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6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

Faut-il dissimuler ses émotions au travail ? 

On associe souvent le monde du travail à celui de la rationalité et de la maîtrise de soi. Il est courant d’entendre dire que les émotions n’ont pas leur place au bureau, qu’elles font partie de la sphère privée et qu’un bon “professionnel” doit savoir les cacher.Mais est-ce vraiment la meilleure approche ?En effet, même si elles ne sont pas ou ne peuvent pas être exprimées, nos émotions ont une influence sur notre bien-être et sur la qualité des relations que nous tissons avec collègues et managers.Dans quelle mesure cacher ses émotions peut nuire à la qualité de notre travail ? Comment s’autoriser à être soi-même tout en se préservant et en trouvant le juste équilibre ?Quelques éléments de réponse dans le premier article de notre série “émotions fortes.Les émotions au travail, c’est tout naturel !Le travail n’est pas seulement une question de tâches à accomplir chaque jour. C'est aussi et surtout une suite d’interactions infiniment complexes entre des individus dont les personnalités et parfois les objectifs ou les intérêts divergent.Les émotions, la joie, la peur, le stress, la crainte, l’orgueil… font partie intégrante de la vie professionnelle et ne disparaissent pas quand nous franchissons la porte du bureau.En réalité, nos émotions peuvent avoir un impact significatif sur notre productivité et notre bien-être au travail. Les émotions nous fournissent des informations importantes sur nous-mêmes et sur notre environnement, et elles peuvent être dans certains cas des moteurs de motivation et de créativité.Pourquoi cachons-nous nos émotions ?La plupart d’entre nous vivent avec ce préjugé tenace : il faut cacher ses émotions, les enfouir profondément quand on est au bureau. Nous sommes un peu comme le petit garçon qui revient de l’école avec un genou écorché et à qui l’on dit : “ Mais arrête donc de pleurer !”🥴 Nous craignons souvent d'être perçus comme faibles ou vulnérables si nous montrons nos émotions. Cette croyance est renforcée par l'idée que la maîtrise de soi et l'objectivité sont des caractéristiques essentielles d'un professionnel accompli.De plus, les normes culturelles peuvent également influencer notre comportement émotionnel au travail. Au Japon par exemple, celui qui montre ses émotions au travail est considéré comme faible et peu digne de confiance.28% des collaborateurs doivent parfois mentir au travail, ce qui est un facteur de stress (Infographie « Conflits de valeurs, exigences émotionnelles et risques psychosociaux », Dares 2019)Cacher ses émotions, quelles sont les conséquences sur notre bien-être au travail ?Cacher ses émotions au travail peut avoir des conséquences néfastes sur notre bien-être et notre efficacité. La suppression constante des émotions peut entraîner un stress accru, un épuisement professionnel et des problèmes de santé mentale.On pense au burn-out par exemple qui survient notamment quand un salarié fait des efforts surhumains pour cacher ses émotions afin de répondre à une attente sociale forte, réelle ou supposée.De plus, cela peut nuire à la communication et à la collaboration avec nos collègues, en créant des barrières et en entravant la résolution de problèmes. En effet, mettre de côté l’aspect émotionnel d’une situation c’est ne pas la saisir dans son entièreté.Comme l’écrit Aurélie Jeant et dans son ouvrage "Les émotions au travail" : “ Le comportement désaffectivé autorise alors des décisions dont le but est le profit, faisant fi de la dimension humaine pour faciliter, par exemple, le fait de « se séparer » d’une partie du personnel ».L’enjeu n’est pas donc de cacher ses émotions, mais d’apprendre à les gérer et à les utiliser à bon escient dans le cadre de sa vie professionnelleComment gérer ses émotions au travail ?La gestion des émotions au travail est une compétence fondamentale pour réussir professionnellement. En développant des mécanismes sains pour faire face au stress et aux émotions intenses, nous pouvons mieux relever les défis du travail.👍 Lorsque vous êtes confronté à une situation stressante, il est important de vous connaître suffisamment pour identifier vos émotions. Prenez du recul avant de les exprimer afin de le faire de manière constructive. Par exemple, si vous êtes stressé parce que votre collègue ne vous fournit pas les informations nécessaires pour boucler un appel d'offres, éviter d’exploser de colère et de lui hurler dessus en le blâmant.→ Au lieu de cela, communiquez calmement sur ce que vous ressentez pour désamorcer la situation en utilisant des phrases telles que "Je ressens du stress parce que cet appel d'offres est crucial pour moi. Serait-il possible d'obtenir ces informations rapidement ?" Certains appellent cela la communication non violente, je préfère utiliser le mot “savoir-vivre”.→ Notre conseil c’est de toujours exprimer vos émotions calmement, en utilisant la première personne ("je") et en évitant de rejeter la faute sur les autres. Demandez clairement ce dont vous avez besoin pour résoudre la situation. C'est ainsi que vous pourrez mieux gérer votre stress et vos émotions au travail. Souvenez-vous également de chercher du soutien, que ce soit auprès de vos collègues, de votre hiérarchie ou de professionnels, lorsque cela est nécessaire.Éviter les extrêmes : la juste mesure dans l’expression de ses émotionsLa gestion des émotions au travail nécessite de trouver un équilibre entre l'expression émotionnelle et le professionnalisme.→ Il est important de respecter les normes et attentes propres à chaque environnement professionnel, tout en préservant notre bien-être émotionnel.→ Il est également essentiel d'établir des limites personnelles afin de ne pas laisser nos émotions nous submerger ou compromettre notre efficacité.👍 Pour être entendu et compris, il est crucial d'atténuer nos émotions lorsqu'elles deviennent trop intenses et de les exprimer de manière appropriée. La maîtrise des relations humaines est une composante clé de l'intelligence émotionnelle, aux côtés de la conscience de soi, du contrôle de soi, de la motivation et de l'empathie.👍 Dissimuler ses émotions est donc une attente irréaliste qui peut entraîner des conséquences néfastes, tant sur le plan individuel que collectif.👍 Soyez attentif à vos réactions émotionnelles dans différentes situations et essayez de comprendre les pensées et les comportements qui y sont associés. Pour améliorer votre intelligence émotionnelle, vous pouvez également lire des livres sur le sujet, suivre des formations ou des ateliers, et pratiquer des techniques de régulation émotionnelle, telles que la respiration profonde et la méditation.

Vie de bureau : pourquoi tant de “N” ? 

Il y a des choses dans la vie qui me semblent si absurdes, mais qui semblent pourtant être si unanimement acceptées que je n’ai jamais osé les questionner.Parmi ces questions inavouées auxquelles j’ai mis du temps à trouver des réponses, il y en a une qui me hanta dès mes débuts dans la vie professionnelle, lorsque, jeune stagiaire tout juste sorti de l’université, je fus convié à une réunion où Julien, mon maître de stage m’annonça que son “N+1” serait présent.N+1… jamais je n’avais entendu ce terme dans un milieu professionnel, encore moins pour se référer explicitement à une vraie personne. Encore sous l’influence des enseignements théoriques de mes années d’étudiante, le seul N+1 qui me vint à l’esprit est celui des suites arithmétiques et géométriques. Mais je sentais bien que ni Cauchy, ni Pythagore, ni Fibonacci n’allaient m’être d’un grand secours pour résoudre cet épais mystère.Suspense insoutenableJe retournais à mon bureau et commençais à rêver éveillé, mon niveau d'excitation ne fit que monter à mesure que l’heure de la réunion approchait. Mais alors qui donc pouvait bien se cacher derrière cet énigmatique N+1, si tant est qu’il fût un personnage de chair et de sang ?J’en étais convaincu, dans quelques minutes j’allais assister au plus grand moment de ma jeune carrière, un “reveal” digne des plus grandes productions hollywoodiennes, comme dans l’épisode de Star Wars où Luke apprend que son ennemi juré celui qu’il doit tuer, pour sauver la galaxie, le tout- puissant Darth Vader, est en réalité son père.Et puis, juste avant que la réunion ne commence j’eus comme un pressentiment. Je me rappelais une des dernières scènes du “Retour du Jedi”, celle plus particulièrement où Darth Vader blessé et vaincu ôte enfin son terrifiant casque noir pour laisser apparaître un crâne dégarni, des traits tirés et les yeux vitreux d’un visage au teint cireux.DésillusionMonsieur Martin, n’était ni un Jedi, ni un soldat de l’Empire. Il n’avait ni cape ni sabre laser, ni les yeux vitreux ou le teint cireux. Monsieur Martin n’était pas non plus le père de mon maître de stage. Monsieur Martin était ce petit homme affable aux tempes grisonnantes et aux épaules creuses un peu en avant, qui flottait dans une veste en tweed vert bouteille, témoignage émouvant s’il en est de la mode de la fin des années 1970.En plus de tout ça, Monsieur Martin, il fallait se rendre à l’évidence a était le N+1 de Julien. Il anima la réunion d’un ton monocorde et un peu blasé. Et même s’il l’on sentait que sa grande expérience soutenait un discours aux arguments solides, il ne me fit pas grande impression ce jour-là.Non sans une certaine déception, je retournai à mon bureau pour faire quelques recherches sur un moteur de recherche sur la version bêta d’un site dont tout le monde parlait à l'époque, www.google.com, et qui, disait-on, allait changer le monde.Retour à la réalitéEn lisant un article de blog en anglais, je compris que la rhétorique du monde de l’entreprise utilisait les sigles de type N+1 ou N-1 pour situer un collègue par rapport à soi. Je compris aussi rapidement que pour la plupart des personnes présentes au bureau j’étais au mieux un N-15…Doublement déçu par cette approche on ne peut plus froide des relations hiérarchiques je continuai à “surfer sur le net” pour apprendre que l’entreprise était une pyramide dont il fallait viser le sommet, que cette vision verticale des choses nous vient de la révolution industrielle, époque à laquelle apparurent la division du travail chère à Frederick Taylor et ses contremaîtres, les premiers N+1. en tant que stagiaire j’étais donc au sens propre et au sens figuré au pied du mur.En continuant mon escapade numérique, j’appris quelques clics plus tard avec grand intérêt “Comment tirer le meilleur parti de son N-1 ? ou “Comment attirer l’attention de son N+2 sans court-circuiter son N+1 ?”... un programme de quelques conseils aussi drôles que diaboliques sur ce qu’allait probablement me réserver la vie professionnelle.Mesurer la distanceC’était donc avec des N que l’on mesurait la distance qui nous sépare de tel ou tel collègue et pas en fonction du nombre de pas ou d’étages qui nous sépare de son bureau.Je me rendis compte que cette manière de se repérer dans l’espace hiérarchique octroyait certains droits autant qu’elle imposait certains comportements : je peux tutoyer mon N-1 voire mon N+1 ou mon N+2. Mais mon N+3, Christine, la cheffe du service marketing… Je la vouvoierai toute ma vie, même le jour de la soirée de Noël avec quelques verres dans le nez.Fixer les règles du jeuAlors pourquoi tant de N ? L’échelle des N permet donc de fixer des règles. De vous rappeler que Jean-Luc, avant d'être le meilleur défenseur central de l’équipe de foot de l’entreprise, celui qui porte le même maillot et avec qui vous partagez le même vestiaire, reste néanmoins votre chef, celui qui va vous demander d’aller faire 500 photocopies pour bien commencer la journée, celui qui vous coach, vous évalue et décide de vous augmenter de 3% à la fin de l’année.Aujourd’hui encore, même si l’heure est à un management plus collaboratif et horizontal, les N+x font encore partie de l’argot de bureau.Napoléon disait bien lors de sa campagne d’Italie qu’un “chef est un marchand d'espérance”. Peut-être que c’est à cela qu’ils servent les chefs, à nous faire rêver, à nous emmener, et peut-être à nous faire progresser un peu.Alors, la prochaine fois que vous croiserez votre N+1 dans le couloir, n'hésitez pas à lui sourire (poliment) et à lui rappeler qu'au-delà des titres et des grades, nous sommes tous des êtres humains cherchant notre place dans ce grand puzzle de la vie de bureau ou de la vie tout court.Pour devenir vous aussi un bon N+1, abonnez-vous à notre newsletter et recevez des conseils pour booster votre carrière et trouver votre prochain job avec Betuned 🚀 ! Vous voulez en discuter ? Contactez nous : [email protected] !

20 films que tous les recruteurs devraient avoir vus au moins une fois dans leur vie (partie 2) 

Chez Betuned, la vidéo est au cœur de notre activité. Nous aidons les entreprises à se démarquer en montrant aux talents potentiels ce qui se cache derrière leur fonctionnement, l'essence même de leur entreprise, à travers des vidéos captivantes.Notre expertise réside notamment dans la création de capsules vidéo immersives pour présenter vos offres d'emploi, offrant ainsi aux candidats potentiels toutes les réponses à leurs questions tout en leur révélant la véritable identité de votre entreprise et de leurs futurs responsables.Dans notre équipe, il n'est pas surprenant que nous soyons tous passionnés de cinéma et de séries ! Lors de nos discussions informelles, nous partageons régulièrement nos recommandations cinématographiques.C'est pourquoi nous avons décidé de rassembler une liste de 20 films incontournables que tout recruteur devrait avoir vus au moins une fois dans sa vie.Voici donc la seconde partie de notre liste avec des films qui vous offrent des perspectives uniques sur le monde du travail, les relations professionnelles et les défis auxquels employés et employeurs font face.Bonne lecture et bon visionnage !6 - The Social Network (2010) - L'entrepreneuriat à l'ère du numérique"The Social Network" retrace l'histoire de la création de Facebook par Mark Zuckerberg, interprété par Jesse Eisenberg. Ce film, inspiré des la vraie histoire de Facebook, explore les débuts tumultueux de l'entreprise qui a révolutionné les réseaux sociaux et a transformé la façon dont nous interagissons en ligne.Le film souligne l'importance de la vision et de la persévérance. Mark Zuckerberg, bien qu'il ait connu des controverses et des conflits tout au long de son parcours, a su rester concentré sur son objectif et a réussi à surmonter les obstacles pour réaliser son rêve, son projet.En outre, "The Social Network" met en lumière les dynamiques complexes des relations professionnelles et des partenariats. Il explore les défis et les tensions qui peuvent survenir lorsque des personnalités fortes travaillent ensemble et souligne l'importance de la communication et de la gestion des conflits dans un environnement entrepreneurial.Enfin, le film met en avant l'impact du numérique sur le monde du travail et la société en général. Il invite les recruteurs à prendre en compte l'évolution rapide de la technologie et à s'adapter aux nouvelles tendances, en comprenant les enjeux liés à la transformation digitale et en recherchant des talents capables de naviguer dans ce contexte en constante évolution.7 - The Wolf of Wall Street (2013) - Sales, Sex, and Motivation"The Wolf of Wall Street" nous plonge dans l'univers de Jordan Belfort, un jeune courtier en bourse qui décide de se lancer dans l'entrepreneuriat après avoir connu la faillite de son employeur. Le film, basé sur le livre éponyme de Jordan Belfort, explore les hauts et les bas de sa carrière et les excès qui ont caractérisé sa vie professionnelle.Ce film met en évidence l'importance de la culture d'entreprise et d’une 'atmosphère motivante pour les employés. Bien que les méthodes de Belfort soient controversées, il ne fait aucun doute qu'il a réussi à créer une ambiance de compétition énergique et positive au sein de son entreprise. Ses talents de motivateur hors pair lui ont permis de bâtir une équipe solide et soudée, prête à surmonter les défis du monde de la finance."The Wolf of Wall Street" souligne également l'importance de la conviction et de la capacité à vendre. Jordan Belfort était reconnu pour son talent dans l'art de convaincre les clients d'investir et de prendre des risques.Cependant, le film nous rappelle aussi les dangers de l'avidité et de l'éthique douteuse. Il met en garde contre les pratiques illégales et immorales qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur les individus et les entreprises. En tant que recruteur, il est important de retenir l'importance de l'intégrité et de la responsabilité dans le monde professionnel.8 - The Big Short (2015) - Dilemmes et culpabilitéDans "The Big Short", le film nous plonge dans l'univers des investisseurs qui ont réussi à anticiper et à profiter de l'effondrement de la bulle immobilière américaine en 2008. Ces personnages ont utilisé leur expertise pointue du marché de l'immobilier et leur capacité à analyser des données complexes pour prédire la catastrophe imminente. Ce film met donc en évidence l'importance de devenir un expert dans son domaine pour être en mesure de saisir les opportunités et de réussir.Cependant, "The Big Short" ne se contente pas de montrer les protagonistes en tant que héros triomphant face à un système défaillant. Il expose également les personnages aux doutes et à la culpabilité. En effet, ces investisseurs réalisent que leur pari contre le marché, bien qu'il leur permette de réaliser d'énormes profits, contribuera également à la misère et à la pauvreté de millions d'Américains.Le film nous pousse donc à réfléchir profondément sur la signification de nos actions, sur le pourquoi de nos choix et sur nos véritables motivations. Il soulève des questions éthiques et morales qui nous invitent à examiner nos responsabilités et les conséquences de nos décisions. En mettant en lumière les dilemmes éthiques auxquels sont confrontés les personnages, "The Big Short" nous rappelle l'importance de la responsabilité éthique dans le monde professionnel.9 - Boiler Room (2000) - Créer le sentiment d'urgence"Boiler Room", basé sur la même société que le film "Le Loup de Wall Street", Stratton Oakmont, raconte l'histoire d'un jeune homme, joué par Giovanni Ribisi, qui est séduit par la promesse de devenir rapidement riche en travaillant dans la finance.Dans ce film, les vendeurs sont encouragés à adopter des techniques de vente agressives et impitoyables pour conclure des transactions.Une citation clé du film révèle cette mentalité : "Personne ne refuse une vente!! Une vente est conclue à chaque appel que vous passez. Soit vous vendez des actions ou des obligations au client, soit il vous donne une raison pour laquelle il ne peut pas acheter. Dans tous les cas, une vente est réalisée, la seule question est : qui va conclure ? Vous ou lui ? Maintenant, soyez impitoyable, c'est tout, j'ai fini."La dernière scène du film montre comment la peur de rater une opportunité peut modifier le comportement d’un acheteur en le forçant à prendre une décision rapide.. Cette leçon peut être appliquée dans le domaine du recrutement, où les recruteurs peuvent utiliser la technique de la "rareté" pour maintenir l'intérêt des candidats et les encourager à prendre une décision plus rapidement. En informant avec bienveillance les candidats des autres candidatures en cours, ils peuvent être incités à prendre une décision plus rapidement.10 - Devil wears Prada - Un entretien d’embauche un peu particulierDans le film "Le diable s'habille en Prada", Andréa Sachs est une jeune diplômée qui aspire à devenir journaliste. Elle décide de travailler pour une grande entreprise de mode, Runway, dirigée par la tyrannique Miranda Priestly. Andréa doit faire face à un environnement hostile, où la concurrence entre collègues est rude et les exigences sont élevées. Elle apprend vite que pour réussir dans ce milieu, elle doit devenir une experte de la mode et apprendre à anticiper les besoins de Miranda.Cependant, Andréa ne veut pas perdre son intégrité morale et sa personnalité. Elle essaie de naviguer dans cet environnement presque toxique sans compromettre ses valeurs, mais finit par être entraînée dans un tourbillon de paillettes et de glamour. Elle prend conscience que pour être acceptée par Miranda, elle doit renoncer à une partie de sa personnalité.Le film montre la difficulté de faire sa place dans un univers peu accueillant et comment faire pour se faire accepter par un patron tyrannique tout en préservant ses valeurs. Il souligne également l'importance de savoir dire non quand on est confronté à une situation qui ne correspond pas à nos vraies motivations.(Et je vous recommande vivement la scène mythique de l’entretien d’embauche d’Andréa. Tout ce qu’il ne faut pas faire quand on est recruteur !(Bonus) Training Day - Faut-il toujours faire confiance à son boss ?"Training Day" est un film qui met en scène un jeune policier idéaliste, Jake Hoyt, interprété par Ethan Hawke, qui a pour mission de suivre un vétéran de la police de Los Angeles, le sergent Alonzo Harris, joué par Denzel Washington, lors de sa première journée de travail. Au fil de la journée, Jake réalise que le sergent Harris est loin d'être un exemple à suivre et qu'il est impliqué dans des activités illégales. Jake est alors confronté à un choix difficile: suivre les ordres de son supérieur ou suivre sa conscience.Le film souligne la difficulté de faire confiance à une personne en position de pouvoir sans connaître tous les aspects de sa personnalité. Il montre également comment la pression du groupe peut amener à des comportements qui ne correspondent pas à nos valeurs profondes. Le personnage de Jake représente cette lutte entre la loyauté envers son chef et le respect de ses principes.Cette situation peut être transposée dans le monde de l'entreprise, où il est important de ne pas renoncer à ses valeurs pour plaire à un supérieur ou pour atteindre ses objectifs professionnels. Il est primordial de trouver une entreprise qui partage les mêmes valeurs que soi et de ne pas se laisser entraîner dans des comportements immoraux ou illégaux, même si cela peut sembler être un moyen rapide d'atteindre ses objectifs. "Training Day" met en lumière cette question universelle de l'intégrité et de la fidélité à soi-même, qui est pertinente dans tous les domaines de la vie.BONUS (2) Les portes de la gloire - Le quotidien des vendeurs itinérants filmé sur un ton décaléAh, "Les Portes de la Gloire" avec Benoît Poelvoorde, un film belge qui n'a pas froid aux yeux ! Ce long-métrage nous plonge dans le quotidien des vendeurs itinérants, ou comment vendre des encyclopédies en porte-à-porte peut devenir une véritable épopée.Entre les clients méfiants et les collègues plus qu'envahissants, on ne sait plus où donner de la tête. Ce film nous rappelle que le métier de commercial est bien plus difficile qu'on ne le pense, et que la pression exercée par les managers peut parfois être insoutenable.Mais heureusement, avec un peu d'humour et de détermination, on peut réussir à vendre n'importe quoi, même une encyclopédie sur la botanique ! Et puis, il faut bien l'avouer, c'est toujours plaisant de voir un film belge qui met en avant notre belle culture et notre sens de l'autodérision.Pour être tenu au courant de nos prochains articles ou pour trouver le prochain job de tes rêves en Belgique, abonne-toi à notre newsletter !

Le Top 5 des vidéos pour un bon storytelling marque employeur 

La vidéo, c’est le format plébiscité par tous les internautes, c’est le format que nous utilisons tous et tout le temps pour nous informer et nous divertir. En 2023, plus de 91% des internautes aimeraient voir plus de vidéos de la part des marques et des entreprises auxquelles ils s’intéressent sur le web.Ludique, authentique, immersive, engageante, la vidéo est particulièrement appréciée par les Millenials et c’est sans surprise que ce format est devenu l’outil numéro un en marketing et communication.Mieux encore, la vidéo permet de mettre en scène les messages forts que vous souhaitez communiquer à votre audience. On appelle ça le storytelling. Il est donc devenu indispensable aujourd’hui de placer la vidéo au cœur de votre stratégie de communication marque employeur.Dans cet article, découvrez le top 5 des vidéos pour un storytelling de marque employeur percutant.👍 86 % des professionnels du marketing utilisent la vidéo comme outil de marketing (Wyzowl, 2021)Pourquoi intégrer le storytelling pour renforcer votre image d'employeur attractif ?Le storytelling, c’est l’art de raconter des histoires captivantes dans le but de transmettre un message ou de créer une connexion émotionnelle avec le public.👍 Cette technique narrative très utilisée en marketing et notamment sur le digital, constitue l'un des outils les plus puissants et efficaces dont une entreprise dispose pour développer et valoriser sa marque.Afin de vous distinguer de vos concurrents, il est essentiel de transmettre l'idée que votre entreprise représente le meilleur choix pour les candidats en quête d'un nouvel emploi.En utilisant une histoire unique incarnée par de vrais salariés vous attirerez naturellement des talents qui partagent vos valeurs et sont touchés par les récits que vous partagez ou se sentent concernés par les enjeux de votre organisation.66% des internautes déclarent accorder le plus d'attention aux vidéos de courte durée, soit 2,5 fois plus qu'aux vidéos de longue durée (Sprout Social, 2022).Le vidéo-job : la vidéo de recrutement ultimeÇa, c’est notre spécialité chez Betuned ! Nous excellons dans l’art de présenter vos offres d’emploi sous forme de capsules vidéo impactantes et engageantes dont VOUS êtes l’actrice ou l’acteur principal.Oui, vous qui recrutez, vous allez passer devant la caméra vous présenter et présenter le poste pour lequel vous recrutez et l’équipe à laquelle vous appartenez.Le tournage d’un job vidéo dure seulement 30 minutes. Les vidéos sont montées et mises en ligne en moins de 48h. Vous n’avez presque rien à faire !💡 Et ensuite, que fait-on de cette vidéo ?Une vraie campagne de marketing digital ultra ciblée permet à votre annonce d’être vue par 30 fois plus de candidats qu’une annonce normale et nous pouvons même sélectionner pour vous les 10 meilleurs profils qualifiés par rapport à votre besoin.L’interview vidéo d’un collaborateurAvec la vidéo, les salariés prennent (enfin) la parole! Laissez vos collaborateurs s'exprimer et partager leurs expériences, leur quotidien et leur évolution au sein de l'entreprise lors d'une interview vidéo percutante. C'est l'occasion de montrer l'ambiance qui règne dans vos équipes, l’envers du décor comme on dit !→ Selon une étude de Randstad Award Switzerland, l'ambiance de travail est le deuxième critère le plus important pour les talents lorsqu'ils évaluent l'attractivité d'une entreprise, votre entreprise doit apprendre à se dévoiler, à montrer ses valeurs et à en être fière.→ Les témoignages en vidéo permettent également de mettre en avant les opportunités de carrière, les formations disponibles, les missions professionnelles proposées en les incarnant concrètement.💡 Notre secret de tournage ?Recueillir et filmer des témoignages authentiques qui auront le pouvoir d'attirer de nouveaux candidats qui pourront s'identifier et se projeter avec enthousiasme dans leurs prochaines missions.Ce genre de vidéos permet également de fidéliser vos nouvelles recrues, car elles auront déjà une idée précise de l'ambiance de travail et des missions proposées. Aucune surprise désagréable à craindre pour elles !Vidéo de visite interactive des locauxEn permettant aux candidats et futurs employés de découvrir vos locaux à travers une visite virtuelle, vous leur offrez un aperçu concret de l'environnement dans lequel ils pourraient travailler. Cette vidéo constitue une excellente opportunité de montrer l'ambiance conviviale et stimulante qui règne au sein de vos locaux.Je sais, je sais, vous pensez à ces vidéos soporifiques à base de long traveling sur les open spaces ou de plan fixe sur la façade d’un immeuble ! Mais il y a tellement de façon de mieux faire, d’être un peu original pour ce genre de vidéo !👍 Ne filmez que les espaces clés comme l’open-space ou mieux, un site de production, une salle de pause. Évitez de filmer les escaliers, les halls d’entrée ou la moquette des couloirs.👍 Mettez-y de l’intention : montrez à quel point vos locaux sont propices à la collaboration, à la créativité et au bien-être de vos employés.👍 Pour rendre cette vidéo encore plus engageante, vous pouvez faire intervenir des salariés qui partageront leur expérience et leurs impressions sur les lieux. Leur témoignage authentique renforcera l'impact de la vidéo et permettra aux futurs candidats de se projeter plus facilement dans leur potentiel futur environnement de travail.Interview des managers et dirigeants : c’est qui le patron ?En mettant en lumière vos leaders d'entreprise, vous donnez l'opportunité aux candidats et futurs employés de mieux comprendre la vision et les valeurs de votre organisation. Cette vidéo permet de créer une connexion émotionnelle en montrant la personnalité et l'engagement des managers et dirigeants.Lors de cette vidéo, mettez en avant les parcours professionnels inspirants de vos leaders, leurs succès et leurs réalisations.👍 Ils peuvent partager leurs expériences, leurs motivations et leur passion pour leur rôle au sein de l'entreprise. Cela permettra aux candidats de se projeter et de s'identifier aux valeurs et à la culture de votre organisation.👍 N'hésitez pas à inclure des témoignages de vos employés sur l'impact positif que les managers et dirigeants ont sur leur développement professionnel et leur bien-être au travail. Ces témoignages authentiques renforcent la crédibilité de votre marque employeur et montrent que vos leaders sont réellement engagés dans le développement et l'épanouissement de leurs équipes.Montrez le quotidien (passionnant 😂) d’un de vos collaborateurPour susciter l'envie de rejoindre votre entreprise, il est primordial de créer une vidéo captivante qui présente le quotidien d'un collaborateur.👍 En montrant de manière authentique et vivante ce que fait un collaborateur dans votre entreprise, vous permettez aux candidats potentiels de se projeter et de comprendre concrètement ce qu'ils pourraient vivre en vous rejoignant. Cette vidéo est une excellente occasion de mettre en avant les aspects stimulants, intéressants et uniques de vos postes de travail.Lors de cette vidéo, veillez à mettre en avant les missions et les responsabilités clés du collaborateur, en mettant l'accent sur les défis passionnants auxquels il est confronté. Montrez également les interactions avec les collègues et l'ambiance de travail positive et dynamique qui règne au sein de votre entreprise.→ N'hésitez pas à inclure des témoignages directs du collaborateur lui-même, où il pourra partager son expérience, sa satisfaction et son épanouissement dans son rôle. Ces témoignages personnels sont très persuasifs et permettent aux futurs candidats de se sentir enthousiasmés par les opportunités qui leur sont offertes au sein de votre entreprise.La vidéo du quotidien d'un collaborateur doit être énergique, engageante et refléter l'essence de votre culture d'entreprise. Montrez des moments de collaboration, d'innovation et de réussite collective. Cela permettra aux candidats de visualiser comment ils pourraient contribuer et s'épanouir au sein de votre équipe.

Management : comment gérer les émotions de ses collaborateurs ? 

Même si elles sont souvent dévalorisées dans les environnements professionnels, les émotions jouent un rôle crucial dans la dynamique d'une équipe et peuvent avoir un impact significatif sur la productivité et le bien-être des collaborateurs.En tant que manager, il est essentiel de comprendre comment gérer ces émotions - les siennes et celles de ses collaborateurs - pour favoriser un environnement de travail sain et épanouissant.Dans le quatrième épisode de notre série “ émotions fortes”, nous explorerons différentes stratégies et approches pour vous aider à mieux gérer les émotions au sein de votre équipe.Quelle place pour les émotions au travail ?Nous abordions ce sujet dans le premier épisode de notre série d’articles : c’est paradoxalement à une époque où les émotions prennent de plus en plus de place - dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans la formation de l’opinion publique - qu’elles semblent être de moins en moins prises en compte au travail.Tout se passe comme si la sphère professionnelle restait recouverte d’un vernis imperméable à l’expression des émotions. Certes, ce vernis tend à s’écailler et il est de plus en plus admis que nous sommes à la fois capables de remplir des tableurs Excel, de prendre des rendez-vous avec des clients, tout en étant traversés par des émotions comme la peur, l’angoisse, la joie ou la colère.L’importance de reconnaître les émotions de ses collaborateursEt les siennes en premier lieu ! L'émergence de sujets comme la QVT, et le bien-être en général, n’est pas étrangère à la plus grande acceptation des émotions sur le lieu de travail. De nombreuses études ont montré qu’étouffer ses émotions nuit à la santé mentale, dégrade notre productivité et met à mal l’expression d’un leadership sain, centré et équilibré au sein d’une équipe.→ Les managers doivent alors se rendre à l’évidence, les émotions sont bien présentes et les nier, les refouler ne sert à rien.→ En découle un constat logique sous forme de question : Pourquoi est-il si difficile de composer avec mes émotions et celles des autres au travail, terrain de jeu rêvé pour tout ce qui est enjeu de pouvoir, d’identité et autres situations “challengeantes” potentiellement porteuses de conflit ?C’est donc en comprenant l'importance de la gestion des émotions que l'on peut créer un environnement propice à la collaboration et à la réussite.Étape 1 - S’engager à être honnête avec soi-mêmeLorsque je fais preuve d'honnêteté envers moi-même, je ne cherche pas à me convaincre que j'ai toujours raison et que les autres sont idiots de ne pas être d'accord avec moi.Au contraire, je reconnais ma colère (par exemple) pour ce qu'elle est, un signal révélateur d'un besoin profond en moi, comme celui d'être sécurisé dans ma légitimité, d'obtenir plus de reconnaissance, d'être traité avec respect ou de gagner en autonomie, etc.→ En reconnaissant et en acceptant nos émotions, nous avons la possibilité de les transformer en une force motrice positive pour nous-mêmes et pour les autres.Étape 2 - Reconnaître et valider les émotions des collaborateursCela s’appelle l’empathie, la capacité à se mettre à la place des autres. La première étape pour gérer les émotions de vos collaborateurs est de les reconnaître et de les valider. Lorsqu'un collaborateur exprime une émotion, prenez le temps de l'écouter activement et de lui montrer que vous comprenez ce qu'il ressent.Cela renforce également la confiance et favorise un climat de travail positif. Lorsque vous validez les émotions de vos collaborateurs, vous montrez que vous êtes là pour les soutenir et que leurs sentiments sont importants pour vous.→ Montrez à vos collaborateurs que vous vous souciez de leur bien-être et de leurs émotions en prenant le temps de les comprendre. Une compréhension mutuelle renforce les liens au sein de l'équipe et favorise un climat de confiance et de coopération.Étape 3 - S’engager à oeuvrer dans l’intérêt des dynamiques relationnelles de mon équipeCela implique d’apprendre reconnaître que lorsque quelqu'un exprime une émotion, cela ne concerne pas seulement cette personne, mais que l’équipe tout entière est impactée. En psychologie on dit que l'expression des émotions a un pouvoir de transformation sur l'environnement lui-même.→ Par exemple, après des moments de rire partagés, de larmes versées ou de colère exprimée au sein d'une équipe, chacun ne se sent plus tout à fait pareil. Ces émotions collectives façonnent le climat du groupe et ont un impact sur la dynamique des relations entre ses membres.Cette prise en compte de l'impact des émotions au sein d'un groupe est essentielle pour comprendre comment les émotions individuelles peuvent influencer le fonctionnement du collectif et renforcer ou affaiblir les liens entre ses membres.Étape 4 - Encourager la communication ouverte et honnêteLa communication est un élément clé pour gérer les émotions au sein d'une équipe. En encourageant la communication ouverte et honnête, vous créez un environnement où les collaborateurs se sentent en confiance pour exprimer leurs émotions.→ Encouragez vos collaborateurs à partager leurs préoccupations, leurs idées et leurs émotions. Organisez des réunions régulières pour discuter des problèmes émotionnels ou des tensions au sein de l'équipe.→ Exprimez vous-même vos émotions en trouvant le juste équilibre entre expression et réserve. Et attention, “exprimer ses émotions” n’est pas à confondre avec “déballer sa vie privée sur la place publique” !Étape 5 - Proposer des solutions constructivesLorsque vos collaborateurs expriment des émotions négatives ou rencontrent des difficultés, il est important de leur proposer des solutions constructives. Offrez-leur du soutien et des ressources pour les aider à surmonter les obstacles émotionnels. Montrez-leur que vous êtes là pour les aider à trouver des solutions plutôt que simplement ignorer leurs problèmes.→ Encouragez également la résolution de problèmes en équipe. Organisez des séances de brainstorming où vos collaborateurs peuvent discuter des défis émotionnels et trouver ensemble des solutions. La participation active des collaborateurs dans la recherche de solutions renforce leur engagement et leur sentiment d'appartenance à l'équipe.Étape 6 - Encourager l'équilibre émotionnel et le bien-être au travailPour favoriser un environnement de travail sain sur le plan émotionnel, encouragez l'équilibre émotionnel chez vos collaborateurs. Veillez à ce qu'ils disposent des ressources et du soutien nécessaires pour prendre soin de leur bien-être mental et émotionnel.→ Cela peut inclure des activités de gestion du stress, comme le yoga ou la méditation, ainsi que des politiques favorables au bien-être, comme des horaires de travail flexibles ou des congés pour raisons personnelles.Étape 7 - Faire preuve de flexibilité et d'adaptabilitéLa gestion des émotions ne se limite pas à des stratégies fixes. Il est important d'être flexible et adaptable dans votre approche. Chaque collaborateur est différent et peut nécessiter une approche personnalisée pour gérer ses émotions.→ Soyez ouvert au changement et prêt à ajuster vos stratégies en fonction des besoins individuels de vos collaborateurs. Soyez attentif aux signes de détresse émotionnelle et réagissez de manière appropriée. L'adaptabilité est essentielle pour créer un environnement de travail inclusif où chacun se sent écouté et soutenu.Ce qu’il faut retenir !💡 La gestion des émotions des collaborateurs est un aspect essentiel du rôle d'un manager. En comprenant l'importance de la gestion des émotions et en utilisant des stratégies efficaces, vous pouvez favoriser un environnement de travail sain et épanouissant.💡 Reconnaissez et validez les émotions de vos collaborateurs, encouragez la communication ouverte et honnête, favorisez l'empathie et la compréhension mutuelle, proposez des solutions constructives et donnez l'exemple en tant que manager.💡 Encouragez également l'équilibre émotionnel, gérez les conflits et les tensions émotionnelles, faites preuve de flexibilité et d'adaptabilité, et évaluez et ajustez vos stratégies de gestion des émotions.

Libérez le potentiel ! Utiliser l’intelligence collective pour recruter les meilleurs talents 

Il y a un proverbe africain qui dit :”Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”C’est un bon résumé de ce qu’est l’intelligence collective, faire collaborer des profils différents pour parvenir à des solutions plus efficaces et plus innovantes.De nombreuses entreprises développent déjà la pratique de l’intelligence collective pour être plus efficaces et rester compétitives dans un environnement concurrentiel.Et qu’en est-il du recrutement ? Est-il possible d’exploiter les connaissances et l’expérience de toutes les ressources disponibles dans votre entreprise pour améliorer la qualité de vos recrutements ?Si nous avons écrit cet article, c’est que nous pensons que la réponse est “oui” !Qu’est-ce que l’intelligence collective ?L'intelligence collective, ou intelligence de groupe se manifeste lorsque des équipes coopératives parviennent à résoudre des problèmes de manière plus efficace que si les individus travaillaient en isolation.Pourtant, l'application concrète de ce concept peut parfois sembler floue. D'un côté, les entreprises prétendent croire en la collaboration, mais dans les faits, la plupart des évaluations de la performance restent centrées sur l'individu.Bien que nous ayons évolué du modèle fordiste, où certaines personnes pensaient et d'autres produisaient, vers un monde digitalisé redistribuant les rôles professionnels, notre époque reste marquée par une montée de l'individualisme.Ainsi, avec humilité, je soutiendrais que si l'objectif théorique de l'intelligence collective est la capacité d'un groupe à être plus intelligent que la somme de ses individus, la tâche concrète consiste à harmoniser nos différences.Dans cette optique, j'apprécie la citation d'Emile Servan Schreiber, docteur en psychologie, qui affirme : "Cultiver l'intelligence collective revient à encourager la variété des points de vue subjectifs, favoriser l'originalité plutôt que le conformisme, collecter des informations spécialisées sur le terrain et consolider le tout de manière objective."Maintenant, quels sont les bénéfices concrets de l'intelligence collective dans le processus de recrutement, c'est-à-dire impliquer davantage de collaborateurs dans la sélection des candidats ?Rassembler des informations et croiser ses sourcesL'intelligence collective appliquée au recrutement, c'est un peu comme rassembler les pièces d'un puzzle. Cette intelligence ne vient pas nécessairement d'une diversité de personnes, mais plutôt des informations que vous pouvez recueillir à partir de sources variées concernant un seul candidat.En réalité, cela commence par la collecte d'un ensemble d'informations provenant d'entretiens, de références (tant personnelles que professionnelles), de CV, de témoignages d'anciens employeurs et d'autres sources. En utilisant toutes ces informations, les recruteurs peuvent dresser un portrait plus clair du profil de leur futur employé et déterminer s'il correspond idéalement au poste recherché.Le fait de rassembler ces informations permet d'obtenir une vision globale et approfondie du candidat, en croisant les différentes sources et en recoupant les informations recueillies. Cela permet de valider les compétences, l'expérience et la compatibilité culturelle du candidat avec l'entreprise.Des débrief d’entretiens plus impartiauxL'utilisation de l'intelligence collective dans le processus de recrutement peut avoir un impact significatif et concret, en particulier lorsqu'il s'agit des débriefings d'entretien. Traditionnellement, les débriefings peuvent être influencés de manière excessive par les membres les plus influents du groupe, ce qui peut entraîner des décisions biaisées et, in fine, de mauvais recrutements.Pour remédier à cette situation, l'utilisation de sondages en ligne pour recueillir les retours individuels de chaque personne ayant participé à l'entretien s'avère extrêmement utile. Prenons l'exemple de Sylvie, une recruteuse qui souhaite connaître l'opinion des 6 intervieweurs sur un candidat récent.→ Au lieu de planifier des réunions individuelles, Jenny invite tous les intervieweurs à remplir un sondage en ligne où ils peuvent donner leur feedback de manière cohérente et impartiale.→ Cette approche permet d'éviter l'influence d'un seul membre du groupe et permet à chaque intervieweur d'exprimer ses impressions et ses préoccupations de manière indépendante. Les sondages en ligne offrent également une flexibilité horaire, permettant aux participants de donner leur avis à tout moment, que ce soit sur leur téléphone ou même pendant d'autres réunions.Une évaluation plus complète et plus “collective” des compétencesLorsque vous faites appel à l'intelligence collective, vous ouvrez la porte à une évaluation plus complète et plus "collective" des compétences des candidats. En impliquant les membres de votre équipe dans le processus de recrutement, vous bénéficiez de différentes perspectives et expériences qui enrichissent l'évaluation des compétences techniques et interpersonnelles.👍 Chaque membre de votre équipe peut apporter son expertise et son point de vue, ce qui permet d'avoir une vision plus complète du potentiel d'un candidat. Par exemple, un développeur peut évaluer les compétences techniques spécifiques, tandis qu'un responsable de projet peut se concentrer sur les compétences en gestion et en communication.Cette approche holistique garantit la prise en compte d'une variété de critères et d'indicateurs pertinents pour votre entreprise. Vous évitez ainsi de vous limiter à une seule vision subjective ou à des critères trop étroits. Au contraire, vous pouvez identifier rapidement les candidats qui répondent aux compétences requises tout en s'intégrant harmonieusement dans votre environnement de travail.👍 En donnant à chaque membre de votre équipe la possibilité d'apporter sa contribution, vous élargissez la portée de l'évaluation et augmentez les chances de découvrir des talents exceptionnels. Cette approche collaborative permet de prendre des décisions de recrutement plus éclairées, basées sur une évaluation plus complète et diversifiée des compétences.Des bénéfices pour le candidat également !L'intelligence collective au service du processus de recrutement et des candidats offre de nombreux avantages significatifs.En voici quelques-uns :- Une expérience candidat authentique : Le recrutement collaboratif permet aux candidats d'interagir avec plusieurs parties prenantes de l'organisation, offrant ainsi une vision plus holistique de la culture de l'entreprise et de l'environnement de travail. Cette interaction accrue aide les candidats à mieux comprendre le poste et la dynamique de l'équipe, ce qui leur permet de prendre des décisions plus éclairées quant à leur adéquation avec l'organisation.- Une évaluation équitable : Le recrutement collaboratif réduit les risques de biais individuels en impliquant plusieurs évaluateurs. Les candidats ont une probabilité plus élevée d'être évalués de manière objective lorsque différentes perspectives sont prises en compte. Cette équité dans le processus d'évaluation renforce la confiance du candidat envers l'organisation et améliore l'expérience globale du candidat.- Un feedback pertinent : Dans un processus de recrutement collaboratif, les candidats reçoivent des feedbacks de différents membres de l'équipe qui possèdent des domaines d'expertise variés. Ces feedbacks complets fournissent aux candidats des informations précieuses sur leurs forces et leurs axes d'amélioration. Cela met également en valeur l'engagement de l'organisation en matière de développement professionnel, ce qui peut être un facteur attractif pour les meilleurs talents.👍 En intégrant l'intelligence collective dans le processus de recrutement, les entreprises favorisent une expérience candidat plus authentique, une évaluation équitable et des feedbacks pertinents. Cela contribue à attirer et à retenir les meilleurs talents, tout en renforçant la confiance et l'engagement des candidats envers l'organisation.

7 conseils quand vous recrutez pour un métier que vous ne connaissez pas du tout 

Que vous travailliez dans une start-up en pleine croissance, une petite entreprise familiale ou un grand groupe, il se peut qu'un jour vous soyez amené à recruter pour un poste que vous ne maîtrisez pas du tout !Des intitulés de poste tels que "Ingénieur industriel en thermodynamique des fluides", "Finance analytique" ou "Expert en machine learning" peuvent déconcerter même les recruteurs les plus avertis et expérimentés en raison de leurs subtilités et nuances spécifiques.Betuned vous livre 10 conseils de professionnels pour réussir un recrutement même lorsque vous n'êtes pas familiarisé avec le domaine en question.Ne faites pas semblantLe tout premier conseil c’est d’être honnête avec vous-même et avec les membres de votre équipe ou votre supérieur. On parle souvent des candidats qui bluffent en entretien. Ne reproduisez pas ce comportement en essayant de faire comme si vous maîtrisiez tous les enjeux du poste. Au bout de dix minutes, vous serez sans doute démasqué par un candidat déçu qui en sait naturellement plus que vous.Évitez les candidats qui n’ont aucune expérience dans la fonction pour laquelle vous recrutezCela peut vous sembler évident, mais il arrive que des talents soient embauchés parce que le recruteur a un bon feeling quant à leur potentiel pour le poste. Si vous recrutez pour un poste que vous ne maîtrisez pas ou peu, il est important de vous protéger contre ce biais cognitif en ne présélectionnant que des candidats qui ont déjà exercé le métier en question.Google et ChatGPT sont vos amisL’intégralité de la connaissance humaine est accessible en moins de 45 secondes sur internet. C’est la première fois que vous recrutez un Directeur financier pour la filiale américaine de votre entreprise ? Pourquoi ne pas taper ces deux mots dans Google ou demander à ChatGPT de vous lister les principaux enjeux liés au poste ainsi qu’une liste de cinq questions à poser aux futurs candidats ?Demandez de l’aide à un professionnel qui occupe le même genre de posteDemandez conseil à une personne qui a occupé ou occupe actuellement le poste pour lequel vous recrutez. Demandez-lui ce qu'elle rechercherait chez un candidat ou demandez-lui même de participer au processus d'embauche si c’est un recrutement stratégique.Faites marcher le bouche-à-oreilleDans le monde professionnel, on appelle ça la cooptation. Faites confiance aux salariés déjà en poste pour faire appel à leur réseau et vous recommander les meilleurs candidats possibles pour le poste.Faites un test grandeur natureProposez aux candidats retenus des tests pratiques ou des études de cas spécifiques au métier pour évaluer leurs capacités réelles. Cela permettra de mieux comprendre comment les candidats abordent les problèmes liés au poste et de déterminer leur potentiel d'adaptation rapide.Essayez d’évaluer la passion et la motivationLa passion et la motivation sont des facteurs essentiels pour réussir dans n'importe quel métier. Lors des entretiens, recherchez des signes de passion pour le domaine ou un désir sincère d'apprendre et de s'épanouir dans ce nouvel environnement professionnel. Pensez aussi à poser des questions personnelles pour voir si le candidat sait se mettre en avant en faisant preuve de sincérité.BONUS : “Do it yourself !”La meilleure manière de bien connaître les enjeux et l’étendue d’un poste c’est de se mettre concrètement à la place de la future nouvelle recrue. J’ai par exemple connu des managers qui descendaient régulièrement d’un ou deux crans dans la hiérarchie pour occuper un poste purement opérationnel pendant 2 ou 3 semaines afin de s’imprégner à fond du poste pour lequel ils allaient recruter.Cet article vous a-t-il plu ? Rejoignez notre communauté d'experts RH passionnés dès aujourd'hui en vous inscrivant à notre newsletter.

Comment rester motivé quand on est pas augmenté ? 

Une année de travail méga-intense touche à sa fin. Vous avez vraiment l’impression de vous être donné à fond pour atteindre vos objectifs et vous n’avez pas lésiné sur les moyens : horaires à rallonge, réunions menées au pas de course, des e-mails qui vont droit au but et qui font avancer les choses…bref, vous n’avez rien à vous reprocher.Vous pensiez vraiment que cette année serait la bonne, celle où vous obtiendriez enfin cette augmentation tant méritée !😡 Mais voilà, après quelques minutes de discussion avec votre boss, c'est la douche froide. Vous comprenez que les paroles réconfortantes et les encouragements sont au rendez-vous, mais pas l'augmentation salariale tant espérée.😣 Aïe aïe aïe, voilà un cataclysme émotionnel dont il faut se remettre au plus vite !!  Alors, ne perdez pas espoir ! Dans cet article, nous vous donnons tous les conseils pour rester motivé malgré l'absence d'augmentation.Ça fait mal et c’est normal !Après un refus d'augmentation, on est souvent au fond du trou et c’est bien normal. Et ceci pour deux raisons. La première c’est que vous êtes blessé dans votre amour propre.→ Votre orgueil en prend un coup parce que certaines certitudes comme le fait que votre travail soit reconnu à sa juste valeur sont ébranlées.→ Ensuite, votre déception s’explique par le fait que le salaire est un marqueur social fort. C’est votre fiche de paye qui encore hélas aujourd’hui détermine le champ des possibles de votre vie. Un refus d’augmentation est donc vécu par certains comme une mise en danger de leur mode de vie.Mais alors, comment faire pour rester motivé et ne pas sombrer dans la dépression ?1 - Comprendre ce qui s’est passéQuand on se prend une flèche en plein cœur ou un coup de couteau dans le dos, c’est toujours bon de savoir pourquoi. Ne restez pas dans le doute, demandez des explications détaillées à votre manager en posant des questions ouvertes comme :“Quels sont les facteurs qui ont motivé ta décision ?”  ou“Est-ce que tout le monde est logé à la même enseigne cette année ? “👍Vous allez peut-être découvrir qu’une promotion vous est passée sous le nez ou qu’une restructuration de votre département est en cours…Parfois on croit être au courant de tout ce qui se passe dans l’entreprise, mais quelque chose vous a peut-être échappé !2 - Continuer à bien faire votre travailLa pire des réactions serait de saboter votre travail ou celui de votre équipe par simple désir de vengeance.→ Continuez à bien faire votre travail en attendant de laisser un peu retomber la pression. Si besoin, prenez quelques jours de congés ou partez un peu plus tôt pour une fois, ça vous fera du bien et de toute façon maintenant vous savez à quoi vous en tenir !3 -  Fixez-vous des limitesRester fidèle au poste ne veut pas dire faire de zèle. Fixez-vous de nouveaux objectifs, mais aussi des limites à ne pas franchir : ne pas tout accepter, ne pas travailler nuit et jour, ne pas vous porter volontaire sur tous les projets comme vous aviez tendance à le faire.4 - Recentrez-vous sur votre  “pourquoi”Qu'est-ce qui vous pousse à travailler autant d'heures, à investir dans votre entreprise ? Dans la plupart des cas, cela va bien au-delà de simplement gagner de l'argent.👍 Connaissez-vous votre "pourquoi" ? Cette raison profonde qui vous pousse à continuer d'avancer et à vous recentrer même dans les moments les plus difficiles ? Nous avons tous en nous une raison fondamentale qui correspond à notre "pourquoi", et c'est cette raison qui nous maintient motivés et concentrés pour atteindre nos objectifs.Cependant, il arrive parfois que nous perdions de vue notre "pourquoi" , cette boussole essentielle,  lorsque nous nous sentons moins motivés et que nous perdons goût à tout. Si vous n'avez jamais pris le temps de réfléchir à cette raison fondamentale, prenez un instant pour le faire, un soir au calme ou pendant un long week-end.💡 Lorsque vous vous sentez moins motivé, lorsque vous avez du mal à vous lever le matin pour aller travailler, rappelez-vous pourquoi vous faites tout cela, et je vous promets que vous retrouverez une petite dose d'énergie. Vous retrouverez votre motivation !5 - Impliquez-vous différemment dans la vie de l’entrepriseS'impliquer différemment dans la vie de l'entreprise peut apporter une nouvelle dynamique à votre routine quotidienne. En dehors de vos tâches habituelles, diverses opportunités d'implication s'offrent à vous.Vous pouvez rejoindre certains comités ou associations internes dont le but est de favoriser le dialogue social ou le bien-être au travail par exemple. Cette diversité de tâches vous permet de ne pas toujours faire la même chose, et peut contribuer à vous motiver pendant un certain temps au moins.💡 S'engager dans un groupe de réflexion au sein de votre entreprise vous donne l'occasion de mettre en avant vos idées tout en développant un sentiment d'appartenance. De plus, cela vous permet de rencontrer de nouvelles personnes élargissant ainsi votre réseau professionnel.6 - Changer de job sans changer de job !Avez-vous pensé au job-crafting ?  C’est une approche qui permet aux salariés de remodeler activement leur poste de travail en fonction de leurs compétences, de leurs intérêts et de leurs valeurs.💡 Plutôt que de simplement accepter les tâches et les responsabilités telles qu'elles sont définies, le job crafting encourage chacun à revoir et à ajuster son travail pour qu'il corresponde mieux à leurs besoins et à leurs motivations.Cela peut impliquer la réorganisation des tâches, l'ajout de nouvelles responsabilités, le développement de nouvelles compétences ou même la modification des relations de travail. Essayez et vous verrez !7 - Travaillez votre employabilitéUn des meilleurs moyens de rester motivé même après un refus d’augmentation c’est de continuer à travailler son employabilité, c’est-à-dire à travailler pour soi, pour la prochaine étape de sa vie professionnelle, et pas seulement pour l’entreprise.💡 Profitez de votre job actuel pour rencontrer du monde, apprendre de nouvelles choses ou demander une formation en rapport avec votre métier ou à ce vers quoi vous voudriez évoluer.Et si l’envie d’aller voir ailleurs vous titille de plus en plus, consultez nos offres d’emploi en vidéo et abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir d’autres conseils directement dans votre boîte mail !

Pourquoi les recruteurs sont-ils tous méchants ? 

Bienvenue dans le monde mystérieux des recruteurs ! Aux dires des candidats, ce sont des créatures étranges qui suscitent souvent la crainte et soulèvent de nombreuses interrogations quant à leurs véritables motivations.Les rumeurs les décrivent comme méchants, froids et insensibles, et les présentent comme ceux qui sont chargés de faire le "sale boulot" : trier, sélectionner, éliminer.Mais est-ce vraiment la réalité ? Et pourquoi les responsables du recrutement ont-ils une si mauvaise réputation qui leur colle à la peau ?Dans cet article, nous allons plonger dans l'imaginaire collectif et explorer les raisons, réelles ou fantasmées, pour lesquelles les recruteurs souffrent d'une réputation si négative et pourquoi elle persiste encore aujourd'hui.Quelques chiffres pour commencerCe qui m’a donné envie d’écrire envie cet article ce sont entre autres deux chiffresJ'ai récemment lu une étude qui mentionnait que 85% des candidats estiment que les recruteurs ne les considèrent pas assez, ne les traitent pas avec assez d'égard pendant le processus de recrutement.Pire encore, 69% des candidats se sentent méprisés et ignorés par les recruteurs !Terriblement vexant quand on est de la partie et que l'on s'évertue chaque jour à faire preuve de la plus grande bienveillance à l'égard de TOUS les candidats que l'on reçoit en entretien.L’entretien d’embauche : le point de départ de tous les malentendus ?C’est ce moment précis, la première vraie rencontre entre un candidat et un recruteur qui va figer nombre de perceptions et de ressentis de part et d'autre. Même en y mettant les formes et en travaillant le fond, l’entretien d’embauche reste par nature un bon exemple de rapport inégalitaire.C’est peut-être d’ailleurs la cause de nombreux malentendus. Il est indéniable que lorsqu'un candidat se retrouve face à un recruteur, un déséquilibre s'installe de facto, engendrant un jeu de pouvoir entre l'interrogateur et l'intérrogé. Même si le marché de l'emploi penche globalement en faveur des candidats, il persiste néanmoins un sentiment de stress et un désir ardent de faire bonne impression à ce moment précis du processus de recrutement. Cette sensation d'être passé au crible d’être jugé devient une réalité pour le candidat, tandis que le recruteur se sent investi de la responsabilité d'effectuer cette évaluation, parfois perçue comme une impitoyable sélection.Les mythes et les biais qui entourent l'entretien d'embaucheEn conséquence , l'entretien d'embauche est souvent entouré d’un épais brouillard, fait de mythes et de légendes qui, malheureusement, éloignent les candidats de la réalité.On leur décrit cette étape cruciale du recrutement comme un théâtre anxiogène, où les compétences sont mises à rude épreuve. Les récits se propagent à la vitesse de l'éclair : joutes verbales testant la répartie, un chat implacable et méchant qui joue avec une souris tributaire de son bon vouloir. Sans oublier les incitations désastreuses à "se vendre".→ D'un côté, les candidats qui postulent se retrouvent submergés par le stress. Ils ont tendance à réciter des discours "parfaits" qui sont aussi personnels que les tubes du moment.→ De l'autre, les recruteurs ont du mal à percer l'individualité de chaque candidat. Retirer le vernis de la façade peut s'avérer usant, énergivore et souvent frustrant.→ En somme, la relation entre les deux parties est parfois faussée, alors qu'elle devrait être au cœur de ce moment partagé.Les chroniques du recrutement ont tendance à jouer l’attraction, en communiquant sur des épiphénomènes. Si le « Quels sont les 3 objets que vous emporteriez sur une île déserte », ou encore le « Combien de fois par jour les aiguilles d’une montre se chevauchent-elles » ont ponctuellement fait tache d’huile, même Google a de longue date abandonné ce genre de pratiques.Ce que veulent les recruteurs et ce que devrait être un entretien d’embauchePour les recruteurs, l'entretien d'embauche est bien plus qu'une simple série de questions.C'est une opportunité de se faire une idée plus précise du candidat et de sa personnalité.Ils veulent évoluer au-delà des premières impressions et comprendre si le profil du candidat répond aux besoins actuels de l'entreprise.Ils vérifient également si la motivation du candidat est en phase avec la réalité du poste.“Le fameux « Parlez-moi de vous », malheureusement classé au rang des questions pièges, n’est ni plus ni moins qu’une occasion donnée de se présenter soi-même, hors CV.” Sylvie Aubert - chargée de recrutement chez TBWAOn se détend, tout va bien !Certes, l'entretien d'embauche peut parfois être perçu comme un piège. Les contradictions ou les réflexions incohérentes peuvent surgir et déstabiliser les candidats.→ Cependant, il est important de se rappeler que cette étape est inconfortable pour les deux parties. Le candidat souhaite obtenir le poste tandis que le recruteur doit résoudre le besoin de recrutement. Cette prise de conscience peut aider à détendre l'atmosphère et à éviter les biais cognitifs qui peuvent perturber les échanges.En fin de compte, l'entretien d'embauche est un temps de conversation professionnelle où les recruteurs cherchent à créer le début d’une relation durable avec le candidat idéal…sans y parvenir à chaque foisComment améliorer le processus de recrutement ?Au-delà des mythes et des clichés, les candidats ont parfois de solides arguments à opposer aux recruteurs. Voici quelques pistes de réflexion pour mettre fin à la mauvaise réputation qui auréole les recruteurs.On arrête le ghosting !Je suis d'accord avec vous, beaucoup de candidats répondent aux abonnés absents sans plus donner de nouvelles. Mais ce n’est pas une raison pour faire de même.64% des candidats ne reçoivent pas de réponse à plus de la moitié de leur candidature ! (CareerBuilder 2020),C’est beaucoup trop car cela peut être très frustrant et donner l'impression d'être ignoré ou méprisé par les recruteurs.On donne des feedbacks constructifsL'un des moyens les plus simples pour améliorer la perception des recruteurs est de donner un retour constructif aux candidats. Même si le candidat n'a pas été retenu pour le poste, lui fournir rapidement des informations sur les raisons de cette décision peut être très utile pour son développement professionnel.Les candidats apprécieront aussi de recevoir des conseils pour améliorer leurs compétences ou leurs techniques d'entretien. Certaines entreprises proposent des modules de coaching post-entretien pour les candidats qui n’ont pas été retenus, intéressant non ?On ôte le doute sur la discrimination et les stéréotypesC’est un sujet plus “touchy” car il fait appel au ressenti et à l’émotion même si certains faits sont indéniables. Un troisième mythe entourant les recruteurs concerne la discrimination et les stéréotypes.Certains candidats estiment que les recruteurs ont des préjugés et favorisent certains profils au détriment d'autres. Ils pensent que des critères tels que l'âge, le sexe, l'origine ethnique ou même l'apparence physique peuvent influencer négativement leur processus de recrutement.Bien que des cas de discrimination puissent exister, il est important de souligner que la plupart des recruteurs cherchent à être objectifs et à évaluer les candidats uniquement en fonction de leurs compétences et de leur adéquation avec le poste.👍 Notre conseil : musclez votre marque employeur pour montrer et démontrer le caractère inclusif de votre politique de recrutement.On pense l’entretien comme une étape, pas comme une finalitéL'entretien d'embauche ne devrait pas être la seule étape d'évaluation ou celle à laquelle on se raccroche avec le plus de fermeté. Il est important de prendre en compte d'autres éléments tels que les tests, les références et les réalisations passées.Cela permettra d'obtenir une vision plus complète des candidats et d'éviter de se focaliser uniquement sur leur performance lors de l'entretien.On se focalise davantage sur l'échange que sur l'évaluationC'est en adoptant cette approche que le candidat se sentira réellement écouté, valorisé et compris. Le besoin de se sentir respecté est essentiel pour que chacun puisse se sentir en sécurité, car sans cette sécurité, aucune décision ne peut être prise de manière éclairée.Il est donc primordial de respecter le candidat en lui accordant une écoute attentive, en évitant de l'interrompre et en évitant de porter des jugements hâtifs sur sa candidature.On communique de manière transparenteLa transparence est essentielle pour établir une relation de confiance avec les candidats. Les recruteurs devraient s'efforcer de communiquer clairement sur les différentes étapes du processus de recrutement, les délais et les attentes. Il est important d'informer les candidats sur l'avancement de leur candidature et de les tenir informés en cas de changements.Les recruteurs ont souvent une mauvaise réputation qui leur colle à la peau, mais celle-ci n’est pas toujours méritée. Il existe des mythes et des réalités entourant le rôle des recruteurs, et c’est à nous, recruteurs et responsables RH d'œuvrer chaque jour pour améliorer la manière dont nous sommes perçus par les candidats.Pour ne rater aucun de nos prochains articles, abonnez-vous à notre newsletter !

Meest gelezen

“Aime + 1” : Tomber amoureux de son boss est-ce bien raisonnable ? 

Les relations amoureuses entre collègues sont généralement acceptées lorsqu'elles impliquent des personnes de même niveau hiérarchique. Mais elles peuvent poser des problèmes lorsque l'un des partenaires occupe une position supérieure dans l'entreprise.Dans la comédie romantique “La proposition“ (2009), Sandra Bullock incarne une cheffe de service hautaine et arrogante qui tyrannise son équipe, en particulier son assistant - le séduisant Ryan Reynolds, de dix ans son cadet - qu’elle considère plus comme un homme à tout faire qu’un collaborateur.Les mystères et la magie des scénarios des comédies américaines feront que ces deux personnes que tout oppose - lien hiérarchique, personnalité, ambition - tomberont finalement amoureuses l’une de l’autre. La scène finale est d’ailleurs une demande en mariage en - presque - bonne et dûe forme avec genoux à terre au milieu de l’open space, collègues émus et applaudissements. On verse une petite larme, tout est bien qui finit bien.En séchant mes larmes, je me demandais si ce genre de situation avait un semblant de réalisme. Si l'amour triomphe parfois entre collègues sur les open-spaces bruxellois, a-t-il droit de cité entre collègues de rang hiérarchique différent ?Le travail est un puissant incubateur émotionnelAutrefois sujet tabou, les relations amoureuses ont aujourd’hui leur place au travail.Bonne nouvelle si vous êtes amoureux de Sylvie du marketing ou si vous avez un faible pour Michel de la compta, il vous est en théorie beaucoup plus facile aujourd'hui qu’il y a vingt ans de leur déclarer votre flamme.Si nous mettons de côté votre timidité maladive, force est de constater que vous avez statistiquement toutes les chances d’arriver à vos fins.Tout d’abord parce que malgré le recours au télétravail, le travail reste le premier vecteur de socialisation de l’ère moderne et 30% des couples s’y forment. C’est trois fois plus que les personnes qui se rencontrent en boîte de nuit en Belgique. Comme quoi faire les cent pas aux abords de la machine à café s’avère beaucoup plus efficace qu’une nuit blanche au Fuse ou au Zodiak.Que vous le conceviez comme un lieu de souffrance et d’aliénation ou comme un facteur d’émancipation et une activité pourvoyeuse de sens, le travail est l’endroit où nous côtoyons des personnes avec qui nous partageons des valeurs, des objectifs communs, et parfois même des passions.Il est donc naturel que des liens se tissent entre collègues, et que des émotions naissent.❤️‍🔥 Conséquence ? Selon une récente étude, 46 % des salariés ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et parmi ceux-ci, une grande majorité considère que celle-ci était sérieuse.“Le côté aseptisé de la vie de bureau, entre mails et réunions interminables, nourrit aussi le besoin de développer des relations plus proches, voire intimes, une façon de reconstruire du vivant”. Loïc Roche - docteur en psychologie et auteur de “Cupidon au travail”L’acceptation des émotions dans la sphère professionnelleLa seconde raison est que notre époque accorde une importance croissante à l'expression et à la prise en compte des émotions dans la sphère professionnelle.Ainsi, de nombreuses organisations encouragent les relations interpersonnelles positives entre collègues, y compris les relations amoureuses. En effet, une relation amoureuse épanouie peut avoir un impact positif sur la satisfaction au travail, la motivation et la performance professionnelle. QVT quand tu nous tiens !Les DRH seraient donc prêts à jeter un voile pudique sur les relations amoureuses au travail...pour peu que celles-ci dopent le moral de leurs salariés. Alain Samson - Sexe et flirt au bureauCependant, il est important de noter que cette tendance à accepter les relations amoureuses au travail est accompagnée d'une prise de conscience accrue des enjeux liés au consentement et au respect mutuel, dans le sillage du mouvement #MeToo. Ce mouvement a eu entre autres conséquences bénéfiques de définir de nouvelles règles pour la séduction et de fixer des limites à ne plus dépasser.❤️‍🔥 Les Belges, champions de la drague d’open-space : Un travailleur belge sur dix a déjà flirté ou est tombé amoureux d’un collègue ; 7 % se sont retrouvés dans le même lit au moins une fois ; et 6 % ont embrassé ou eu une relation avec quelqu’un au travail.Trop risqué de tomber amoureux de son boss !Mais la drague au bureau est sélective. Dans l’open-space, l’amour n’est pas aveugle ! Lorsque l'un des partenaires est le supérieur hiérarchique de l'autre, la situation peut devenir plus complexe. En effet, le risque d'une emprise potentielle rend ces relations potentiellement problématiques.Dans la vraie vie, tout ne fonctionne pas toujours comme dans les comédies romantiques avec Sandra Bullock ou Cameron Diaz.Selon l’étude que nous avons citée plus haut, l'acceptabilité d'une relation amoureuse et/ou des démarches de séduction s'avère plus élevée en cas de relation extra-professionnelle (88 %), ou de consentement explicite (77 %). En revanche, lorsqu'il y a un rapport hiérarchique entre les deux partenaires, l'acceptabilité se réduit de moitié.Et là encore le #MeToo a gravé la notion de consentement au travail dans le marbre du hall d’entrée de toutes les entreprises et a incité les femmes en particulier à rejeter les relations dans lesquelles elles pouvaient potentiellement se trouver sous "emprise hiérarchique".Les femmes craignent des dérivesL’étude montre aussi que l’étude montre que les risques de dérive sont fortement appréhendés, notamment : Rumeurs et jalousie (90%),Problèmes d’objectivité, d’équité ou encore d’abus (80%),Par-delà le risque perçu, 22% des femmes répondantes témoignent de dérives qu’elles ont vécues, contre 8% des hommes seulement.L'entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans les relations amoureuses entre collègues ?Autre statistique que révèle cette étude : 91 % des salariés souhaitent une régulation des abus possibles en sanctionnant les agissements sexistes et le harcèlement sexuel.⚖️ Que dit la loi belge ? “ Un employeur ne peut pas interdire les relations amoureuses au travail [...]Si deux collègues qui font partie d’un même service ont une relation amoureuse, ils ne sont pas obligés d’en informer leur employeur.”Tout ceci reste à nuancer, car seulement 8 % des répondants trouvent souhaitable que soit établi un règlement intérieur exigeant de déclarer toute relation sexuelle avec une personne du travail.→ Cette réflexion soulève la question complexe de la place des relations amoureuses dans le monde professionnel et de la manière dont les entreprises peuvent les gérer de manière appropriée.→ Aux entreprises donc de trouver le juste milieu entre acceptation et régulation. À quand la création de “love and personal relationship managers" ? Honnêtement j’espère que nous n’en arriverons pas là !👍 Et si vous trouviez votre prochain job (ou le grand amour) avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

Va te faire f*****, 6 phrases pour arrêter d’être trop gentil (tout en restant poli) 

“Jérôme, je sais qu’on est vendredi mais j’ai vraiment besoin que tu m’aides à finir la prez…. Sylvie, je suis désolée, mais ce serait super sympa que tu te charges du reporting pour la réunion de cet après-midi parce que j’ai un rendez-vous client important qui vient de se caler, j’ai vraiment pas le temps, tu es bien gentille merci…”Vous êtes quelqu'un de gentil, mais parfois, avouez-le, cette gentillesse peut être exploitée à vos dépens par certains de vos collègues, dont certains ont de vrais dons de manipulateurs.Il est temps de trouver l'équilibre entre être agréable, bien faire son travail tout en se faisant respecter.Dans cet article, nous allons aborder des réflexes de base et des phrases à utiliser face à ceux qui usent et abusent de votre gentillesse.Le problème avec la gentillesse au bureau (et dans la vraie vie aussi)La gentillesse n’est pas un vilain défaut, c’est même plutôt une qualité dans la vie quotidienne comme au travail. Le problème c’est les idées reçues que nous avons au sujet de la gentillesse.En clair, la plupart de gens pensent qu’être gentil, dire oui le plus souvent possible ou se porter volontaire va nous rendre plus aimables par les autres. Et comme l’être humain a envie d’être aimé…Je vous en prie, oubliez pour toujours ce faux lien de cause à effet !Soyez gentil si vous en avez envie, mais pas pour plaire ou pour grimper dans l’estime de vos pairs.En réalité, dans un environnement professionnel, la gentillesse vous rend prévisible. “Demande donc à Sylvie, elle dit toujours oui…” Certains collègues auront tôt fait de profiter de votre gentillesse, certains vous traiteront avec mépris.Pire, si vous avez affaire à un pervers narcissique, il peut profiter de votre gentillesse pour vous manipuler et vous dévaloriser. Et pensez-y, au final, cela peut même impacter votre carrière si vous mettez systématiquement les besoins des autres avant les vôtres.Il est important de comprendre que dire non de temps en temps est nécessaire pour préserver votre bien-être.Comment savoir si l’on est trop gentil au travail ?En général, les personnes “trop gentilles” sont conscientes du phénomène, mais elles ont du mal à sortir du cercle vicieux. Voici cependant quelques signes qui ne trompent pas :vous faites souvent des choses que vous n’aviez pas prévu de faire ou que vous n’avez pas envie de fairevous vous en voulez d’avoir pris certaines décisionsvous êtes en colère contre vous-même sans raisonvous ne pensez jamais à vous, à votre carrière, seulement à bien faire votre travailLes sept phrases à utiliser pour arrêter d’être trop gentilNous sommes lundi matin, la journée a pourtant bien commencé. Casque audio sur les oreilles pour gagner en concentration, vous défrichez vos e-mails avant la réunion de 11h.Mais vers 10h30 tout bascule. Vous sentez comme une présence familière dans votre dos. Michel s’est approché à pas feutrés, se plante devant votre bureau. Sourire en coin, il porte ses mains à ses oreilles pour vous faire signe qu’il veut vous parler.À peine avez-vous décollé votre casque - ultime rempart contre le ronron de l’open space et tous les Michel de la Terre - qu’il vous tend une liasse de feuillets A4 et vous demande de l’aider sur ce projet urgent/important.Dans sa phrase il y aussi les mots ASAP et deadline. Pas de doute c’est encore un mauvais coup qu’il essaye de vous jouer. À vrai dire, vous n’êtes vraiment pas emballé, car Michel est un multirécidiviste. C’est la troisième fois qu’il essaye de vous refiler un projet qui n’est pas de votre ressort.1 - “Laisse-moi du temps pour y réfléchir, je reviens vers toi”Avec cette phrase, vous jouez la montre. Il y a de fortes chances pour que votre sympathique collègue comprenne le message et aille voir ailleurs. S’il insiste - “c’est urgent, j’ai besoin de toi…” - adoptez la bonne vieille technique du disque rayé : “ il faut que je cogite, que j’y pense, que je me renseigne…” enfin vous avez compris.Cette technique ne fait pas partie des plus “intello”, il s’agit ici de jouer sur sa propre naïveté et de rester campé sur ses positions pour décourager l’adversaire.2 - “Ben non, ça n’me dit rien”Une fois que vous avez prononcé cette phrase, restez sur des généralités du style “je ne sais pas, ça ne me tente pas, je ne me vois pas travailler sur ce dossier”. Bref vous avez compris : cette phrase exprime clairement votre désaccord ou votre incapacité à réaliser la demande sans être trop abrupt.L’idée c’est de rester dans le flou sans donner trop d’arguments à Michel, car il se fera un plaisir de les démonter l’un après l’autre.3 - “Je crois que j’ai déjà bien contribué à ce projet, cette fois-ci je passe mon tour”L’idée ici, c’est de ne pas attaquer Michel de manière frontale, mais de suggérer qu’il n’a pas fait sa part du job. Normalement il devrait comprendre le message. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à énumérer la liste des vos contributions en restant très calme4 - “ Si je t’aide sur ce coup, qu’est-ce que j’ai à y gagner ? “L’objectif de cette phrase c’est de faire en sorte que Michel arrête de penser à lui-même pendant au moins 30 secondes et qu’une négociation puisse peut-être commencer. Après c'est à vous de voir si les termes du deal vous conviennent !5 - “Bon, ok, mais après, qu’est-ce que tu vas me demander, c’est quoi la suite ? Où veux-tu en venir exactement ?Nous entrons ici dans un registre un peu plus agressif. L’objectif c’est de pousser Michel dans ses retranchements et de lui demander d’abattre ses cartes, de se justifier. S’il a de mauvaises intentions, il fera machine arrière instantanément.6 - “Non, cela ne correspond pas à mes valeurs” / “ Je ne fonctionne pas comme ça”L’objectif ici c’est de se justifier en parlant de soi, de ce qui compte pour vous et de comment vous fonctionnez. Un projet pour mettre des distributeurs de soda dans les écoles primaires ? Non merci Michel.Virer Sylvie sans préavis ? Non Michel, pour moi ce n’est pas éthique, je pense que nous devrions écouter sa version des faits…Mise en garde : ces phrases sont à utiliser dans des contextes bien précis. Si le big boss a besoin d’un coup de main et que c’est une véritable urgence, peut-être devriez-vous accéder à sa demande !👍 Et si vous trouviez votre prochain job avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

Tous ensemble ou chacun pour soi ? Les limites de l’individualisation du travail 

Le monde du travail se transforme en permanence et l'individualisation des pratiques professionnelles s'affirme comme une tendance dominante aujourd’hui. On parle beaucoup d’individualisation de la rémunération ou encore d’expérience collaborateur, qui par définition ne peut être qu’individuelle.Mais le travail n’est-il pas le témoignage d’une œuvre commune ? Et jusqu'où peut aller l'individualisation du travail sans compromettre le collectif et la performance d’une organisation ? J'avoue que ces deux questions me trottent dans la tête depuis pas mal de temps !Ce besoin et cette quête d’autonomie à laquelle nous assistons, qui offrent aux salariés une flexibilité accrue et une reconnaissance de leurs compétences uniques, pourraient avoir des conséquences inattendues, menaçant la cohésion et l'efficacité de l'équipe.→ Est-il possible alors de construire une culture d’entreprise forte si chaque salarié ne rêve que d’une seule chose, la personnalisation de son parcours, de son poste, de son emploi du temps, de ses missions, de son salaire ?Cet article explore les limites de l'individualisation du travail, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations dans leur tentative de concilier les besoins individuels avec les objectifs collectifs.Individualisation des comportements sociaux : histoire d’un paradoxeL’homme est un être social au comportement parfois grégaire. Cependant, l’évolution récente des rapports sociaux a favorisé l’individualisme.Sans vous faire un cours d’histoire, on peut affirmer qu’en Occident, certains facteurs comme l’élévation du niveau de vie, le progrès technique, la médecine, ou encore l’urbanisation et la concentration urbaine ont contribué à l’émergence de modes de vie de plus en plus centrés sur l’individu.😀 Le selfie, les maisons de retraite, la voiture individuelle et les ouvrages de développement personnel en sont des exemples récents et concrets.L’accès à l’éducation, à l’information et aux opportunités professionnelles n’a fait que renforcer cette tendance. Et il est à noter que les médias et la culture populaire diffusent eux aussi des idéaux d’indépendance et de réussite individuelle, accentuant ce phénomène.Conséquences possibles de l’individualismeL'individualisme, s'il offre une certaine liberté et autonomie, n’a pas que des conséquences positives ; il peut également engendrer de la solitude et de l'isolement.Le déclin des liens sociaux traditionnels et l'essor des interactions numériques superficielles contribuent à ce sentiment de déconnexion du réel. En privilégiant par exemple les interactions numériques, les individus se rencontrent moins et les liens sociaux s'affaiblissent.L’individualisme peut même mener à une perte de sentiment d'appartenance à une communauté et une augmentation des troubles psychologiques, ou encore à une diminution des interactions sociales en face à face.Le monde professionnel : miroir de la société et nouvelles attentes des salariésLe monde du travail est un reflet de la société et évolue en fonction des changements sociétaux. L’individualisation du travail est une réponse des entreprises à ces évolutions.💡 Aujourd'hui, la flexibilité, le bien-être au travail, la culture du feedback et les carrières individualisées sont des facteurs clés pour attirer les talents. Les salariés recherchent des environnements professionnels qui répondent à leurs besoins individuels et qui leur permettent de s'épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.Le grand écart des RH et des managersLes responsables RH et, dans une certaine mesure, les dirigeants d’entreprise sont confrontés à un dilemme de taille : concilier la nécessité d’un sentiment d’appartenance collective avec la pression croissante de répondre aux attentes d’individualisation des salariés.D’un côté, ils promeuvent une culture d’équipe forte, favorisant la collaboration et la communication. De l’autre, ils doivent répondre à la demande de conditions de travail flexibles, d’opportunités de développement personnalisées et de reconnaissance.Les effets pervers possibles de l’individualisationL’individualisation à outrance peut mener à l’éclatement du collectif et à une perte d'efficacité. Enfermés dans leur "cocon", les salariés courent le risque de perdre de vue les objectifs communs auxquels ils doivent en théorie participer.😣Isolement et perte de cohésion : L'individualisation excessive du travail peut entraîner un sentiment d'isolement chez les salariés, les privant des interactions sociales bénéfiques au sein d'une équipe. Le manque de cohésion peut compromettre la collaboration et la synergie nécessaires à la réussite collective.🥊Inégalités et tensions : Une individualisation mal gérée peut générer des inégalités perçues entre les salariés, notamment en termes de rémunération ou d'avantages. Cela peut créer des tensions au sein de l'équipe et nuire à l'ambiance de travail, affectant ainsi la productivité et la motivation.😭Perte de sens et d'engagement : Lorsque le travail devient trop individualisé, les salariés peuvent perdre le sentiment d'appartenance à un projet commun, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et d'engagement. Ils peuvent également avoir du mal à comprendre l'impact de leur travail sur l'ensemble de l'organisation, ce qui peut altérer leur satisfaction professionnelle.🖐️ Mise en difficulté des managers : Pour les responsables RH et les managers, l'individualisation du travail peut compliquer la gestion des équipes. La prise en compte des besoins individuels de chaque salarié peut être chronophage et nécessite des compétences spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. En outre, cela peut rendre difficile la mise en place de politiques cohérentes et équitables pour l'ensemble de l'entreprise.💡 L'individualisation, au départ motivée par des intentions nobles visant à améliorer la satisfaction des salariés en tenant compte de leurs forces et faiblesses, ainsi qu'en proposant des conditions de travail attractives et personnalisées, comporte néanmoins des risques.→ En effet, elle peut conduire à une fragmentation du collectif et à une perte de performance globale. Dans ce contexte, l'entreprise risque de se priver de la créativité et du potentiel de ses employés,“Le travail est “par essence”un lieu et une activité du collectif […]. Un collectif ne peut pas être l’addition des individus. Une organisation humaine, quelle qu’elle soit, doit s’appuyer sur un socle commun, au risque de voir les inégalités entre salariés s’accroître. À force de tordre le collectif pour s’adapter aux situations individuelles, on crée de nouvelles inégalités”Isabelle Garcia - sociologie à l'université d’Evry Paris-Saclay.Individualisation et collectif : trouver le bon équilibre ?L'individualisation du travail ne peut être considérée comme une solution unique et absolue. Elle doit être abordée avec discernement, en tenant compte à la fois de ses avantages certains, mais aussi des risques qu'elle comporte pour le collectif et la performance de l'organisation.Il est donc crucial de trouver un juste équilibre entre l'individualisation et la responsabilisation. Dans cette optique, je propose de remplacer le terme "individualisation" par "autonomie", car il véhicule une connotation plus positive et valorisante.L'entreprise doit accorder à ses employés une certaine marge de manœuvre et d'autonomie, tout en encourageant la collaboration et le travail d'équipe. C'est en établissant cet équilibre que l'entreprise peut instaurer un environnement de travail stimulant et performant, où les employés se sentent valorisés et engagés.Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être explorées :Créer des espaces de travail collaboratifs.Impliquer les employés dans le processus décisionnel et la définition des objectifs de l'organisation.Organiser des événements et des activités favorisant la cohésion d'équipe.Encourager la prise de parole et la participation active des employés.Reconnaître et valoriser tant les contributions individuelles que collectives.Recruter des profils complémentaires, en mettant l'accent sur les compétences relationnelles et la compatibilité culturelle ou d'équipe.En conclusion, en adoptant des mesures concrètes visant à promouvoir l'autonomie et le sentiment d'appartenance des employés, les entreprises peuvent instaurer un environnement de travail équilibré, propice à la productivité et au bien-être collectif.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989