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Conscious quitting : quand les salariés votent avec leurs pieds 

Allez, oust, le quiet quitting, c’est terminé ! La valse des anglicismes et des buzzwords s’accélère et la démission silencieuse n’a plus la cote. L’ère du conscious quitting (la démission consciente) semble être arrivée.La « démission consciente », c’est lorsque des salariés choisissent de quitter leur entreprise car leurs valeurs ne sont plus alignées avec celles de leur employeur ; une tendance qui a émergé notamment en réponse à la pandémie de Covid-19 qui, on le sait, a été comme un détonateur des réflexions sur le sens au travail.Un buzzword en chasse un autrePaul Polman, ancien PDG du conglomérat britannique Unilever qui s’est autorebaptisé « chef d’entreprise militant pour le climat et l’égalité », a récemment affirmé que « l’ère de la démission consciente arrive à grands pas ». Ses propos font suite à une étude menée auprès de 4 000 employés aux États-Unis et au Royaume-Uni, dont les conclusions ont été publiées sur le site internet de Paul Polman en février 2023.→ Selon cette étude, «près de la moitié » des personnes interrogées envisagent de quitter leur entreprise si les valeurs de celle-ci ne correspondent plus aux leurs.→ De plus, un tiers des salariés ayant participé à l’enquête ont déjà démissionné pour ces mêmes raisons : le conscious quitting remplacerait progressivement la « démission silencieuse », ou quiet quitting.Le manque de sens au travail, vraiment ?Polman n’est pas le seul à s'intéresser de près à la question. Vincent Meyer, professeur à l'EM Normandie, spécialiste du monde professionnel, attribue ces variations sur le thème de la démission au manque — réel ou supposé — de sens au travail.Le chercheur français nuance tout de même son analyse en avouant « qu’il n’est pas certain que ce nouveau buzzword devienne une véritable tendance de fond, mais c’est un phénomène à surveiller de près ».Fabienne Autier, professeure-chercheure en gestion stratégique des ressources humaines et en organisation à l'EM Lyon Business School, se montre elle aussi effet circonspecte devant la représentativité du panel de l'étude citée par Paul Polman : 2 000 répondants américains et 2 000 répondants anglais interrogés en ligne. « Je souhaite aux gens de pouvoir démissionner de cette façon, mais ce n'est pas ce qu'on observe en Europe, où l’on démissionne pour des raisons plus concrètes. »Dans la réalité, les comportements ne changent pas vraimentLe constat de Fabienne Autier est que, malgré une prise de conscience plus importante des problématiques environnementales, cela ne suffit pas toujours à inciter les jeunes à quitter leur emploi, en particulier en période économique difficile.Elle observe ainsi que de nombreux jeunes diplômés souhaitent travailler dans le domaine du développement durable, mais les statistiques d’embauche ne reflètent pas toujours ces aspirations. Il n’y a pas de postes ouverts pour tout le monde dans ces secteurs et pour beaucoup d’actifs, se reconvertir est un frein conséquent. N’échappe pas au système qui veut.Ne pas faire l’autruche en tant qu’employeurQuoi qu’il en soit, les entreprises ne peuvent plus ignorer les problématiques qui poussent les employés à partir en quête de sens, telles que le changement climatique, l'injustice socio-économique ou le manque de diversité, si elles veulent continuer à employer et fidéliser les meilleurs talents, surtout les plus jeunes.Parmi les membres de la Gen Z, 58 % se disent prêts à renoncer à un job avec lequel ils ne partagent pas les mêmes valeurs.Selon Paul Polman, les entreprises peuvent combler l'écart entre les valeurs des salariés et les leurs tout en renforçant leur résilience en adoptant trois mesures majeures :montrer une ambition plus grande pour défendre leurs valeurs et leur impact positif sur le monde ;mieux communiquer ce qui est réellement accompli ;donner les moyens aux salariés de participer au changement.Ne plus attendreUne autre façon de prévenir le départ des employés motivés par des causes importantes est de mener une évaluation des valeurs et initiatives RSE de votre organisation, afin de déterminer si elles ont besoin d'être mises à jour ou complétées pour refléter les valeurs de vos employés.→ Si votre entreprise n'a pas encore d'initiative spécifique en matière d'environnement et de durabilité, il peut être intéressant d'explorer les causes dans lesquelles elle peut s'engager pour les intégrer dans la culture d'entreprise.Cela peut être réalisé concrètement de différentes manières :en encourageant l’atteinte de la neutralité carbone de certains processus de production dans un certain délai ;en encourageant activement des comportements durables sur le lieu de travail, tels que le recyclage ;en mettant en place des actions d’économie d'énergie ;en nommant un comité de réflexion interne sur les actions RSE avec des membres tirés au sort parmi les salariés (un peu comme une convention citoyenne).Éviter le value-washingMais attention, n’essayez pas de jouer avec le feu avec de fausses valeurs ou en essayant de trop en faire au niveau communication. Au risque de tomber dans le value-washing, qui consiste à brandir des prétendues valeurs sans donner de preuves de ce sur quoi l’entreprise s’engage vraiment.Et Fabienne Autier de nous le rappeler en guise de conclusion :« Au-delà des mots qui font le buzz, les entreprises doivent être alertées sur l'importance de mettre en œuvre des actions environnementales réelles plutôt que de tomber dans le greenwashing, qui consiste à afficher des messages écologiques sans les suivre d'effets concrets, car les salariés peuvent vérifier quotidiennement si les déclarations de l'entreprise sont vraies ou non, et si elles ne le sont pas, cela peut conduire à un désengagement ou même à des démissions. »Attirer et recruter les meilleurs talents, ça ne s’improvise pas : chaque job est unique, chaque candidat aussi !→ Betuned présente vos offres d’emploi sous la forme de capsules vidéo pour que les candidats se projettent concrètement dans leur prochain job.→ Betuned, c’est votre partenaire innovant sur le recrutement en Belgique ! Contactez-nous : [email protected] ou au 0474548989 !

Que faire quand on s’ennuie au bureau pendant l’été ? 

Nous sommes en plein mois d'août, il est 9h30, la ville et la vie semblent tourner au ralenti. Depuis la fenêtre du cinquième étage, le front collé à la vitre, vous assistez, le regard las, au ballet des passants dans la rue en contrebas. Ils semblent glisser au ralenti sous un soleil de plomb, accablés par une chaleur caniculaire, à la recherche d’un peu d’ombre.Malgré l’air conditionné qui tourne à plein régime dans l’open-space, la canicule qui sévit depuis 10 jours déjà ne laisse aucun répit. Vous avez mal dormi et rien que l’idée d’une journée supplémentaire dans cette atmosphère humide et confinée vous rend maussade.À peine avez-vous fait quelques pas dans l’open space en direction de la machine à café, que quelques gouttes de sueur perlent déjà sur votre front. Tous vos collègues sont partis en vacances ou presque et le silence qui règne en ce lieu d’habitude si animé lui confère une dimension presque inquiétante.Un téléphone qui sonne sur un bureau là-bas, le bip caractéristique d’une imprimante qui se met en veille , un portable qui vibre dans la poche d’un veston oublié sur le dossier d’une chaise de bureau…À qui peut-il bien appartenir ?Quel ennui !Depuis ce matin vous n’avez pas croisé âme qui vive. Pourquoi donc personne n’a eu la génialissime idée de prendre ses vacances en septembre ( “parce que pendant le mois d'août, c’est plus calme et ça permet d’avancer sur les sujets de fond…”) ? Peut-être parce que ce n’est pas une idée si génialissime que ça…Car il faut bien le reconnaître, après seulement 4 jours de quasi-solitude, l’heure est au constat. Un double constat d’échec. Vous n’avez avancé sur aucun de vos dossiers importants et vous traînez désormais un ennui profond impossible à tromper.Nous avons la solutionMais, alors que faire quand on est seul au bureau en plein été pour passer le temps quand on s’ennuie à mourir ?Eh bien commencez par lire cet article ! Le temps de lecture est estimé à 10 minutes en prenant son temps. Si vous faites une pause au bout de 5 minutes, ce seront presque 20 minutes de gagnées sur l’ennui qui vous ronge… c’est toujours ça de gagné n’est-ce pas ?Ensuite, sachez que les choses à faire quand on s’ennuie se divisent en deux catégories : les tâches dites constructives et celles qui relèvent plus de l’esquive ou du divertissement. J’ai tout mélangé comme ça c’est à vous de choisir ce qui relève de l’important ou du futile, du nécessaire ou du superflu, sachant que lorsque l’on s’ennuie à mourir, toute idée est bonne à prendre !Arriver plus tard, repartir plus tôt du bureauC’est le réflexe de survie absolu quand on s’ennuie ! L’été c’est cette merveilleuse saison où le concept d'horaires de travail devient aussi flexible que l'élastique d'un maillot de bain ! Profitez-en pour prendre votre temps le matin et quitter le bureau dès que l'occasion se présente, car, soyons honnêtes, qui travaille vraiment à fond en plein été ?Se perdre dans les méandres de WikipédiaEmbarquez pour un voyage passionnant à travers les méandres infinis de Wikipédia, ce labyrinthe de connaissances où l'on peut commencer par une recherche sur les équations de la physique quantique et finir par en savoir un sacré rayon sur le palmarès des gagnants du Liège - Bastogne Liège, remportée à cinq reprises par Eddy Merckx.Poser des questions à ChatGPT et essayer de le piégerTestez les limites de l'intelligence artificielle, posez-lui des questions existentielles, ou farfelues pour voir s'il parvient à garder son sang-froid.Lire le blog de Betuned, la pause divertissante et enrichissante !Découvrez des articles bien plus sérieux ( et d'autres moins) que celui-ci sur notre blog, de vrais conseils pour la suite de votre carrière, pour réussir votre recherche d’emploi ou pour tromper votre ennui.Réseauter sans pression sur LinkedInAllez, c'est l'heure de briller sur LinkedIn sans se soucier des retours immédiats. Envoyez des invitations à droite et à gauche, créez des liens avec des inconnus, après tout, pourquoi pas ? C'est l'été, tout est permis !Préparer ses prochaines vacancesPartez en voyage mentalement pendant que vous êtes coincé au bureau. Planifiez vos futures aventures tout en vous demandant si les plages du sud du Portugal vous manquent déjà... évidemment, elles vous manquent même si vous n’y êtes jamais allé !Apprendre quelque chose de nouveauEh bien, si vous vous ennuyez vraiment à mourir, autant en profiter pour suivre une formation en ligne. L’année dernière, moi qui suis recruteuse, je me suis laissée prendre au jeu d’apprendre à coder en HTML. Je suis tombé par hasard sur Codecademy.com. Le site propose des tutoriels interactifs et en quelques heures ont a l’impression d’en savoir un peu plus sur le métier de développeur.Purger sa boîte mailVous voulez du défi ? Tentez la purge de votre boîte mail en plein été. Supprimez ces newsletters inutiles (sauf celle de Betuned ! ) accumulées depuis des mois et mettez un peu d'ordre dans ce chaos numérique !Ranger son bureau :Oui, oui, c'est vrai, ranger son bureau peut sembler ennuyeux, mais regardez le côté positif des choses: vous aurez un espace de travail tellement organisé que vous vous demanderez pourquoi vous n'avez pas fait ça plus tôt (ou pas) !Déjeuner avec Jean-Luc de la compta… pour une fois dans votre viePour une fois, dites “oui” ! Faites preuve d'altruisme en accordant un peu de votre précieux temps estival pour déjeuner avec Jean-Luc de la compta. Qui sait, peut-être allez-vous découvrir sa passion secrète pour les bonnets tricotés à la main ou les avions en papier ? NB : si vous êtes Jean-Luc de la compta, désolé, nous ne pouvons rien pour vous.Faire du sport pendant la pause déjeunerPimentez votre pause déjeuner en vous lançant dans une séance de sport ! Transpirez un peu, brûlez des calories, et revenez au bureau en vous sentant presque aussi frais que si vous reveniez de vacances.Pensez à votre avenir, à votre carrière, à la vie en généralOh, la belle vie estivale, le temps idéal pour méditer sur votre avenir, votre carrière et toutes les grandes questions existentielles qui vous traversent l'esprit pendant que vos collègues sont en vacances ! Ma technique, j’ai toujours sur moi un petit carnet dans lequel je note toutes les idées , bonnes ou mauvaises, qui me viennent à l’esprit.Et si au lieu de perdre votre temps sur internet, vous preniez votre carrière un peu plus au sérieux ?Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir des articles pas du tout ennuyeux et trouvez votre prochain job en consultant nos annonces en vidéo !

5 trucs infaillibles pour tuer la motivation de votre équipe (et comment y remédier) 

On dit souvent que « les gens ne quittent pas une entreprise, ils quittent leur patron ». Construire et manager une équipe efficace est un véritable défi.Et c’est un job à double tranchant :​😎​ d’un côté, c’est vous qui avez le privilège de prendre certaines décisions stratégiques ;​🤨​​ de l’autre, si vos collaborateurs sentent que vous n’appréciez pas leur travail à sa juste valeur, ils vous le font payer très cher en termes de motivation et de performance.Selon une étude Gallup, 70 % des cadres se sentent « désengagés et démotivés par leur boss » dans leur travail au quotidien.Vous pensez faire partie des 30 % restants ? Lisez la suite de cet article pour en avoir le cœur net !Voici comment vous y prendre (même si nous vous recommandons vivement de ne pas essayer !) pour tuer la motivation de vos collaborateurs en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.Et rassurez-vous, nous vous donnons aussi quelques conseils pour redresser la barre !La motivation : fragile esquif cherche capitaine audacieuxCe qui nous motive dans la vie professionnelle peut varier énormément d'une personne à l'autre. Cependant, si votre but est de réduire à néant la motivation de votre équipe, il y a des trucs qui marchent à tous les coups !Quand la motivation est en berne au sein d’une équipe de manière structurelle, il est bien souvent trop tard pour réparer les pots cassés.Dans le monde des Millenials et de la Génération Z, verser un salaire à la fin du moisn’est plus suffisant pour justifier le fait de manager et de donner des ordres à son équipe.La motivation de vos collaborateurs est l'ingrédient clé de la création d'une équipe performante sur le long terme. Vous devez valoriser vos collaborateurs et les « emmener » avec vous… tous les jours et pour toutes les tâches qu’ils accomplissent.S'ils n'ont pas l'impression que leur carrière et leur développement sont valorisés, ils ne vous donneront pas de seconde chance.Le saviez-vous ? Une étude de l'université de Californie a révélé que les salariés motivés sont 31 % plus productifs, réalisent 37 % de chiffre d'affaires de plus et sont trois fois plus créatifs que les salariés démotivés. Ils sont également 87 % moins susceptibles de démissionner, selon une étude du Corporate Leadership Council portant sur plus de 50 000 personnes.Voici donc les cinq façons de tuer la motivation de vos collaborateurs (parfois sans vous en rendre compte) et quelques conseils faciles à mettre en pratique, car il n’est jamais trop tard pour bien faire.1 - Imposer des règles draconiennes et inutilesLa pression, le contrôle, c’est vraiment le meilleur moyen de casser l’ambiance et de se mettre tout seul sur la touche en tant que manager. Lorsque les collaborateurs se sentent surveillés par Big Brother, ils ont tendance à aller voir ailleurs, surtout les jeunes pour qui trop d’autorité est vécu comme un manque de confiance.Dans une entreprise et dans une équipe, se référer à des règles de conduite est très important. Mais quand celles-ci sont perçues comme des tentatives de maintien de l’ordre ridicules et improductives, elles peuvent réellement nuire à la motivation de vos collaborateurs.Ce qui donne envie de se tirer une balle ou de ne rien faire, c’est quand, par exemple, un manager :impose des horaires et des jours de présence de manière stricte à son équipe. → Réveillez-vous ! Le covid et le télétravail sont passés par là : est-ce que le mot « flexibilité » vous dit quelque chose ?met en place un système de bonus/malus pour ceux qui n’arrivent pas à l’heure aux réunions ou qui ne se connectent pas sur Zoom. → On n’est plus en classe maternelle, la technique de la carotte et du bâton, c’est terminé ;interdit les boissons et la nourriture sur le lieu de travail. → Ça donne plutôt envie de rester chez soi ou d’aller bosser dans un espace de coworking !Le conseil Betuned : Faites bien la différence entre « règles imposées » et « normes de comportement ».Les normes de groupe sont les règles, exprimées de manière tacite ou non, qui guident les membres de l’équipe dans la gestion de leurs interactions, leur collaboration et leur travail. En général, les normes de groupe ne sont pas rédigées.Il s’agit plutôt de normes de comportement qui :font l’objet d’un accord implicite ;sont inspirées des règles fondamentales établies à l’échelle de l’entreprise ;définissent la culture commune de cette dernière.2 - Ne pas se soucier du développement personnel et de la formation de son équipeMettez-vous par exemple à la place d’un collaborateur dont le manager ne fait que de parler de nouveaux projets ambitieux, d’innovations produits, de croissance de l’entreprise, de stratégie, d'investissements, etc., mais :jamais il ne fait mention de développement personnel, de formation ou d’apprentissage ;jamais il ne propose à ses équipes ni un séminaire, ni un module de formation, ni même une réunion d’équipe pour penser “out of the box” pendant quelques heures.Combien de temps pensez-vous qu’il va tenir dans ces conditions ?Pour fidéliser et motiver leurs équipes, les grandes entreprises mettent l’accent sur la formation et le développement personnel de leurs talents.Google permet à ses salariés de consacrer 20 % de leur temps à des projets personnels. Et il n’y a pas que Google. De nombreuses startups laissent leurs collaborateurs innover dans leur coin et mener un projet qui leur est cher. Elles leur offrent également de nombreuses formations (e-learning, sales trainings, design thinking, mentoring…) pour stimuler leur créativité et leur donner envie de collaborer.Le conseil Betuned : Les Millenials et la Gen Z ont besoin de changement, de nouveauté et d’apprendre sans cesse de nouvelles choses pour rester motivés par leur travail. S’ils ne s'épanouissent pas dans votre entreprise en acquérant de nouvelles compétences ou en cultivant leurs soft-skills, ils iront vite voir ailleurs… ou sur YouTube pour se former gratuitement à leur prochain job en regardant des tutos.3 - Traiter tout le monde de la même manièreC’est hyper contre-intuitif, mais si vous réservez le même traitement (récompenses, promotions, considération…) à tout le monde dans votre équipe, vous allez démotiver tous vos collaborateurs en même temps !Envisager tous les membres d’un groupe de manière égalitaire est une technique qui fonctionne très bien avec des enfants en bas âge, au collège ou au lycée. L’uniformisation des barèmes de récompenses permet à l’enfant de se situer par rapport aux autres dans un cadre qui comporte des repères solides.Mais dans un environnement professionnel, c’est différent ; il vous faut une approche personnalisée.En traitant tout le monde de la même manière, vous allez décourager les plus méritants, ceux qui mouillent la chemise. En réalité, vos meilleurs éléments vont vite se demander pourquoi ils n’obtiennent pas, en échange de leur travail acharné, davantage que ceux qu’ils considèrent comme les moins assidus à leur travail au sein de l’équipe.Le conseil Betuned : La prétendue règle d'or « considère les autres comme tu veux être considéré » est une erreur fatale en management. Elle suppose que tous les salariés veulent être traités de la même manière.Elle ne tient pas compte du fait que les gens sont motivés par des choses très différentes dans la vie. Certains sont accros à la reconnaissance sociale ; d'autres préfèrent rester dans l'ombre ; pour d'autres, c'est l'argent ou les avantages en nature qui comptent.La règle que vous devez suivre, c'est : traitez vos collaborateurs comme ils veulent être traités. Les bons managers sont capables de comprendre les besoins des autres et adaptent leur comportement et leur style en conséquence.4. Tolérer les mauvaises performancesOn dit que dans les orchestres de jazz, le groupe est aussi bon que le plus mauvais joueur. Il en va de même pour une entreprise. Lorsque vous acceptez les mauvaises performances de certains sans demander d’explications ou sans leur venir en aide, vous êtes à coup sûr en train de construire une équipe de maillons faibles et de décourager tout le monde.Quand les résultats sont en berne, intéressez-vous-y tout de suite et cherchez à comprendre ce qu’il se passe vraiment et sans attendre la prochaine réunion.Le conseil Betuned : Vous êtes le manager, le chef, et vous devez jouer votre rôle, et notamment faire preuve de courage face à un dysfonctionnement au sein de votre équipe. Pourquoi la plupart des managers ont-ils peur de faire remarquer une baisse de performance à l’un de leurs collaborateurs ? Parce qu’ils savent au fond d’eux qu’ils ont une part de responsabilité dans ce qui se passe.Vos collaborateurs ont besoin d’un leader qui affronte ses peurs et les leurs quand les choses se compliquent. Des résultats trimestriels en baisse ? Des commentaires de la part de clients mécontents ? Face à des performances en baisse, ouvrez le dialogue et essayez ensemble de trouver comment faire mieux la prochaine fois.5 - Revenir sur ses engagementsOn termine ce top 5 des pires « démotivateurs » avec le manager qui revient sur ce qu’il a dit, ce qu’il a promis. Pour une équipe, ce genre de va-et-vient est tout bonnement horrible. Quand on ne sait plus sur quel pied danser, on a rapidement envie d’éteindre la musique et de rentrer chez soi.Un manager qui revient sur ses engagements est généralement perçu comme quelqu’un d’indifférent et d’irrespectueux. Après tout, si le boss ne respecte pas ses engagements, pourquoi les autres devraient-ils le faire ?Le conseil de Betuned : Si vous n’êtes pas certain, ne promettez pas ! Si vous avez promis, ne vous défilez pas. C’est simple, non ?Amis managers et chefs d’équipe, si vous vous êtes retrouvés par malheur dans cet article, pas de panique ! L’erreur est humaine et dès demain, il ne tiendra qu’à vous de changer de comportement et de mettre en pratique nos conseils.Pour conclure, saviez-vous qu’une récente étude du cabinet Gallup a montré que 70 % de notre motivation au travail nous est donnée par notre manager ? A grands pouvoirs, grandes responsabilités !

Vie professionnelle : à quel âge faut-il retourner à l’école ? 

« Sois sage en classe, écoute bien la maîtresse et fais bien tes devoirs. Deviens un lycéen studieux pour obtenir de bonnes notes qui te permettront d’accéder à une université qui délivre un diplôme reconnu. Comme ça, tu auras un métier qui te plaît avec un bon salaire. »CQFD. Pour la plupart des parents, la réussite professionnelle des enfants est conditionnée par l’obtention d’un sacro-saint diplôme.👵 Oui, mais ça, c’était avant ! Avant les crises économiques et les transformations engendrées par le digital, avant la mondialisation et la dématérialisation du travail.🤜 Et, bien qu’il soit tout à fait justifié d’accorder une grande importance au fait de terminer ses études et d’obtenir de bons résultats scolaires, l’acquisition de nouvelles connaissances n’est pas un processus qui devrait s’arrêter à l'entrée dans la vie professionnelle.🎓Alors, dans un environnement économique toujours plus incertain, en quoi retourner sur les bancs de l’école (façon de parler) peut-il être bénéfique pour votre carrière ? Et quel est le bon timing ?La bonne intuition sur la nécessité de se former en continuPlus personne n’est dupe. Tout le monde sent ou sait qu’à un moment ou à un autre de sa vie professionnelle, il faudra acquérir de nouvelles compétences. Les carrières ne sont plus linéaires et on ne passe plus 20 ans dans la même boîte.Cette intuition est la bonne et se vérifie d'ailleurs dans les faits :❓​ votre futur job n’existe pas encore ! Que vous soyez serveur, chauffeur, marketeur ou infirmier, vous allez devoir vous adapter rapidement aux bouleversements technologiques en cours qui influencent nos besoins et la manière dont les entreprises y répondent. Une étude menée par Dell montre en effet que 85 % des jobs de 2030 n’ont pas encore été créés !​🏹statistiquement, si vous avez moins de 45 ans, vous allez occuper au moins huit postes différents en changeant cinq fois d’employeurs. Alors, autant se préparer en ayant plusieurs cordes à son arc ;⏳​ pour la génération Z, le "lifelong learning" est un réflexe de survie, voire un mode de vie. Les jeunes actifs bâtissent une grande partie de leur carrière autour de l’acquisition de nouvelles compétences — souvent de manière autodidacte — et changent de job comme vous changez de chemise.Blocages et préjugés : « Je suis trop jeune (ou trop vieux) pour retourner à l’école ! »Jeune cadre dynamique et plein d’avenir, vous venez de commencer une brillante carrière et vous pensez que le monde vous appartient désormais ? Alors, pourquoi vous remettre à étudier si tôt ?Professionnel reconnu dans votre domaine, vous avez dix ans d’expérience et une carrière sans accroc. Tout va bien pour vous. Alors, quel besoin d'entamer une nouvelle formation ?C’est un biais cognitif bien connu — le biais de confirmation — qui fait qu’on a tendance à toujours voir midi à sa porte et ne retenir que les affirmations qui vont corroborer notre pensée du moment. L’être humain veut avoir raison, c’est comme ça.Et dans les deux cas présentés ci-dessus, une mauvaise décision, celle de ne rien faire, est à la clé. Mais dans la vie professionnelle, il n’y a pas d’âge pour apprendre ou entamer une formation, quel que soit votre niveau d’expérience.Voici quelques arguments pour vous le prouver.Un salaire qui augmente plus vite !💰​ C’est prouvé, selon une étude menée par Indeed, 65 % des actifs qui suivent une formation complémentaire au cours de leur carrière ont un salaire dont la courbe de progression est plus élevée que celui du reste de leurs collègues.Moins de stress dans votre vie en général !⚔️ Même si vous êtes passé entre les gouttes et que vous ne faites pas partie du prochain plan social annoncé par la direction, la chance changera peut-être de côté la prochaine fois.Dans la vie, on est beaucoup plus serein quand on anticipe ce qui peut se passer. Se former, acquérir de nouvelles compétences est un excellent moyen de rebondir en cas de coup dur.Le conseil Betuned : identifiez les tendances d’évolution de votre industrie et les compétences dont vous allez avoir besoin. Par exemple, si vous travaillez dans les RH, vous avez sûrement constaté que notre métier se digitalise rapidement. Pourquoi ne pas suivre une formation sur le marketing digital ou l’expérience utilisateur ?Devenez entrepreneur ?!👨‍🍳​ Ou en tout cas maître de votre destin. La formation est source d’épanouissement professionnel. L’acquisition de nouvelles compétences renforcera votre confiance en vous et vous aidera à développer vos talents afin que vous puissiez mener à bien des projets personnels et professionnels qui ont du sens pour vous.Si vous en avez assez de travailler pour quelqu’un d’autre, diversifier vos connaissances vous ouvrira sans doute des portes et vous donnera de nouvelles idées.Par exemple, si vous êtes un profil plutôt scientifique et qu’un jour, vous voulez lancer votre propre entreprise, vous devrez disposer d'un large éventail de compétences et connaître les dernières approches et stratégies commerciales. En reprenant des études ou en suivant une formation à distance, vous vous mettrez dans les meilleures dispositions pour atteindre votre prochain objectif.En vous impliquant régulièrement dans des activités de formation individuelles ou en groupe, vous maintiendrez vos connaissances à jour et vous deviendrez plus résilient, plus adaptable au changement.La formation en continu — le lifelong learning— est un moyen de s'épanouir et de réussir au-delà de son diplôme, tout au long de sa vie personnelle et professionnelle. Et vous, qu’avez-vous appris aujourd’hui ? Envie de changer de job ? Consultez toutes nos offres d’emploi sur www.betuned.be !

Employer Branding : comment convaincre votre direction d’investir ? 

La marque employeur est un atout indispensable pour attirer et retenir les meilleurs talents, tout en renforçant la réputation de votre entreprise.Cependant, convaincre votre boss de l'importance de l'employer branding peut être un défi de taille. Il est parfois difficile de lui démontrer les avantages tangibles d'une telle démarche sur le long terme.Mais ne vous découragez pas !Dans cet article, nous vous présentons sept conseils infaillibles pour convaincre votre supérieur d'investir dans la marque employeur de votre entreprise.Informez-vous pour devenir un expert !Pour convaincre votre boss d'investir dans la marque employeur, il est essentiel de vous informer et de devenir un expert dans le domaine. Rien de tel que d'avoir des connaissances approfondies, des chiffres en tête et une liste des bonnes pratiques et des tendances actuelles en matière d'employer branding.👍 Consultez le blog de Betuned pour vous informer : notre blog regorge de réflexions approfondies et de conseils pratiques sur l'employer branding. Consultez-le régulièrement pour rester à jour avec les dernières tendances du secteur. Vous y trouverez des articles pertinents qui vous aideront à renforcer votre argumentaire et à comprendre les meilleures stratégies à adopter.👍 Observez les autres entreprises: Il est essentiel de comprendre ce qui attire les talents et ce que font les autres entreprises en matière d'employer branding. Ne copiez pas simplement leurs actions, mais analysez ce qu'ils font de bien et ce que vous pouvez appliquer à votre propre entreprise. Avoir cette connaissance vous permettra également de répondre avec assurance lorsque l'on vous demandera ce que font vos concurrents en matière d'employer branding.👍 Participez à des formationsSi vous disposez du temps nécessaire, investissez dans des formations ou regardez des vidéos qui vous fourniront des arguments solides pour justifier votre proposition. Par exemple, la communication sur les réseaux sociaux peut sembler complexe au premier abord, il est donc important de prendre le temps d'assimiler toutes les informations que vous trouverez à ce sujet. Assurez-vous que tout soit clair dans votre esprit avant de présenter votre idée à votre supérieur hiérarchique.Analysez les besoins de votre entrepriseAvant de convaincre votre direction, il est crucial de comprendre les besoins spécifiques de votre entreprise en matière de recrutement et de rétention des talents. Identifiez les lacunes existantes et déterminez comment la marque employeur peut combler ces besoins.→ Par exemple, si vous avez du mal à attirer des candidats qualifiés pour certains postes clés, mettez en avant les valeurs de votre entreprise et son environnement de travail positif pour susciter l'intérêt des meilleurs profils.Parlez le langage du “business”Si votre boss ou votre comité de direction restent des forteresses imprenables, il y a deux possibilités😡 Vous n’avez pas compris quels sont les objectifs globaux de l’entrepriseAssurez-vous donc que la finalité de votre projet d’employer branding répond bien à des questions que se pose la direction comme “Comment allons-nous atteindre nos objectifs de revenus ?” , “Comment allons-nous trouver 20 développeurs pour accélérer notre développement en Allemagne ? “→ marque employeur doit répondre concrètement à ces questions et ne pas se limiter au nombre de talents que vous embauchez ou à la visibilité que vous obtiendrez lors d'un salon de l'emploi.😣 Vous ne parlez pas le langage du business, celui des chiffres, du concret et du retour sur investissement.Par exemple, ne dites pas : "Nous allons optimiser l'expérience candidat en offrant un parcours fluide et en créant du contenu attrayant, ce qui nous permettra de cibler les candidats les plus qualifiés dès le départ."Mais dites plutôt : “En investissant 6 000 euros dans un site carrière performant avec Betuned, nous allons réduire le time-to-hire de 20% et le coût de recrutement global de 30%, ce qui représente une économie annuelle de 40 000 euros”Si vous parlez de rétention des talents, essayez d’évaluer “de combien de % vous pensez réduire le turnover” et comparez-le au coût d’un poste vacant.“Le point clé est la partie "impact sur le business". Pour chaque réseau social, chaque événement auquel nous participons ou chaque page web que nous créons, nous devons démontrer qu'il y a un impact sur notre activité globale.Si nous attirons des candidats dans notre vivier grâce aux réseaux sociaux, nous pouvons réduire les coûts d’embauche, mais aussi le temps nécessaire à l'embauche. Racontez cette histoire à votre boss !Carmen Collins, Social Media & Talent Brand Lead, CiscoFaites un test avec un petit budget et montrez que “ça fonctionne” !Ne vous lancez pas tête baissée dans un projet de trop grande envergure dont vous ne verrez jamais la fin et pour lequel le risque d'échec est élevé. Pour convaincre du bien fondé de votre démarche il vous faut un “quick-win”, un petit projet avec de bons résultats et sur lequel vous pourrez communiquer en interne.Mise à jour de votre site carrière, campagne de recrutement en vidéo avec Betuned pour montrer l’ADN de votre entreprise, lancement du programme de cooptation…ces moments d’expérimentation vous permettent de vous lancer concrètement en recueillant des preuves et des résultats que vous pourrez présenter pour débloquer des budgets supplémentaires.Montrez ce qui se passe chez les autresPour convaincre votre boss, présentez également des études de cas réussies d'entreprises similaires qui ont investi dans leur marque employeur et ont obtenu des résultats positifs. Montrez les chiffres clés tels que l'augmentation du nombre de candidatures qualifiées, la réduction des coûts de recrutement ou l'amélioration de la rétention des employés. Ces exemples concrets et tangibles démontreront les avantages mesurables d'une marque employeur solide.Expliquez-lui comment des leaders de classe mondiale comme Steve Jobs, Tony Hsieh, Sergey Brin (Google) et Reed Hastings (Netflix) construisent des équipes performantes en attirant, en inspirant et en développant des collaborateurs extraordinaires. Vous pouvez aussi rester plus près de chez vous. Prenez le concurrent le plus important et le plus prospère et vérifiez comment il gère les ressources humaines ou quelle est sa vision du recrutement.Ton Rodenburg, Employer Branding Strategy Director, ARA M/V Human Resource CommunicationsAyez toujours un coup d’avance sur votre boss !Soyez toujours prêt à dégainer un plan d'action clair et détaillé pour développer la marque employeur de votre entreprise.👍 Identifiez les actions spécifiques à entreprendre, les ressources nécessaires et les résultats attendus. Montrez à votre boss que vous avez réfléchi à la meilleure approche et que vous êtes prêt à mettre en œuvre cette stratégie de manière efficace en en mesurant les effets à l’aide de KPIs tangibles.Un rendez-vous avec Betuned ?Parfois on a besoin d’un allié extérieur pour faire bouger les lignes. Betuned est là pour ça ! Nous vous accompagnons dans la construction d’une marque employeur forte, authentique, en cohérence avec vos valeurs et votre stratégie.→ Nous présentons votre entreprise sous l’angle des candidats en mettant en avant votre ADN, votre culture de manière innovante grâce à nos vidéos, photos et un storytelling personnalisé qui colle à votre culture d’entreprise.→ Nous vous aidons aussi à vous différencier en Betuned présentant vos offres d’emploi sous la forme de capsules vidéo pour que les candidats se projettent concrètement dans leur prochain job.La marque employeur, et si on en parlait ?Contactez-nous vite !!

Procrastination : promis demain j’arrête ! Six conseils pour ne pas tout remettre au lendemain 

Vous aussi, vous faites partie de ces personnes - tout comme moi - qui ont cette fâcheuse tendance à remettre à demain ce qui pourrait être fait aujourd'hui ? Alors, pour une fois, prenez le temps de lire cet article, sans attendre, oui maintenant. Je vous présente six astuces à mettre en pratique immédiatement (enfin, c'est à vous de décider) pour en finir avec la procrastination.La procrastination est-elle une maladie ?J’y ai cru pendant longtemps. Cela me permettait de me trouver des excuses faciles du style “ce n’est pas ma faute, je suis malade, je n’y peux rien, etc.”. Mais je vous rassure, dans 99% des cas la procrastination vient d’un manque d’organisation. On la confond souvent avec ce que les psychologues appellent l’aboulie, c’est-à-dire une perte de motivation subite, la plupart du temps au travail.Dans de très rares cas, la procrastination est le symptôme d’un mal plus profond comme la dépression : on n'a plus goût à rien donc on remet tout à plus tard. Dans ce cas, il faut consulter un spécialiste.Pourquoi sommes-nous un peu procrastinateurs ?Si vous ne vous considérez pas comme quelqu’un qui procrastine, il y a tout de même de fortes chances pour que vous soyez en train de lire cet article.Pourquoi ? Parce que nous sommes tous un peu procrastinateurs. Certains à leurs heures perdues, d’autres de manière plus assidue ! Alors, arrêtez de culpabiliser !C’est qu’en réalité, les causes de la procrastination sont multiples, car c’est un phénomène complexe. Le paradoxe c’est, nous dit Diane Ballonad Rolland, auteure de J’arrête de procrastiner “...que la procrastination est un phénomène conscient en apparence ( je sais que je procrastine) qui s’appuie sur notre inconscient.”→ Les facteurs liés au fait de tout remettre au lendemain sont par exemple un problème de gestion du temps, un problème de concentration, une posture d’opposition à certaines contraintes (l’enfant qui ne fait pas ses devoirs) , le rejet de certaines tâches particulières ( “ ce n’est pas à moi d’envoyer le compte-rendu de la réunion”...)Il existe même des perfectionnistes procrastinateurs…à vouloir rendre un travail parfait, ils en arrivent à ne jamais le terminer ! On parle alors de “retard coupable”, un cercle vicieux dans lequel il est facile de s’enfermer.Voici mes 5 conseils pour arrêter de tout remettre au lendemain. Il s’agit davantage d’une méthode qui vous invite à mener une courte, mais importante réflexion sur le pourquoi de votre procrastination.Étape 1 : Identifiez les tâches que vous repoussez fréquemmentPour progresser dans votre vie professionnelle, il est essentiel d’identifier les tâches que vous avez tendance à remettre à plus tard. Pour cela, interrogez-vous sur les raisons qui vous freinent et posez-vous la question suivante : “pourquoi repoussé-je ces tâches au lendemain ? ( Et pourquoi est-ce que j’arrive à accomplir ces autres tâches plus facilement?)”👍 Commencez donc par faire un état des lieux et identifiez les domaines dans lesquels vous procrastinez. Est-ce les tâches “administratives” ? Des projets spécifiques au travail ? Des appels téléphoniques à passer ? Des conversations importantes à avoir avec vos collègues ou supérieurs ?👍 En prenant conscience des tâches que vous remettez sans cesse au lendemain, vous serez en mesure de comprendre les raisons sous-jacentes à votre procrastination et d'agir en conséquence.Étape 2 - Recherchez les causes de votre procrastinationLa procrastination peut avoir différentes formes et causes, telles que :Rejet des contraintes : On peut ressentir une baisse de motivation pour effectuer des tâches obligatoires que l’on juge inutilesManque de clarté : Lorsque la tâche à accomplir manque de précision ou de directives claires.Manque de sens : Lorsque la tâche à effectuer ne semble pas avoir de réelle importance ou signification.Difficulté à commencer : Lorsque l'on ne sait pas par où commencer et que les étapes ne sont pas clairement définies.Manque d'intérêt : On a tendance à privilégier les tâches qui nous plaisent ou qui ne nous rebutent pas, aussi bien chez les adolescents que chez les adultes.Peur inconsciente de l'échec : Par crainte de l'échec, on évite de passer à l'action.Perfectionnisme excessif : On estime que la tâche n'est jamais assez bien réalisée pour être considérée comme terminée.Manque d'estime de soi : Le manque de confiance en ses capacités constitue un réel obstacle à l'action.Peur de réussir : Inconsciemment, on peut se mettre en situation d'échec afin d'éviter la réussite, car celle-ci pourrait entraîner des changements ou des contraintes importantes qui suscitent de l'appréhension.En identifiant ces causes, vous serez en mesure de mieux comprendre les raisons derrière votre procrastination et de prendre les mesures nécessaires pour agir comme :👍 Prendre rendez-vous avec votre boss pour demander qu’on vous explique cette mission plus en détails👍 Passer moins de temps pour terminer ce dossier, même s’il n’est pas parfait👍Changer de job parce qu’au fond, vous pensez que vous avez fait le tour de la question !Le saviez-vous ? Selon une étude menée par Asana : “seuls 26 % des employés comprennent clairement la façon dont leur travail contribue aux objectifs de l’entreprise.Étape 3 - Reliez les tâches aux objectifsC’est vraiment ce qui m’a sauvé de la procrastination : comprendre comment mon travail contribue aux objectifs de mon équipe, de mon entreprise tout entière. Dans certains cas, c’est plus facile : quand j’étais commerciale et que je signais un contrat, la contribution au chiffre d'affaires était évidente. Pour quelqu’un qui travaille au service comptabilité, c’est parfois plus compliqué d’inscrire son action au sein d’un but qui le dépasse, j’en conviens.Alors, même si la passion n'est pas toujours présente, le simple fait de comprendre le contexte dans lequel s'inscrit votre travail donne une valeur à votre contribution. Les tâches que vous avez l'habitude de repousser ont alors une importance claire, éliminant ainsi le combat contre la procrastination.Étape 4 - Fixez-vous des objectifs réalisablesPour lutter contre la procrastination, mon conseil pratique c'est de se fixer des objectifs atteignables et de diviser les tâches en petites étapes pour ne pas avoir l’impression d’être submergé par l’ampleur d’une tâche.👍 Par exemple si vous devez rédiger une grosse étude comparative sur les acteurs de votre secteur d’activité, divisez cette tâche en tâches plus simples comme : 1/ lister les principaux concurrents ; 2/ trouver dix indicateurs importants sur notre industrie ; 3/ faire un tableau comparatif, 4/ rédiger cinq recommandations….Rappelez-vous que, comme l’a dit Sénèque “Les choses ne sont pas difficiles parce que vous n'osez pas les faire, mais plutôt que vous n'osez pas les faire parce qu'elles semblent difficiles”Étape 5 - Avalez un crapaud tous les matins au petit-déjeuner !Bien sûr c’est une image. Brian Tracy, auteur du livre "Avalez le crapaud!: 21 bons moyens d'arrêter de tout remettre au lendemain" recommande de toujours commencer par les tâches les plus difficiles afin de libérer son esprit. C’est contre-intuitif, mais on ne peut plus logique.Il est temps de se pencher sur cet e-mail de rupture de contrat avec votre fournisseur, même s'il n'est pas agréable à rédiger. Prenez votre courage à deux mains et écrivez-le sans plus attendre, puis appuyez sur "envoi". Voilà, c'est fait !Vous avez une présentation à retravailler pour la réunion de vendredi ? Bloquez une heure dans une salle de réunion, mettez votre téléphone en mode avion et mettez à jour vos diapositives. Voilà, c'est fait !Les factures à payer qui s'accumulent sur votre bureau ? Prenez une pause et réglez ces paiements dès à présent pour éviter les retards et les conséquences financières. Voilà, c'est fait !Étape 6 - Définissez le concept de travail "terminé"Dernier conseil, notamment pour contrer le perfectionnisme, il est bénéfique de définir ce que signifie réellement un travail "terminé". Cette approche est largement utilisée dans le secteur IT dont je suis issue en particulier par les équipes Scrum pour favoriser une progression rapide.En définissant clairement ce qu'implique un travail terminé et en s'y tenant, vous pouvez déterminer le moment où vous pouvez arrêter de travailler, qu'il soit parfait à 100 % ou non. Lorsque vous avez des doutes, rappelez-vous qu'un travail terminé vaut mieux qu'un travail parfait.Pour être tenu au courant de notre actualité et de nos dernières offres d’emploi, abonnez-vous à notre newsletter !!

Connaissez-vous les six piliers de votre marque employeur ? 

La marque employeur, vous en connaissez certainement la définition : “Tout ce qui donne envie à un candidat de venir travailler dans votre entreprise et tout ce qui donne envie à vos salariés de se lever le matin.”Sur un marché du travail devenu ultra compétitif dans la plupart des secteurs d’activités, les demandeurs d’emploi sont en position de force et ils sont à la recherche de LA société dans laquelle ils pourront s’épanouir pleinement selon leurs propres critères.👍 Une marque employeur forte est devenue essentielle pour se démarquer, attirer, recruter et retenir les meilleurs talents.Dans cet article, nous revenons sur la définition de la marque employeur ainsi que sur ce qui en constitue les fondations.Qu’est-ce que la marque employeur ?Si vous êtes parti faire de la méditation dans une grotte au Népal pendant les cinq dernières années, voici un petit rappel sur ce qu’est la marque employeur :📌 La marque employeur représente la réputation de votre entreprise en tant qu'employeur. Elle englobe toutes les perceptions, attitudes, émotions et expériences qu'un candidat, un employé ou un ancien employé peut avoir de vous.C'est un atout compétitif qui vous permet d'attirer les meilleurs talents et de fidéliser vos collaborateurs. Les avantages d'une marque employeur forte sont nombreux, notamment :se positionner comme top employeur pour attirer les meilleurs candidats,améliorer la rétention des salariés déjà en posterenforcer la réputation globale de l'entreprise au-delà des problématiques RHQuels sont les 6 piliers qui soutiennent la marque employeur ?Les valeurs de l’entrepriseLes valeurs de l’entreprise sont le premier élément du socle fondateur de la marque employeur. Les valeurs montrent aux (futurs) salariés ce qui est important pour l’organisation, ce en quoi elle croit profondément pour générer de la croissance. On peut affirmer que les valeurs constituent une grosse partie de l’ADN de l’entreprise.Les valeurs définissent également la manière dont l'entreprise interagit avec ses salariés ou ses clients, quel est le rapport de force ou la posture adoptée.💡 C’est pour cette raison que vos valeurs doivent être clairement définies, clairement exprimées et alignées sur la stratégie globale de l’entreprise. Quelques exemples de valeurs : la responsabilité, le respect des traditions, la maîtrise d’un savoir-faire, l’esprit d’équipe, le bien-être des collaborateurs👍 Les valeurs de l'entreprise ont un impact significatif sur la satisfaction et la fidélisation des employés. Elles donnent du sens à leur travail, les aident à se sentir valorisées et définissent les attentes envers les autres. Tout comme une bonne déclaration de vision, ces valeurs guident l'équipe et alignent les comportements et les interactions entre collègues au sein de l'entreprise.La culture de l’entrepriseLa culture d’entreprises peut être définie comme l’ensemble des normes, des comportements, des pratiques et des cadres de pensée au sein de l’entreprise. À l'inverse des valeurs, qui peuvent se choisir, la culture d’entreprise ne relève pas de règles écrites. Ce sont des attitudes, des croyances et des comportements qui la façonnent au cours du temps et en fonction des événements.La culture d’entreprise est importante à prendre en compte pour votre marque employeur car elle montre à vos salariés et à vos candidats potentiels ce qui est valorisé et encouragé en son sein.Un bon exemple de culture d’entreprise forte - AdidasLa culture d'entreprise d'Adidas repose sur des valeurs clés telles que la performance, la passion, l'intégrité et la diversité.Afin de garantir une cohérence totale avec sa mission, l'entreprise a pris l'initiative d'installer des salles de sport dans ses locaux. Par cette initiative, Adidas encourage l'activité physique et le bien-être de ses employés, reconnaissant l'importance de la santé et de la forme physique pour une performance optimale.En outre, Adidas cultive des récits mythiques au sein de son entreprise, mettant en avant des figures emblématiques telles que Dick Fosbury, pionnier du saut en hauteur. Son approche révolutionnaire en 1968, en introduisant la technique du "Fosbury Flop", a marqué un tournant dans cette discipline sportive.Ce mythe inspire les employés d'Adidas à repousser les limites, à innover et à adopter une mentalité audacieuse dans tous les aspects de leur travail.Définir et entretenir une culture d’entreprise permet aux salariés de mieux s’identifier aux valeurs de l’entreprise. Cela donne la possibilité de créer une meilleure cohésion pour fidéliser les collaborateurs et recruter de nouveaux talents. Cela vous aidera à améliorer votre marque employeur et l’exprimer avec plus d’acuité.L’EVP ou Employee Value PropositionL’EVP c’est que l’on a trop souvent tendance à résumer par “avantages sociaux”. L'Employee Value Proposition (EVP), ou proposition de valeur pour les employés en français, englobe TOUT ce qu'un employeur peut offrir à ses salariés en échange de leur travail.Elle ne se limite pas seulement aux salaires et aux avantages en nature.L'EVP répond à la question essentielle pour un candidat ou un salarié : pourquoi devrais-je travailler dans cette entreprise plutôt qu'une autre ? Il englobe différents éléments qui peuvent être regroupés en 5 thématiques principales :Rémunération : salaire, primes, promotions, avantages en nature, etc.Avantages : avantages sociaux, horaires, télétravail, congés payés, opportunités d'évolution de carrière, développement des compétences, et autres avantages divers.Environnement de travail : équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, qualité des postes de travail, style de management.Culture d'entreprise : valeurs de l'entreprise, méthodes de travail mises en place, cohésion au sein des équipes.Relations interpersonnelles : relations entre tous les collaborateurs de l'entreprise, des dirigeants aux salariés en passant par les managers et les services RH.🥇 Une EVP claire, bien définie permet à une entreprise de se démarquer en tant qu'employeur par rapport à ses concurrents. Elle met en avant les aspects uniques et attrayants de l'expérience employé au sein de l'organisation, ce qui permet d'attirer l'attention des meilleurs candidats.Le processus de recrutementLe recrutement est un pilier essentiel de la marque employeur, car il représente l'une des premières interactions qu'un candidat aura avec votre entreprise. Un candidat auquel on oublie de répondre, des e-mails qui se perdent, des entretiens d’embauche mal organisés… ce genre de petits détails donnent rapidement une impression négative de votre entreprise.Au contraire, un processus de recrutement fluide, rapide avec un bon niveau d’interaction peut avoir un impact significatif sur votre réputation en tant qu'employeur. Les candidats veulent une expérience positive et transparente, de la lecture de votre offre d’emploi jusqu’au premier jour de leur onboarding.👍 En offrant une expérience candidat de qualité, vous pouvez attirer des candidats de qualité et retenir les meilleurs talents pour votre entreprise. Ainsi, le processus de recrutement est un élément clé de la stratégie de marque employeur de votre entreprise.L’expérience collaborateurL'expérience collaborateur est également un pilier important de la marque employeur. L'expérience-collaborateur fait référence aux expériences et aux perceptions des employés tout au long de leur parcours au sein de l'entreprise, depuis le processus de recrutement jusqu'à leur départ et même après.👍 Les employés qui ont une expérience positive au sein de l'entreprise sont plus susceptibles de la recommander à d'autres personnes et de rester engagés et productifs. En outre, une expérience collaborateur positive peut également aider à attirer de nouveaux talents en créant une réputation d'entreprise agréable à travailler.Pour améliorer l'expérience-collaborateur, les entreprises peuvent mettre en place des programmes de well-being et de développement professionnel, offrir une formation continue, proposer des avantages sociaux attractifs, et encourager la communication et la collaboration entre les employésEn mettant l'accent sur l'expérience collaborateur, les entreprises peuvent ainsi améliorer leur marque employeur et attirer les meilleurs talents.La communication externeLa communication externe est un élément crucial de la marque employeur. Elle englobe tous les canaux de communication que l'entreprise utilise pour communiquer avec le public, tels que les sites web, les réseaux sociaux, les événements de recrutement, les campagnes publicitaires, les relations publiques, etc.👍 Il est important que la communication externe soit cohérente avec les valeurs et la culture de l'entreprise et qu'elle soit claire, transparente et honnête.Une communication efficace peut renforcer la réputation de l'entreprise et attirer les meilleurs talents. Pour mettre en œuvre une communication efficace, voici quelques exemples :Définissez une stratégie de communication en intégrant la définition des messages clés, la segmentation de votre public cible, la sélection des canaux de communication appropriés et la planification des publications.Utilisez les canaux de communication les plus pertinents pour toucher votre public cible.Encouragez la communication à double sens en donnant la parole aux employés et en organisant des sessions de discussion en groupe ou des réunions individuelles.Identifiez des employés qui sont fortement attachés à votre entreprise et qui peuvent servir d’ambassadeurs de votre marque employeur pour la promouvoir auprès des clients et des candidats potentiels.La marque employeur, et si on en parlait ?Guerre des talents, mutations du monde du travail, entreprises à missions … attirer, fidéliser et accompagner ses futurs collaborateurs demande une attention toute particulière.La crise sanitaire a entraîné une révolution des modes de travail, et il est devenu essentiel pour la marque employeur de se réinventer et d’innover.→ Découvrez comment Betuned peut vous accompagner dans la construction d’une marque employeur forte, authentique, en cohérence avec vos valeurs et votre stratégie.→ Nous présentons votre entreprise sous l’angle des candidats en mettant en avant votre ADN, votre culture de manière innovante grâce à nos vidéos, photos et un storytelling personnalisé.Ensemble, attirons les meilleurs talents au sein de votre entreprise ! 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L’humour au travail, quelle drôle d’idée ! 

Devons-nous nous prendre au sérieux pour travailler sérieusement ? Dit autrement, les blagues de Jean-Paul (même si elles sont rarement drôles) contribuent-elles tout de même à détendre l’atmosphère au bureau et à faire baisser notre dose de stress quotidienne ?L’idée d’écrire cet article m’est venue en lisant l’extrait d’une étude réalisée par des universitaires de Stanford sur l’humour et le rire qui montre qu’un enfant de quatre ans rit en moyenne 300 fois par jour contre quatre par jour pour un quarantenaire. Il apparaît aussi que le rire baisse à partir de 23 ans (quand nous entrons dans la vie professionnelle) et remonte à 65 ans.→ Il existe donc une véritable corrélation entre l’humour, le rire et le travail. Pourtant, le rire a ses avantages, et je dirais même que c’est un élément indispensable à notre quotidien, en tout cas au mien !Au commencement était le rireJ’ai tellement pris ce sujet au sérieux que j’ai continué mes recherches pour tomber sur une autre étude. Carl Manci, neuroscientifique à Harvard, y explique par exemple qu’il est fort possible que le rire ait précédé le langage ! En effet, avant de pouvoir articuler des mots organisés en phrases, l’Homo sapiens utilisait le rire pour dire que tout allait bien.→ Le rire était vraisemblablement utilisé par nos lointains ancêtres pour apaiser des tensions ou pour signaler l’absence de danger.À quoi cela sert-il d’être drôle ?Une question subsiste alors : quelques millions d’années plus tard, même après avoir dominé le langage parlé et écrit, pourquoi l’homme continue-t-il à manier l’humour avec plus ou moins de maladresse pour divertir ses congénères ?Et concrètement, au bureau, pourquoi Jean-Paul continue-t-il à essayer de nous faire rire le lundi matin devant la machine à café avec ses blagues pas très fines ?👍 La première réponse est d’ordre physiologique : notre esprit et notre corps ont en quelque sorte besoin de rire pour que nous nous sentions bien. L’humour et le rire, qui en est sa manifestation, libèrent de la dopamine et de la sérotonine ; des hormones qui améliorent notre humeur et réduisent le stress.C’est ce qui explique que, malgré un sens de l’humour quasi inexistant chez Jean-Paul, nous ne lui en faisons jamais la remarque. Nous misons de manière optimiste sur le fait que dans un futur plus ou moins proche, notre sympathique collègue fera se contracter nos zygomatiques pour de bon.L’humour, c’est du lien social !Le temps que nous passons à faire rire nos congénères n’est pas du temps perdu. Ce sont des moments de communication très riches, à la fois spontanés et rassembleurs. Le rire que je provoque chez l’autre me rassure quant à ma capacité d’interagir avec lui et renforce le lien qui nous unit.Même si nous sommes en désaccord sur plein de choses dans la vie professionnelle, pour une fois, nous rions ensemble de la même blague ou en observant la même situation cocasse.L’humour atténue les tensions entre collèguesQuoi de mieux qu’un peu d’humour pour détendre l’atmosphère un peu tendue d’une réunion qui était bien partie pour tourner au pugilat ?L'humour peut être un puissant outil pour atténuer les tensions entre collègues et transformer une réunion tendue en un moment plus agréable. En injectant un peu d'humour dans l'atmosphère, les personnes impliquées peuvent trouver un terrain commun pour rire et relâcher la pression.Une blague bien placée ou une remarque légère peut changer l'ambiance et réduire les conflits potentiels. L'humour permet de désamorcer les situations délicates, de favoriser la communication ouverte et d'encourager la collaboration.« Le rire ôte le plomb de l’ambiance, court-circuite l’atmosphère électrique et dédramatise la situation anxiogène. Il redonne de l’énergie à celui qui subit l’échec, et relativise la faute du coupable. » Philippe Laurent, psychologue.Quelle place pour l’humour au travail ?La raison pour laquelle beaucoup d’entre nous ne sommes pas drôles au bureau, c’est que nous nous mettons volontairement des filtres. À part Jean-Claude qui ne se rend compte de rien (et c’est d'ailleurs pour ça qu’il nous fait rire), nous craignons de :ne pas être si drôle que ça ;d’aller trop loin, c’est-à-dire de faire un faux pas humoristique et de déclencher un malaise ;de blesser quelqu’un en voulant être drôle.Une autre raison qui fait que nous laissons Jean-Claude débiter ses blagues pas drôles, c’est justement parce qu’elles ne sont pas drôles ! Concrètement, les blagues potaches de Jean-Claude sont inoffensives, elles ne visent ni ne blessent personne.Même quand il change l’orientation de votre écran (pour ceux qui veulent essayer, c’est « Ctrl + Alt + Flèche du bas sur le clavier ») ou quand il change votre signature e-mail en écrivant « GROS BISOUS »… vous ne lui en voulez pas trop.😂 Connaissez-vous la blague la plus drôle pour les Belges selon une très sérieuse étude menée par l’institut LaughLab ?Pourquoi les canards ont-ils des pattes palmées ?Pour éteindre les incendies.Pourquoi les éléphants ont-ils des pieds plats ?Pour éteindre les canards en feu.→ Et si vous voulez savoir quelle est la blague la plus drôle du monde, c’est par ici !!Quand l’humour va trop loinL’humour au travail est affaire de dosage et de savoir-vivre. Par exemple, il existe encore de nombreuses situations dans lesquelles on se sent obligé de rire même si ce n’est pas drôle.→ Je pense à des entreprises où le management est de type top-down tendance autoritaire et où le boss fait une blague à laquelle on se sent obligé de rire.→ Ou bien encore ces environnements à dominante masculine au sein desquels une femme peut aussi se sentir obligée de rire.Il y a enfin l’aspect culturel. Ce qui fait rire en Belgique ne fera peut-être pas rire votre collègue italien ou anglais. Surtout si vous communiquez dans une langue qui n’est pas la vôtre.Par exemple, les Anglais sont plutôt fans d’humour absurde (pensez aux Monty Python) tandis que les Français sont fiers de leur « humour typiquement français », teinté je trouve d’une pointe d’arrogance un peu trop prononcée qui m’empêche de l'apprécier à sa juste valeur.Quelques conseils pour faire rire au bureauLe conseil numéro un, c’est vraiment de la jouer « drôle mais safe ». Le mieux, c’est de miser sur l’autodérision. Savoir rire de soi-même, se moquer de ce qui nous arrive, permet de ne heurter personne et de démontrer une certaine intelligence relationnelle.Mon second conseil, c’est de ne pas rire de tout ni avec tout le monde au travail. Eh oui, c’est comme ça : la vie professionnelle a ses codes et ses limites.Par exemple, si vous passez un entretien d’embauche, ne misez pas sur votre sens inné de l’humour pour être embauché. Restez sérieux et attendez que la situation se présente, mais ne vous mettez pas dans la peau d’un pro du stand-up.Idem, quand vous croisez le big boss dans l'ascenseur, ne l’abordez pas en lui disant : « Vous ne connaissez pas la dernière ? » Commencez par faire rire vos collègues proches et élargissez progressivement le cercle.Enfin, laissez l’humour venir à vous plutôt que d’essayer de faire rire à tout prix. Profitez d’une situation cocasse ou d’une mésentente involontaire pour la faire remarquer à vos collègues, avec bienveillance bien entendu.L'humour au travail peut donc être un véritable atout pour détendre l'atmosphère, réduire le stress et renforcer les liens entre collègues. Bien dosé et respectueux des limites, il peut créer des moments de communication riches et rassembleurs. Alors, demain matin, en arrivant au bureau, ne fuyez pas Jean-Paul, remerciez-le !Cet article vous a-t-il fait sourire ? Alors, abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir des conseils de carrière beaucoup plus sérieux directement dans votre boîte mail ! Et envoyez-nous vos CV (et vos bonnes blagues) si vous êtes à la recherche de votre prochain job en consultant toutes nos offres d’emploi en vidéo.

La checklist ultime pour améliorer votre processus de recrutement 

Pour attirer et fidéliser rapidement les meilleurs, il est indispensable de faire le point de manière régulière sur son processus de recrutement. Un peu comme pour une voiture qui passe au contrôle technique, dans cet article, nous vous proposons une checklist de points à vérifier pour améliorer votre processus de recrutement ou détecter certaines failles possibles et rectifier le tir rapidement.1 - Identifiez votre candidat idéal avant de commencer à recruterPour améliorer votre processus de recrutement, la première étape est d'identifier le candidat idéal. Cela vous permettra de déterminer les compétences, les expériences, les intérêts et le niveau d'éducation nécessaires pour le poste. Une méthode pour y parvenir est de créer un candidate persona, une représentation fictive de votre candidat idéalCette étape cruciale vous permettra de mieux cibler vos efforts de recrutement et d'optimiser l'efficacité de votre processus pour ne pas chercher une aiguille dans une botte de foin. Il est également important de définir dès le début les critères de sélection non négociables pour éviter les malentendus au sein de l'équipe de recrutement.2 - Travaillez votre marque employeur« Pourquoi j’irais travailler chez vous ? » Vous n’en ferez jamais assez pour apporter des réponses concrètes et personnalisées à LA question que se posent tous les candidats.Avoir une marque employeur forte est devenu crucial pour attirer les meilleurs talents sur un marché du travail très tendu, je ne vous apprends rien.Les candidats veulent de l’authenticité et de la transparence dès le premier contact — sur votre site carrière, sur Google, en lisant une de vos offres d’emploi — avec votre entreprise. Ils ne vont pas attendre leur premier jour de travail pour évaluer votre culture d’entreprise pour sentir si elle leur convient ou pas.Une marque employeur forte permet de communiquer de manière cohérente et attractive sur les valeurs, la culture, les avantages et les opportunités offertes par l'entreprise. Cela permet de se différencier de la concurrence, de susciter l'intérêt des meilleurs candidats et de mieux les cibler dès le début.3 - Soyez mobile-firstEn 2023, beaucoup de relations commencent sur un smartphone. Si vous êtes de ma génération, vous trouvez peut-être que c’est un peu triste, tout ce virtuel, mais c’est comme ça !Si votre processus de recrutement n’épouse pas parfaitement les contours d’une navigation simple et fluide à partir d’un smartphone, alors vous allez vous priver d’au moins 60 % des meilleurs talents disponibles sur le marché.Un processus de recrutement mobile-first, c’est principalement quatre choses à mettre en place :bien sûr votre site web, votre page carrière, doit s’afficher de manière parfaite sur petit écran ;choisissez vos canaux de communication en ne négligeant aucun réseau social ;privilégiez les modes de communication mobile-native comme WhatsApp et n’oubliez pas que le taux d'ouverture des bons vieux textos est de 98 % !enfin, et c’est le point le plus important, les contenus que vous produisez doivent être adaptés au mobile. Dites adieu aux textes trop longs écrits tout petit et privilégiez la vidéo, les photos ou des formats hybrides comme les infographies.4 - Automatisez votre processus de recrutement avec un ATSPour simplifier votre processus de recrutement, passez à la vitesse supérieure en utilisant un logiciel de recrutement ou ATS (Applicant Tracking System).Un ATS est un logiciel utilisé dans les processus de recrutement pour automatiser certaines tâches liées à la gestion des candidatures. Il permet de centraliser, organiser et suivre les candidatures reçues, pour vous faire gagner du temps et améliorer l'efficacité du processus d'embauche.Un ATS peut également analyser les candidatures en recherchant des mots-clés spécifiques correspondant aux critères de l'annonce d'emploi, ce qui permet de trier rapidement les candidats pertinents et de prioriser les meilleurs profils.Certains ATS offrent également des fonctionnalités de communication avec les candidats, de planification d'entretiens, de gestion des évaluations et de génération de rapports, ce qui facilite la collaboration entre les membres de l'équipe de recrutement.→ En automatisant certaines tâches de recrutement, un ATS peut aider les entreprises à optimiser leur processus d'embauche et à prendre des décisions plus éclairées en matière de sélection de candidats.5 - Assurez-vous que tous vous entretiens sont cohérentsIl est essentiel de veiller à la cohérence de vos entretiens d'embauche. Avant de convoquer les candidats qualifiés pour un entretien, il est important de définir une méthode et de faire en sorte de s’y tenir.Cela implique de réfléchir aux types de candidats que vous souhaitez inviter à un entretien et de dresser une liste détaillée des questions à poser. L'élaboration de lignes directrices claires sur les sujets à aborder pendant l'entretien et les qualités recherchées chez un candidat peut vous aider à maintenir une approche cohérente lors des entretiens avec différents candidats.Cette approche vous permettra également de comparer les candidats de manière équitable pour déterminer qui est le plus qualifié pour le poste en question.6 - N’écartez pas trop vite les « médaillés d’argent »Tous les candidats que vous allez rencontrer ne seront pas recrutés. Mais capitalisez sur tout début de relation positive que vous aurez noué pour conserver l’intérêt que les déçus d’aujourd’hui portent à votre entreprise.Plus l'expérience d'un candidat est bonne, plus il est susceptible de postuler à d'autres postes vacants ou même de recommander votre entreprise à ses collègues ou amis. Tenez-les au courant de votre entreprise et des postes vacants qui leur conviendraient par le biais d’une newsletter par exemple, restez en contact avec eux et gardez la porte ouverte pour élargir votre vivier de talents.7 - Optimisez votre onboardingLe recrutement ne se termine pas lorsque les candidats signent leur contrat. Il s'agit d'un processus continu qui implique également de se pencher sur la formation et la fidélisation du personnel existant. L'un des points faibles de ce processus est paradoxalement le premier maillon de la chaîne, c'est-à-dire l'onboarding.Vous évaluez le nouvel employé pendant la période d'essai, mais il vous évalue également. Il est important qu'il soit intégré dans son rôle aussi facilement que possible. Si aucune stratégie n'est mise en place, vous risquez de devoir repasser par la case "We are hiring" assez rapidement.8 - Recueillir les feedbacks et les recommandations des nouveaux embauchésChaque fois qu'un nouveau collaborateur rejoint l'équipe, vous avez l'occasion de recueillir des informations fondamentales sur le processus de recrutement dont il vient de faire l'objet.A-t-il été convaincu par votre employer branding ?Comment a-t-il vécu les entretiens d'embauche ?Le poste correspond-il à ses attentes ?Un échange franc à ce sujet peut apporter des informations précieuses et mettre en évidence les points à améliorer. Et si vous possédez une programme de cooptation, c’est le bon moment pour en parler. Lorsque l’on est encore dans une dynamique de recherche d’emploi, on est beaucoup plus susceptible d’être ou d’avoir été en contact avec d’autres demandeurs d’emplois.Contactez nous pour en discuter : [email protected] ou au 0474548989 !

Quelles sont les limites de l’employer branding ? 

Votre entreprise a du mal à recruter, votre turnover explose sur les fonctions stratégiques et le taux d’absentéisme est au plus haut ? Beaucoup d’indicateurs sont dans le rouge malgré tous les efforts et le temps passé à travailler votre marque employeur cette année ?L'employer branding — l’autre nom de la marque employeur — est un formidable outil d’attractivité et de rétention, mais ce n’est pas la solution à tous vos problèmes de recrutement ou d’image. Une stratégie d’employer branding bien ficelée et bien exécutée ne peut pas faire de miracles si certains points ne sont pas abordés ou certains problèmes réglés en amont.Dans cet article, nous explorons les limites de la marque employeur, ce qu’elle peut et ce qu’elle ne peut pas toujours faire.Une employee value proposition fantasméeL’employee value proposition ou EVP, c’est le socle de la marque employeur, les raisons concrètes pour lesquelles on a envie de venir travailler dans votre entreprise. Si vous n’êtes pas clair avec la liste concrète des avantages que vous allez offrir à vos collaborateurs, comment voulez-vous ensuite les communiquer de manière pertinente et cohérente ?Quand il s'agit de répondre à la question « Pourquoi devrais-je travailler dans cette entreprise ? », certains sont tentés d’en faire des tonnes pour attirer le chaland ! Le piège de l’EVP, c’est qu’on préfère souvent la fantasmer plutôt que d’être réaliste.Mettez-vous pour une fois à la place des candidats pour évaluer tout d’abord la perception qu’ils ont de votre EVP. Faites ensuite les bons ajustements en fonction de leurs attentes et de vos moyens. Trouvez enfin ce qui rend votre entreprise différente, unique en termes d’avantages proposés.Des promesses non tenuesToutes les promesses que vous faites lorsque vous communiquez en tant qu’employeur doivent se concrétiser lorsque vos nouveaux employés rejoignent votre entreprise. Ambiance de travail, flexibilité, possibilités d’évolution, avantages sociaux… vous devez être à la hauteur.Assurez-vous donc que chaque item de communication contribue à décrire une partie de la réalité de la vie de l’entreprise. Sinon, c’est le retour de bâton assuré quelques mois plus tard. Et puis, sur les réseaux sociaux, les réputations se font et se défont à la vitesse de la lumière, alors méfiez-vous des promesses non tenues.Un processus de recrutement défectueuxPrenons l’exemple d’une entreprise qui investit des dizaines de milliers d’euros dans sa marque employeur, mais qui ne définit pas bien le profil des candidats dont elle a besoin. Ou qui ne répond pas aux candidats qui envoient leur CV. D’ailleurs, souvent les deux vont de pair. Le résultat sera toujours le même : vous embaucherez les mauvais candidats et vous ferez fuir les bons.La marque employeur la plus élaborée du monde ne pourra jamais venir pallier les faiblesses d’un processus de recrutement défaillant ou trop complexe. Si vous êtes débordé, faites appel à un cabinet de recrutement externe ou demandez de l’aide.Betuned, par exemple, peut vous aider à :définir vos besoins de recrutement ;définir le profil du ou des candidats recherchés ;rédiger et diffuser vos offres d’emploi sur les bons canaux ;innover par rapport à vos concurrents en présentant vos offres d’emploi sous forme de vidéos ;réceptionner et gérer les candidatures pour embaucher la perle rare.Ne pas miser sur les valeurs de l’entrepriseLes valeurs sont les principes fondamentaux qui régissent l’approche de travail de votre entreprise, les conditions de collaboration entre collègues et le bien-être des employés. Ces valeurs donnent le la en matière de collaboration et de prises de responsabilité au sein de votre société. Bien pensées, elles accompagneront vos salariés tout au long de leur passage dans l’entreprise.Mais si au contraire, les salariés en poste n’en ont pas une perception claire, si ces valeurs sont floues ou mal comprises, s’ils n’y croient pas, votre marque employeur sera construite sur des sables mouvants.Sur les réseaux sociaux, sur certains forums ou sur Glassdoor, vous verrez alors apparaître des commentaires négatifs s’il y a un décalage entre les pseudo-valeurs communiquées par la marque employeur avant la phase de recrutement et la réalité du quotidien.Définissez et trouvez vos valeurs pour éviter de vous retrouver dans l’impasse.Une entreprise sans vision clairement définieLa construction de la marque employeur se fait sur le long terme. Pour vous projeter dans le futur, vous avez besoin d’un point d’ancrage qu’est la vision de votre entreprise. Alors que la mission présente ce que fait votre entreprise, ce qu’elle offre comme produit ou service, la vision, elle, est une description d’un état futur et désirable de l’organisation et/ou de son environnement.C’est un énoncé qui sera utilisé principalement en interne avec vos employés et partenaires. La vision vous permettra de définir où vous voulez aller, de communiquer clairement ce que vous désirez atteindre comme objectifs, de mobiliser et de motiver vos salariés.→ Une vision d’entreprise claire et motivante, c’est déjà la volonté de communiquer vos aspirations à votre équipe et à vos partenaires ; c’est le premier pas vers une communication interne efficace.→ La communication interne de vos objectifs, de vos buts, de votre vision est souvent le gage du succès et la base d’une stratégie de marque employeur cohérente.Notre conseil : Si vous venez de rejoindre un poste de communicant RH, assurez-vous d’avoir bien compris la vision de votre entreprise. Si vous vous rendez compte que celle-ci n’est pas bien définie, vous ne pourrez pas faire des miracles avec la marque employeur.Vous aussi, vous avez du mal à recruter ? Vous ne savez pas comment vous différencier dans la guerre des talents ? Vous voulez développer votre employer branding et innover dans votre recrutement pour vous démarquer de la concurrence ?Betuned vous aide à montrer qui vous êtes en tant qu’employeur, à révéler votre ADN et à recruter les candidats qui vous correspondent.Contactez-nous si vous souhaitez en discuter : [email protected] ou au 0474 54 89 89 !

Meest gelezen

“Aime + 1” : Tomber amoureux de son boss est-ce bien raisonnable ? 

Les relations amoureuses entre collègues sont généralement acceptées lorsqu'elles impliquent des personnes de même niveau hiérarchique. Mais elles peuvent poser des problèmes lorsque l'un des partenaires occupe une position supérieure dans l'entreprise.Dans la comédie romantique “La proposition“ (2009), Sandra Bullock incarne une cheffe de service hautaine et arrogante qui tyrannise son équipe, en particulier son assistant - le séduisant Ryan Reynolds, de dix ans son cadet - qu’elle considère plus comme un homme à tout faire qu’un collaborateur.Les mystères et la magie des scénarios des comédies américaines feront que ces deux personnes que tout oppose - lien hiérarchique, personnalité, ambition - tomberont finalement amoureuses l’une de l’autre. La scène finale est d’ailleurs une demande en mariage en - presque - bonne et dûe forme avec genoux à terre au milieu de l’open space, collègues émus et applaudissements. On verse une petite larme, tout est bien qui finit bien.En séchant mes larmes, je me demandais si ce genre de situation avait un semblant de réalisme. Si l'amour triomphe parfois entre collègues sur les open-spaces bruxellois, a-t-il droit de cité entre collègues de rang hiérarchique différent ?Le travail est un puissant incubateur émotionnelAutrefois sujet tabou, les relations amoureuses ont aujourd’hui leur place au travail.Bonne nouvelle si vous êtes amoureux de Sylvie du marketing ou si vous avez un faible pour Michel de la compta, il vous est en théorie beaucoup plus facile aujourd'hui qu’il y a vingt ans de leur déclarer votre flamme.Si nous mettons de côté votre timidité maladive, force est de constater que vous avez statistiquement toutes les chances d’arriver à vos fins.Tout d’abord parce que malgré le recours au télétravail, le travail reste le premier vecteur de socialisation de l’ère moderne et 30% des couples s’y forment. C’est trois fois plus que les personnes qui se rencontrent en boîte de nuit en Belgique. Comme quoi faire les cent pas aux abords de la machine à café s’avère beaucoup plus efficace qu’une nuit blanche au Fuse ou au Zodiak.Que vous le conceviez comme un lieu de souffrance et d’aliénation ou comme un facteur d’émancipation et une activité pourvoyeuse de sens, le travail est l’endroit où nous côtoyons des personnes avec qui nous partageons des valeurs, des objectifs communs, et parfois même des passions.Il est donc naturel que des liens se tissent entre collègues, et que des émotions naissent.❤️‍🔥 Conséquence ? Selon une récente étude, 46 % des salariés ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et parmi ceux-ci, une grande majorité considère que celle-ci était sérieuse.“Le côté aseptisé de la vie de bureau, entre mails et réunions interminables, nourrit aussi le besoin de développer des relations plus proches, voire intimes, une façon de reconstruire du vivant”. Loïc Roche - docteur en psychologie et auteur de “Cupidon au travail”L’acceptation des émotions dans la sphère professionnelleLa seconde raison est que notre époque accorde une importance croissante à l'expression et à la prise en compte des émotions dans la sphère professionnelle.Ainsi, de nombreuses organisations encouragent les relations interpersonnelles positives entre collègues, y compris les relations amoureuses. En effet, une relation amoureuse épanouie peut avoir un impact positif sur la satisfaction au travail, la motivation et la performance professionnelle. QVT quand tu nous tiens !Les DRH seraient donc prêts à jeter un voile pudique sur les relations amoureuses au travail...pour peu que celles-ci dopent le moral de leurs salariés. Alain Samson - Sexe et flirt au bureauCependant, il est important de noter que cette tendance à accepter les relations amoureuses au travail est accompagnée d'une prise de conscience accrue des enjeux liés au consentement et au respect mutuel, dans le sillage du mouvement #MeToo. Ce mouvement a eu entre autres conséquences bénéfiques de définir de nouvelles règles pour la séduction et de fixer des limites à ne plus dépasser.❤️‍🔥 Les Belges, champions de la drague d’open-space : Un travailleur belge sur dix a déjà flirté ou est tombé amoureux d’un collègue ; 7 % se sont retrouvés dans le même lit au moins une fois ; et 6 % ont embrassé ou eu une relation avec quelqu’un au travail.Trop risqué de tomber amoureux de son boss !Mais la drague au bureau est sélective. Dans l’open-space, l’amour n’est pas aveugle ! Lorsque l'un des partenaires est le supérieur hiérarchique de l'autre, la situation peut devenir plus complexe. En effet, le risque d'une emprise potentielle rend ces relations potentiellement problématiques.Dans la vraie vie, tout ne fonctionne pas toujours comme dans les comédies romantiques avec Sandra Bullock ou Cameron Diaz.Selon l’étude que nous avons citée plus haut, l'acceptabilité d'une relation amoureuse et/ou des démarches de séduction s'avère plus élevée en cas de relation extra-professionnelle (88 %), ou de consentement explicite (77 %). En revanche, lorsqu'il y a un rapport hiérarchique entre les deux partenaires, l'acceptabilité se réduit de moitié.Et là encore le #MeToo a gravé la notion de consentement au travail dans le marbre du hall d’entrée de toutes les entreprises et a incité les femmes en particulier à rejeter les relations dans lesquelles elles pouvaient potentiellement se trouver sous "emprise hiérarchique".Les femmes craignent des dérivesL’étude montre aussi que l’étude montre que les risques de dérive sont fortement appréhendés, notamment : Rumeurs et jalousie (90%),Problèmes d’objectivité, d’équité ou encore d’abus (80%),Par-delà le risque perçu, 22% des femmes répondantes témoignent de dérives qu’elles ont vécues, contre 8% des hommes seulement.L'entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans les relations amoureuses entre collègues ?Autre statistique que révèle cette étude : 91 % des salariés souhaitent une régulation des abus possibles en sanctionnant les agissements sexistes et le harcèlement sexuel.⚖️ Que dit la loi belge ? “ Un employeur ne peut pas interdire les relations amoureuses au travail [...]Si deux collègues qui font partie d’un même service ont une relation amoureuse, ils ne sont pas obligés d’en informer leur employeur.”Tout ceci reste à nuancer, car seulement 8 % des répondants trouvent souhaitable que soit établi un règlement intérieur exigeant de déclarer toute relation sexuelle avec une personne du travail.→ Cette réflexion soulève la question complexe de la place des relations amoureuses dans le monde professionnel et de la manière dont les entreprises peuvent les gérer de manière appropriée.→ Aux entreprises donc de trouver le juste milieu entre acceptation et régulation. À quand la création de “love and personal relationship managers" ? Honnêtement j’espère que nous n’en arriverons pas là !👍 Et si vous trouviez votre prochain job (ou le grand amour) avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

Va te faire f*****, 6 phrases pour arrêter d’être trop gentil (tout en restant poli) 

“Jérôme, je sais qu’on est vendredi mais j’ai vraiment besoin que tu m’aides à finir la prez…. Sylvie, je suis désolée, mais ce serait super sympa que tu te charges du reporting pour la réunion de cet après-midi parce que j’ai un rendez-vous client important qui vient de se caler, j’ai vraiment pas le temps, tu es bien gentille merci…”Vous êtes quelqu'un de gentil, mais parfois, avouez-le, cette gentillesse peut être exploitée à vos dépens par certains de vos collègues, dont certains ont de vrais dons de manipulateurs.Il est temps de trouver l'équilibre entre être agréable, bien faire son travail tout en se faisant respecter.Dans cet article, nous allons aborder des réflexes de base et des phrases à utiliser face à ceux qui usent et abusent de votre gentillesse.Le problème avec la gentillesse au bureau (et dans la vraie vie aussi)La gentillesse n’est pas un vilain défaut, c’est même plutôt une qualité dans la vie quotidienne comme au travail. Le problème c’est les idées reçues que nous avons au sujet de la gentillesse.En clair, la plupart de gens pensent qu’être gentil, dire oui le plus souvent possible ou se porter volontaire va nous rendre plus aimables par les autres. Et comme l’être humain a envie d’être aimé…Je vous en prie, oubliez pour toujours ce faux lien de cause à effet !Soyez gentil si vous en avez envie, mais pas pour plaire ou pour grimper dans l’estime de vos pairs.En réalité, dans un environnement professionnel, la gentillesse vous rend prévisible. “Demande donc à Sylvie, elle dit toujours oui…” Certains collègues auront tôt fait de profiter de votre gentillesse, certains vous traiteront avec mépris.Pire, si vous avez affaire à un pervers narcissique, il peut profiter de votre gentillesse pour vous manipuler et vous dévaloriser. Et pensez-y, au final, cela peut même impacter votre carrière si vous mettez systématiquement les besoins des autres avant les vôtres.Il est important de comprendre que dire non de temps en temps est nécessaire pour préserver votre bien-être.Comment savoir si l’on est trop gentil au travail ?En général, les personnes “trop gentilles” sont conscientes du phénomène, mais elles ont du mal à sortir du cercle vicieux. Voici cependant quelques signes qui ne trompent pas :vous faites souvent des choses que vous n’aviez pas prévu de faire ou que vous n’avez pas envie de fairevous vous en voulez d’avoir pris certaines décisionsvous êtes en colère contre vous-même sans raisonvous ne pensez jamais à vous, à votre carrière, seulement à bien faire votre travailLes sept phrases à utiliser pour arrêter d’être trop gentilNous sommes lundi matin, la journée a pourtant bien commencé. Casque audio sur les oreilles pour gagner en concentration, vous défrichez vos e-mails avant la réunion de 11h.Mais vers 10h30 tout bascule. Vous sentez comme une présence familière dans votre dos. Michel s’est approché à pas feutrés, se plante devant votre bureau. Sourire en coin, il porte ses mains à ses oreilles pour vous faire signe qu’il veut vous parler.À peine avez-vous décollé votre casque - ultime rempart contre le ronron de l’open space et tous les Michel de la Terre - qu’il vous tend une liasse de feuillets A4 et vous demande de l’aider sur ce projet urgent/important.Dans sa phrase il y aussi les mots ASAP et deadline. Pas de doute c’est encore un mauvais coup qu’il essaye de vous jouer. À vrai dire, vous n’êtes vraiment pas emballé, car Michel est un multirécidiviste. C’est la troisième fois qu’il essaye de vous refiler un projet qui n’est pas de votre ressort.1 - “Laisse-moi du temps pour y réfléchir, je reviens vers toi”Avec cette phrase, vous jouez la montre. Il y a de fortes chances pour que votre sympathique collègue comprenne le message et aille voir ailleurs. S’il insiste - “c’est urgent, j’ai besoin de toi…” - adoptez la bonne vieille technique du disque rayé : “ il faut que je cogite, que j’y pense, que je me renseigne…” enfin vous avez compris.Cette technique ne fait pas partie des plus “intello”, il s’agit ici de jouer sur sa propre naïveté et de rester campé sur ses positions pour décourager l’adversaire.2 - “Ben non, ça n’me dit rien”Une fois que vous avez prononcé cette phrase, restez sur des généralités du style “je ne sais pas, ça ne me tente pas, je ne me vois pas travailler sur ce dossier”. Bref vous avez compris : cette phrase exprime clairement votre désaccord ou votre incapacité à réaliser la demande sans être trop abrupt.L’idée c’est de rester dans le flou sans donner trop d’arguments à Michel, car il se fera un plaisir de les démonter l’un après l’autre.3 - “Je crois que j’ai déjà bien contribué à ce projet, cette fois-ci je passe mon tour”L’idée ici, c’est de ne pas attaquer Michel de manière frontale, mais de suggérer qu’il n’a pas fait sa part du job. Normalement il devrait comprendre le message. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à énumérer la liste des vos contributions en restant très calme4 - “ Si je t’aide sur ce coup, qu’est-ce que j’ai à y gagner ? “L’objectif de cette phrase c’est de faire en sorte que Michel arrête de penser à lui-même pendant au moins 30 secondes et qu’une négociation puisse peut-être commencer. Après c'est à vous de voir si les termes du deal vous conviennent !5 - “Bon, ok, mais après, qu’est-ce que tu vas me demander, c’est quoi la suite ? Où veux-tu en venir exactement ?Nous entrons ici dans un registre un peu plus agressif. L’objectif c’est de pousser Michel dans ses retranchements et de lui demander d’abattre ses cartes, de se justifier. S’il a de mauvaises intentions, il fera machine arrière instantanément.6 - “Non, cela ne correspond pas à mes valeurs” / “ Je ne fonctionne pas comme ça”L’objectif ici c’est de se justifier en parlant de soi, de ce qui compte pour vous et de comment vous fonctionnez. Un projet pour mettre des distributeurs de soda dans les écoles primaires ? Non merci Michel.Virer Sylvie sans préavis ? Non Michel, pour moi ce n’est pas éthique, je pense que nous devrions écouter sa version des faits…Mise en garde : ces phrases sont à utiliser dans des contextes bien précis. Si le big boss a besoin d’un coup de main et que c’est une véritable urgence, peut-être devriez-vous accéder à sa demande !👍 Et si vous trouviez votre prochain job avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

Tous ensemble ou chacun pour soi ? Les limites de l’individualisation du travail 

Le monde du travail se transforme en permanence et l'individualisation des pratiques professionnelles s'affirme comme une tendance dominante aujourd’hui. On parle beaucoup d’individualisation de la rémunération ou encore d’expérience collaborateur, qui par définition ne peut être qu’individuelle.Mais le travail n’est-il pas le témoignage d’une œuvre commune ? Et jusqu'où peut aller l'individualisation du travail sans compromettre le collectif et la performance d’une organisation ? J'avoue que ces deux questions me trottent dans la tête depuis pas mal de temps !Ce besoin et cette quête d’autonomie à laquelle nous assistons, qui offrent aux salariés une flexibilité accrue et une reconnaissance de leurs compétences uniques, pourraient avoir des conséquences inattendues, menaçant la cohésion et l'efficacité de l'équipe.→ Est-il possible alors de construire une culture d’entreprise forte si chaque salarié ne rêve que d’une seule chose, la personnalisation de son parcours, de son poste, de son emploi du temps, de ses missions, de son salaire ?Cet article explore les limites de l'individualisation du travail, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations dans leur tentative de concilier les besoins individuels avec les objectifs collectifs.Individualisation des comportements sociaux : histoire d’un paradoxeL’homme est un être social au comportement parfois grégaire. Cependant, l’évolution récente des rapports sociaux a favorisé l’individualisme.Sans vous faire un cours d’histoire, on peut affirmer qu’en Occident, certains facteurs comme l’élévation du niveau de vie, le progrès technique, la médecine, ou encore l’urbanisation et la concentration urbaine ont contribué à l’émergence de modes de vie de plus en plus centrés sur l’individu.😀 Le selfie, les maisons de retraite, la voiture individuelle et les ouvrages de développement personnel en sont des exemples récents et concrets.L’accès à l’éducation, à l’information et aux opportunités professionnelles n’a fait que renforcer cette tendance. Et il est à noter que les médias et la culture populaire diffusent eux aussi des idéaux d’indépendance et de réussite individuelle, accentuant ce phénomène.Conséquences possibles de l’individualismeL'individualisme, s'il offre une certaine liberté et autonomie, n’a pas que des conséquences positives ; il peut également engendrer de la solitude et de l'isolement.Le déclin des liens sociaux traditionnels et l'essor des interactions numériques superficielles contribuent à ce sentiment de déconnexion du réel. En privilégiant par exemple les interactions numériques, les individus se rencontrent moins et les liens sociaux s'affaiblissent.L’individualisme peut même mener à une perte de sentiment d'appartenance à une communauté et une augmentation des troubles psychologiques, ou encore à une diminution des interactions sociales en face à face.Le monde professionnel : miroir de la société et nouvelles attentes des salariésLe monde du travail est un reflet de la société et évolue en fonction des changements sociétaux. L’individualisation du travail est une réponse des entreprises à ces évolutions.💡 Aujourd'hui, la flexibilité, le bien-être au travail, la culture du feedback et les carrières individualisées sont des facteurs clés pour attirer les talents. Les salariés recherchent des environnements professionnels qui répondent à leurs besoins individuels et qui leur permettent de s'épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.Le grand écart des RH et des managersLes responsables RH et, dans une certaine mesure, les dirigeants d’entreprise sont confrontés à un dilemme de taille : concilier la nécessité d’un sentiment d’appartenance collective avec la pression croissante de répondre aux attentes d’individualisation des salariés.D’un côté, ils promeuvent une culture d’équipe forte, favorisant la collaboration et la communication. De l’autre, ils doivent répondre à la demande de conditions de travail flexibles, d’opportunités de développement personnalisées et de reconnaissance.Les effets pervers possibles de l’individualisationL’individualisation à outrance peut mener à l’éclatement du collectif et à une perte d'efficacité. Enfermés dans leur "cocon", les salariés courent le risque de perdre de vue les objectifs communs auxquels ils doivent en théorie participer.😣Isolement et perte de cohésion : L'individualisation excessive du travail peut entraîner un sentiment d'isolement chez les salariés, les privant des interactions sociales bénéfiques au sein d'une équipe. Le manque de cohésion peut compromettre la collaboration et la synergie nécessaires à la réussite collective.🥊Inégalités et tensions : Une individualisation mal gérée peut générer des inégalités perçues entre les salariés, notamment en termes de rémunération ou d'avantages. Cela peut créer des tensions au sein de l'équipe et nuire à l'ambiance de travail, affectant ainsi la productivité et la motivation.😭Perte de sens et d'engagement : Lorsque le travail devient trop individualisé, les salariés peuvent perdre le sentiment d'appartenance à un projet commun, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et d'engagement. Ils peuvent également avoir du mal à comprendre l'impact de leur travail sur l'ensemble de l'organisation, ce qui peut altérer leur satisfaction professionnelle.🖐️ Mise en difficulté des managers : Pour les responsables RH et les managers, l'individualisation du travail peut compliquer la gestion des équipes. La prise en compte des besoins individuels de chaque salarié peut être chronophage et nécessite des compétences spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. En outre, cela peut rendre difficile la mise en place de politiques cohérentes et équitables pour l'ensemble de l'entreprise.💡 L'individualisation, au départ motivée par des intentions nobles visant à améliorer la satisfaction des salariés en tenant compte de leurs forces et faiblesses, ainsi qu'en proposant des conditions de travail attractives et personnalisées, comporte néanmoins des risques.→ En effet, elle peut conduire à une fragmentation du collectif et à une perte de performance globale. Dans ce contexte, l'entreprise risque de se priver de la créativité et du potentiel de ses employés,“Le travail est “par essence”un lieu et une activité du collectif […]. Un collectif ne peut pas être l’addition des individus. Une organisation humaine, quelle qu’elle soit, doit s’appuyer sur un socle commun, au risque de voir les inégalités entre salariés s’accroître. À force de tordre le collectif pour s’adapter aux situations individuelles, on crée de nouvelles inégalités”Isabelle Garcia - sociologie à l'université d’Evry Paris-Saclay.Individualisation et collectif : trouver le bon équilibre ?L'individualisation du travail ne peut être considérée comme une solution unique et absolue. Elle doit être abordée avec discernement, en tenant compte à la fois de ses avantages certains, mais aussi des risques qu'elle comporte pour le collectif et la performance de l'organisation.Il est donc crucial de trouver un juste équilibre entre l'individualisation et la responsabilisation. Dans cette optique, je propose de remplacer le terme "individualisation" par "autonomie", car il véhicule une connotation plus positive et valorisante.L'entreprise doit accorder à ses employés une certaine marge de manœuvre et d'autonomie, tout en encourageant la collaboration et le travail d'équipe. C'est en établissant cet équilibre que l'entreprise peut instaurer un environnement de travail stimulant et performant, où les employés se sentent valorisés et engagés.Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être explorées :Créer des espaces de travail collaboratifs.Impliquer les employés dans le processus décisionnel et la définition des objectifs de l'organisation.Organiser des événements et des activités favorisant la cohésion d'équipe.Encourager la prise de parole et la participation active des employés.Reconnaître et valoriser tant les contributions individuelles que collectives.Recruter des profils complémentaires, en mettant l'accent sur les compétences relationnelles et la compatibilité culturelle ou d'équipe.En conclusion, en adoptant des mesures concrètes visant à promouvoir l'autonomie et le sentiment d'appartenance des employés, les entreprises peuvent instaurer un environnement de travail équilibré, propice à la productivité et au bien-être collectif.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989