c’est de rester dans le flou sans donner trop d’arguments à Michel, car il se fera un plaisir de les démonter l’un après l’autre.3 - “Je crois que j’ai déjà bien contribué à ce projet, cette fois-ci je passe mon tour”L’idée ici, c’est de ne pas attaquer Michel de manière frontale, mais de suggérer qu’il n’a pas fait sa part du job. Normalement il devrait comprendre le message. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à énumérer la liste des vos contributions en restant très calme4 - “ Si je t’aide sur ce coup, qu’est-ce que j’ai à y gagner ? “L’objectif de cette phrase c’est de faire en sorte que Michel arrête de penser à lui-même pendant au moins 30 secondes et qu’une négociation puisse peut-être commencer. Après c'est à vous de voir si les termes du deal vous conviennent !5 - “Bon, ok, mais après, qu’est-ce que tu vas me demander, c’est quoi la suite ? Où veux-tu en venir exactement ?Nous entrons ici dans un registre un peu plus agressif. L’objectif c’est de pousser Michel dans ses retranchements et de lui demander d’abattre ses cartes, de se justifier. S’il a de mauvaises intentions, il fera machine arrière instantanément.6 - “Non, cela ne correspond pas à mes valeurs” / “ Je ne fonctionne pas comme ça”L’objectif ici c’est de se justifier en parlant de soi, de ce qui compte pour vous et de comment vous fonctionnez. Un projet pour mettre des distributeurs de soda dans les écoles primaires ? Non merci Michel.Virer Sylvie sans préavis ? Non Michel, pour moi ce n’est pas éthique, je pense que nous devrions écouter sa version des faits…Mise en garde : ces phrases sont à utiliser dans des contextes bien précis. Si le big boss a besoin d’un coup de main et que c’est une véritable urgence, peut-être devriez-vous accéder à sa demande !👍 Et si vous trouviez votre prochain job avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

Tous ensemble ou chacun pour soi ? Les limites de l’individualisation du travail 

Le monde du travail se transforme en permanence et l'individualisation des pratiques professionnelles s'affirme comme une tendance dominante aujourd’hui. On parle beaucoup d’individualisation de la rémunération ou encore d’expérience collaborateur, qui par définition ne peut être qu’individuelle.Mais le travail n’est-il pas le témoignage d’une œuvre commune ? Et jusqu'où peut aller l'individualisation du travail sans compromettre le collectif et la performance d’une organisation ? J'avoue que ces deux questions me trottent dans la tête depuis pas mal de temps !Ce besoin et cette quête d’autonomie à laquelle nous assistons, qui offrent aux salariés une flexibilité accrue et une reconnaissance de leurs compétences uniques, pourraient avoir des conséquences inattendues, menaçant la cohésion et l'efficacité de l'équipe.→ Est-il possible alors de construire une culture d’entreprise forte si chaque salarié ne rêve que d’une seule chose, la personnalisation de son parcours, de son poste, de son emploi du temps, de ses missions, de son salaire ?Cet article explore les limites de l'individualisation du travail, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations dans leur tentative de concilier les besoins individuels avec les objectifs collectifs.Individualisation des comportements sociaux : histoire d’un paradoxeL’homme est un être social au comportement parfois grégaire. Cependant, l’évolution récente des rapports sociaux a favorisé l’individualisme.Sans vous faire un cours d’histoire, on peut affirmer qu’en Occident, certains facteurs comme l’élévation du niveau de vie, le progrès technique, la médecine, ou encore l’urbanisation et la concentration urbaine ont contribué à l’émergence de modes de vie de plus en plus centrés sur l’individu.😀 Le selfie, les maisons de retraite, la voiture individuelle et les ouvrages de développement personnel en sont des exemples récents et concrets.L’accès à l’éducation, à l’information et aux opportunités professionnelles n’a fait que renforcer cette tendance. Et il est à noter que les médias et la culture populaire diffusent eux aussi des idéaux d’indépendance et de réussite individuelle, accentuant ce phénomène.Conséquences possibles de l’individualismeL'individualisme, s'il offre une certaine liberté et autonomie, n’a pas que des conséquences positives ; il peut également engendrer de la solitude et de l'isolement.Le déclin des liens sociaux traditionnels et l'essor des interactions numériques superficielles contribuent à ce sentiment de déconnexion du réel. En privilégiant par exemple les interactions numériques, les individus se rencontrent moins et les liens sociaux s'affaiblissent.L’individualisme peut même mener à une perte de sentiment d'appartenance à une communauté et une augmentation des troubles psychologiques, ou encore à une diminution des interactions sociales en face à face.Le monde professionnel : miroir de la société et nouvelles attentes des salariésLe monde du travail est un reflet de la société et évolue en fonction des changements sociétaux. L’individualisation du travail est une réponse des entreprises à ces évolutions.💡 Aujourd'hui, la flexibilité, le bien-être au travail, la culture du feedback et les carrières individualisées sont des facteurs clés pour attirer les talents. Les salariés recherchent des environnements professionnels qui répondent à leurs besoins individuels et qui leur permettent de s'épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.Le grand écart des RH et des managersLes responsables RH et, dans une certaine mesure, les dirigeants d’entreprise sont confrontés à un dilemme de taille : concilier la nécessité d’un sentiment d’appartenance collective avec la pression croissante de répondre aux attentes d’individualisation des salariés.D’un côté, ils promeuvent une culture d’équipe forte, favorisant la collaboration et la communication. De l’autre, ils doivent répondre à la demande de conditions de travail flexibles, d’opportunités de développement personnalisées et de reconnaissance.Les effets pervers possibles de l’individualisationL’individualisation à outrance peut mener à l’éclatement du collectif et à une perte d'efficacité. Enfermés dans leur "cocon", les salariés courent le risque de perdre de vue les objectifs communs auxquels ils doivent en théorie participer.😣Isolement et perte de cohésion : L'individualisation excessive du travail peut entraîner un sentiment d'isolement chez les salariés, les privant des interactions sociales bénéfiques au sein d'une équipe. Le manque de cohésion peut compromettre la collaboration et la synergie nécessaires à la réussite collective.🥊Inégalités et tensions : Une individualisation mal gérée peut générer des inégalités perçues entre les salariés, notamment en termes de rémunération ou d'avantages. Cela peut créer des tensions au sein de l'équipe et nuire à l'ambiance de travail, affectant ainsi la productivité et la motivation.😭Perte de sens et d'engagement : Lorsque le travail devient trop individualisé, les salariés peuvent perdre le sentiment d'appartenance à un projet commun, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et d'engagement. Ils peuvent également avoir du mal à comprendre l'impact de leur travail sur l'ensemble de l'organisation, ce qui peut altérer leur satisfaction professionnelle.🖐️ Mise en difficulté des managers : Pour les responsables RH et les managers, l'individualisation du travail peut compliquer la gestion des équipes. La prise en compte des besoins individuels de chaque salarié peut être chronophage et nécessite des compétences spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. En outre, cela peut rendre difficile la mise en place de politiques cohérentes et équitables pour l'ensemble de l'entreprise.💡 L'individualisation, au départ motivée par des intentions nobles visant à améliorer la satisfaction des salariés en tenant compte de leurs forces et faiblesses, ainsi qu'en proposant des conditions de travail attractives et personnalisées, comporte néanmoins des risques.→ En effet, elle peut conduire à une fragmentation du collectif et à une perte de performance globale. Dans ce contexte, l'entreprise risque de se priver de la créativité et du potentiel de ses employés,“Le travail est “par essence”un lieu et une activité du collectif […]. Un collectif ne peut pas être l’addition des individus. Une organisation humaine, quelle qu’elle soit, doit s’appuyer sur un socle commun, au risque de voir les inégalités entre salariés s’accroître. À force de tordre le collectif pour s’adapter aux situations individuelles, on crée de nouvelles inégalités”Isabelle Garcia - sociologie à l'université d’Evry Paris-Saclay.Individualisation et collectif : trouver le bon équilibre ?L'individualisation du travail ne peut être considérée comme une solution unique et absolue. Elle doit être abordée avec discernement, en tenant compte à la fois de ses avantages certains, mais aussi des risques qu'elle comporte pour le collectif et la performance de l'organisation.Il est donc crucial de trouver un juste équilibre entre l'individualisation et la responsabilisation. Dans cette optique, je propose de remplacer le terme "individualisation" par "autonomie", car il véhicule une connotation plus positive et valorisante.L'entreprise doit accorder à ses employés une certaine marge de manœuvre et d'autonomie, tout en encourageant la collaboration et le travail d'équipe. C'est en établissant cet équilibre que l'entreprise peut instaurer un environnement de travail stimulant et performant, où les employés se sentent valorisés et engagés.Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être explorées :Créer des espaces de travail collaboratifs.Impliquer les employés dans le processus décisionnel et la définition des objectifs de l'organisation.Organiser des événements et des activités favorisant la cohésion d'équipe.Encourager la prise de parole et la participation active des employés.Reconnaître et valoriser tant les contributions individuelles que collectives.Recruter des profils complémentaires, en mettant l'accent sur les compétences relationnelles et la compatibilité culturelle ou d'équipe.En conclusion, en adoptant des mesures concrètes visant à promouvoir l'autonomie et le sentiment d'appartenance des employés, les entreprises peuvent instaurer un environnement de travail équilibré, propice à la productivité et au bien-être collectif.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989