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Employer branding : les 20 questions que tous nos clients se posent (partie 2) 

"Mon supérieur m'a chargé de travailler sur la marque employeur de notre entreprise, c'est pourquoi je vous contacte."Il y a encore quelques années, recevoir une telle demande était plutôt rare. Mais aujourd'hui, l'Employer Branding est devenu un incontournable pour les recruteurs et les responsables RH.Ils sont tous à la recherche de moyens pour se démarquer en tant qu'employeur et attirer les candidats potentiels avec des messages percutants. Et devinez quoi ? Les questions qui nous sont posées chaque jour se concentrent souvent sur les mêmes sujets.C'est pourquoi nous avons eu une idée brillante : recueillir les vingt questions les plus fréquemment posées par nos clients, afin de vous fournir les réponses dont vous avez besoin.Voici la seconde partie de cette série d'articles consacrée aux interrogations les plus fréquentes sur la marque employeur.6 - Comment convaincre ma direction d’investir dans la marque employeur ?Convaincre sa direction d'investir dans la marque employeur est souvent un parcours semé d'embûches. En plus de vos tâches quotidiennes vous devez trouver du temps pour monter un argumentaire béton, justifier l’obtention d’un budget, expliquer le concept…Nos deux conseils principaux :👍 Pour convaincre votre direction, documentez-vous, renseignez-vous, soyez incollable sur le sujet : Rapports, études, chiffres clés et analyses de ce que fait la concurrence ne vous seront pas de trop pour ne pas lancer des idées sans fondements👍 Pour convaincre un comité de direction, vous devez parler le langage “business”. Mettez un peu de côté vos “expérience collaborateur” et vos QVT et présentez un plan d’action simple, étape par étape, accompagné d'estimations de retour sur investissement (ROI). En démontrant les bénéfices concrets de la marque employeur, vous augmentez vos chances de convaincre votre direction de l'importance de cet axe de travail.7 - La marque employeur, ce n’est que pour les grandes entreprises, nous on est trop petit ?Bien au contraire, les petites et moyennes entreprises sont celles qui ont le plus à gagner dans une démarche d’employer branding. L’Oréal ou Nike, tout le monde a une idée - vraie ou erronée - de leurs valeurs, de comment les salariés y sont considérés etc…En revanche, si vous êtes un producteur de bière artisanale à la conquête du marché européen, vous êtes certes moins “connu” qu’une grande multinationale, certes, mais votre avantage c’est que votre entreprise possède sûrement des particularités, des points saillants, un ADN reconnaissable entre mille sur lesquels vous appuyer pour attirer les talents en phase avec votre culture d’entreprise et vos valeurs.👍 La bière que vous brassez est unique, pour votre culture d’entreprise c’est pareil !8 - Avec la généralisation du télétravail et du travail en remote, est-ce que l’employer branding a encore un sens ?Le télétravail et le travail à distance sont devenus monnaie courante, mais cela ne signifie pas que l'employer branding perd de son importance. Bien que les aspects physiques soient moins prédominants, il est crucial de mettre en valeur les aspects émotionnels de votre marque employeur.💡 Utilisez les réseaux sociaux comme un outil puissant pour promouvoir votre marque employeur à distance.💡 Partagez des témoignages d'employés, du contenu créatif et profitez des avancées technologiques en matière de vidéo pour capturer des moments de convivialité virtuels.9 - Quels sont les KPIs ? Comment mesurer l’efficacité de ma marque employeur ?Suivre votre marque employeur peut être délicat car il s'agit d'une entité intangible et difficilement mesurable.Il est cependant essentiel de définir des indicateurs clés de performance (KPI) pertinents. Les KPI vous permettent de quantifier et d'évaluer les résultats de vos efforts en matière de marque employeur.Voici quelques KPIs importants à considérer :Taux de candidature : Mesurez le nombre de candidatures reçues pour les postes vacants afin d'évaluer l'attraction des talents.Taux de rétention : Suivez le pourcentage d'employés qui restent dans votre entreprise sur une période donnée, ce qui indique la satisfaction et l'engagement des employés.Taux d'engagement sur les médias sociaux : Analysez l'interaction des utilisateurs avec votre contenu sur les plateformes de médias sociaux, telles que les likes, les partages et les commentaires, pour évaluer l'engagement des candidats potentiels.Temps moyen pour pourvoir un poste : Calculez la durée nécessaire pour pourvoir un poste vacant, ce qui indique l'efficacité de votre processus de recrutement et d'intégration.En utilisant ces KPIs, vous pouvez mesurer l'efficacité de votre marque employeur et apporter les ajustements nécessaires pour améliorer votre attractivité auprès des talents et votre rétention des employés.10 - Dois-je embaucher quelqu’un pour gérer ma marque employeur ?La question de savoir s'il faut embaucher une personne dédiée en interne pour s'occuper de la marque employeur est cruciale. Idéalement, il serait préférable que votre entreprise dispose d'un responsable employer branding mais cela ne sera pas possible pour tout le monde→ La plupart des entreprises n'ont tout simplement pas le budget nécessaire. Cependant, cela ne signifie pas qu'elles ne peuvent pas travailler sur leur marque employeur. Il existe de nombreuses actions qui peuvent être entreprises sans avoir besoin d'une personne spécifiquement dédiée.→ Chaque collaborateur peut et doit agir comme un expert de la marque s'il bénéficie de soutien et d'encouragement. Il existe de petites startups qui ont une marque employeur forte tout simplement parce que les salariés s’y plaisent et communiquent activement sur ce qu’ils font.Betuned peut vous accompagner dans la création et la gestion de votre marque employeur, même si vous ne disposez pas des ressources pour embaucher une personne dédiée en interne. Nous mettons à votre disposition notre expertise et nos solutions sur mesure pour vous aider à renforcer votre marque employeur et à attirer les meilleurs talents.Vous souhaitez donner un nouvel élan à vos projets employer branding ? Discutons-en : Prendre rendez-vous.

On parle de Betuned dans Solutions Magazine ! 

Betuned, recrutement en mode SaaS Marque employeur, création de site carrières, Applicant Tracking System… Betuned dépoussière le recrutement. La start-up bruxelloise vise aujourd’hui le statut de scale-up.« Pour recruter, il faut révéler qui vous êtes, raconter votre histoire. Chez Betuned, nous croyons beaucoup en la marque employeur. On aide nos clients à la définir d'un point de vue stratégique et, ensuite, à la rendre vivante : animation des pages LinkedIn, Facebook, TikTok, newsletters candidats, podcast, vidéos… »Les entreprises, quelle que soit leur taille, ont parfois du mal à attirer les meilleurs talents. La marque employeur va leur permettre de révéler de nouveaux profils, assure Amélie Alleman, CEO, Betuned. A ses débuts, en 2019, l’entreprise avait approché le marché du recrutement via des capsules vidéos montrant l’ADN de l’entreprise. L’idée ? Mettre en scène le manager et les collègues avec lesquels le futur candidat serait amené à travailler ; lui permettre de « sentir » l’ambiance en plus du job lui-même.La vidéo, poursuit Amélie Alleman, permet à l’entreprise de s’exposer. Pour pouvoir recruter il faut se démarquer, se différencier. « La marque employeur renvoie à la notion de séduction de l’entreprise sur le marché de l’emploi. Elle joue un rôle d’attraction assez similaire à celui qu’exerce la marque commerciale sur les consommateurs. Elle concerne à la fois l’identité de l’entreprise, sa culture, ses valeurs -autrement dit son ADN. »Marque employeur, levier de recrutementAu croisement du marketing et des ressources humaines, la marque employeur fait partie d’une stratégie de recrutement maîtrisée qui ne peut se faire qu’avec le soutien des collaborateurs. Elle n’a de sens que si elle naît et prospère en interne avant d’être perçue en externe. Elle est donc avant tout une affaire de cohérence entre l’interne vécu par les collaborateurs et l’externe perçu par les candidats.Aujourd’hui, la réputation d’une entreprise, matérialisée par la qualité de sa marque employeur, constitue un fort levier de recrutement, s’accordent les spécialistes. Si celle-ci est positive, les candidats vont être plus facilement enclins à candidater et seront fiers de démarrer une nouvelle aventure professionnelle.« Un des outils est la vidéo, enchaîne Amélie Alleman. Occupant aujourd’hui 80 % du web, elle est un excellent vecteur, y compris pour montrer l’envers du décor des jobs. A nous, ensuite, d’aller chercher les candidats là où ils sont grâce à du targeting. On peut aisément atteindre un taux de succès de 68 % et entre 15 et 25.000 vues qualifiées. »Sites carrières, clé en mainReste, ensuite, à convertir ces profils en candidats potentiels. Pour cela, Betuned s’est lancée dans la création de sites carrières pour entreprises. Et aujourd’hui, suite au succès de sa plateforme Betuned.be, la start-up lance MyBetuned, offrant la possibilité aux sociétés d’avoir un site carrière toujours à jour sur leur propre site web.Un site carrière est un site internet dédié au recrutement qui rassemble toutes les offres d’emploi d’une entreprise, mais également les éléments de la marque employeur. Pratiquement, le candidat doit pouvoir accéder rapidement aux informations utiles, en particulier les offres en fonction de son profil et postuler simplement.« Betuned développe le site carrière avec des landing pages correspondantes aux profils recherchés par l’entreprise, un contenu qui correspond à sa marque employeur, les textes, les photos, vidéos et les campagnes pour convertir les candidats en talents. Betuned analyse ensuite les datas pour s'améliorer sans cesse. On s’occupe de tout en un temps record ! »Un recruteur aide le client à trouver les profils, que ce soit pour un besoin en recrutement ou consultance précis ou via le détachement d’un consultant pour gérer les recrutements.Intelligence artificielle, ATS…Derrière le site carrière, Betuned propose un ATS (Applicant Tracking System) pour sourcer les candidats et suivre les embauches de manière simple et efficace. Cet outil en mode SaaS (Software-as-a-Service) rassemble une base de données de CV qui centralise toutes les candidatures reçues, interrogeable selon différents critères, constituant ainsi un véritable vivier de candidats ; une interface de création et de multidiffusion d’annonces de recrutement ; un système de messagerie pour échanger directement avec les candidats sans passer par le mail et un processus de suivi des candidats, avec des statistiques, des grilles d’évaluation et la possibilité d’intégrer des comptes rendus d’entretien…L’intelligence artificielle permet d’aller plus loin. En particulierautomatiser certaines parties répétitives du processus de recrutement comme la mise en correspondance entre candidatures et postes. Ce faisant, le scanning s’en trouvant accéléré, les recruteurs disposent de plus de temps pour analyser les profils les plus prometteurs et interagir avec les candidats.Algorithmes…De la même façon, les fonctions de pré-sélection et de classification sont elles aussi automatisées. Ces dernières sont basées sur des algorithmes qui classifient et catégorisent les candidats en fonction de leurs compétences et des résultats de leur évaluation de personnalité. La classification qualitative obtenue permet au recruteur de déterminer les meilleurs candidats.Enfin, ces algorithmes apprennent ainsi à prendre des décisions impartiales lors des premières phases du processus de recrutement, à créer des viviers de talents pour des postes spécifiques, et aident même les recruteurs à créer de nouvelles ouvertures de poste.« A nous d’aller chercher les candidats où ils sont. A nous de faciliter, pour nos clients, les étapes du recrutement. Et à nous de rendre l’expérience plus fun », conclut Amélie Alleman. En trois ans, la start-up a déjà généré plus de 70.000 candidatures qualifiées. Son objectif est désormais de passer au statut de scale-up et de viser la France.Retrouvez l'article !Betuned peut vous aider à sauter le pas ! Ne vous laisser pas submerger par les CV et la peur de voir vos meilleurs profils s'en aller. Nous mettons à votre disposition notre expertise et nos solutions sur mesure pour vous aider à renforcer votre marque employeur et à attirer les meilleurs talents. Contactez-nous sans plus attendre ! [email protected]

Recrutement : quels avantages sociaux proposer pour attirer les meilleurs talents ? 

Le rapport de force sur le marché du travail est aujourd’hui nettement en faveur des salariés, et attirer des candidats potentiels, notamment ceux qui sont passifs, est une tâche de plus en plus difficilesSi la rémunération reste un critère primordial pour les candidats, les avantages sociaux jouent désormais un rôle de plus en plus décisif dans leur décision de changer d'employeur.Ces avantages répondent aux attentes des futurs talents et renforcent la marque employeur des entreprises.Découvrez comment maximiser l'utilisation des avantages sociaux pour attirer les meilleurs talents dans votre entreprise.Avantages sociaux, une définitionLes avantages sociaux s'ajoutent à la rémunération de base des salariés et prennent la forme d'avantages en nature ou de prestations. Leur objectif est de compléter la rémunération en offrant des avantages qui vont au-delà du financier.Certains avantages sont imposés par la loi, tels que la mutuelle, tandis que d'autres, comme les primes, les chèques-vacances et les retraites complémentaires, sont proposés par l'employeur.→ Mais chaque entreprise peut faire preuve de créativité et d’inventivité pour s’adapter aux besoins spécifiques de ses salariés ou pour façonner et exprimer sa culture d’entreprise.Deux catégories d'avantages sociaux :On distingue deux types d'avantages sociaux. D'une part, les avantages sociaux obligatoires comprennent les congés payés, les mutuelles d'entreprise, ainsi que la participation et l'intéressement aux bénéfices.D'autre part, les avantages sociaux optionnels incluent les tickets restaurant, la prévoyance, les chèques-vacances et les véhicules de fonction.L'importance des avantages sociaux dans la vie d’une entrepriseLes avantages sociaux jouent un rôle crucial en tant que complément à la rémunération. Une étude menée par Robert Half en novembre 2022 révèle que 62 % des candidats recherchent une augmentation salariale lorsqu'ils changent d'entreprise.Cependant, dans le contexte actuel d'inflation, les salaires et primes proposés peuvent ne pas toujours répondre pleinement aux attentes des candidats.→ Des avantages sociaux bien choisis peuvent apporter un complément de rémunération apprécié, incitant ainsi les candidats à postuler.→ Lorsque deux offres offrent un salaire équivalent, des avantages sociaux bien valorisés peuvent incliner la balance en faveur de l'employeur qui les propose.Booster sa marque employeur grâce aux avantages sociauxDévelopper la marque employeur et favoriser le bien-être au travail sont essentiels pour attirer et fidéliser les meilleurs talents. Des avantages sociaux cohérents et attractifs renforcent la perception de l'entreprise en tant qu'employeur de choix, améliorant ainsi la productivité et la motivation des employés.→ Par exemple, la flexibilité des horaires contribue au bien-être au travail. En offrant aux salariés la possibilité de concilier vie professionnelle et personnelle, l'entreprise montre son engagement envers leur équilibre, favorisant ainsi une motivation à long terme.Renforcement de la culture d'entreprise :Les avantages sociaux reflètent la culture de l'entreprise et doivent être en accord avec son projet et sa vision. Si l'entreprise se préoccupe des enjeux environnementaux, elle peut proposer des avantages tels que des trottinettes électriques gratuites plutôt que des voitures de fonction.De même, pour promouvoir le bien-être au travail, elle peut offrir des inscriptions à la salle de sport ou organiser la livraison de repas équilibrés à prix réduit.Quelques statistiques intéressantes sur les avantages sociaux :- 60 % des candidats considèrent les avantages sociaux comme déterminants pour postuler.- 69 % des travailleurs seraient plus fidèles à leur employeur s'ils bénéficiaient d'une gamme étendue d'avantages.- 72 % des employés seraient plus satisfaits de leur travail avec de meilleurs avantages sociaux.A chaque génération ses avantages sociaux préférés ?Lorsque vous envisagez d'offrir des avantages sociaux, il est crucial qu'ils soient alignés avec la culture de votre entreprise et qu'ils correspondent aux attentes des candidats que vous souhaitez attirer. Ces attentes peuvent varier en fonction de l'âge et d'autres facteurs.Répondre aux besoins de la génération Y :La génération Y, souvent appelée les "Millennials", représentera une part significative de la population active d'ici 2030. Cette génération attachée à la connectivité numérique aspire à un environnement de travail épanouissant.Pour ces individus nés entre 1980 et 1995, le lieu de travail est bien plus qu'un simple bureau - c'est une communauté où l'échange de compétences, d'intérêts personnels et professionnels est valorisé.→ La Qualité de Vie au Travail (QVT) est un critère décisif pour eux. Cependant, l'épanouissement professionnel est également primordial, pourvu qu'il n'affecte pas leur qualité de vie. La mobilité interne et les programmes de formation personnalisée sont des moyens efficaces pour fidéliser ces talents.Satisfaire les aspirations de la génération X :La génération X, - les personnes nées entre 1960 et 1980 - accordent une grande importance à l'équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle, particulièrement en raison de leurs responsabilités familiales.→ Moins axés sur les avancées technologiques que les générations plus jeunes, ils mettent en avant la rémunération comme un élément clé. Des augmentations salariales régulières sont essentielles pour eux, et elles rivalisent avec leurs aspirations professionnelles. Pour 64 % de cette génération, le succès au travail est un accomplissement majeur.Génération Z : une cible mouvante:Les membres de la génération Z, entrés sur le marché du travail après les années 2000, scrutent les entreprises de manière critique, évaluant leurs efforts pour se démarquer. Il est primordial pour les entreprises de répondre à leurs attentes en matière d'avantages sociaux adaptés.Cette catégorie de salariés recherchent la reconnaissance et le sens dans leur travail. Ils souhaitent contribuer activement à l'évolution de l'entreprise. Offrez leur le maximum de visibilité sur les projets de l’entreprise et des opportunités d'implication pour renforcer leur satisfaction et engagement à long terme.Ils privilégient les entreprises inclusives et responsables, valorisant la diversité et le développement durable. La flexibilité au travail, avec des options de travail à distance est également un facteur clé pour attirer et fidéliser ces talents.Quels sont les avantages sociaux plébiscités par les candidats ?Une étude Hubspot en 2019 révèle les cinq attentes principales en matière d'avantages sociaux :Organisation flexible du travail : La flexibilité est un avantage plébiscité par la majorité des salariés de bureau.Cours de sport et programmes de bien-être : Les entreprises peuvent proposer des activités sportives et de bien-être pour favoriser la santé et le bien-être des employés.Vélo de fonction ou plan de mobilité durable/douce : Les incitations à l'utilisation de modes de transport écologiques sont très appréciées.Épargne salariale : Les dispositifs d'épargne salariale récompensent les employés et renforcent leur engagement.Bonne mutuelle : Les avantages liés à la santé, comme les mutuelles d'entreprise, sont essentiels pour les salariés et reviennent toujours dans le top 10 des classements.Les avantages sociaux sont essentiels pour attirer, fidéliser et satisfaire les talents au sein d'une entreprise. Toute réflexion concernant les salaires ne saurait seLa marque employeur, et si on en parlait ?Guerre des talents, mutations du monde du travail, entreprises à missions … attirer, fidéliser et accompagner ses futurs collaborateurs demande une attention toute particulière.Découvrez comment Betuned peut vous accompagner dans la construction d’une marque employeur forte, authentique, en cohérence avec vos valeurs et votre stratégie.Nous présentons votre entreprise sous l’angle des candidats en mettant en avant votre ADN, votre culture de manière innovante grâce à nos vidéos, photos et un storytelling personnalisé.Ensemble, attirons les meilleurs talents au sein de votre entreprise !

Site carrière, tout savoir avant de se lancer 

Créer un site carrière pour votre entreprise, c’est ouvrir la porte à tout un univers de possibilités pour attirer et convertir les candidats les plus talentueux.Dans un monde où 95% des demandeurs d’emploi effectuent leurs recherches en ligne, posséder une “machine à convertir les candidats” sur le web est une nécessité absolue.Un site carrière est le chemin le plus direct entre votre entreprise, vos offres d’emploi et les meilleurs candidats.Voici quelques informations utiles et quelques conseils avant de vous lancer dans ce passionnant projet>>> Betuned vous accompagne dans la conception et le développement d’un site carrière 100% personnalisé et 100% efficace pour attirer les talents qui correspondent à vos besoins <<<<Qu’est-ce qu’un site carrière ?Généralement greffé à votre site internet principal, un site carrière est une page web regroupant les offres d’emploi proposées par votre entreprise.Cette plateforme digitale constitue une porte d'entrée majeure pour le processus de recrutement. Outre sa fonction d’information, le site carrière est un canal de communication qui favorise l'interaction avec les candidats et offre une approche personnalisée qui va au-delà d'une simple page entreprise, statique, comme on en trouve sur LinkedIn ou IndeedSite carrière, quels sont les objectifs ?Les objectifs d'un site carrière sont multiples. À la différence d’un job board, sa raison d’être va bien au-delà de la simple consultation des offres d’emploi. Un site ou une page carrière bien conçus vous aide à :- Promouvoir votre marque employeur - Le site carrière sert de vitrine pour présenter l'ambiance de travail, la culture et les valeurs de l'entreprise, offrant ainsi aux candidats un aperçu de ce qui différencie l'entreprise de la concurrence.- Fournir des informations pertinentes aux candidats - Les sites carrière visent à fournir rapidement aux candidats des informations utiles sur les offres d'emploi et les opportunités au sein de l'entreprise, permettant aux candidats de prendre des décisions éclairées sans avoir besoin de consulter d’autres sites web ou forums de discussion.- Encourager les candidats à postuler rapidement - Un objectif clé est d'inciter les candidats à postuler en mettant en avant les avantages de travailler pour l'entreprise et en suscitant l'intérêt des candidats potentiels- Améliorer l'expérience candidat - Les sites carrière visent à offrir une expérience fluide, positive et conviviale aux candidats, en facilitant la recherche d'informations, l’envoi de candidature et la compréhension du processus de recrutement dans sa globalité.Une plateforme digitale qui doit être à la hauteur des standards actuels sur le webLes demandeurs d’emploi sont avant tout des internautes exigeants habitués à tout obtenir en un clic. Acheter, communiquer, travailler, tout se fait depuis un smartphone ou un ordinateur.Les candidats doivent pouvoir accéder facilement aux informations importantes, celles dont ils ont besoin pour se faire une idée de votre entreprise. Assurez-vous que les offres d'emploi sont clairement organisées et faciles à filtrer. Pensez à mettre en place un processus de candidature simple et intuitif pour ne pas décourager les postulants potentiels.→ Votre site carrière doit proposer une expérience utilisateur proche, ou qui s’inspire de celle des géants du web comme Amazon, Airbnb ou Netflix.→ Dès la phase de conception vous devez miser sur la convivialité de votre site carrière et sur la qualité de l'expérience utilisateur que vous offrez au futur candidat.Travaillez votre SEO : pour être trouvé facilementLe SEO, c’est le référencement naturel de votre site. Il englobe l'ensemble des pratiques visant à optimiser votre site web afin qu'il soit bien indexé et classé par les moteurs de recherche, notamment Google.→ Pour assurer une visibilité optimale et apparaître sur la première page des résultats de recherche, il est impératif d'adopter une approche stratégique en matière de SEO.Voici quelques conseils pour améliorer efficacement votre référencement :Contenu pertinent : Créez un contenu pertinent et qualitatif. Votre site web doit proposer des informations précieuses et répondre aux besoins de vos visiteurs. Intégrez des mots-clés pertinents à votre secteur d'activité et à vos offres d'emploi.Mots-clés: Effectuez une recherche approfondie de mots-clés pertinents pour votre domaine. Intégrez ces mots-clés de manière naturelle dans votre contenu, vos titres et vos métadonnées.Liens et Réseaux Sociaux : Les liens internes et externes jouent un rôle crucial dans le SEO. Assurez-vous que votre site comporte des liens sortants vers des contenus de qualité. N’oubliez pas d’ajouter des redirections vers vos profils sur les réseaux sociaux.Contenu Partageable : Créez du contenu engageant et intéressant, des articles de blog, de courtes vidéos, incitant les visiteurs à cliquer et partager sur leurs comptes LinkedIn, Facebook ou Instagram.Faites la différence avec du contenu de qualitéUn site carrière sans contenu attrayant est une coquille vide. Pour attirer et captiver l'attention des candidats, il est essentiel de mettre en place une stratégie de contenu pertinent et engageant sur le long terme.Au-delà de la simple présentation des offres d'emploi, il est recommandé d'intégrer divers types de contenus sur votre site carrière.Vous pouvez proposer :des articles de blog qui mettent en lumière les tendances et les défis de votre secteur d'activité,des témoignages authentiques d'employés actuels qui partagent leur expérience au sein de l'entreprise,des vidéos illustrant la vie quotidienne et la culture de travail au sein de votre organisation.Une astuce efficace consiste à créer une page dédiée aux valeurs et à la mission de votre entreprise. Cette section offre aux candidats potentiels un aperçu concret de l'impact positif qu'ils pourraient avoir en rejoignant votre équipe.→ En mettant en avant les valeurs fondamentales de votre entreprise, vous montrez aux candidats comment leur contribution peut contribuer à réaliser des objectifs plus larges et à participer à une mission commune.Les excuses habituelles en ce qui concerne les sites carrièreLes excuses habituelles liées à la création et à la gestion d'un site carrières sont nombreuses chez les RH. Mais il est important de comprendre que surmonter ces obstacles peut avoir un impact significatif sur votre stratégie de recrutement.Voici les (fausses) excuses les plus courantes en ce qui concerne les pages carrière.C’est trop technique, je n’y comprends rien !!Il est vrai que la création d'un site carrière peut sembler technique, mais le web s’est considérablement démocratisé. Il existe aujourd'hui de nombreuses plateformes conviviales et des outils de création de sites web qui rendent le processus beaucoup plus accessible, même pour ceux qui ne sont pas des développeurs experts.Vous pouvez envisager d'utiliser des solutions de gestion de contenu (CMS) spécialement conçues pour les ressources humaines, qui offrent des modèles prêts à l'emploi et une personnalisation facile.→ Plus simplement, faites appel à Betuned pour votre site carrière ! Réflexion, conception, développement technique, hébergement et production de contenu… Nous vous accompagnons de A à Z sur la mise en valeur de votre marque employeur sur le web et les réseaux sociaux.Ça coûte trop cher !!!Il est important de considérer la dépense initiale comme un investissement à long terme dans votre stratégie de recrutement. Comparez les coûts aux avantages potentiels, tels que l'attraction de meilleurs candidats, l'amélioration de votre marque employeur et la simplification du processus de recrutement.Nous sommes un service RH, pas une agence de création de contenus !Bien que la production de contenus puisse sembler exigeante, elle est essentielle pour attirer et engager les candidats. Cela dit, vous pouvez commencer petit en créant du contenu pertinent et attrayant, comme des témoignages d'employés, des vidéos de culture d'entreprise et des descriptions de poste détaillées et personnalisées pour chaque poste.Au fil du temps, vous allez affiner la manière dont vous produisez votre contenu en fonction des retours d'expérience et des besoins des candidats.En créant un site carrière attractif et convaincant, vous donnez à votre entreprise un avantage concurrentiel dans la guerre des talents.Montrez aux candidats que rejoindre votre équipe est bien plus qu'un simple emploi - c'est une opportunité de contribuer à une histoire passionnante et de s'épanouir professionnellement. Alors, lancez-vous dans la création de votre site carrière et préparez-vous à accueillir de nouveaux talents exceptionnels !Avec Betuned, créez un site carrière qui incarne votre culture d'entreprise et offre une expérience exceptionnelle aux candidats pour être prêt à attirer, convertir et recruter les talents qui contribueront au succès de votre entreprise.Betuned est aussi à vos côtés dans les phases de conception et production de tous vos contenus RH :Nous vous aidons à rédiger des offres d'emploi claires, concises et attractives.Nous créons des articles de blog RH informatifs et engageants qui vous permettront de vous positionner comme un employeur de choix.Nous produisons des vidéos de recrutement qui mettront en valeur votre culture d'entreprise et vos valeurs.Vous avez un projet site carrière ? Prenons rendez-vous ! Vous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989

Comment préparer un entretien d’embauche en 40 minutes chrono ? 

La bonne nouvelle que vous attendiez est arrivée !! Le recruteur vous a enfin rappelé pour vous annoncer que votre candidature a été retenue. Vous êtes prié de vous rendre à un entretien…. cet après-midi même !Il vous est bien sûr facile d’aménager votre emploi du temps, d’inventer un faux rendez-vous “important” ou de prétexter une rage de dent soudaine pour ne pas passer à côté de cette superbe opportunité.Mais il y a une réalité à laquelle vous devez faire face, vous avez moins d’une heure pour vous préparer !Oui, vous auriez pu demander à votre interlocuteur de replanifier l’entretien, mais votre enthousiasme sans faille vous a fait répondre : “Oui bien sûr , à 16h, sans aucun problème, à toute à l’heure!” .Et maintenant il est trop tard pour reculer. Alors voici nos meilleurs conseils pour préparer un entretien d’embauche en moins d’une heure.Conseil n°1 - Note pour plus tard (2 minute)Quelque part dans un coin de votre tête ou dans une note de votre smartphone écrivez : “Note pour plus tard, ne pas s’emballer quand un recruteur m’appelle et ne jamais accepter un entretien le jour même” 😀Conseil n°2 - Renseignez-vous sur l’entreprise (6 minutes)C’est le point de départ logique de cette course contre la montre qui s’est engagée. Tout candidat qui se respecte doit en savoir un minimum sur l'entreprise qu’il souhaite rejoindre.Vous devez montrer que votre intérêt est authentique et que vous avez fait vos devoirs, par respect pour le recruteur et pour que l'échange soit plus constructif.Ne vous perdez pas dans le méandre des banalités de wikipedia mais utilisez le peu de temps dont vous disposez pour trouver des informations originales, des faits saillants de l’histoire de l’entreprise pour vous différencier des autres candidats. Intéressez-vous particulièrement- au dernier article de presse qui mentionne l’entreprise- à son ou ses dernières innovations, lancement de produit- au parcours de son CEO- aux valeurs qu’elle prône en général et celles qui vous touchent personnellement- à son secteur d'activité, ses problématiques principales, ses défis pour l’avenirConseil n°3 - Concentrez-vous sur la job description (6 minutes)C’est un moment décisif qui demande une pleine concentration. Relisez attentivement et en détail l’annonce à laquelle vous avez répondu. Beaucoup d’informations y sont présentes et quand on dispose de peu de temps il faut les exploiter au maximum.Lisez et relisez la job description en ayant en tête qu’elle vous aidera à :ne pas poser de question inutile pendant l’entretien et d’aller droit au butmontrer que vous faites partie des meilleurs candidats pour ce poste en mettant en avant les compétences les plus en phase avec le posteposer des questions pertinentes sur le poste en lui-même, vos missions, votre équipe afin d’engager un vrai échange avec le recruteurConseil n°4 - Votre pitch de présentation (10 minutes)Passons en revue un autre aspect clé de votre préparation, la réponse à la question “Présentez-vous s’il vous plaît ? “. Malgré l’urgence et la précipitation, si vous parvenez à vous présenter de manière claire et posée dès le début de votre entretien, vous allez rapidement gagner en confiance pour la suite de l’entrevue.Prenez 6 minutes pour :→ Récapituler en quelques phrases votre parcours, en évitant de simplement reproduire les éléments de votre CV.→ Ensuite, orientez votre discours vers vos motivations spécifiques pour le poste en question. essayez de trouver un fil directeur entre vos expériences passées, votre projet professionnel et les besoins spécifiques de l'entreprise, tels qu’énoncés dans le descriptif du poste.→ L’idée principale c’est de montrer que la suite logique de votre carrière et là où vous serez le plus épanoui et le plus productif sera dans le poste dont il est question.Si vous souhaitez disposer d'une méthode éprouvée pour réussir votre présentation lors de l'entretien d'embauche (et pour répondre sans stress aux questions du recruteur), n'hésitez pas à vous entraîner à utiliser la méthode STAR.Conseil n°4 - Réfléchissez à la question “Citez-moi trois défauts et trois qualités?” (4 minutes)Celle-là c’est sûr que l’on va vous la poser. Alors, même si le temps imparti est très court, faites une liste de 3 ou 4 défauts avouables et trouvez comment vous avez réussi à en faire des forces ou à les travailler afin de les minimiser.→ Si vous avez cinq minutes supplémentaires, lisez notre article “5 défauts que les recruteurs sont prêts à entendre”. On vous y explique comment faire pour présenter vos défauts sous un jour positif.Conseil n°5 - Préparer des questions à poser au recruteur (5 minutes)Un candidat qui ne pose pas de questions a du mal à passer pour quelqu’un de motivé. Pour éviter de donner votre langue au chat, préparez une série de questions sur l’entreprise et sur le processus d'embauche en général pour montrer votre intérêt :Qu’est-ce qui est le plus important pour vous pour ce recrutement ?Quelles sont les prochaines étapes ?J’ai vu que vous aviez lancé un tout nouveau produit, êtes-vous satisfait des premiers résultats ?Conseil n° 6 - Trouvez ce qui vous rend unique et désirable pour ce poste (7 minutes)La plupart des candidats se contentent de montrer qu’ils “correspondent” au profil décrit dans l’annonce à laquelle ils ont répondu. Ils ont des arguments du type “Vous voulez quelqu'un qui a cinq ans d'expérience dans le domaine et j'en ai six.”.... C’est en partie ce qui rend un entretien ennuyeux.→ Trouvez une compétence, un trait de caractère que d’autres candidats sont moins susceptibles de posséder et qui vous rendent unique. Peut-être que votre sens du marketing fera de vous un atout pour l'équipe technique.→ Ou encore, vos compétences relationnelles vous aideront à vous intégrer dans une équipe qui a récemment connu des changements importants de son management.Conseil n°7 : “Hit the road !! “Vous n’aurez de toute façon pas le temps de parfaire votre préparation pour cet entretien. Alors ne faites pas comme le petit lapin d’Alice au Pays des Merveilles, n’en rajoutez pas en arrivant en retard, l’air un peu affolé à votre entretien.Prévoyez un délai supplémentaire à celui annoncé par Google Maps pour ne pas ajouter au stress de la situation, si vous arrivez en avance, faites le tour du pâté de maison en marchant lentement pour vous calmer et en posant votre respiration.Et un dernier conseil…n'oubliez pas votre CV dans l’imprimante du bureau avant de partir, ça fait toujours mauvais impression 😀Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir plein d'autres conseils carrière et consultez nos offres d’emploi !

Six bonnes raisons d’externaliser vos recrutements 

Trouver la perle rare, le candidat idéal pour accompagner la croissance de votre entreprise n’est pas chose aisée.Parfois, le profil dont vous avez besoin est difficile à définir ; il peut également s’agir d’un besoin très spécifique impliquant de mener des tests techniques ou des entretiens de qualification qui demandent du temps.Dans cet article, découvrez 5 bonnes raisons d'externaliser vos recrutements.Quand vous n’avez vraiment pas le temps de gérerJe me souviens d'une petite entreprise en pleine croissance qui nous avait contactés pour l'aider à gérer le flot de candidatures grandissant qu'ils recevaient chaque jour.Leur service RH ne comptait à l'époque que deux personnes, dont un stagiaire. Leur entreprise était certes très attractive auprès des candidats, mais ils étaient submergés et ils n'avaient pas le temps de sélectionner convenablement les candidats à rencontrer. Ils risquaient par ailleurs de laisser filer de bonnes candidatures.👍 Nous avons pu leur apporter une aide précieuse en automatisant certaines tâches, comme la présélection des CV, l'organisation des entretiens et la gestion de la relation avec les candidats. Cela a permis au service RH de se concentrer sur les tâches à plus forte valeur ajoutée, comme le recrutement des meilleurs profils pour l'entreprise.👍 Grâce à cette intervention externe, l'entreprise a pu recruter plus rapidement et plus efficacement. Ils ont également pu améliorer la qualité de leurs recrutements, en sélectionnant des candidats plus adaptés à leurs besoins.Le recours à l’externalisation des recrutements via un cabinet externe permet une réduction de 30% des délais de recrutement, entre la mise en ligne de l’offre d’emploi et la prise de poste par le candidat. (Page Personnel - 2019)Pour recruter un profil pénuriqueUne raison fondamentale de recourir à l'externalisation réside dans la nécessité de pourvoir un poste pénurique. Si vous exercez dans un secteur où les candidats qualifiés se font rares, il peut s'avérer judicieux de collaborer avec un prestataire externe spécialisé pour arrêter de chercher une aiguille dans une botte de foin.→ Un cabinet spécialisé dispose d'un accès à des ressources auxquelles vous n'avez pas forcément accès, tel qu'un réseau de candidats qualifiés, une base de données de CV et une expertise dans le domaine du recrutement.→ Ils peuvent également entrer en contact plus facilement avec des talents potentiels grâce à leur visibilité accrue et leur réputation dans le domaine.Pour recruter sur un poste ou un domaine que vous ne connaissez pasPour recruter sur un poste que vous ne connaissez pas, il est important de faire vos recherches et de vous entourer de personnes expertes dans le domaine.Il m'est arrivé plusieurs fois au cours de ma carrière de recruter les membres d'un service IT de A à Z pour des entreprises en pleine transformation digitale. Dans ces cas précis, il est important de bien comprendre les besoins de l'entreprise, de trouver des candidats qui ont les compétences et l'expérience nécessaires pour réussir.Pour réduire les coûts de recrutement ?Le recrutement en interne peut sembler peu coûteux, mais il impose de nombreux coûts annexes, tels que l'implication d'autres départements, la formation des collaborateurs et l'accès aux plateformes de recrutement. Externaliser son recrutement permet de bénéficier d'une solution "clé en main" avec un budget défini en amont.Le prestataire externe se charge de toutes les tâches liées au recrutement, ce qui permet aux entreprises de gagner du temps et de se concentrer sur leur cœur de métier.Externaliser un recrutement réduit en moyenne les délais de 30% ( Human Resource Magazine). Les meilleurs cabinets quant à eux permettent même à leurs entreprises clientes de réduire les délais d’embauche de 50% et donc réduire le coût du recrutement.Bénéficier d’un oeil extérieur bienveillant sur votre stratégie de recrutementEt ainsi mieux recruter dans la durée. Recruter, ce n’est pas uniquement répondre à un besoin immédiat. C’est aussi penser à l’évolution de son entreprise, réfléchir à ses enjeux, anticiper les évolutions de son secteur d’activité, etc.En passant par un prestataire externe, vous pourrez être sensibilisé à des enjeux inédits et recruter des talents capables de développer votre activité dans la durée.47 % des décideurs RH et des managers exécutifs estiment, dans l’étude Talent Trends 2018, que la transformation numérique « va trop vite » et qu’ils ont « du mal à suivre le rythme ».Pour mettre en valeur votre marque employeurLa marque employeur est l'image qu'une entreprise projette auprès des candidats potentiels. Elle est définie par les valeurs, la culture et l'environnement de travail de l'entreprise.→ La marque employeur c’est aussi la qualité de votre processus de recrutement, votre capacité à trouver des talents qui vont bien s’intégrer aux équipes existantes et relever avec brio les défis qu’on leur propose.C’est tout bête, mais en faisant intervenir son expertise, un cabinet externe peut aider une entreprise à trouver les meilleurs candidats pour ses postes et à créer une image positive de l'entreprise auprès des candidats potentiels et de ceux qui sont déjà en poste !Besoin d’innover dans votre stratégie de recrutement ? Envie d'attirer les meilleurs talents disponibles sur le marché en présentant vos offres d’emploi de manière innovante grâce à la vidéo ?Betuned c’est votre partenaire innovant recrutement et employer brandingNous vous accompagnons dans la mise en place d'une stratégie de recrutement innovante et efficace, qui vous permettra d'attirer les meilleurs talents et de créer une image positive de votre entreprise auprès des candidats potentiel

Que faire quand votre manager minimise vos émotions ? 

“Non, mais Jean-Pierre attend, ne le prends pas comme ça ! … Emilie, détends-toi, ne te mets pas dans cet état-là ! … Ça va Charlotte, allez, n’en parlons plus tu veux… Bon allez Patrick, on passe à autre chose maintenant que tu as fini ta crise ?!”Ces petites phrases, les avez-vous déjà entendues au bureau ? C’est ce qu’il se passe quand un manager ou même collègue minimise vos émotions. On appelle aussi cela l’invalidation des émotions.Le problème c’est que les émotions ont un sens. L'essence même d’une émotion c’est d’être exprimée et d’être reçue, interprétée par les autres. Alors quand on se voit opposer un mur d’indifférence, parfois ça coince un peu !💣 Surtout dans un environnement professionnel avec du stress et de la pression par-dessus, la situation peut vite devenir explosive !Dans ce troisième épisode de notre série “émotions fortes”, nous explorons les enjeux de la minimisation des émotions, ses conséquences néfastes sur l'ambiance au bureau et comment y faire face si vous en êtes victime.Qu’est-ce que l’invalidation émotionnelle ?L'invalidation émotionnelle ou la minimisation des émotions fait référence à un comportement ou à une attitude qui nie ou rejette les émotions d'une personne.😣 Cela se produit lorsque les sentiments, les expériences émotionnelles ou les expressions émotionnelles d'une personne sont ignorés, dévalorisés, ridiculisés ou rejetés par d'autres, généralement dans un contexte relationnel comme la vie professionnelle ou sentimentale;Et lorsqu'une personne est confrontée à l'invalidation émotionnelle, cela peut avoir des conséquences négatives sur son bien-être émotionnel et sa santé mentale.Voici quelques exemples d'invalidation émotionnelle parmi les plus courants :1. Minimisation : C’est la plus classique ! Le fait de réduire l'importance ou la validité des émotions de quelqu'un en les considérant comme insignifiantes ou exagérées. → "Ce n'est pas si grave, arrête de dramatiser".2. Déni : Nier purement et simplement les émotions d'une personne ou leur existence. → "Tu n'as aucune raison d'être triste, tu exagères".3. Ridiculiser : se moquer ou tourner en dérision les émotions de quelqu'un, ce qui peut les faire se sentir honteux ou ridiculisés. → "Arrête de pleurer, tu es tellement sensible".4. Accuser : rejeter la responsabilité des émotions de quelqu'un sur lui-même, suggérant qu'il est responsable de les ressentir. → "C'est ta faute si tu es énervé, tu devrais contrôler tes émotions".5. Comparaison ou jugement : Comparer les émotions de quelqu'un à celles des autres ou les juger en fonction de ce qui est considéré comme "normal" ou "raisonnable". → "Les autres ne réagiraient pas de cette façon, tu es trop sensible".→ L'invalidation émotionnelle peut avoir un impact significatif sur la confiance en soi, l'estime de soi et la relation avec les autres.Quelles en sont les conséquences ?Être victime d’une sous-cote ou d’une minimisation de vos émotions peut vous amener à vous-même les réprimer, à ne pas les exprimer ou même à les sous-estimer en faisant semblant qu’elles n’existent pas.Pire, au fil du temps, il peut même devenir difficile de les reconnaître et de prendre conscience que nos limites ont été dépassées.Dans la vie professionnelle en particulier, la négation de ses émotions peut avoir de graves conséquences, de la mauvaise estime de soi en passant par la démotivation et le burn-out. Lorsque vos émotions sont sous-évaluées, cela peut entraîner une détérioration de la relation avec votre manager. Vous pouvez vous sentir incompris, négligé ou même méprisé.Une communication inefficace et un manque de confiance peuvent alors s'installer, ce qui nuit à la collaboration et à la coopération au sein de l'équipe.Pourquoi votre manager minimise-t-il vos émotions ?Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les managers ont tendance à invalider les émotions d'un collaborateur dans la vie professionnelle.D’ailleurs, en étant honnêtes, nous avons tous déjà invalidé les émotions de quelqu’un sans même le vouloir. La raison principale est que dans beaucoup d’environnements sociaux ou familiaux, on nous apprend à ne pas parler de nos émotions. Alors, comment ensuite valider les émotions d’autrui si nous n’avons pas conscience des nôtres ?Invalider les émotions de l’autre peut également être considéré comme un mécanisme de protection. Nous préférons rejeter les ressentis d’autrui en bloc, pour ne pas regarder la réalité en face et accepter le fait de nous être trompé ou d’avoir agi de manière inappropriée.Dans une entreprise, les choses sont un peu différentes, voici quelques explications possibles qui ne sont pas pour autant des justifications de l’invalidation des émotions d’autrui.1. Culture organisationnelle : Certaines cultures d'entreprise ou environnements de travail peuvent valoriser une approche axée sur la rationalité, la performance et l'objectivité, reléguant les émotions au second plan. Les managers peuvent donc minimiser les émotions des collaborateurs pour se conformer à cette culture ou pour maintenir un environnement de travail axé sur les résultats.2. Méconnaissance ou inconfort vis-à-vis des émotions : Certains managers peuvent ne pas être conscients de l'importance des émotions dans le milieu professionnel ou se sentir mal à l'aise face aux expressions émotionnelles. Ils peuvent avoir une préférence pour une approche plus rationnelle et pragmatique, ce qui les pousse à minimiser ou à ignorer les émotions des collaborateurs.3. Perception de la vulnérabilité : Certains managers peuvent voir l'expression des émotions comme une forme de vulnérabilité ou de faiblesse. Ils peuvent craindre que les collaborateurs émotionnellement expressifs soient moins compétents ou moins capables de gérer les défis professionnels. Ainsi, ils peuvent minimiser les émotions pour maintenir une image de force et de maîtrise.4. Manque de compétences en intelligence émotionnelle : Les managers qui n'ont pas développé leurs compétences en intelligence émotionnelle peuvent avoir du mal à reconnaître, comprendre et gérer leurs propres émotions ainsi que celles des autres. En conséquence, ils peuvent minimiser les émotions des collaborateurs plutôt que de les traiter de manière appropriée.5. Pression ou stress professionnel : Les managers peuvent être confrontés à des pressions ou à un stress élevé dans leur rôle, ce qui peut les rendre moins réceptifs aux émotions des collaborateurs. Ils peuvent être concentrés sur les résultats ou les objectifs à atteindre, ce qui peut les amener à minimiser ou à négliger les émotions des autres.Comment faire face à la sous-estimation des émotions au travail ?1 - Identifiez vos émotions : prenez conscience de ce que vous ressentez et identifiez vos émotions de manière précise. Cela vous permettra de mieux comprendre vos propres sentiments et de les exprimer de manière claire et constructive.2 - Communiquez ouvertement : exprimez vos émotions de manière calme et respectueuse à votre manager. Expliquez-lui l'impact que ses commentaires ou son attitude ont sur vous et votre bien-être au travail. Soyez précis dans vos explications et restez ouvert à une discussion honnête. ‘→ Exprimez clairement vos sentiments et vos besoins, en évitant de les juger ou de les critiquer. Utilisez des phrases comme "Je ressens... parce que..." pour expliquer l'impact de la sous-estimation de vos émotions et suggérer des améliorations.3 - Renforcez votre confiance en vous : rappelez-vous que vos émotions sont valides et importantes. Travaillez sur le renforcement de votre niveau de confiance et en vos compétences professionnelles. Cela vous aidera à vous affirmer davantage et à faire valoir vos émotions légitimes.4 - Cherchez du soutien : parlez de la situation à des collègues de confiance, à un mentor ou à un professionnel des ressources humaines. Ils pourront vous apporter un soutien et des conseils supplémentaires pour faire face à la situation et trouver des solutions constructives.5 - Développez vos compétences en intelligence émotionnelle : en renforçant vos compétences en intelligence émotionnelle, vous serez mieux équipé(e) pour gérer vos émotions et interagir de manière constructive avec votre manager.→ Apprenez à reconnaître et à réguler vos propres émotions, ainsi qu'à comprendre les émotions des autres. Cela peut contribuer à améliorer la communication et les relations professionnelles.Que d’émotions ! Pour ne manquer aucune de nos actualités et vous tenir au courant de notre actualité, abonnez-vous à notre newsletter !

Premier entretien téléphonique, les 5 questions que l’on va vous poser 

Votre vœu est exaucé ! Le téléphone sonne et comme un génie qui sort de sa lampe,un responsable RH vous informe votre candidature a été retenue. Félicitations !Prochaine étape du processus de recrutement, un entretien téléphonique pour mieux cerner votre profil ainsi que vos motivations.Dans cet article, retrouvez le top 5 des questions les plus posées au téléphone et comment y répondre.Pourquoi un entretien téléphonique ?Principalement pour gagner du temps et pour s’assurer que votre profil correspond bien à ce que le recruteur a compris de vous en lisant votre CV et lettre de motivation.📣 L’entretien téléphonique n’est pas une formalité. Certains recruteurs avouent éliminer plus de la moitié des candidats lors de cette étape. Ne prenez donc aucun rendez-vous téléphonique à la légère, car en quelques minutes votre sort peut être scellé sans que vous ne vous en soyez rendu compte !👍 Il faut tout de même partir du principe que si l’on vous demande de fixer un rendez-vous téléphonique, c’est que le recruteur a une idée a priori plutôt positive de vous. Il va vouloir valider ou infirmer sa première impression. Vous devez renvoyer une image positive dynamique et motivée de vous-même malgré la distance.→ La plupart du temps on vous appellera à l’improviste et la conversation ne durera que quelques minutes, il faut donc rester vigilant et se concentrer dès les premières secondes de la conversation.→ Si vous êtes dans un endroit bruyant et qu’un numéro inconnu essaye de vous contacter, le mieux c’est de ne pas répondre tout de suite. Cela vous donnera un peu de temps pour vous préparer et trouver un environnement plus propice.Quelles sont les questions les plus courantes que l’on pose en entretien téléphonique ?Au téléphone, vos réponses doivent être précises et concises. Évitez les phrases à rallonge et parlez de manière posée pour que votre interlocuteur ait le temps d’assimiler le flot d'informations que vous lui envoyez.Pourquoi cherchez-vous un nouvel emploi ?Le recruteur souhaite connaître vos motivations pour changer d'emploi. Il souhaite également s'assurer que vous êtes un candidat motivé et prêt à relever de nouveaux défis.Dans votre réponse, évitez de parler négativement de votre actuel / ancien poste, entreprise ou supérieur hiérarchique. Cela pourrait mettre en doute votre fiabilité.→ Au lieu d’évoquer votre situation actuelle trop longuement, projetez-vous directement dans le poste dont il est question en parlant de vos motivations et de vos objectifs…. Dont l’un d’entre eux et de rejoindre une entreprise qui vous permettra de relever de nouveaux défis, bien entendu.Voici une réponse que vous pourriez donner à la question "Pourquoi cherchez-vous un nouvel emploi ?" lors d'un entretien téléphonique:"Je suis à la recherche d'un nouvel emploi, car je suis prêt à relever de nouveaux défis et à développer mes compétences. Je suis passionné par [l'industrie/secteur d’activité] et je suis convaincu que je peux apporter une contribution significative à votre entreprise. Je suis également à la recherche d'une entreprise qui me permettra de travailler dans une équipe dynamique et d'apprendre de nouvelles choses. Je suis confiant que je serai un atout précieux pour votre équipe et j'ai hâte de vous rencontrer pour en savoir plus sur le poste."Voici quelques conseils supplémentaires pour étoffer votre réponse :Soyez positif. Concentrez-vous sur les raisons pour lesquelles vous souhaitez changer d'emploi, et non sur les raisons pour lesquelles vous souhaitez quitter votre emploi actuel.Soyez spécifique. Donnez des exemples concrets de vos compétences et de vos expériences qui vous rendront un atout précieux pour la nouvelle entreprise.Soyez enthousiaste. Montrez au recruteur que vous êtes enthousiaste à l'idée de rejoindre son entreprise et de relever de nouveaux défis.À partir de quand êtes-vous disponible ?Pas de stress, pas de piège, on cherche juste à savoir si vous êtes en poste, en recherche active ou simplement en veille.Si vous êtes en recherche active, vous pouvez également ajouter les informations suivantes :"Je suis à la recherche d'un poste dans [l'industrie] dans [la région].""Je suis passionné par [le domaine].""Je suis à la recherche d'un poste qui me permettra d'utiliser mes compétences et mes connaissances pour faire une différence."Si vous êtes simplement en veille, vous pouvez ajouter les informations suivantes :"Je suis ouvert à des opportunités qui me correspondent.""Je suis à la recherche d'un poste qui me permettra de développer mes compétences et mes connaissances.""Je suis à la recherche d'un poste qui me permettra de travailler dans une équipe dynamique."Pourquoi voulez-vous rejoindre notre entreprise ?Cette question est souvent posée lors d'un entretien téléphonique d'embauche. C'est l'occasion pour le recruteur d'en savoir plus sur vos motivations et vos attentes.Pour bien répondre à cette question il faut avoir fait ses devoirs, c’est-à-dire s’être documenté sur l’entreprise : site web, réseaux sociaux, blogs spécialisés, il faut montrer que vous n’avez pas envoyé votre CV au hasard comme la plupart des candidats.Une fois que vous avez bien compris l'entreprise, vous pouvez commencer à réfléchir à ce qui vous motive à la rejoindre. Qu'est-ce qui vous attire dans l'entreprise ? Qu'est-ce que vous pouvez apporter à l'entreprise ? Que pouvez-vous apprendre de l'entreprise ?Trouvez aussi ce qui vous motive en particulier dans le poste auquel vous avez postulé. Si vous lorgnez l’international, évoquez par exemple la récente ouverture de bureaux à Londres ou à Milan. Si vous rejoignez une start-up ou une scale-up, montrez que vous aurez de la facilité à vous adapter à ce genre d’environnement de travail.Voici quelques exemples de réponses que vous pouvez donner à la question "Pourquoi voulez-vous rejoindre notre entreprise ?" :"Je suis attiré par votre entreprise, car elle est leader sur son marché et a une forte culture d'innovation. Je suis convaincu que je peux apporter ma contribution à l'entreprise et la faire progresser.""Je suis attiré par votre entreprise, car elle propose un environnement de travail stimulant et collaboratif.""Je suis convaincu que votre entreprise peut me permettre de développer mes compétences et de progresser dans ma carrière."Quels sont vos points forts et vos points faibles ?Les recruteurs posent souvent cette question pour mieux vous connaître et évaluer vos compétences. Il est important d'être honnête et de donner des exemples concrets pour illustrer vos points forts et vos points faibles. Ne soyez pas trop modeste ou trop vantard, et concentrez-vous sur les aspects qui sont pertinents pour le poste que vous convoitez.Soyez spécifique. Donnez des exemples concrets pour illustrer vos points forts et vos points faibles. Par exemple, vous pourriez dire : "Je suis très bon pour travailler sous pression, la dernière fois que je travaillais sur un projet, j'ai dû terminer un rapport en 24 heures. J'ai pu le faire en travaillant dur et en priorisant mes tâches."Soyez positif. Même si vous avez des faiblesses, concentrez-vous sur les aspects positifs. Par exemple, vous pourriez dire : "Je suis un peu perfectionniste, ce qui peut parfois me ralentir. Cependant, cela me permet également de produire un travail de qualité."Ne soyez pas trop modeste ou trop vantard. Trouvez un équilibre entre l'humilité et l'assurance. Ne vous dévalorisez pas trop, mais ne vous vantez pas trop non plus.Voici un exemple de réponse que vous pourriez donner à la question "Quels sont vos points forts et vos points faibles ?" lors d'un entretien téléphonique :Point fort : Je suis un excellent communicateur. Je suis à l'aise à l'oral et à l'écrit, et je suis capable de communiquer efficacement avec des personnes de tous niveaux.Point faible : Je peux parfois être un peu perfectionniste, ce qui peut parfois me ralentir. Cependant, cela me permet également de produire un travail de qualité.Pouvez-vous me parler de vous ?C’est une question qui a de quoi décontenancer, surtout au téléphone. Parler de vous, ce n’est pas réciter votre CV en commençant par votre première année d’université.Vous allez être jugé sur votre capacité à structurer un discours cohérent et formuler des arguments qui vont faire mouche auprès du recruteur.👍 Entraînez-vous à évoquer de manière synthétique, en quelques phrases, votre parcours professionnel et à montrer pourquoi la prochaine étape logique serait le poste que vous convoitez.👍 Profitez aussi de cette question pour montrer ce qui fait potentiellement la différence entre vous et les autres candidats.Quelles sont vos prétentions salariales ?Pour répondre à la question sur les prétentions salariales, il est important de connaître les salaires du marché pour votre poste. Sinon, c’est la gaffe assurée !💡 Si vous vous aventurez à donner un chiffre, utilisez une fourchette salariale qui soit ambitieuse, mais réaliste et parlez toujours en brut annuel. Réfléchissez à votre expérience, à votre expertise, à votre niveau d'études et à votre valeur ajoutée.Dans tous les cas, ne commencez pas à négocier au téléphone !Et si vous vous retrouviez dans la situation où… ?Une mise en situation au téléphone est tout à fait possible. Ne soyez pas pris au dépourvu. Marquez une pause, prenez votre respiration et faites appel à votre bon sens.Utilisez des phrases courtes et évocatrices,Employez l'indicatif et pas le conditionnel.N'essayez pas d’obtenir davantage d’informations après l’énoncé du problème, on ne vous demande vraiment de résoudre un problème, on évalue votre manière de réagir.Pourquoi cherchez-vous à quitter votre entreprise ?Soyez honnête sans critiquer votre entreprise, votre équipe ou vos managers. On embauche jamais une personne qui se plaint, qui dénigre ou qui reporte la faute sur les autres.Soyez transparent sans donner trop de détails personnels. Il faut faire comprendre à votre interlocuteur en quelques phrases que vous avez envie de relever de nouveaux défis, d’évoluer, d’apprendre, de vous prouver à vous-même que vous pouvez le faire.BONUS - La checklist de l’entretien téléphoniquePrévoyez de quoi noterPendant l’entretien téléphonique, préparez des questions à poser à votre interlocuteurSi l’entretien est programmé de longue date, soyez en avance, c’est la moindre des chosesEn période de recherche d’emploi, répondez de manière professionnelle aux appels anonymes et évitez les “Oui c’est pour quoi ? “Pensez à modifier votre message de répondeur s’il est trop “casual”.Idem pour votre photo de profil Whatsapp…Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir d’autres conseils de gestion de carrière et consultez toutes nos offres d’emploi sur https://www.betuned.be/companies

Authenticité : pourquoi il ne faut pas laisser le service marketing construire votre marque employeur ? 

Sur un marché du travail en tension, peu de responsables RH remettent en cause aujourd’hui la capacité de la marque employeur à attirer et fidéliser les talents. À l'heure du digital, l'image de l’entreprise auprès de ses salariés et des candidats potentiels influence énormément le succès des recrutements.Mais s'inspirer des techniques du marketing pour façonner son image en tant qu’employeur est une chose, s’y abandonner corps et âme est une erreur fatale pour votre stratégie RH.Trop de décalage entre l’emballage et le produitIl est crucial de ne pas confondre marketing et marque employeur, même si les deux notions ont des points en commun.Alors que le marketing peut jouer un rôle clé dans la promotion d'une entreprise et de ses produits ou services, la marque employeur doit refléter l'identité réelle de l'organisation en tant qu'employeur, en créant une perception authentique et positive auprès des candidats et des employés potentiels.Trop souvent, les entreprises font l'erreur de laisser le département marketing prendre en charge la gestion de leur marque employeur, ce qui peut entraîner une déconnexion, un décalage très fort entre l'image projetée et la réalité vécue par les employés et les nouvelles recrues.Un site carrière qui ressemble à une pub pour Colgate ou BenettonEn effet, une marque employeur artificielle, inauthentique ou hypermarketée peut entraîner des problèmes tels que des désillusions chez les nouveaux employés, un faible taux de rétention du personnel et une réputation ternie sur le marché du travail.Mais alors, quels sont les risques d'une marque employeur inauthentique ?→ Une marque employeur artificielle ou inauthentique peut susciter des attentes chez les candidats et les nouveaux employés qui ne sont pas conformes à la réalité de l'entreprise.→ Cela peut aussi entraîner des désillusions, un manque de confiance et une rétention du personnel faible.→ Enfin, une marque employeur inauthentique peut également ternir la réputation de l'entreprise, car les employés et les candidats mécontents peuvent partager leurs expériences négatives sur les réseaux sociaux ou les sites d'évaluation d'entreprises.Révéler son ADN, ne pas jouer à l’employeur parfaitC’est pour cela qu’il est important de ne pas trop se laisser prendre au jeu du marketing quand il s’agit de marque employeur, au risque de perdre en authenticité.Sinon, le risque, c’est de se retrouver avec un site carrière qui ressemble à une publicité pour Colgate ou pour Benetton, avec des sourires forcés qui sont trop beaux pour être vrais et des promesses qui ne se réaliseront jamais.De la terre sur les pommes de terrePrenons un exemple pour mieux comprendre la relation entre authenticité, marketing et marque employeur, et imaginons que vous vouliez acheter les pommes de terre les plus fraîches possible.→ Achèteriez-vous un joli sac de pommes de terre qui a été imprimé avec soin, un logo élégant, une finition parfaite et de jolies pommes de terre toutes rondes, toutes du même calibre, et de surcroît bien lavées ?→ Ou choisiriez-vous la cagette en bois grossier avec des tubercules qui n’ont pas été astiqués et qui semblent avoir été récoltés la veille ?Dans le cas de la seconde option, il est évident que l’agriculteur n’a pas décidé d’utiliser du bois de cagette pour faire plus rustique ou plus authentique. Il est clair qu’il a préféré investir dans la qualité de sa production, qu’il était trop occupé à cultiver ses pommes de terre pour se pencher sur une quelconque stratégie marketing.Eh oui, c’est cette cagette que vous allez finalement acheter et pas le beau sac en papier avec le logo sur lequel une agence de design a planché pendant deux semaines.Voilà donc l'essence de l'authenticité. La fraîcheur et la qualité sont au cœur du travail de cet agriculteur. Se concentrer sur ce qui fait de son produit le meilleur et moins sur l’emballage est au final un pari — sans doute inconscient — gagnant.👍 C’est pareil dans une entreprise : on ne peut pas écrire le mot « authenticité » sur les murs, elle est simplement là, et elle est là pour une raison. On ne la crée pas, on ne fait que la révéler.L'authenticité comme pilier de la marque employeurL'authenticité est donc essentielle dans la gestion de la marque employeur, car elle permet de créer une image de l'entreprise basée sur la vérité et la réalité vécue par les employés.→ Elle va au-delà des messages marketing et des promesses attrayantes pour refléter la véritable culture d'entreprise, les valeurs et l'identité de l'organisation.→ L'authenticité d’une marque employeur est ce qui permet aux employés de se connecter émotionnellement à l'entreprise et de s'engager pleinement dans leur travail.Ne pas chercher à devenir la marque employeur que vous n’êtes pasUn petit mot pour la fin : tout le monde ne doit pas chercher à devenir Google, Apple ou Facebook. Toutes les marques employeurs ne doivent pas absolument être la plus « cool », la plus fun et la plus décalée possible pour être attractive.Lorsqu'on a demandé leur avis aux ingénieurs, Google, SpaceX et Tesla ont été considérés comme faisant partie des entreprises les plus attractives. Mais ces marques hyper sexy avec des CEO hyper charismatiques qui proposent des salaires mirobolants se font à chaque fois voler la vedette par la NASA.👍 Les ingénieurs de l’agence spatiale américaine n’ont pas d’armoires remplies de bonbons, ni de voitures électriques de fonction, ni de bars à smoothies vegan, mais l’immense privilège d’exercer un métier qui les fait rêver depuis qu’ils sont tout petits.Vous voulez développer vos projets employer branding ? Discutons-en : [email protected], 0474 54 89 89.

Au secours je suis hypersensible au travail, que faire ? 

Vous vous sentez parfois submergées par vos émotions au travail ? Vos sens sont surstimulés et vous avez l’impression d’avancer à toute vitesse sur des montagnes russes émotionnelles ? Les bruits, certaines lumières vives vous dérangent, certaines interactions sociales vous indisposent également quand elles sont improvisées ?Vous êtes probablement et simplement hypersensible. Si faire appel à ses émotions dans la vie professionnelle peut être une force, un trop plein de sensibilité peut également nuire à votre carrière.Voici quelques conseils pour mieux vivre votre hypersensibilité dans un cadre professionnel.Qu’est-ce que l’hypersensibilité ?L'hypersensibilité n’est pas un trouble de la personnalité ni une pathologie, c’est un trait de caractère. Elle se manifeste par une sensibilité supérieure à la moyenne et peut être résumée en trois aspects principaux : 😂 Une charge sensorielle : Les personnes hypersensibles peuvent être sur stimulées au niveau des sens, ce qui peut se manifester par une hyperesthésie touchant les cinq sens ou par des sensibilités spécifiques, tels qu'un odorat très développé, des difficultés ou des problèmes avec le bruit.😍 Une intensité émotionnelle : Les personnes hypersensibles vivent souvent des montagnes russes émotionnelles et possèdent une grande capacité d'empathie, leur permettant de ressentir ce qui se passe chez les autres.🤯 Une ébullition des pensées : Les personnes hypersensibles sont créatives, imaginatives et intuitives. Elles perçoivent de nombreuses informations et les traitent en profondeur.L'hypersensibilité, également connue sous le nom de sensibilité accrue, est une caractéristique psychologique qui se manifeste par une réactivité émotionnelle et sensorielle plus intense que la moyenne. Les personnes hypersensibles ont tendance à être plus réceptives aux stimuli externes tels que les bruits, les odeurs, les lumières et les interactions sociales. ( Fanny Marais, coach)Comment reconnaître l'hypersensibilité ?Si vous êtes hypersensible, vous êtes par exemple plus facilement submergé(e) par vos émotions, vous vous sentez épuisé après des interactions sociales prolongées ou particulièrement sensible aux changements d'environnement.Au travail, cela peut se manifester par une réaction plus prononcée au stress, une difficulté à se concentrer dans un environnement bruyant ou une sensibilité accrue aux critiques.Le saviez-vous ? Entre 20 et 30% de la population est concernée par l’hypersensibilité. Par exemple, si vous managez une équipe de 10 personnes, 2 à 3 collaborateurs peuvent présenter des signes d’hypersensibilité.Quelles sont les particularités des personnes hypersensibles ?L'hypersensibilité est une caractéristique qui facilite l'accès à certaines capacités. Parmi les capacités les plus courantes, on retrouve : l'empathie, l'écoute et la compréhension des autres, la créativité et la résolution de problèmes (la capacité à voir les situations d'un regard neuf et créatif), ainsi que l'intuition et une perception différente qui favorise la créativité.Concrètement, les individus hypersensibles présentent généralement les traits suivants :des valeurs fortes (notamment la bienveillance et le respect),une attirance pour la beauté, la finesse et la subtilité,un intérêt pour les nuances, une quête de perfectionune attention sincère et sensible envers autrui.Ils peuvent ressentir le besoin de calme et de ressourcement, ainsi qu'une certaine fatigue due à l'intensité de leurs émotions.Connais-toi toi-mêmeUne méconnaissance de cette caractéristique peut être très douloureuse dans certaines situations pour les personnes concernées. Cela peut entraîner des difficultés relationnelles, une charge émotionnelle excessive, une perte de sens, une rupture dans les relations humaines, voire un arrêt de travail... Certains préfèrent donc dissimuler cette caractéristique et refouler leurs émotions pour mieux s'adapter aux normes, vivant ainsi des dissonances intenses.Hypersensibilité au travail : quels sont les défis rencontrés ?Le bruit et l'environnement de travailLes personnes hypersensibles sont souvent dérangées par le bruit excessif dans leur environnement de travail. Les conversations bruyantes, les sonneries de téléphone et les bruits de bureau peuvent être source de distraction et de stress. Il peut être difficile de se concentrer et de rester productif(e) lorsque chaque bruit semble amplifié.Les interactions socialesLes interactions sociales peuvent également être un défi pour les personnes hypersensibles au travail. Les réunions d'équipe, les présentations et les conversations informelles peuvent être épuisantes émotionnellement. Les personnes hypersensibles peuvent se sentir submergées par les émotions des autres et avoir du mal à établir des limites claires.La gestion du stressLes personnes hypersensibles sont souvent plus vulnérables au stress. Les délais serrés, les attentes élevées et les exigences professionnelles peuvent être accablants pour ceux qui sont hypersensibles. La pression constante peut entraîner une augmentation de l'anxiété et de la fatigue, ce qui rend difficile de maintenir un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée.Est-ce qu'être hypersensible au travail signifie que je suis faible ?Absolument pas ! Être hypersensible au travail ne signifie pas que vous êtes faible. Au contraire, cela peut être le signe d'une grande sensibilité émotionnelle et d'une profonde empathie envers les autres. Il est important de reconnaître votre sensibilité comme une force et de l'utiliser à votre avantage.5 conseils pour gérer votre hypersensibilité au travail👍 Prenez conscience de votre hypersensibilitéLa première étape pour mieux gérer votre hypersensibilité au travail est de prendre conscience de celle-ci. Apprenez à reconnaître les signes et les déclencheurs qui peuvent déclencher des réactions émotionnelles intenses.👍 Créez un environnement de travail adapté et calmeAménagez votre espace de travail de manière à minimiser les distractions. Utilisez des écouteurs antibruit ou écoutez de la musique apaisante pour atténuer les bruits ambiants. Essayez d'ajuster l'éclairage de votre bureau pour le rendre plus confortable et utilisez des filtres de lumière sur votre écran d'ordinateur pour réduire la fatigue oculaire.👍 Établissez des limites claires dans vos relations avec les autresCe conseil n’a pas pour but de vous inciter à devenir un ermite. Mais apprenez à établir des limites claires en matière d'interaction sociale au travail. Si les conversations informelles vous épuisent, essayez de planifier des moments dédiés à la solitude pour vous ressourcer. Communiquez également vos besoins et vos limites à vos collègues et à vos supérieurs, afin qu'ils comprennent mieux votre sensibilité et puissent vous soutenir👍 Prenez soin de vousPrenez régulièrement du temps pour vous-même et pratiquez des activités qui favorisent la détente et la régénération. Cela peut inclure des exercices de respiration, des promenades en nature, la méditation ou la pratique de hobbies qui vous apaisent. Prendre soin de votre bien-être émotionnel est essentiel pour gérer l'hypersensibilité au travail.👍 Trouvez des stratégies de gestion du stressIdentifiez des stratégies efficaces pour gérer le stress au travail. Cela peut inclure la planification et l'organisation de votre travail, la mise en place de routines et la pratique de techniques de gestion du stress telles que la visualisation, la relaxation musculaire progressive ou le yoga. Trouvez ce qui fonctionne le mieux pour vous et incorporez ces stratégies dans votre routine quotidienne.→ Rappelez-vous que votre sensibilité est une force, et non une faiblesse. En tirant parti de vos qualités uniques, vous pouvez vous épanouir dans votre vie professionnelle à condition de ne pas refouler vos émotions et l’expression de celles-ci.Cet article vous a-t-il plu ? Que vous soyez hypersensible ou non, abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien louper de notre actualité !

Meest gelezen

“Aime + 1” : Tomber amoureux de son boss est-ce bien raisonnable ? 

Les relations amoureuses entre collègues sont généralement acceptées lorsqu'elles impliquent des personnes de même niveau hiérarchique. Mais elles peuvent poser des problèmes lorsque l'un des partenaires occupe une position supérieure dans l'entreprise.Dans la comédie romantique “La proposition“ (2009), Sandra Bullock incarne une cheffe de service hautaine et arrogante qui tyrannise son équipe, en particulier son assistant - le séduisant Ryan Reynolds, de dix ans son cadet - qu’elle considère plus comme un homme à tout faire qu’un collaborateur.Les mystères et la magie des scénarios des comédies américaines feront que ces deux personnes que tout oppose - lien hiérarchique, personnalité, ambition - tomberont finalement amoureuses l’une de l’autre. La scène finale est d’ailleurs une demande en mariage en - presque - bonne et dûe forme avec genoux à terre au milieu de l’open space, collègues émus et applaudissements. On verse une petite larme, tout est bien qui finit bien.En séchant mes larmes, je me demandais si ce genre de situation avait un semblant de réalisme. Si l'amour triomphe parfois entre collègues sur les open-spaces bruxellois, a-t-il droit de cité entre collègues de rang hiérarchique différent ?Le travail est un puissant incubateur émotionnelAutrefois sujet tabou, les relations amoureuses ont aujourd’hui leur place au travail.Bonne nouvelle si vous êtes amoureux de Sylvie du marketing ou si vous avez un faible pour Michel de la compta, il vous est en théorie beaucoup plus facile aujourd'hui qu’il y a vingt ans de leur déclarer votre flamme.Si nous mettons de côté votre timidité maladive, force est de constater que vous avez statistiquement toutes les chances d’arriver à vos fins.Tout d’abord parce que malgré le recours au télétravail, le travail reste le premier vecteur de socialisation de l’ère moderne et 30% des couples s’y forment. C’est trois fois plus que les personnes qui se rencontrent en boîte de nuit en Belgique. Comme quoi faire les cent pas aux abords de la machine à café s’avère beaucoup plus efficace qu’une nuit blanche au Fuse ou au Zodiak.Que vous le conceviez comme un lieu de souffrance et d’aliénation ou comme un facteur d’émancipation et une activité pourvoyeuse de sens, le travail est l’endroit où nous côtoyons des personnes avec qui nous partageons des valeurs, des objectifs communs, et parfois même des passions.Il est donc naturel que des liens se tissent entre collègues, et que des émotions naissent.❤️‍🔥 Conséquence ? Selon une récente étude, 46 % des salariés ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et parmi ceux-ci, une grande majorité considère que celle-ci était sérieuse.“Le côté aseptisé de la vie de bureau, entre mails et réunions interminables, nourrit aussi le besoin de développer des relations plus proches, voire intimes, une façon de reconstruire du vivant”. Loïc Roche - docteur en psychologie et auteur de “Cupidon au travail”L’acceptation des émotions dans la sphère professionnelleLa seconde raison est que notre époque accorde une importance croissante à l'expression et à la prise en compte des émotions dans la sphère professionnelle.Ainsi, de nombreuses organisations encouragent les relations interpersonnelles positives entre collègues, y compris les relations amoureuses. En effet, une relation amoureuse épanouie peut avoir un impact positif sur la satisfaction au travail, la motivation et la performance professionnelle. QVT quand tu nous tiens !Les DRH seraient donc prêts à jeter un voile pudique sur les relations amoureuses au travail...pour peu que celles-ci dopent le moral de leurs salariés. Alain Samson - Sexe et flirt au bureauCependant, il est important de noter que cette tendance à accepter les relations amoureuses au travail est accompagnée d'une prise de conscience accrue des enjeux liés au consentement et au respect mutuel, dans le sillage du mouvement #MeToo. Ce mouvement a eu entre autres conséquences bénéfiques de définir de nouvelles règles pour la séduction et de fixer des limites à ne plus dépasser.❤️‍🔥 Les Belges, champions de la drague d’open-space : Un travailleur belge sur dix a déjà flirté ou est tombé amoureux d’un collègue ; 7 % se sont retrouvés dans le même lit au moins une fois ; et 6 % ont embrassé ou eu une relation avec quelqu’un au travail.Trop risqué de tomber amoureux de son boss !Mais la drague au bureau est sélective. Dans l’open-space, l’amour n’est pas aveugle ! Lorsque l'un des partenaires est le supérieur hiérarchique de l'autre, la situation peut devenir plus complexe. En effet, le risque d'une emprise potentielle rend ces relations potentiellement problématiques.Dans la vraie vie, tout ne fonctionne pas toujours comme dans les comédies romantiques avec Sandra Bullock ou Cameron Diaz.Selon l’étude que nous avons citée plus haut, l'acceptabilité d'une relation amoureuse et/ou des démarches de séduction s'avère plus élevée en cas de relation extra-professionnelle (88 %), ou de consentement explicite (77 %). En revanche, lorsqu'il y a un rapport hiérarchique entre les deux partenaires, l'acceptabilité se réduit de moitié.Et là encore le #MeToo a gravé la notion de consentement au travail dans le marbre du hall d’entrée de toutes les entreprises et a incité les femmes en particulier à rejeter les relations dans lesquelles elles pouvaient potentiellement se trouver sous "emprise hiérarchique".Les femmes craignent des dérivesL’étude montre aussi que l’étude montre que les risques de dérive sont fortement appréhendés, notamment : Rumeurs et jalousie (90%),Problèmes d’objectivité, d’équité ou encore d’abus (80%),Par-delà le risque perçu, 22% des femmes répondantes témoignent de dérives qu’elles ont vécues, contre 8% des hommes seulement.L'entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans les relations amoureuses entre collègues ?Autre statistique que révèle cette étude : 91 % des salariés souhaitent une régulation des abus possibles en sanctionnant les agissements sexistes et le harcèlement sexuel.⚖️ Que dit la loi belge ? “ Un employeur ne peut pas interdire les relations amoureuses au travail [...]Si deux collègues qui font partie d’un même service ont une relation amoureuse, ils ne sont pas obligés d’en informer leur employeur.”Tout ceci reste à nuancer, car seulement 8 % des répondants trouvent souhaitable que soit établi un règlement intérieur exigeant de déclarer toute relation sexuelle avec une personne du travail.→ Cette réflexion soulève la question complexe de la place des relations amoureuses dans le monde professionnel et de la manière dont les entreprises peuvent les gérer de manière appropriée.→ Aux entreprises donc de trouver le juste milieu entre acceptation et régulation. À quand la création de “love and personal relationship managers" ? Honnêtement j’espère que nous n’en arriverons pas là !👍 Et si vous trouviez votre prochain job (ou le grand amour) avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

Va te faire f*****, 6 phrases pour arrêter d’être trop gentil (tout en restant poli) 

“Jérôme, je sais qu’on est vendredi mais j’ai vraiment besoin que tu m’aides à finir la prez…. Sylvie, je suis désolée, mais ce serait super sympa que tu te charges du reporting pour la réunion de cet après-midi parce que j’ai un rendez-vous client important qui vient de se caler, j’ai vraiment pas le temps, tu es bien gentille merci…”Vous êtes quelqu'un de gentil, mais parfois, avouez-le, cette gentillesse peut être exploitée à vos dépens par certains de vos collègues, dont certains ont de vrais dons de manipulateurs.Il est temps de trouver l'équilibre entre être agréable, bien faire son travail tout en se faisant respecter.Dans cet article, nous allons aborder des réflexes de base et des phrases à utiliser face à ceux qui usent et abusent de votre gentillesse.Le problème avec la gentillesse au bureau (et dans la vraie vie aussi)La gentillesse n’est pas un vilain défaut, c’est même plutôt une qualité dans la vie quotidienne comme au travail. Le problème c’est les idées reçues que nous avons au sujet de la gentillesse.En clair, la plupart de gens pensent qu’être gentil, dire oui le plus souvent possible ou se porter volontaire va nous rendre plus aimables par les autres. Et comme l’être humain a envie d’être aimé…Je vous en prie, oubliez pour toujours ce faux lien de cause à effet !Soyez gentil si vous en avez envie, mais pas pour plaire ou pour grimper dans l’estime de vos pairs.En réalité, dans un environnement professionnel, la gentillesse vous rend prévisible. “Demande donc à Sylvie, elle dit toujours oui…” Certains collègues auront tôt fait de profiter de votre gentillesse, certains vous traiteront avec mépris.Pire, si vous avez affaire à un pervers narcissique, il peut profiter de votre gentillesse pour vous manipuler et vous dévaloriser. Et pensez-y, au final, cela peut même impacter votre carrière si vous mettez systématiquement les besoins des autres avant les vôtres.Il est important de comprendre que dire non de temps en temps est nécessaire pour préserver votre bien-être.Comment savoir si l’on est trop gentil au travail ?En général, les personnes “trop gentilles” sont conscientes du phénomène, mais elles ont du mal à sortir du cercle vicieux. Voici cependant quelques signes qui ne trompent pas :vous faites souvent des choses que vous n’aviez pas prévu de faire ou que vous n’avez pas envie de fairevous vous en voulez d’avoir pris certaines décisionsvous êtes en colère contre vous-même sans raisonvous ne pensez jamais à vous, à votre carrière, seulement à bien faire votre travailLes sept phrases à utiliser pour arrêter d’être trop gentilNous sommes lundi matin, la journée a pourtant bien commencé. Casque audio sur les oreilles pour gagner en concentration, vous défrichez vos e-mails avant la réunion de 11h.Mais vers 10h30 tout bascule. Vous sentez comme une présence familière dans votre dos. Michel s’est approché à pas feutrés, se plante devant votre bureau. Sourire en coin, il porte ses mains à ses oreilles pour vous faire signe qu’il veut vous parler.À peine avez-vous décollé votre casque - ultime rempart contre le ronron de l’open space et tous les Michel de la Terre - qu’il vous tend une liasse de feuillets A4 et vous demande de l’aider sur ce projet urgent/important.Dans sa phrase il y aussi les mots ASAP et deadline. Pas de doute c’est encore un mauvais coup qu’il essaye de vous jouer. À vrai dire, vous n’êtes vraiment pas emballé, car Michel est un multirécidiviste. C’est la troisième fois qu’il essaye de vous refiler un projet qui n’est pas de votre ressort.1 - “Laisse-moi du temps pour y réfléchir, je reviens vers toi”Avec cette phrase, vous jouez la montre. Il y a de fortes chances pour que votre sympathique collègue comprenne le message et aille voir ailleurs. S’il insiste - “c’est urgent, j’ai besoin de toi…” - adoptez la bonne vieille technique du disque rayé : “ il faut que je cogite, que j’y pense, que je me renseigne…” enfin vous avez compris.Cette technique ne fait pas partie des plus “intello”, il s’agit ici de jouer sur sa propre naïveté et de rester campé sur ses positions pour décourager l’adversaire.2 - “Ben non, ça n’me dit rien”Une fois que vous avez prononcé cette phrase, restez sur des généralités du style “je ne sais pas, ça ne me tente pas, je ne me vois pas travailler sur ce dossier”. Bref vous avez compris : cette phrase exprime clairement votre désaccord ou votre incapacité à réaliser la demande sans être trop abrupt.L’idée c’est de rester dans le flou sans donner trop d’arguments à Michel, car il se fera un plaisir de les démonter l’un après l’autre.3 - “Je crois que j’ai déjà bien contribué à ce projet, cette fois-ci je passe mon tour”L’idée ici, c’est de ne pas attaquer Michel de manière frontale, mais de suggérer qu’il n’a pas fait sa part du job. Normalement il devrait comprendre le message. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à énumérer la liste des vos contributions en restant très calme4 - “ Si je t’aide sur ce coup, qu’est-ce que j’ai à y gagner ? “L’objectif de cette phrase c’est de faire en sorte que Michel arrête de penser à lui-même pendant au moins 30 secondes et qu’une négociation puisse peut-être commencer. Après c'est à vous de voir si les termes du deal vous conviennent !5 - “Bon, ok, mais après, qu’est-ce que tu vas me demander, c’est quoi la suite ? Où veux-tu en venir exactement ?Nous entrons ici dans un registre un peu plus agressif. L’objectif c’est de pousser Michel dans ses retranchements et de lui demander d’abattre ses cartes, de se justifier. S’il a de mauvaises intentions, il fera machine arrière instantanément.6 - “Non, cela ne correspond pas à mes valeurs” / “ Je ne fonctionne pas comme ça”L’objectif ici c’est de se justifier en parlant de soi, de ce qui compte pour vous et de comment vous fonctionnez. Un projet pour mettre des distributeurs de soda dans les écoles primaires ? Non merci Michel.Virer Sylvie sans préavis ? Non Michel, pour moi ce n’est pas éthique, je pense que nous devrions écouter sa version des faits…Mise en garde : ces phrases sont à utiliser dans des contextes bien précis. Si le big boss a besoin d’un coup de main et que c’est une véritable urgence, peut-être devriez-vous accéder à sa demande !👍 Et si vous trouviez votre prochain job avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

Tous ensemble ou chacun pour soi ? Les limites de l’individualisation du travail 

Le monde du travail se transforme en permanence et l'individualisation des pratiques professionnelles s'affirme comme une tendance dominante aujourd’hui. On parle beaucoup d’individualisation de la rémunération ou encore d’expérience collaborateur, qui par définition ne peut être qu’individuelle.Mais le travail n’est-il pas le témoignage d’une œuvre commune ? Et jusqu'où peut aller l'individualisation du travail sans compromettre le collectif et la performance d’une organisation ? J'avoue que ces deux questions me trottent dans la tête depuis pas mal de temps !Ce besoin et cette quête d’autonomie à laquelle nous assistons, qui offrent aux salariés une flexibilité accrue et une reconnaissance de leurs compétences uniques, pourraient avoir des conséquences inattendues, menaçant la cohésion et l'efficacité de l'équipe.→ Est-il possible alors de construire une culture d’entreprise forte si chaque salarié ne rêve que d’une seule chose, la personnalisation de son parcours, de son poste, de son emploi du temps, de ses missions, de son salaire ?Cet article explore les limites de l'individualisation du travail, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations dans leur tentative de concilier les besoins individuels avec les objectifs collectifs.Individualisation des comportements sociaux : histoire d’un paradoxeL’homme est un être social au comportement parfois grégaire. Cependant, l’évolution récente des rapports sociaux a favorisé l’individualisme.Sans vous faire un cours d’histoire, on peut affirmer qu’en Occident, certains facteurs comme l’élévation du niveau de vie, le progrès technique, la médecine, ou encore l’urbanisation et la concentration urbaine ont contribué à l’émergence de modes de vie de plus en plus centrés sur l’individu.😀 Le selfie, les maisons de retraite, la voiture individuelle et les ouvrages de développement personnel en sont des exemples récents et concrets.L’accès à l’éducation, à l’information et aux opportunités professionnelles n’a fait que renforcer cette tendance. Et il est à noter que les médias et la culture populaire diffusent eux aussi des idéaux d’indépendance et de réussite individuelle, accentuant ce phénomène.Conséquences possibles de l’individualismeL'individualisme, s'il offre une certaine liberté et autonomie, n’a pas que des conséquences positives ; il peut également engendrer de la solitude et de l'isolement.Le déclin des liens sociaux traditionnels et l'essor des interactions numériques superficielles contribuent à ce sentiment de déconnexion du réel. En privilégiant par exemple les interactions numériques, les individus se rencontrent moins et les liens sociaux s'affaiblissent.L’individualisme peut même mener à une perte de sentiment d'appartenance à une communauté et une augmentation des troubles psychologiques, ou encore à une diminution des interactions sociales en face à face.Le monde professionnel : miroir de la société et nouvelles attentes des salariésLe monde du travail est un reflet de la société et évolue en fonction des changements sociétaux. L’individualisation du travail est une réponse des entreprises à ces évolutions.💡 Aujourd'hui, la flexibilité, le bien-être au travail, la culture du feedback et les carrières individualisées sont des facteurs clés pour attirer les talents. Les salariés recherchent des environnements professionnels qui répondent à leurs besoins individuels et qui leur permettent de s'épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.Le grand écart des RH et des managersLes responsables RH et, dans une certaine mesure, les dirigeants d’entreprise sont confrontés à un dilemme de taille : concilier la nécessité d’un sentiment d’appartenance collective avec la pression croissante de répondre aux attentes d’individualisation des salariés.D’un côté, ils promeuvent une culture d’équipe forte, favorisant la collaboration et la communication. De l’autre, ils doivent répondre à la demande de conditions de travail flexibles, d’opportunités de développement personnalisées et de reconnaissance.Les effets pervers possibles de l’individualisationL’individualisation à outrance peut mener à l’éclatement du collectif et à une perte d'efficacité. Enfermés dans leur "cocon", les salariés courent le risque de perdre de vue les objectifs communs auxquels ils doivent en théorie participer.😣Isolement et perte de cohésion : L'individualisation excessive du travail peut entraîner un sentiment d'isolement chez les salariés, les privant des interactions sociales bénéfiques au sein d'une équipe. Le manque de cohésion peut compromettre la collaboration et la synergie nécessaires à la réussite collective.🥊Inégalités et tensions : Une individualisation mal gérée peut générer des inégalités perçues entre les salariés, notamment en termes de rémunération ou d'avantages. Cela peut créer des tensions au sein de l'équipe et nuire à l'ambiance de travail, affectant ainsi la productivité et la motivation.😭Perte de sens et d'engagement : Lorsque le travail devient trop individualisé, les salariés peuvent perdre le sentiment d'appartenance à un projet commun, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et d'engagement. Ils peuvent également avoir du mal à comprendre l'impact de leur travail sur l'ensemble de l'organisation, ce qui peut altérer leur satisfaction professionnelle.🖐️ Mise en difficulté des managers : Pour les responsables RH et les managers, l'individualisation du travail peut compliquer la gestion des équipes. La prise en compte des besoins individuels de chaque salarié peut être chronophage et nécessite des compétences spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. En outre, cela peut rendre difficile la mise en place de politiques cohérentes et équitables pour l'ensemble de l'entreprise.💡 L'individualisation, au départ motivée par des intentions nobles visant à améliorer la satisfaction des salariés en tenant compte de leurs forces et faiblesses, ainsi qu'en proposant des conditions de travail attractives et personnalisées, comporte néanmoins des risques.→ En effet, elle peut conduire à une fragmentation du collectif et à une perte de performance globale. Dans ce contexte, l'entreprise risque de se priver de la créativité et du potentiel de ses employés,“Le travail est “par essence”un lieu et une activité du collectif […]. Un collectif ne peut pas être l’addition des individus. Une organisation humaine, quelle qu’elle soit, doit s’appuyer sur un socle commun, au risque de voir les inégalités entre salariés s’accroître. À force de tordre le collectif pour s’adapter aux situations individuelles, on crée de nouvelles inégalités”Isabelle Garcia - sociologie à l'université d’Evry Paris-Saclay.Individualisation et collectif : trouver le bon équilibre ?L'individualisation du travail ne peut être considérée comme une solution unique et absolue. Elle doit être abordée avec discernement, en tenant compte à la fois de ses avantages certains, mais aussi des risques qu'elle comporte pour le collectif et la performance de l'organisation.Il est donc crucial de trouver un juste équilibre entre l'individualisation et la responsabilisation. Dans cette optique, je propose de remplacer le terme "individualisation" par "autonomie", car il véhicule une connotation plus positive et valorisante.L'entreprise doit accorder à ses employés une certaine marge de manœuvre et d'autonomie, tout en encourageant la collaboration et le travail d'équipe. C'est en établissant cet équilibre que l'entreprise peut instaurer un environnement de travail stimulant et performant, où les employés se sentent valorisés et engagés.Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être explorées :Créer des espaces de travail collaboratifs.Impliquer les employés dans le processus décisionnel et la définition des objectifs de l'organisation.Organiser des événements et des activités favorisant la cohésion d'équipe.Encourager la prise de parole et la participation active des employés.Reconnaître et valoriser tant les contributions individuelles que collectives.Recruter des profils complémentaires, en mettant l'accent sur les compétences relationnelles et la compatibilité culturelle ou d'équipe.En conclusion, en adoptant des mesures concrètes visant à promouvoir l'autonomie et le sentiment d'appartenance des employés, les entreprises peuvent instaurer un environnement de travail équilibré, propice à la productivité et au bien-être collectif.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !