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7 questions pour définir votre raison d’être 

“Quand on aime ce qu’on fait, ce n’est pas du travail c’est de l'épanouissement”. Il arrive effectivement de rencontrer des gens épanouis, radieux, travailleurs, parfois fatigués mais passionnés, qui aiment leur job.Souvent, quand on les connaît, on trouve que leur métier leur va bien. Quand on ne les connaît pas, on trouve que d’entendre quelqu’un parler positivement de son boulot c’est assez agréable.Bien qu’il y ait partout, et pour tout le monde, des jours avec et des jours sans, qui sont ces gens qui sont heureux au travail ? Comment ont-ils fait ? Quelles décisions ont-ils prises ? Quelles questions se sont-ils posées ?Gagner de l’argent ou accéder à de la reconnaissance sociale ne suffit plus. Nous avons aujourd’hui besoin de dédier nos efforts et notre quotidien à quelque chose qui nous anime, quelque chose de plus grand que nous. Nous souhaitons faire avancer une cause qui nous tient à cœur et en laquelle nous croyons. C’est souvent ce qu’on appelle “avoir de l’impact”.Voilà 7 questions pour définir votre raison d’être, pour trouver une activité qui match votre caractère, votre passion et vos capacités. Devenez cette personne épanouie et passionnée qu’il est si inspirant de rencontrer.Qu’est ce que vous faites de votre temps libre ?“Dans la vie, faites ce que vous feriez gratuitement et faites-le jusqu’à ce que ça vous rapporte de l’argent”. Fabuleuse phrase de l’humoriste Roman Frayssinet qui récapitule bien la première question. Comment occupez-vous votre temps quand vous êtes maître de votre agenda ?Prenez-vousdes photos ? Prêtez-vous une oreille attentive à vos amis ? Faites-vous du bénévolat ? Organisez-vous des voyages ? Vous vous cultivez ? A quel sujet ? Observez vos habitudes et listez ce que vous faites spontanément. C’est sûrement la voie principale pour trouver votre raison d'être.Qu’est ce qui vous tient à cœur et pourquoi est-ce important ?Attention à bien discerner ce qui vous tient à cœur et ce que vous aimez. Vous pouvez aimer les cosmétiques mais les cosmétiques ne vous tiennent pas à cœur. Rapprochez vous de vos valeurs, de ce qui compte à vos yeux.Existe-il une cause qui vous anime particulièrement ? Une mission spécifique qui vous pousse vers l’avant ? Quand il n’existe pas de sens à ce que l’on fait ou que l’on perd le cap, le but, la vraie raison de nos actions, on stagne, on se sent inutile, on perd notre motivation et notre dynamisme. C’est humain et c’est normal.Dans quoi êtes-vous bon ?Les chiffres vous parlent ? Vous écrivez bien ? Vous êtes créatif ? Vous êtes logique ? Vous êtes sportif ? Vous êtes rationnel ? Vous aimez les langues ? Vous vous adaptez vite ? Vous êtes doués avec les gens ? Tout ça à la fois ? Identifiez vos points forts car ils vont ouvrir la voie à vos compétences professionnelles et au type de postes vers lesquels vous vous dirigerez et pour lesquels vous serez apprécié.A l’inverse, identifiez rapidement ce dans quoi vous n'êtes pas bon. Même s’il est bien de challenger sa zone de confort de temps à autre, il est tout à fait normal de ne pas être bon partout. Vous pouvez vous faire aider d’un coach ou d’un ami pour créer un effet miroir. Demandez à votre entourage de vous décrire en quelques adjectifs qui vous définissent le mieux.Qu’est ce qui vous donne de l’énergie ? Qu’est ce qui vous motive ?Votre raison d'être est ce qui donne du sens à vos actions, c’est le moteur de votre efficacité au quotidien.Prenez une semaine type de votre vie et listez tout ce que vous faites. Attribuez ensuite une couleur aux tâches et actions qui vous apportent de l'énergie et de la joie et identifiez avec une autre couleur celles qui consomment votre énergie et vous fatiguent (celles que généralement vous procrastinez). Les tâches qui vous apportent de l'énergie sont au cœur de votre raison d'être.Qui vous inspire et pourquoi ?Il y a beaucoup de gens admirables et chacun de nous a une petite liste de gens qui nous inspirent. Qu’ils soient connus dans le monde entier ou simplement dans le pâté de maisons, qui sont ces gens que vous admirez ? Et pourquoi les admirez-vous ? Est-ce l’excellence avec laquelle ils exercent une discipline ? Est-ce leur humanité ? La ferveur de leur engagement envers une cause ? Ça peut être n'importe quoi, du moment que ça vous parle.En parlant de gens inspirants, allez jeter un œil sur ce qu’a écrit Simon Sinek dans son livre Start with Why. Pas d’inquiétude, il y a aussi un TED Talk qui récapitule sa théorie principale, celle qui dit que les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent pourquoi vous le faites. De la même manière que les entreprises doivent savoir pourquoi elles font ce qu’elles font, il est important que vous sachiez pourquoi vous faites ce que vous faites.Quel environnement de travail correspond à toutes vos réponses précédentes ?Une fois que vous avez une idée de solide de ce qui vous anime, trouvez une entreprise ou une organisation qui partage la même raison d'être ou dans laquelle vous pourrez exprimer votre potentiel et votre passion pleinement. Ainsi, vos valeurs et vos buts seront alignés avec ceux de votre organisation. Et si vous ne trouvez pas l’entreprise idéale.... Créez-la !Pour également mieux comprendre qui vous êtes dans un environnement de travail et quels sont vos moteurs motivationnels vous pouvez utiliser des tests de personnalités tels que le MBTI qui est reconnu ou des tests de personnalité gratuits. Ça vous sera utile pour comprendre vos sources de motivation, d’énergie et pour comprendre quel rôle ou environnement de travail vous correspond.Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi et pourquoi ?C’est la règle des Five whys, ou en français, les Cinq Pourquois pour trouver la racine des choses et les comprendre en profondeur. Si à chaque fois que vous répondez à une question on vous redemande le pourquoi de votre réponse, vous allez de plus en plus loin dans votre compréhension de vous-même. Et c’est la connaissance de soi qui vous mènera à l'épanouissement professionnel, par le choix de la bonne activité et du bon environnement de travail. Et souvenez-vous, aucun choix n’est définitif, changer de voie est possible et même encouragé, si cela peut vous mener à aimer ce que vous faites.ConclusionVotre raison d’être et votre épanouissement professionnel se cachent à l’intersection de vos passions, vos valeurs et vos compétences. Grâce à ces 7 questions, parcourez ce cheminement d’esprit pour trouver une bonne raison de vous lever le matin, tous les matins !

Technicien de maintenance HVAC/CVC : un métier dans l’air du temps ! 

Le technicien CVC (climatisation, ventilation, chauffage) ou HVAC (heating, ventilation, air conditioning) en anglais est aussi appelé technicien de maintenance climatique.Transition énergétique oblige, ce genre de profil est de plus en plus recherché… En effet, la rénovation thermique des bâtiments va souvent de pair avec la mise à niveau, la maintenance ou l’installation d’un système de chauffage ou de climatisation efficace.En quoi consiste le métier de technicien CVC et à quoi ressemble son quotidien ?Une demande élevée de jeunes qualifiésEn plein essor, le secteur du génie climatique recrute à tour de bras, car les nouveaux modes de vie et les développements technologiques font apparaître de nouveaux besoins en matière de froid et de climatisation. Conséquence logique : la profession doit continuellement se renouveler et s’adapter à ces évolutions.Aussi, les besoins sont nombreux et les jeunes qualifiés peuvent facilement trouver un emploi à l’issue de leur formation. Chaque année, pas moins de 4 000 recrutements sont enregistrés pour ce type de poste en Belgique.Atout supplémentaire, les métiers de la branche CVC/HVAC sont stables : la quasi-totalité des salariés ont un CDI (92 %) et occupent un métier à temps plein (96,5 %).Quelles sont les compétences requises pour être technicien CVC ?Le technicien en génie climatique doit obligatoirement posséder de bonnes connaissances en électricité (d’ailleurs, beaucoup sont d’anciens électriciens), mécanique, hydraulique et thermodynamique. S’ajoute à cela le fait que c’est un métier manuel ; il faut donc bien sûr être plutôt habile de ses mains ou aimer apprendre à s’en servir.Les qualités essentielles du technicien CVC/HVAC sont la polyvalence et la rigueur. En effet, il n’existe pas deux systèmes de ventilation ou de chauffage sanitaire qui se ressemblent. Le technicien doit comprendre rapidement l'environnement dans lequel il intervient et proposer la bonne solution.Contrairement aux idées reçues, le technicien CVC ne travaille pas seul dans sa bulle. Il est en contact permanent avec :son entreprise à qui il envoie des informations « terrain » ou auprès de laquelle il demande un appui supplémentaire pour mener à bien sa mission ;le client final, bien entendu, par qui il est souvent considéré comme « le sauveur providentiel », celui qui va remettre en marche la chaudière de l’école en plein hiver ou qui va réparer le compresseur du système de climatisation de cet immeuble de bureaux en pleine canicule.Un certain sens du contact et du service client est requis. Le technicien CVC aime aussi bouger, car il est souvent sur la route.Quelle formation pour devenir technicien CVC ?Pour devenir technicien CVC, une formation de type brevet technique (deux ans de formation après le CESS) agrémentée d’une année d’expérience (maintenance industrielle ou encore études thermiques) est indispensable.En quoi consiste le métier au quotidien ?La mission essentielle du technicien CVC/HVAC est d’entretenir ou de réparer les systèmes de climatisation, de ventilation et de chauffage dans les immeubles d’habitation, les entreprises ou les collectivités.Il intervient sur des dispositifs aussi divers que des pompes à chaleur, des groupes électrogènes ou des centrales de traitement de l’air.Un métier qui allie technique et esprit d’équipeMais son métier ne s’arrête pas au simple aspect technique : il est amené à établir des diagnostics, à planifier les opérations de maintenance des équipements et à rédiger des fiches d’intervention et des devis.Avec quelques années d’expérience et en fonction de la taille de l’entreprise pour laquelle il travaille, le technicien de maintenance climatique peut être amené à diriger sa propre équipe. Il devra alors apprendre à répartir les tâches et les missions de chacun.Respect des normes et des réglementationsPar ailleurs, le technicien CVC doit aussi maîtriser les procédures réglementées de la production, de la distribution et de la récupération des fluides frigorigènes sur des sites tertiaires ou industriels.​Beaucoup de kilomètres parcourusLe technicien CVC est amené à se déplacer très régulièrement pour assurer ses interventions sur du matériel climatique. Pour des missions en centrale, le port d’un équipement spécifique lui est imposé (casque, uniforme de protection, etc.).Est-ce un métier bien payé ?Un technicien CVC débutant perçoit une rémunération comprise entre 1 800 et 2 000 euros bruts mensuels.Un technicien avec trois années d’expérience peut gagner entre 3 000 et 4 200 euros bruts sans les primes.Y a-t-il des évolutions de carrière possibles ?Le technicien CVC peut évoluer vers un poste de technicien d’études génie climatique. C’est un poste plus sédentaire et qui demande davantage de capacité de management. Le salaire pour ce genre de poste dépasse les 4 000 euros bruts mensuels.Dans l’industrie, le technicien CVC pourra devenir responsable d’un site de production industrielle. Autre évolution possible : chargé d’affaires travaux CVC, où il assurera la gestion complète des chantiers (technique, financier, administratif et commercial).Avec un niveau d’études supérieures Bac +3 et de l’expérience, il peut accéder à des fonctions d’ingénieur.Si vous pensez que ce genre de métier est fait pour vous, consultez nos offres d’emploi sur Betuned.

Super Mario Boss: when recruitment becomes a game 

Mark Twain once wrote: “Play consists of whatever a body is not obliged to do.” We all like to play. At least we all know how to play, because most of the mechanisms of play are instinctive and strongly linked to the social nature of our existence: we play with others, against others, and rarely alone.In the age of entertainment, social networks and the digitisation of social interaction, more and more companies are integrating games into their recruitment processes, a move also known as ‘gamification’. The use of games in recruitment is a great success and enjoyed by most applicants. For companies, it is also an opportunity to view candidates in a different light, in particular by giving them an opportunity to showcase their soft skills.Why gamification?The term ‘gamification’ is derived from the word ‘game’ and refers to the methods adopted by companies to introduce games and role-playing into their recruitment processes. Once a mere form of entertainment, games have become a highly structured industry in just a few years, and companies have also taken to them.For instance, in 2010, L’Oréal launched Reveal by L’Oréal, an online game intended to recruit interns worldwide. Students from all over the world log on to the site and can explore the group’s activities, test themselves and put themselves in various situations. According to the applicants, this is a promising direction but requires further development.At the same time, KPMG also tried the experiment with an online challenge to recruit its interns, 80 Days: Race The World. The winner was offered an internship with the firm as well as a travel voucher worth €1,200.Attracting Gen ZAt a time when HR departments need to retain employees who have become their employer’s ‘internal customers’, it is important that the HR tasks to be performed at the time of their integration and throughout their time at the company are not perceived as too lengthy or burdensome!New recruits are likely to be more immediately attracted by an integration process presented in the form of a treasure hunt than by a list printed on an A4 sheet. An opportunity to make a good first impression on the younger generation.A practical assessmentAnother reason why HR managers use gamification is to simplify the recruitment process, increase its efficiency and cut costs. Gone are the days of meaningless cover letters that no one wants to write… or read. More seriously, the game enables an employer to assess a candidate’s behaviour in an actual situation, determine their aptitudes, creativity or ability to solve a problem: a life-size test that paints a more accurate and objective picture, without the stress and stiffness of a traditional interview.Proven effectivenessIn practice, gamification is proving its effectiveness every day as a recruitment tool. According to the HR Média 2016 report on “Gamification and HR”, turnover at the Centre de Formation des Apprentis des Métiers de la Poste (in France) has fallen from 25% to 8% thanks to Facteur Academy, a ‘serious game’ used during the recruitment process that helps select the most suitable applicants for the positions to be filled.And the employer brand benefits, too.As well as helping you find the perfect applicant, gamification is a great tool for building and boosting your employer brand in a genuine way. It gives you the opportunity to communicate on innovative recruitment methods that are actually implemented at your company.By using gamification in recruitment, you arouse the curiosity of a generation that attaches great importance to corporate culture. And at a time when a war for talent is raging, you need to explore all avenues to attract the best talents, the digital natives, the talents of tomorrow!Decathlon also uses gamification in its recruitment processes. For instance, teams of four students are given the fictitious task of launching a product (presented to a jury of brand experts), then of the full-scale management of a shop for five days. “Decathlon has a great reputation with the general public, but young executives tend not to know about its various businesses,” says Stéphane Saigre, Managing Director of Decathlon France & Benelux, who intends to turn the situation around with games. “With these business games, we wanted to send several messages to students: Decathlon is ready to give people responsibilities, welcomes initiative and has a policy of letting people make mistakes, which is part of the learning process,” continues Stéphane Saigre. Of course, everything is reported in detail on the company’s blog and Facebook page to boost the employer brand.Fair to applicantsAnd many candidates view games as fairer and more inclusive.Paradoxically, the younger generation has greater confidence in the selection criteria of AI algorithms than in the subjective judgement of a recruiter who may not like them.The experiment made at Unilever Belgium is interesting in more ways than one. The recruitment process is almost entirely game-based. During the first round, the applicants are given one hour to play fast games developed according to neuroscientific principles. “We use gamification to test the applicants’ personalities,” says Stefania Moncada, Talent Advisor at Unilever Belgium.The total score reflects the applicants’ managerial potential. “The algorithm distinguishes between applicants for finance jobs and marketing jobs, which require totally different assessments. Although Unilever uses this system internationally, each region has its own version, which is adjusted to local HR requirements,” adds Sabine Blanchet, HR Director at Unilever Belgium.Even more remarkably, recruitment gamification enables many unconscious human biases to be avoided. “At first, applicants are not judged on their CVs or diplomas. That only comes into play during the last round, the personal interviews. Also, the shortlisted applicants are more diverse,” concludes Sabine Blanchet. “We still get equally qualified candidates, but they often have different academic backgrounds. “The various ways of introducing gamificationThe choice of game-based recruitment depends on the budget allocated, the time available for recruitment, the profiles sought and the number of people to be recruited. Game types vary according to the type of position to be filled.For instance, we know that IT companies and start-ups often use hackathons, which are easy to set up and inexpensive, but enable the best developers to be selected with a high rate of certainty.Escape games are also popular: these are 15-, 30- or 60-minute scenarios during which the applicants are ‘trapped’ in a space and have to find a way out. The purpose of escape games is to assess the applicants’ soft skills, as well as their capacity for analysis and observation by means of puzzles to be cracked in teams.Moreover, according to a survey of 1,237 candidates conducted by AssessFirst on 7 September 2018, escape games appear to be the most reliable (64%), most innovative (77%) and least discriminatory (34%) recruitment method.They are very useful tools for recruiting sales teams or engineers, for instance. The best is to use a supplier specialised in recruitment escape-game design to design customised scenarios for your company.Serious games are another way in which games can be included in your recruitment process. In serious games, the applicant’s goal is not to win, but to explore the environment of the company they are applying to join while performing a number of tasks. Some of these games include tasks that are supposed to reveal the applicants’ personality. The BNP Paribas group pioneered this approach with the StarBank application, which invites applicants and new hires to develop a bank from scratch.Risks and conclusionIf, as Plato wrote, “you can learn more about someone in an hour of play than in a year of conversation”, gamified recruitment has its pitfalls. Among these, the commonest is relying entirely on technology to make decisions. The HRM needs to have their hand on the tiller at all times!Trying to turn everything into a game is not only misleading, but can be counterproductive. Games must be used advisedly; for instance, in some contexts, challenges between teams or individuals generate a spirit of emulation. However, they can also bring out competitiveness and selfishness. The latter divide teams and make it impossible to recruit the best talent.The most important factor in recruitment is human connection. A short debriefing interview after the game, to explain results, emphasise the skills observed, and above all give the applicants an opportunity to give an account of their personal experience. Not too difficult, right? Even if they are not selected, your applicants will learn from their experience, which will be positive.

The Engineer of the Future – an identikit portrait 

If the engineering profession offers women a bright future, what about the challenges that the engineers of the future will all be facing in 10, 20, 30 years’ time? What will the engineer of the future look like, male or female?Three major changesA number of sweeping trends are irreversibly changing the environment in which engineers wield and will continue to wield their skills. By taking a holistic approach here – that is, assuming the environment influences the individual – it is important to highlight these trends in order to understand which skills and personal qualities the engineers of tomorrow will need to apply or acquire.Global digitisation of exchangesThe first change is technological in nature. Digital technology now plays a central role in the economy and society. Further to the trade- and finance-based globalisation of trade in the 1980s and 1990s, we have entered an interconnected world in which digital technology is king. The exchange of information and ways of working are changing at warp speed.In the background of this increasingly efficient and fast-paced world, environmental issues, especially the increasingly difficulty of access to the natural resources – oil, gas, and coal – that powered the success of the capitalist model, are partly challenging its hegemony and giving more say to rational minds capable of envisioning a new world.You might call it the revenge of the geeks on the “smooth operator” of Sade’s 1984 hit. The Wall Street businessmen who made money simply by buying and selling are now giving way to the mechanics who are able to solve the world’s real problems.Engineers are now back at the centre of the economic game. Once sidelined during the rise of services, they are once more able to take the lead and exercise more power and control over their environment. However, what is expected of them has nothing to do with responsibilities or expertiseFlatteningThe second trend that will impact on engineers in the years to come is the flattening of organisations. We could also call it the disintermediation of exchanges or the ‘horizontalisation’ of companies. Of course, this upheaval has its origin in technology, by enabling ‘collaboration’ to become the dominant way of managing exchanges and human relations at companies.For engineers, this means that, due to the democratisation of knowledge and its direct impact on the value chain, people skills and ‘collective intelligence’ have come into their own. This transfer of power to the user places the concepts of ‘the customer’ and ‘the user’ at the forefront, to the detriment of structures, organisations or plans.In scientific terms, control of a horizontal mode no longer involves optimising systems, but controlling flows (e.g. cloud computing + link to article) and promoting an agile and/or decentralised production mode (the famous startup mindset) where the user is now king.We are increasingly shifting from the lone engineer who designs the world in his own way to an economic player who is 100% integrated into his environment and aware of the fact that issues are not only technical, but linked to the users of the technology.The Big MixA third trend is what one might call ‘hybridisation’. Diversity appears to be the key to a form of success that some call resilience or adaptability.We are entering the era of ‘makers’, ‘workshops’, ‘labs’, the combination of design, production and iterative experimentation Even in the area of economics, terms such as ‘frugal innovation’ (making do with what you have) are appearing. This reconciles abstract design and actual ‘making’, professionals and amateurs.This turns the traditional vision of the engineering profession on its head: once the masters of matter, engineers will no longer deal only with forms and functions, but also with users and needs.Tomorrow’s engineers will have to act simultaneously on abstract and tangible reference systems. Will they be able to mediate between a world of specialists and a popular culture with immediate and changing expectations?Five skills for the engineer of the futureIn addition to purely technical knowledge, engineers will have to cultivate a base of cross-disciplinary skills to meet these new challenges. These are sometimes grouped under the somewhat reductive term ‘soft skills’. In reality, the challenge is quite different: they are expected to develop a new vision of the world by thinking and working.ExpertiseThere was a time when engineers were expected to build or construct, to quantitatively and intelligently add their stone to the building. However, to put it simply, all bridges and roads have now been built. The challenge is to find new, more inclusive and less polluting modes of travel.Now the structures are in place, it is the business models that are changing. The engineer of the future must become an expert in redefining the value chain, which extends no longer only from the manufacturer to the user, but also from the user to the designer. This is disruptive thinking that will be useful to engineers who want to have an impact on the world of tomorrow.IngenuityIn a world that is moving ever faster, engineers will increasingly be faced with problems that have no apparent solution. What is expected of them is not a miracle solution, but the ability to get around the problem or reduce risks at various points in the value chain in order to bring a project about.Ingenious engineers no longer operate by accumulating knowledge, but by exceeding their reach or the apparent limitations of a project. They will also need to learn to constantly question their references and immerse themselves in practicalities rather than ‘books’.Agility in an agile worldThe de-siloing of economic activities and the flattening of flow charts make it both possible and necessary to work in agile mode. Engineers must start from the premise that they cannot achieve their goals alone, whether in terms of knowledge, time, or final satisfaction. The right solution necessarily lies elsewhere, with the other party.Whereas the engineers of the past had specifications, the engineers of today have customers with whom they need to empathise.This, for instance, is what Steve Jobs was the first to understand, by focusing on the habits of consumers and individuals rather than production issues (when, how much does it cost, how many, etc.).The engineers of the future are resolutely aware of the fact that “the truth is elsewhere” and that only the quality of their network and ecosystem will enable them to understand, with the greatest possible acuity, the world around them (feedback culture) in order to solve certain problems.“Increasingly widespread access to information will lead to a need for almost total transparency concerning industrial products and processes […], with consequences for the engineering profession in terms of responsibility”, comments Gabriel Plassat of Ademe.ResponsibilityAs companies are increasingly perceived as players in civil society and environmental challenges become more and more prevalent, engineers are now have a role to play as responsible citizens.Mastering the ethical, legal, societal and political effects of technology on the production chain is an absolutely crucial skill for those who want to find their place on the labour market of the next 20 years.Responsible engineers are people who say no while proposing a solution that involves collective and ‘different’ innovation. They are full-fledged citizens who supply a critical reading of the present that is relevant enough to suggest a desirable future.InfluenceI have two words: soft skills One of the skills expected of the engineers of the future is undoubtedly the ability to influence their environment. In today’s world, nothing can be taken for granted: a budget, talents or priorities can change.The ability to mobilise limited resources around a project or an ideal is a major skill that constitutes a huge departure from the cliché of engineers in their ivory tower, masters of absolute knowledge. It requires considerable understanding of human behaviour and teamwork to achieve its ends.The ever-growing number of projects funded by means of crowdsourcing and crowdfunding is one of the signs of this need to attract resources and manage them intelligently in order to create something new.ConclusionThe economic, sociological and environmental changes we are experiencing are what has enabled us to sketch a portrait of an engineer who is more in tune with the times and whose responsibilities are increasing both within and outside their company.Ethics and morality must and will have to be part of the decision-making software of the engineers of the future, whose role, far more than solving the world’s problems, will be to give it meaning.

Engineers vs artificial intelligence : the Great Replacement? 

Will we still need engineers in 20 or 30 years’ time? This is the not-so-naïve question being asked by some scientists and observers of the labour market. In 2017, a very serious study by the Future of Humanity Institute in Oxford questioned over 350 experts on the subject. To summarise, 43% of jobs in Europe may be threatened by the progress of artificial intelligence.Faced with the meteoric progress of data analysis and the use of increasingly powerful algorithms, how will the engineers of tomorrow position themselves and how will they manage interactions with ‘machines’?Digital, digital everywhereThe ‘digitisation’ of our lifestyles has not spared the workplace, and even less so the professions linked to the design and manufacture of physical or digital objects.Doctors, civil engineers and computer network architects all make intensive daily use of technology to improve their diagnoses, design structures faster and without calculation errors, or correctly resize a network infrastructure. In short, technology is everywhere; AI, robotics and digitisation in the broadest sense are already part of the scientific landscape.Sometimes, within their companies, some engineers help develop and perfect these algorithms and other machine learning tools. Digitisation is one of the major areas of innovation and competitiveness.It should be noted in passing that, even at government level, most Western countries are investing massively in technologies linked to artificial intelligence, attracted as they are by its promise and all the opportunities for growth it is supposed to deliver in the near future, and also because it is fashionable to do so.Disappearances foretoldIt is undeniable that, in certain activity sectors, a number of repetitive tasks or even jobs will simply disappear. This applies for instance to some customer services that valiant chatbots will take over, or the banking sector, which is increasingly operating without humans for routine transactions performed by individuals.The OECD figures are less alarmist than those from Oxford: 9 to 12% of jobs could disappear due to (some might say ‘thanks to’) robotisation. These are mainly low-skilled or unskilled jobs, but recently the concern has spread to scientific occupations: what if AI becomes so powerful that even the jobs that require the most ‘pure grey matter’ are threatened?The limitations of artificial intelligenceAlthough machines manage many aspects of our lives, they are structurally not in a position to ‘replace’ humans. In order for a computer to perform a special task, computer engineers can create a kind of ‘neural network’. However, such networks bear no relation to the human neural network in our brain. In AI, a neural network always involves the prior design of a computer program (an algorithm) that links one piece of information to another.No cause for concernThe brain is unique: it has over 100 trillion neurons or electrically conductive cells that give the human brain its unique and incredible computation power. We need to remember that we don’t even know how the brain works!Before we can imitate it, decades of neuroscience research will be required to get a vague idea of how it functions. In this sense, we can be reassured that artificial intelligence will not be outperforming human intelligence in the near future.The disaster scenario of the scientist losing control of his ‘creature’, as in Mary Shelley’s Frankenstein, is therefore unlikely to happen in the short term.OpportunitiesFor most engineers, artificial intelligence is a tool and an opportunity to restore the profession of engineer to its rightful place. With the globalisation of trade, businesspeople have taken precedence over scientists, who have often been downgraded to ‘geeks’ or ‘boffins’. However, the exploits of AI are precisely down to the well-stocked and well-intentioned minds in charge!“Digital and artificial intelligence tools can help us, for instance, by allowing us to analyse big data much faster. This will really speed up decisions and ensure they are better informed. But the final decision will always be down to a human engineer. AI, robots and software are all tools created by engineers to be used, in particular, by engineers,” says bioscience engineer Claire Deligant.The impact of AI on the engineering profession can be summarised by this statement from Robert Plana, Chief Technology Officer at Assystem: “The new tools that are available to us or currently under development turn engineers into designers, modellers and results analysts. And increase their capacity for informed decision-making. “The real challenges of AI for engineersWhile technological, digital and robotic innovations can reveal and enhance the abilities of the most brilliant engineers, they also place a heavy responsibility on their shoulders: that of the ultimate significance of their actions. Digitising, computerising, designing better and faster are all very well, but to what purpose? We need to take ownership of the tools of our time, but that is not enough.The current economic, social and environmental challenges are causing all engineers to be faced with the issue of purpose. In the area of engineering, the challenge is to better describe the complexity of projects, to better understand hazards, to better anticipate failures, to build a more resilient and fairer world. Recently, oil giant Shell was ordered by a Dutch court to improve its climate-related goals. A good example of an ethical dilemma for engineers: how can they use technology to build a better world?At the beginning of this century, by mastering AI, engineers have a unique opportunity to envision and shape a more positive industry that benefits the majority. Good luck to all of you!

9 tips for a successful job interview 

You’re looking for a job, you sent out loads of CVs… and you’ve been invited for an interview! Fantastic news! Congratulations!Now, you’re wondering how best to prepare for your interview, and that’s good. Because you have to prepare for an interview. Preparation is in fact the key to a successful interview!So here are a few tips to help you on the way:1. Find out about the purpose of the interview. Is it a technical interview, an HR interview, will it be in French, in English, with several people? Will you be taking technical tests? Will it last one hour, two hours?There’s nothing worse than stressing out because you have another appointment or you weren’t expecting to have to speak English!2. Find out their location, if it’s a physical interview; how you’re going to travel there, if it’s easy to park there or if you’re going to need a little more time so as not to arrive at your interview all stressed out…3. If it’s a digital interview, check that you know how to use the tool and test it… And remember to request a backup plan if your Teams isn’t working or your wifi’s down.If you know what to expect, you can prepare for it, which will ensure you’re more relaxed and enable you to be the best version of yourself in order to impress your future employer!4. Be prepared! Check out the company’s website – that’s one of the basics for preparing an interview!One of my clients’ first question was always: “Tell me about my company”. That question let him see immediately whether someone was really interested in working there. What are their mission, their plans, their goals… And why are you interested in joining them?5. Check out their social media to see how they present themselves, their values, and also pick up a great deal of valuable information: their turnover, the kind of project on which they work, their dress code, their way of life… Don’t turn up in a jacket and tie if they’re a laid-back startup, or in jeans and trainers if they’re a very formal consultancy firm…6. Check if you have contacts in common with the company! You can soon see on LinkedIn if you know someone who knows someone who works or has worked there! Contact them, ask them for an insider’s view, for advice… That will either make you keener than ever to work there, or maybe not, the job may sound interesting but the company’s not a good fit.7. When studying the job description, make connections between what they’re asking for and what you know, whether through a course, a work experience, a project… and be able to supply an instance of each.8. If a skill is required that you don’t have, investigate. Google is your friend! All right, you may not know it all, but at least show that you’ve done some research, that you’re taking the job seriously. When I interview an applicant who doesn’t know what I expect but explains he’s already followed a tutorial and is ready to learn… and another who simply says “no, I don’t know about that”, the decision is obvious.9. Don’t forget that recruitment is a two-way street: it’s up to you to convince them, but also up to them to attract you! You’re not the only one that needs to please!Good luck with the interview and remember to believe in yourself! You’ll find the right job for you, it’s only a matter of time…With that in mind, remember to check out our offers to find the one that suits you best!

Dear colleague, I hate you! 

It’s simply not possible to like everyone. In fact, you can hate as many people if you like if that’s your thing. But what to do when you loathe an unpleasant colleague and feel you can never get along with them?There are the people with whom you know from the beginning that you have absolutely nothing in common. Even worse: when you try to get to know a new colleague and can’t stand them after only a few weeks!As in ‘real life’, there are all sorts at the office. The chatterboxes, the loud people, the ones who only pretend to be nice, the lazy, those that step outside for a smoke ten times a day and those who are forever telling you about their weekend, the braggarts, the dishonest and the incompetents who pretend to be good enough.Except that in real life you don’t have to share an office or work on the same project with someone you can’t stand.When a relationship with a line manager, a colleague or a team member goes bad, it can feel as though the world is collapsing around your ears. Even when you like your job and its content, the people with whom you work have a powerful effect on quality of life in the workplace.So, what to do in this kind of situation? Here’s our survival guide on working and keeping a cool head when dealing with a colleague who is also a pr*t.Inside the whirlwind“I can’t stand her any more, she’s such an idiot!”, “My boss is unbearable!”… Human beings respond emotionally to most situations. We tend to get carried away by our emotions and passions even at the office.In his Ethics, Spinoza describes the curse of being torn between reason and passion, when human beings fall prey to fluctuatio animi, the state of being concisely described by Ovid: “I see the best, I approve, and I do the worst. “Fear, stress, anger, irritation, or all of the above can cause us to lose control. When dealing with an unbearable colleague, it’s common for people to take a dark and irrational view of the situation, when in reality – as you very well know – there is always a solution.Piece of advice No. 1: keep your cool and don’t let rip in the open-space office. This doesn’t mean you have to brood on it forever before trying to change the situation.Piece of advice No. 2: put up with it and protect yourself. In a world where people are apt to let their feelings run away with them, a little stoicism can be a good thing. Yes, Michel’s a pr*t; yes, Julie’s a b*tch; but what matters above all is that you carry on doing a good job.Everyone has their own technique: some people adopt an air of detachment, others pretend they don’t know. In all cases, protect yourself against this pest of a colleague and concentrate on your personal goals at the company.Identify the cause of the problemHow did it ever come to this? What are the human or material factors that caused this relationship fail? First of all: it takes two to disagree. And as they say, we’re all an irritation to someone, so how about having a talk with yourself?Very often, what we dislike the most in other people are our own weaknesses and faults. This isn’t to say that your colleague is blameless, but that in some cases there may be blame on both sides.Piece of advice No. 3: on a quiet Saturday afternoon, take half an hour to write down in simple sentences the main reasons that according to you may explain the situation that’s bothering you so much.Piece of advice No. 4: make an honest list of what really bothers you about your colleague, boss or intern. Sooner or later, this boil will have to be lanced.Get to know your colleague all over againWhen you hate a colleague, you tend to avoid them, keep meetings short, take your lunch break at another time. Of course, that can bring some relief at first.Oddly, though, the more you avoid someone, the more difficult the situation gets. Unless they’re insane, the person you hate will obviously realise something’s wrong. Of that you can be sure.So, you are not expected to turn up at your colleague’s desk and let them have it with both barrels. Only in bad American sitcoms does the level of drama need to peak after 43 minutes, with a big fight during which people hurl things at each other, exchange verbal abuse or even throw the odd fake punch. Five minutes later, everyone’s apologising to everyone else, everyone admits they’re in the wrong, everyone makes peace and all’s well in the best of all possible worlds.Piece of advice No. 5: slow and subtle does it. The only way for you to learn to get on and live in peace is to work on it together. There are various ways of opening talks, from “Could we talk about it?“ to “Are you feeling as awkward as I am? I think we should talk about it to find a solution together.”If that doesn’t workYou’ve tried everything, and you feel the situation can’t change or can only get worse? Keep a cool head, and above all don’t fall into the trap of spreading gossip about your terrible colleague. This may come back to haunt you if things get so bad that the management needs to intervene.Piece of advice No. 6: don’t get even by openly criticising your colleague, especially if they’re your line manager. However, in order to remember everything, you should keep a record of your difficult relationship with them: emails, cancelled appointments, comments by dissatisfied customers, descriptions of unbearable situations, etc. This may come in useful later.Piece of advice No. 7: ask for external help Finally, if the situation is too painful, remember the human resources (HR) department at your company is there to listen to you. HR are under a performance obligation to keep the staff physically and mentally healthy. Once more, it’s important to have it all in writing. If you can no longer stand working with someone, tell your HR manager by email, with an accurate description (date, time, place, what was said in quotation marks) of what is wrong, provided this amounts to non-compliance with workplace regulations. The HR manager will act as a mediator so that a solution can be found.So you’re not fated to work with someone you hate. You have resources with which to improve your relationships and your daily life. Use them!What are your worst experiences with an office colleague? How did it end? Did you experience something similar with your manager? If so, this article may be of interest to you!

When recruiters turn marketers 

Applicants seeking more authenticity, meaning and transparency, the massive use of social media by jobseekers, the war for talent: HR needs to adapt to a fast-changing labour market and society.Recruitment and marketingThis swift change of paradigm has coincided with a shortage of applicants in certain sectors – especially healthcare and software development, as well as IT, engineering and technical in general.In this wholly new context, the ‘talent acquisition manager’ function that appeared recently is significant. It is a response to the need for a more efficient, more business-oriented recruitment process that attracts and retains the best applicants at a lower cost. In short, recruiters are turning into marketers.At the intersection of several internal company functions, these modern-day dowsers go beyond traditional recruitment. They implement a full-on candidate-search strategy that ranges from strengthening the employer brand to marketing, via the employee experience.What issues does talent acquisition address and what are its main functions?Facing new HR challengesWhen an environment becomes more complex, it is not uncommon that hybrid worker types emerge to respond to new issues.For instance, in the IT sector, the massive use of data analysis to feed algorithms and other machine-learning models has led to the emergence of functions such as data scientist or data analyst, designed to enable companies to use data directly in the service of their business and strategy.The same applies to recruitment. As the economy continues to speed up, it is critical that companies acquire talent whose skills exactly match the company’s needs.HR professionals are shifting from repetitive transactional recruitment to strategic conversational recruitment.“It’s no longer a matter of simply filling holes in an organisational chart, posting ads online and conducting interviews. It’s about designing a strategy to genuinely capture the talent that’s essential to an organisation.” Amélie Alleman, founder of Betuned.Talent acquisition managers differ from traditional recruiters – with whom they share certain tasks – in that they anticipate the needs of a company before and after recruitment.Strategic analysisA talent acquisition manager’s actions are not based on a moment of urgency. They collect data, analyse it and optimise the recruitment process by aligning it with the company’s vision.According to a recent survey, 85% of the jobs of 2030 do not yet exist. No one can predict the future – but that, nevertheless, is what is demanded of a talent acquisition manager. It’s like designing a marketing plan: you have to ask the right questions and know how to find the answers.What are the company’s new-talent requirements in the short, medium and long term? How will the job market evolve and which candidate pools are likely to dry up? How to keep a level head in such a situation?The ultimate goal is to create a strong and consistent link between the organisation’s business goals and the setting-up of an efficient, supportive and complementary team.BrandingThe image of the company is in the hands of the talent acquisition manager. Here again, marketing comes into play, since it is a matter of making the employer brand, i.e. the company’s image, attractive to its staff and potential applicants. This also includes marketing and communications efforts to enhance and communicate it.83% of recruiters say that employer branding is key to attracting the best talent.The company values and culture, innovation, work atmosphere, in-house training: nothing should be left to chance, everything needs to be highlighted and the right channels used to reach the right audience.Talent acquisition managers adjust their media mix like true marketers, who measure the achievement of their goals using carefully selected KPIs: number of views, clicks, shares or relevant applications received.Specialised platforms, professional social media – such as LinkedIn – or mass media such as Facebook, professional events: nothing must be left to chance to reach the target applicants.One of the most innovative current media, the recruitment video, makes it easier to get messages across to a wider audience by giving the company an image that is in step with the times. Another advantage is that it enables applicants to be better targeted for a specific position. This means recruiters waste less time sorting them out.AcquisitionThis is the core task of talent acquisition managers: to speed up and fine-tune the recruitment process with a view to profitability. Talent acquisition differs from traditional recruitment in that it is a proactive approach in which the applicant is supported well before and after the job interview:sourcing: identifying and contacting potential applicants;outsourcing: using specialist headhunting firms;job interview: validate the preliminary selection, determine the applicant’s motives and describe their future tasks;hiring: validate the application internally and offer the candidate a suitable position with related opportunities for development;onboarding: welcome the new recruit enthusiastically and ensure that they are well integrated into the team.Support change and improve performanceCompartmentalised organisational systems known as ‘silos’ will soon be a thing of the past. Cross-team collaboration and multidisciplinarity are gradually becoming the norm.The talent acquisition manager function perfectly matches this paradigm shift by taking the HR function beyond its usual tasks to involve all company functions: marketing, communications, IT and business teams.A talent acquisition manager means that HR is not simply considered to be a support function, but instead ensures that recruitment is more strategic and marketing-oriented.“In today’s competitive environment, all activity sectors need a talent-acquisition strategy. The best organisations are those that anticipate their future needs and make their HR policy a constant search for the best talent,” Dee Ann Turner, CEO of the Chick-fil-A restaurant chain.ConclusionIt does indeed appear that talent acquisition is a function that the recruitment industry cannot escape. By giving the recruitment business a more strategic, marketing focus, the talent acquisition manager reinstates staff to the core of business performance. This is a crucial vision that has its place in HR departments that aim to anticipate change rather than undergo it.

I don’t have a degree, what do I do? 

Ah! The big issue of degrees. Is it important to have one? Do people really need them? Why do some parents put such pressure on their children to earn a degree, or even two? Probably because at this point in time people are recruited on the basis of their degrees and academic history – to the detriment, sometimes, of the person they are or of their non-academic experience.So… The first thing you need to do (and likely the most important) if you don’t have a degree is not to let yourself become discouraged and lose confidence. Degrees don’t define who we are, and you can achieve the level of professional success you dream of without a degree. Remember Mark Zuckerberg dropped out of Harvard to concentrate on developing Facebook, as did Bill Gates in order to launch Microsoft.Define your career goalOK, we’ve said it, so now what? First, you have to know what you want. A degree or diploma is a tool to achieve what you want, not an end in itself. So: what do you want? Do you want to join an established company? a startup? a nonprofit? Or do you want to start your own business? It’s like everything else: find out where you want to go, and then you can work out the way to get there.Draw up a list of the qualifications you needOnce you’ve set your goal, consider the qualifications required to achieve it. Look around you. How did people with that type of job go about it? Who works for that industry? Go and meet with them (via LinkedIn, at trade fairs or meet-ups) and use their careers for inspiration.Once you’ve done that, connect your own qualifications and experiences with each of those criteria. For instance, you may not have an accountancy degree, but you helped your parents keep the accounts for their shop for years. Use that experience! You may not have a degree in journalism, but you had a summer job at a radio station. Use that, too! You haven’t studied management, but you worked as a counsellor at a summer camp during the holidays? That means you have leadership qualities, you’re a responsible person and you’re not afraid of hard work! The principle behind the process is that you need to showcase what you can do and your work (or non-work) experience in order to show that you have the right attitudes and qualifications for a specific job.Be willingThis means you both need to volunteer and show determination. Do both! Join projects in order to gain experience – that will show recruiters how motivated and determined you are! Not having a degree doesn’t mean you’re not able to do anything. Do you want to be a project manager despite never having done a business course? Manage projects for nonprofits or NGOs. You want to organise events? Volunteer to help organise cultural events. That way, you will gain experience.Take vocational training coursesIf, as well as your experience, you need to learn technical skills (there are some things you can’t make up as you go along), there are plenty of vocational courses or even night classes. There are plenty of continuing-training courses and short courses, both online and physical, that you can take to learn what you need to know in order to be confident at interviews, showcase your motivation and increase your skills. Check out Coursera, Udemy or Skillshare, for instance.Showcase your soft skills.You don’t just need to know things, you also need to know how to behave. Determined, hardworking people will always be valued and this will always be taken into account during a recruitment process. Indeed, your attitude and soft skills may be what makes the difference and boost your application at interviews. Communication, customer relations, negotiating skills, the ability to read body language, management, the ability to work in a team, the management of people junior to yourself, the ability to defuse difficult situations, the ability to motivate your troops and focus a group on a single goal… all of these are human skills that not everyone possesses. So if you’ve got it, show it! Managers often hire us for who we are, not only for what we can do. Technical skills can be learned, whereas knowing how to act around other people is something else!Develop your networkIn today’s labour market, who you know is as important as what you know, as wide professional networks open many doors! At the beginning, we advised you to go and meet people whose careers you can emulate, and this applies in general to people who work in your dream industry and elsewhere. Tell people about your career plans, go to events, conferences, interact and make a good impression! Who knows? It may be that in a few months’ time someone will have an opportunity for you, will remember you and help you up into the saddle. These people may even become mentors who will guide and advise you. Don’t wait for opportunities to come to you – make it!Finally… showcase the variety of your background and experiences, whatever they are, and surround yourself with people who pull you upwards and believe in your potential. It’s never too late to make a start and climb the ladder. Learn on the job, it’s the best way, and experience is the best degree! Believe in yourself and hang in there – it’s the key to success!

Discover whether being an electrician is the job for you ! 

I don’t know whether you’re aware that in Belgium there is a shortage of electrician-installers and maintenance electricians? For several years already, the sector has been struggling to recruit qualified electricians or even young people (or not-so young people) who would like to train for a profession with a real future.Why is there such an imbalance in supply and demand in spite of attractive salaries?Often it comes from a “lack of information and certain prejudices related to the building trade which are often perceived as tough”, explains Julien Habran, a self-employed electrician for 12 years based in Liège.Expertise, attention to detail and new technologies: in this article, you can explore whether being an electrician is the job for you!What does work as an electrician involve?From diagnostics to maintenance, along with the installation of cables, sockets and electrical panels, an electrician is a tradesperson who is responsible for the correct operation of the entire electrical system within a building.You’re never bored as an electrician!An electrician might work on different sites with varying degrees of complexity, such as the electrical system for a private house, the installation of air conditioning in an apartment, a lift in a company premises or maintenance of a nuclear power station.On large sites, electricians work alongside other construction industry professionals — architects, painters, tilers, plumbers… — with whom they must coordinate their work to execute the project successfully.What does day-to-day work look like for an electrician?When working on a new project, the electrician relies on plans and installation diagrams to determine the location of the various elements forming the electrical installation. They will then proceed to install ducts and supports, lay cables, install the different items of equipment such as boards, cabinets, outlets or heating units and then complete the connections. Then, the electrician will proceed to commissioning. It is also down to the electrician to ensure that the installations meet the required standards through a series of tests. The electrician’s role is therefore essential in terms of safety.In renovation projects, the electrician is responsible for replacing old electrical installations to ensure compliance with current standards.What makes the job of an electrician so interesting?It’s the diversity of assignments, we’ve covered them above but there are also lots of other interesting aspects to the profession.Team workWe need to dispel the myth that electricians work alone. An electrician nearly always works as part of a team. They are also in close contact with the end client (professional or individual) with whom the electrician will need to demonstrate their expertise in order to explain the diagnostics or what they are about to do.Thanks to technology, it’s a constantly evolving professionHome automation, IT, networked items, safety and security… The modern electrician is no longer there to simply install cables. An electrician is a jack-of-all-trades with an inquiring mind whose profession is in the midst of a technological revolution thanks to the arrival of IT which means the role has numerous opportunities for development. Additionally, there is a strong propensity for professionals from the IT sector to embark on a career as an electrician to leverage their skills in programming for example. A key player in energy transitionElectricians also play an important role in terms of sustainable development. They provide advice to clients on new products and how to use them, and can offer clients solutions on how to save energy. To do this, the electrician will need to have a solid understanding of energy and particular new energy sources.They can also specialise in eco-construction, which means any construction that ensures the comfort and health of residents while still respecting the environment. Notably, the electrician will ensure that installations do not emit magnetic fields.Set up on your ownIf you’re of an entrepreneurial nature, this is the job for you. Work as an electrician is one of the building trades with the most amount of self-employed and SMEs.Why is this? It’s mainly because working on small sites (individual houses, maintenance or renovation projects) requires a certain amount of organisation that sometimes a large company struggles to achieve at the best price.They need to be able to respond quickly with the right expertise while controlling operating costs, which self-employed electricians are often very well equipped to do.How do you become an electrician?In Belgium, there are several routes to becoming an electrician. Many secondary level education institutions offer electrical qualifications. Daytime lessons take place during the fifth and sixth years of secondary school.Another option is to enrol at a work-linked training centre on an electrical course (CEFA) lasting two years. Students aged 18-25 alternate between theory lessons and practical training as an apprentice to a qualified electrician.Other training centres (IFAPME) offer an apprenticeship programme over three years. The learning courses take place either during the day or in the evening. Weeks are split into one or two days of theoretical learning and three or four days of practical training within a company.Tempted? Are you already qualified? Be sure to check our job posts regularly on Betuned.

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“Aime + 1” : Tomber amoureux de son boss est-ce bien raisonnable ? 

Les relations amoureuses entre collègues sont généralement acceptées lorsqu'elles impliquent des personnes de même niveau hiérarchique. Mais elles peuvent poser des problèmes lorsque l'un des partenaires occupe une position supérieure dans l'entreprise.Dans la comédie romantique “La proposition“ (2009), Sandra Bullock incarne une cheffe de service hautaine et arrogante qui tyrannise son équipe, en particulier son assistant - le séduisant Ryan Reynolds, de dix ans son cadet - qu’elle considère plus comme un homme à tout faire qu’un collaborateur.Les mystères et la magie des scénarios des comédies américaines feront que ces deux personnes que tout oppose - lien hiérarchique, personnalité, ambition - tomberont finalement amoureuses l’une de l’autre. La scène finale est d’ailleurs une demande en mariage en - presque - bonne et dûe forme avec genoux à terre au milieu de l’open space, collègues émus et applaudissements. On verse une petite larme, tout est bien qui finit bien.En séchant mes larmes, je me demandais si ce genre de situation avait un semblant de réalisme. Si l'amour triomphe parfois entre collègues sur les open-spaces bruxellois, a-t-il droit de cité entre collègues de rang hiérarchique différent ?Le travail est un puissant incubateur émotionnelAutrefois sujet tabou, les relations amoureuses ont aujourd’hui leur place au travail.Bonne nouvelle si vous êtes amoureux de Sylvie du marketing ou si vous avez un faible pour Michel de la compta, il vous est en théorie beaucoup plus facile aujourd'hui qu’il y a vingt ans de leur déclarer votre flamme.Si nous mettons de côté votre timidité maladive, force est de constater que vous avez statistiquement toutes les chances d’arriver à vos fins.Tout d’abord parce que malgré le recours au télétravail, le travail reste le premier vecteur de socialisation de l’ère moderne et 30% des couples s’y forment. C’est trois fois plus que les personnes qui se rencontrent en boîte de nuit en Belgique. Comme quoi faire les cent pas aux abords de la machine à café s’avère beaucoup plus efficace qu’une nuit blanche au Fuse ou au Zodiak.Que vous le conceviez comme un lieu de souffrance et d’aliénation ou comme un facteur d’émancipation et une activité pourvoyeuse de sens, le travail est l’endroit où nous côtoyons des personnes avec qui nous partageons des valeurs, des objectifs communs, et parfois même des passions.Il est donc naturel que des liens se tissent entre collègues, et que des émotions naissent.❤️‍🔥 Conséquence ? Selon une récente étude, 46 % des salariés ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et parmi ceux-ci, une grande majorité considère que celle-ci était sérieuse.“Le côté aseptisé de la vie de bureau, entre mails et réunions interminables, nourrit aussi le besoin de développer des relations plus proches, voire intimes, une façon de reconstruire du vivant”. Loïc Roche - docteur en psychologie et auteur de “Cupidon au travail”L’acceptation des émotions dans la sphère professionnelleLa seconde raison est que notre époque accorde une importance croissante à l'expression et à la prise en compte des émotions dans la sphère professionnelle.Ainsi, de nombreuses organisations encouragent les relations interpersonnelles positives entre collègues, y compris les relations amoureuses. En effet, une relation amoureuse épanouie peut avoir un impact positif sur la satisfaction au travail, la motivation et la performance professionnelle. QVT quand tu nous tiens !Les DRH seraient donc prêts à jeter un voile pudique sur les relations amoureuses au travail...pour peu que celles-ci dopent le moral de leurs salariés. Alain Samson - Sexe et flirt au bureauCependant, il est important de noter que cette tendance à accepter les relations amoureuses au travail est accompagnée d'une prise de conscience accrue des enjeux liés au consentement et au respect mutuel, dans le sillage du mouvement #MeToo. Ce mouvement a eu entre autres conséquences bénéfiques de définir de nouvelles règles pour la séduction et de fixer des limites à ne plus dépasser.❤️‍🔥 Les Belges, champions de la drague d’open-space : Un travailleur belge sur dix a déjà flirté ou est tombé amoureux d’un collègue ; 7 % se sont retrouvés dans le même lit au moins une fois ; et 6 % ont embrassé ou eu une relation avec quelqu’un au travail.Trop risqué de tomber amoureux de son boss !Mais la drague au bureau est sélective. Dans l’open-space, l’amour n’est pas aveugle ! Lorsque l'un des partenaires est le supérieur hiérarchique de l'autre, la situation peut devenir plus complexe. En effet, le risque d'une emprise potentielle rend ces relations potentiellement problématiques.Dans la vraie vie, tout ne fonctionne pas toujours comme dans les comédies romantiques avec Sandra Bullock ou Cameron Diaz.Selon l’étude que nous avons citée plus haut, l'acceptabilité d'une relation amoureuse et/ou des démarches de séduction s'avère plus élevée en cas de relation extra-professionnelle (88 %), ou de consentement explicite (77 %). En revanche, lorsqu'il y a un rapport hiérarchique entre les deux partenaires, l'acceptabilité se réduit de moitié.Et là encore le #MeToo a gravé la notion de consentement au travail dans le marbre du hall d’entrée de toutes les entreprises et a incité les femmes en particulier à rejeter les relations dans lesquelles elles pouvaient potentiellement se trouver sous "emprise hiérarchique".Les femmes craignent des dérivesL’étude montre aussi que l’étude montre que les risques de dérive sont fortement appréhendés, notamment : Rumeurs et jalousie (90%),Problèmes d’objectivité, d’équité ou encore d’abus (80%),Par-delà le risque perçu, 22% des femmes répondantes témoignent de dérives qu’elles ont vécues, contre 8% des hommes seulement.L'entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans les relations amoureuses entre collègues ?Autre statistique que révèle cette étude : 91 % des salariés souhaitent une régulation des abus possibles en sanctionnant les agissements sexistes et le harcèlement sexuel.⚖️ Que dit la loi belge ? “ Un employeur ne peut pas interdire les relations amoureuses au travail [...]Si deux collègues qui font partie d’un même service ont une relation amoureuse, ils ne sont pas obligés d’en informer leur employeur.”Tout ceci reste à nuancer, car seulement 8 % des répondants trouvent souhaitable que soit établi un règlement intérieur exigeant de déclarer toute relation sexuelle avec une personne du travail.→ Cette réflexion soulève la question complexe de la place des relations amoureuses dans le monde professionnel et de la manière dont les entreprises peuvent les gérer de manière appropriée.→ Aux entreprises donc de trouver le juste milieu entre acceptation et régulation. À quand la création de “love and personal relationship managers" ? Honnêtement j’espère que nous n’en arriverons pas là !👍 Et si vous trouviez votre prochain job (ou le grand amour) avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

Va te faire f*****, 6 phrases pour arrêter d’être trop gentil (tout en restant poli) 

“Jérôme, je sais qu’on est vendredi mais j’ai vraiment besoin que tu m’aides à finir la prez…. Sylvie, je suis désolée, mais ce serait super sympa que tu te charges du reporting pour la réunion de cet après-midi parce que j’ai un rendez-vous client important qui vient de se caler, j’ai vraiment pas le temps, tu es bien gentille merci…”Vous êtes quelqu'un de gentil, mais parfois, avouez-le, cette gentillesse peut être exploitée à vos dépens par certains de vos collègues, dont certains ont de vrais dons de manipulateurs.Il est temps de trouver l'équilibre entre être agréable, bien faire son travail tout en se faisant respecter.Dans cet article, nous allons aborder des réflexes de base et des phrases à utiliser face à ceux qui usent et abusent de votre gentillesse.Le problème avec la gentillesse au bureau (et dans la vraie vie aussi)La gentillesse n’est pas un vilain défaut, c’est même plutôt une qualité dans la vie quotidienne comme au travail. Le problème c’est les idées reçues que nous avons au sujet de la gentillesse.En clair, la plupart de gens pensent qu’être gentil, dire oui le plus souvent possible ou se porter volontaire va nous rendre plus aimables par les autres. Et comme l’être humain a envie d’être aimé…Je vous en prie, oubliez pour toujours ce faux lien de cause à effet !Soyez gentil si vous en avez envie, mais pas pour plaire ou pour grimper dans l’estime de vos pairs.En réalité, dans un environnement professionnel, la gentillesse vous rend prévisible. “Demande donc à Sylvie, elle dit toujours oui…” Certains collègues auront tôt fait de profiter de votre gentillesse, certains vous traiteront avec mépris.Pire, si vous avez affaire à un pervers narcissique, il peut profiter de votre gentillesse pour vous manipuler et vous dévaloriser. Et pensez-y, au final, cela peut même impacter votre carrière si vous mettez systématiquement les besoins des autres avant les vôtres.Il est important de comprendre que dire non de temps en temps est nécessaire pour préserver votre bien-être.Comment savoir si l’on est trop gentil au travail ?En général, les personnes “trop gentilles” sont conscientes du phénomène, mais elles ont du mal à sortir du cercle vicieux. Voici cependant quelques signes qui ne trompent pas :vous faites souvent des choses que vous n’aviez pas prévu de faire ou que vous n’avez pas envie de fairevous vous en voulez d’avoir pris certaines décisionsvous êtes en colère contre vous-même sans raisonvous ne pensez jamais à vous, à votre carrière, seulement à bien faire votre travailLes sept phrases à utiliser pour arrêter d’être trop gentilNous sommes lundi matin, la journée a pourtant bien commencé. Casque audio sur les oreilles pour gagner en concentration, vous défrichez vos e-mails avant la réunion de 11h.Mais vers 10h30 tout bascule. Vous sentez comme une présence familière dans votre dos. Michel s’est approché à pas feutrés, se plante devant votre bureau. Sourire en coin, il porte ses mains à ses oreilles pour vous faire signe qu’il veut vous parler.À peine avez-vous décollé votre casque - ultime rempart contre le ronron de l’open space et tous les Michel de la Terre - qu’il vous tend une liasse de feuillets A4 et vous demande de l’aider sur ce projet urgent/important.Dans sa phrase il y aussi les mots ASAP et deadline. Pas de doute c’est encore un mauvais coup qu’il essaye de vous jouer. À vrai dire, vous n’êtes vraiment pas emballé, car Michel est un multirécidiviste. C’est la troisième fois qu’il essaye de vous refiler un projet qui n’est pas de votre ressort.1 - “Laisse-moi du temps pour y réfléchir, je reviens vers toi”Avec cette phrase, vous jouez la montre. Il y a de fortes chances pour que votre sympathique collègue comprenne le message et aille voir ailleurs. S’il insiste - “c’est urgent, j’ai besoin de toi…” - adoptez la bonne vieille technique du disque rayé : “ il faut que je cogite, que j’y pense, que je me renseigne…” enfin vous avez compris.Cette technique ne fait pas partie des plus “intello”, il s’agit ici de jouer sur sa propre naïveté et de rester campé sur ses positions pour décourager l’adversaire.2 - “Ben non, ça n’me dit rien”Une fois que vous avez prononcé cette phrase, restez sur des généralités du style “je ne sais pas, ça ne me tente pas, je ne me vois pas travailler sur ce dossier”. Bref vous avez compris : cette phrase exprime clairement votre désaccord ou votre incapacité à réaliser la demande sans être trop abrupt.L’idée c’est de rester dans le flou sans donner trop d’arguments à Michel, car il se fera un plaisir de les démonter l’un après l’autre.3 - “Je crois que j’ai déjà bien contribué à ce projet, cette fois-ci je passe mon tour”L’idée ici, c’est de ne pas attaquer Michel de manière frontale, mais de suggérer qu’il n’a pas fait sa part du job. Normalement il devrait comprendre le message. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à énumérer la liste des vos contributions en restant très calme4 - “ Si je t’aide sur ce coup, qu’est-ce que j’ai à y gagner ? “L’objectif de cette phrase c’est de faire en sorte que Michel arrête de penser à lui-même pendant au moins 30 secondes et qu’une négociation puisse peut-être commencer. Après c'est à vous de voir si les termes du deal vous conviennent !5 - “Bon, ok, mais après, qu’est-ce que tu vas me demander, c’est quoi la suite ? Où veux-tu en venir exactement ?Nous entrons ici dans un registre un peu plus agressif. L’objectif c’est de pousser Michel dans ses retranchements et de lui demander d’abattre ses cartes, de se justifier. S’il a de mauvaises intentions, il fera machine arrière instantanément.6 - “Non, cela ne correspond pas à mes valeurs” / “ Je ne fonctionne pas comme ça”L’objectif ici c’est de se justifier en parlant de soi, de ce qui compte pour vous et de comment vous fonctionnez. Un projet pour mettre des distributeurs de soda dans les écoles primaires ? Non merci Michel.Virer Sylvie sans préavis ? Non Michel, pour moi ce n’est pas éthique, je pense que nous devrions écouter sa version des faits…Mise en garde : ces phrases sont à utiliser dans des contextes bien précis. Si le big boss a besoin d’un coup de main et que c’est une véritable urgence, peut-être devriez-vous accéder à sa demande !👍 Et si vous trouviez votre prochain job avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

Tous ensemble ou chacun pour soi ? Les limites de l’individualisation du travail 

Le monde du travail se transforme en permanence et l'individualisation des pratiques professionnelles s'affirme comme une tendance dominante aujourd’hui. On parle beaucoup d’individualisation de la rémunération ou encore d’expérience collaborateur, qui par définition ne peut être qu’individuelle.Mais le travail n’est-il pas le témoignage d’une œuvre commune ? Et jusqu'où peut aller l'individualisation du travail sans compromettre le collectif et la performance d’une organisation ? J'avoue que ces deux questions me trottent dans la tête depuis pas mal de temps !Ce besoin et cette quête d’autonomie à laquelle nous assistons, qui offrent aux salariés une flexibilité accrue et une reconnaissance de leurs compétences uniques, pourraient avoir des conséquences inattendues, menaçant la cohésion et l'efficacité de l'équipe.→ Est-il possible alors de construire une culture d’entreprise forte si chaque salarié ne rêve que d’une seule chose, la personnalisation de son parcours, de son poste, de son emploi du temps, de ses missions, de son salaire ?Cet article explore les limites de l'individualisation du travail, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations dans leur tentative de concilier les besoins individuels avec les objectifs collectifs.Individualisation des comportements sociaux : histoire d’un paradoxeL’homme est un être social au comportement parfois grégaire. Cependant, l’évolution récente des rapports sociaux a favorisé l’individualisme.Sans vous faire un cours d’histoire, on peut affirmer qu’en Occident, certains facteurs comme l’élévation du niveau de vie, le progrès technique, la médecine, ou encore l’urbanisation et la concentration urbaine ont contribué à l’émergence de modes de vie de plus en plus centrés sur l’individu.😀 Le selfie, les maisons de retraite, la voiture individuelle et les ouvrages de développement personnel en sont des exemples récents et concrets.L’accès à l’éducation, à l’information et aux opportunités professionnelles n’a fait que renforcer cette tendance. Et il est à noter que les médias et la culture populaire diffusent eux aussi des idéaux d’indépendance et de réussite individuelle, accentuant ce phénomène.Conséquences possibles de l’individualismeL'individualisme, s'il offre une certaine liberté et autonomie, n’a pas que des conséquences positives ; il peut également engendrer de la solitude et de l'isolement.Le déclin des liens sociaux traditionnels et l'essor des interactions numériques superficielles contribuent à ce sentiment de déconnexion du réel. En privilégiant par exemple les interactions numériques, les individus se rencontrent moins et les liens sociaux s'affaiblissent.L’individualisme peut même mener à une perte de sentiment d'appartenance à une communauté et une augmentation des troubles psychologiques, ou encore à une diminution des interactions sociales en face à face.Le monde professionnel : miroir de la société et nouvelles attentes des salariésLe monde du travail est un reflet de la société et évolue en fonction des changements sociétaux. L’individualisation du travail est une réponse des entreprises à ces évolutions.💡 Aujourd'hui, la flexibilité, le bien-être au travail, la culture du feedback et les carrières individualisées sont des facteurs clés pour attirer les talents. Les salariés recherchent des environnements professionnels qui répondent à leurs besoins individuels et qui leur permettent de s'épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.Le grand écart des RH et des managersLes responsables RH et, dans une certaine mesure, les dirigeants d’entreprise sont confrontés à un dilemme de taille : concilier la nécessité d’un sentiment d’appartenance collective avec la pression croissante de répondre aux attentes d’individualisation des salariés.D’un côté, ils promeuvent une culture d’équipe forte, favorisant la collaboration et la communication. De l’autre, ils doivent répondre à la demande de conditions de travail flexibles, d’opportunités de développement personnalisées et de reconnaissance.Les effets pervers possibles de l’individualisationL’individualisation à outrance peut mener à l’éclatement du collectif et à une perte d'efficacité. Enfermés dans leur "cocon", les salariés courent le risque de perdre de vue les objectifs communs auxquels ils doivent en théorie participer.😣Isolement et perte de cohésion : L'individualisation excessive du travail peut entraîner un sentiment d'isolement chez les salariés, les privant des interactions sociales bénéfiques au sein d'une équipe. Le manque de cohésion peut compromettre la collaboration et la synergie nécessaires à la réussite collective.🥊Inégalités et tensions : Une individualisation mal gérée peut générer des inégalités perçues entre les salariés, notamment en termes de rémunération ou d'avantages. Cela peut créer des tensions au sein de l'équipe et nuire à l'ambiance de travail, affectant ainsi la productivité et la motivation.😭Perte de sens et d'engagement : Lorsque le travail devient trop individualisé, les salariés peuvent perdre le sentiment d'appartenance à un projet commun, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et d'engagement. Ils peuvent également avoir du mal à comprendre l'impact de leur travail sur l'ensemble de l'organisation, ce qui peut altérer leur satisfaction professionnelle.🖐️ Mise en difficulté des managers : Pour les responsables RH et les managers, l'individualisation du travail peut compliquer la gestion des équipes. La prise en compte des besoins individuels de chaque salarié peut être chronophage et nécessite des compétences spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. En outre, cela peut rendre difficile la mise en place de politiques cohérentes et équitables pour l'ensemble de l'entreprise.💡 L'individualisation, au départ motivée par des intentions nobles visant à améliorer la satisfaction des salariés en tenant compte de leurs forces et faiblesses, ainsi qu'en proposant des conditions de travail attractives et personnalisées, comporte néanmoins des risques.→ En effet, elle peut conduire à une fragmentation du collectif et à une perte de performance globale. Dans ce contexte, l'entreprise risque de se priver de la créativité et du potentiel de ses employés,“Le travail est “par essence”un lieu et une activité du collectif […]. Un collectif ne peut pas être l’addition des individus. Une organisation humaine, quelle qu’elle soit, doit s’appuyer sur un socle commun, au risque de voir les inégalités entre salariés s’accroître. À force de tordre le collectif pour s’adapter aux situations individuelles, on crée de nouvelles inégalités”Isabelle Garcia - sociologie à l'université d’Evry Paris-Saclay.Individualisation et collectif : trouver le bon équilibre ?L'individualisation du travail ne peut être considérée comme une solution unique et absolue. Elle doit être abordée avec discernement, en tenant compte à la fois de ses avantages certains, mais aussi des risques qu'elle comporte pour le collectif et la performance de l'organisation.Il est donc crucial de trouver un juste équilibre entre l'individualisation et la responsabilisation. Dans cette optique, je propose de remplacer le terme "individualisation" par "autonomie", car il véhicule une connotation plus positive et valorisante.L'entreprise doit accorder à ses employés une certaine marge de manœuvre et d'autonomie, tout en encourageant la collaboration et le travail d'équipe. C'est en établissant cet équilibre que l'entreprise peut instaurer un environnement de travail stimulant et performant, où les employés se sentent valorisés et engagés.Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être explorées :Créer des espaces de travail collaboratifs.Impliquer les employés dans le processus décisionnel et la définition des objectifs de l'organisation.Organiser des événements et des activités favorisant la cohésion d'équipe.Encourager la prise de parole et la participation active des employés.Reconnaître et valoriser tant les contributions individuelles que collectives.Recruter des profils complémentaires, en mettant l'accent sur les compétences relationnelles et la compatibilité culturelle ou d'équipe.En conclusion, en adoptant des mesures concrètes visant à promouvoir l'autonomie et le sentiment d'appartenance des employés, les entreprises peuvent instaurer un environnement de travail équilibré, propice à la productivité et au bien-être collectif.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989