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Comment devenir ingénieur DevOps ?

Dans le monde de l’informatique, le DevOps permet de faire le lien entre les équipes de développement et les équipes chargées de recetter et exploiter un produit (généralement une application, un logiciel ou un site web). C’est un métier de plus en plus prisé par les employeurs soucieux d’améliorer leur productivité et la satisfaction de leur clientèle. Découvrez le chemin à emprunter pour devenir DevOps.

Vous avez dit DevOps ?

Le terme DevOps est le résultat de l’abréviation entre le développement (Dev) et les personnes chargées de l’exploitation des systèmes (Ops), souvent appelées « administrateurs systèmes et réseaux ». Le but de la démarche DevOps ? Veiller à améliorer la communication et les allers-retours entre ces deux services afin de gagner en efficacité et en productivité. DevOps désigne donc à la fois une méthode de conduite de projet et l’un des métiers émergents les mieux rémunérés du secteur de l’informatique.

Les missions du DevOps

Parce qu’il englobe deux fonctions, le métier de DevOps regroupe les missions du développeur et celles de l’administrateur système. En tant que DevOps, dans un premier temps, vous créez des applications ou des sites web qui répondent précisément aux besoins des entreprises à partir d’un cahier des charges. Dans un second temps, vous garantissez le bon fonctionnement de ces solutions une fois lancées et tout au long de leur cycle de vie.

Ce faisant, vous serez chargé(e) de :

  • développer une application ou un site Internet répondant aux attentes et aux besoins des utilisateurs ;
  • concevoir et mener les tests nécessaires pour garantir une mise en service réussie de l’application ou du site web ;
  • accompagner l’intégration et le déploiement de la solution ;
  • veiller à la bonne prise en main de la solution par les utilisateurs ;
  • prendre en charge les formations si nécessaire ;
  • assurer le bon fonctionnement et l’entretien de l’application ou du site, intervenir lorsque des anomalies surgissent, assurer les mises à jour et les évolutions techniques.

À toutes les étapes du projet, depuis l’écriture du code jusqu’à l’utilisation de l’application, vous êtes soumis à une obligation de qualité. Rien ne doit vous échapper !

Quelles sont les particularités du DevOps ?

La particularité de ce métier (en comparaison avec ceux de développeur et d’administrateur système, « classiques ») réside dans le fait qu’à chaque étape existe une exigence de contrôle qualité, afin de s’assurer que les solutions mises en place continuent de fonctionner après leur installation.

Quelles sont les compétences nécessaires ?

Le DevOps doit ainsi avoir des compétences en programmation (écriture et compréhension du code, connaissance des langages de programmation, développement de scripts et intégration), en déploiement d’infrastructures (mise en place de passerelles pour transférer des opérations ou des données) ainsi qu’en évaluation (capacité à évaluer le fonctionnement des applications, à procéder à des ajustements en termes de ressources et d’outils et à mesurer les performances des solutions mises en place).

Les compétences techniques obligatoires :

  • connaissance de l’environnement Linux ;
  • connaissance des langages de programmation (ou scripting) : Java, Python, Shell…
  • maîtrise des outils d’intégration comme Ansible, XL Deploy ou Néo-Soft ;
  • aptitude à travailler en mode agile (méthodologie SCRUM).

Au-delà de ces compétences techniques, le DevOps doit aussi savoir faire preuve de compétences « humaines », c’est le plus important. Il doit donc :

  • avoir un bon relationnel pour communiquer plus facilement avec les différentes personnes susceptibles d’être associées au projet ;
  • être capable de gérer des équipes ayant des rôles complémentaires mais bien spécifiques ;
  • savoir prendre du recul et comprendre les points de vue des autres pour mener à bien le projet dans les meilleures conditions et atteindre l’ensemble des objectifs fixés ;
  • être capable de fédérer des profils hétérogènes, ayant des intérêts parfois très contradictoires, dans le but de produire une solution efficace et cohérente.

Autre compétence qui pourra vous être demandée : la maîtrise de l’anglais (lu, écrit, parlé), surtout si l’entreprise visée évolue dans un contexte international.

Comment devenir DevOps ?

Pour pouvoir prétendre à un poste de DevOps, un bac+5 ainsi que quelques années d’expérience en tant que développeur sont très souvent demandés par les recruteurs de l’IT. Cette attente des employeurs s’explique principalement par le niveau d’expertise que nécessite le métier de DevOps. Ce haut niveau de qualification permet aux DevOps de profiter d’opportunités professionnelles intéressantes et d’un salaire confortable.

Pour les étudiants, il leur faudra bien sûr orienter leurs études dans le domaine de l’informatique pour pouvoir devenir DevOps. Vous pouvez viser les écoles d’ingénieurs, mais aussi, dans un premier temps, des formations diplômantes comme certains bac professionnels.

Dans tous les cas, il est important de vous familiariser au plus vite avec les différentes facettes du métier : administration réseaux, algorithmes, sécurité informatique…

Existe-t-il des formations spécifiques ?

À ce jour, il n’existe pas à proprement parler de formation spécifique au métier de DevOps. La plupart des profils actuels sont diplômés d’écoles en ingénierie informatique et possèdent, en parallèle, un certain nombre d’expériences professionnelles. À travers ses expériences, le prétendant au poste de DevOps doit avoir appris à maîtriser les compétences liées au développement, à l’administration système ainsi qu’à la production de solutions applicatives et logicielles.

Lorsqu’on dispose de peu, voire pas d’expérience professionnelle, il est possible de prétendre à un poste de DevOps junior, mais l’offre se fait alors beaucoup plus rare, d’autant plus que les compétences à maîtriser sur ce poste sont relativement nombreuses. Il paraît donc difficile de s’engager sur cette voie sans avoir, au préalable, pratiqué l’expérience du terrain.

Enfin, en termes de débouchés, le DevOps peut, par la suite — et s’il le souhaite —, s’orienter vers d’autres postes tels que celui d’ingénieur réseaux et infrastructures, de CTO (chief technical officer) ou encore de tech lead, chargé de la stratégie informatique de l’entreprise.

L’addition, s’il vous plaît

À l’heure actuelle, le taux journalier moyen d’un DevOps oscille entre 500 € et 650 €. Un profil expérimenté (entre 5 à 10 ans d’expérience) peut, quant à lui, prétendre à un salaire brut annuel allant de 60k € à 90k €.

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.

Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.

La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.

Ce collègue, c’est peut-être vous !

Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.

Pas de bourreau sans victime

Le manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.

Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.

Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…

Le manipulateur est un profiler

Comme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.

Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facile

La faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.

Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.

Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.

La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.

Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.

Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝

L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.

Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.

Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?

Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.

Voici x techniques de manipulation classique au travail.

La menace

Quand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.

En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).

Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.

La réécriture des faits

Pour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !

Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.

Diviser pour mieux régner

Avant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.

Entretenir le flou

Les manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.

Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !

Tirer la couverture à soi

Vous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.

Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?

SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.

NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.

SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.

PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »

QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.

DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.

NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.

NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

Je suis carriériste, et alors ?

Je voulais devenir directeur marketing ; je l’avais décidé, j’ai travaillé dur pour en arriver là, c’était un objectif que je poursuivais depuis trois ans au moins. Et je suis devenu directeur marketing.

Vous l’aurez compris, j’ai une ambition débordante, je suis une personne que l’on peut qualifier de carriériste, et je l’assume complètement.

Je préfère vous le dire tout de suite : si, un jour, vous et moi sommes collègues et convoitons le même poste, vous n’avez aucune chance, j’ai toujours cinq coups d’avance sur tout le monde, c’est moi qu’ils vont choisir.

Depuis quand suis-je comme ça ? Depuis tout petit, je crois. En maternelle déjà, j’avais les dents — de lait — qui rayaient le parquet de la salle de classe.

Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir de petit Ravaillac en puissance pour que la maîtresse m’ait à la bonne. Mon seul objectif en apprenant les comptines par cœur et étant sage comme une image : collectionner plus d’images que mes petits camarades.

Et, en secret, je rêvais d’avoir un jour le courage de lui demander de me faire sauter une classe pour passer plus rapidement en grande section.

Et puis, en grandissant, ça m’est resté. L’ambition qui m’animait à chaque projet entrepris en tant qu’adolescent, puis en tant que jeune adulte fraîchement sorti de l’université fascinait mes proches et forçait le respect de certains collègues.

J’ai commencé par faire mes armes dans les services marketing dans la grande conso, développant un certain talent pour accomplir les missions que l’on me confiait et pour le faire savoir.

Savoir se mettre en lumière auprès des personnes qui comptent dans l’entreprise, c’est pour moi aussi important que de bien faire son travail. Si personne n’est au courant de vos accomplissements, à quoi bon ?

Et puis, je l’avoue, je suis passé du côté obscur de l’ambition, que l’on appelle le « carriérisme ». Je vais vous faire une confidence : lorsque vous aurez compris que le monde professionnel, à de rares exceptions près, valorise davantage le mérite individuel que la réussite collective, alors, comme moi, vous déciderez peut-être de faire cavalier seul !

D’ailleurs, je n’aime pas trop le terme de « collaborateurs », nous sommes des collègues et c’est suffisant comme ça.

Le salaire, le bonus de fin d’année ou les stock-options n’ont plus trop d’importance pour moi. Moins, en tout cas. Je pense le monde professionnel comme un jeu d’échecs ou une partie de billard à trois bandes.

Progresser dans la hiérarchie, jouer des coudes sur l’organigramme, candidater en secret chez un concurrent pour évoluer plus rapidement… Je maîtrise les règles du jeu mieux que quiconque, alors pourquoi ne pas en profiter ?

En bon desperado de l’open space, j’ai le doigt sur la gâchette en permanence, prêt à bondir sur la moindre opportunité.

Même si ça frotte un peu dans les virages, même s’il faut perdre un ami au passage. Après tout, on aura toujours le temps de se rabibocher lors du prochain séminaire, quand je serai son chef. Mieux vaut être pragmatique qu’éthique, tel est mon credo.

Quand je songe à Jean-Pierre qui est toujours chef de projet, sur le même projet depuis cinq ans de boîte, ou à Sylvie qui a l’air de se plaire dans son rôle de commercial terrain…

À vrai dire, je me demande souvent pourquoi tout le monde n’est pas comme moi. Enfin bon, en vouloir toujours plus, n’est-ce pas le propre de l’Homme ? Pourquoi se contenter des miettes ou d’une petite part du gâteau lorsque l’on peut rafler la mise, faire carton plein ?

Je suis convaincu qu’une ambition débordante est le produit de l’évolution et que l’évolution est le produit d’une ambition sans limites.

Le revers de la médaille existe, cependant. Certaines questions me taraudent. Pourquoi fais-je toujours primer ma carrière sur tout le reste, sans concession ?

Je ne suis tout de même pas un animal au sang-froid. Vais-je changer d’état d’esprit un jour ? Est-ce bien ou est-ce mal ? La question se pose-t-elle en ces termes ?

Alors, je me suis mis à lire sur le sujet et la réponse n’est pas si simple qu’elle n’y paraît. Certains spécialistes parlent du phénomène de « l’anxiété du statut ». Ce n’est plus la sécurité financière qui compte, mais le regard des autres sur le métier que l’on exerce et le poste occupé.

Il peut, dans certains cas, s’agir d’un « traumatisme » de l’enfance qui s’exprime dans une peur d’être déclassé, de régresser socialement. Parfois, l’explication est à trouver quand, tout petit, vous avez vu l’un ou l’autre de vos parents perdre son emploi ou rencontrer des difficultés financières.

Votre inconscient met en place une stratégie de défense qui vous rend plus résilient, voire plus agressif sur le plan professionnel.

Certaines entreprises l’ont bien compris et je crois qu’elles ne se privent pas de jouer sur les peurs de certains. Habile et rentable technique de management, pour contenter les accros de l’évolution de carrière, plutôt que des augmentations de salaire, elles se contentent de distribuer des “Head of…”, des “Senior Manager of …” ou encore des “Director of…” — comme les jolies images que la maîtresse distribue en maternelle, vous vous rappelez ? Hiérarchie “flat”, qu’ils nous disent. Je vois plutôt ça comme une armée mexicaine en manque de reconnaissance, mais les gens comme moi continuent à vouloir être généraux.

Vous voyez, j’arrive même à faire mon autocritique, je ne me laisse pas duper par mon propre comportement ni par mes envies de grandeur.

Parfois, le carriérisme me joue des tours. Il y a deux ans, lorsque l’on m’a fait miroiter ce fameux poste de Marketing Director, j’ai tout de suite mordu à l’hameçon.

On m’a demandé de donner encore un petit coup de collier, de m’arracher sur ce lancement de produit, de tout boucler pour Noël, on m’a dit que l’on comptait sur moi, « Vas-y tu peux le faire »…

Mais, à bien y réfléchir, je crois que c’était un leurre. Un piège que je me suis moi-même tendu. Mais en bon requin que je suis, je me suis jeté sur la proie en pensant y trouver mon compte.

Si j’avais réfléchi un peu plus loin que le bout de mon ambition, je me serais aperçu que 80 % des activités marketing sont en passe d’être externalisées et qu’au lieu de prendre des décisions stratégiques, j’allais devoir me contenter de coordonner des choix déjà entérinés par une agence média basée à Dublin, et cela ressemble plus à une mise au placard qu’à autre chose.

Je sais que, parfois, j’énerve un peu et que ce pseudo-avancement n’est peut-être qu’un juste retour de bâton.

À vouloir faire une carrière dans le carriérisme, on se heurte parfois à certaines limites. On ne gagne pas à tous les coups, et il faut savoir en prendre.

Je ne cherche pas à apporter une quelconque morale à cette histoire ni à me justifier. C’est un simple témoignage qui peut vous être à toutes fins utiles. Juste pour que vous soyez conscient que derrière le sourire d’un collègue se cache parfois la mâchoire d’un gentil requin prêt à tout pour vous passer devant.

Oups ! Je me suis disputé avec mon boss… Et maintenant, je fais comment ?

Vous avez globalement une bonne relation avec votre boss et cette réunion avait pourtant bien commencé.

Mais à un moment donné, un mot, une parole — vous ne savez pas vraiment laquelle — a fait qu’à un moment donné, vous avez perdu le contrôle. Les piques, les invectives et même les insultes ont commencé à fuser de toutes parts et une vraie grosse dispute a éclaté entre vous et votre N+1.

Il paraît que des « Tu te fous de ma g***** ? », des « Non, mais tu me prends pour un c** ou quoi ? » et quelques noms d’oiseaux ont été entendus jusqu’à l’autre bout de l’open-space. Quand vous y repensez, vous avez envie de vous cacher six pieds sous terre.

Le thème abordé ne méritait sans doute pas un esclandre, mais une petite goutte a fait déborder — pour ne pas dire carrément exploser — le vase ! Vous avez perdu votre lucidité et la colère l’a emporté, c’est comme ça !

Et même si vous avez dit ce que vous aviez sur le cœur, en moins de trois minutes, vous avez peut-être anéanti votre carrière dans cette entreprise ; en tout cas, votre réputation va probablement en prendre un sacré coup !

Et maintenant, que faire pour réparer (ou pas) les pots cassés ?

On se calme !!

Le moment qui vient de se dérouler était particulièrement violent. Des disputes d’une telle intensité, ça n’arrive pas souvent. Donc, on souffle un bon coup et on essaye de se détendre. Surtout, ne pas réagir à chaud ! Nous ne sommes pas dans une comédie américaine dans laquelle tout finit bien, avec une joyeuse petite musique de générique.

Vous ne savez pas encore comment votre boss a encaissé le coup, alors n’empirez pas les choses en lui envoyant un e-mail ou un message WhatsApp. Autre conseil : n’en parlez pas à vos collègues tout de suite.

Après une confrontation, laisser retomber la pression est indispensable… à condition de ne pas trop tarder à se lancer dans une nécessaire mise au point.

Pourquoi cette dispute a-t-elle éclaté ?

Un minibilan s’impose. Avez-vous un tempérament plutôt « sanguin » ? Avez-vous tendance à exploser à la moindre contrariété ? Ou, au contraire, êtes-vous quelqu’un de mesuré qui s’est exceptionnellement laissé emporter ?

« Il se peut que votre supérieur vous ait titillé sur un « point sensible » », avance Sophie Morin, auteure du livre Vivre mieux au travail. Elle ajoute que lorsqu’un besoin (l’autonomie, par exemple) ou une valeur (la justice) est malmené(e), il est difficile de « se raisonner ». On parle alors d’effet « cocotte-minute » pour décrire ce phénomène de libération des tensions et des frustrations accumulées. Et bien sûr, dans votre cas, c’est arrivé au pire moment !

Autre piste à creuser : vous avez peut-être du mal à vous affirmer sans agressivité. La fatigue et le stress n’aident pas à avoir les idées claires et à rester lucide. Cette dispute était peut-être un signal d’alarme à prendre en compte sérieusement. Une semaine de repos ne vous ferait-elle pas un peu de bien ?

Le conseil d’Amélie, fondatrice de Betuned : analyser la prise de bec, en comprendre les enjeux et les raisons pour lesquelles on en souffre. « Est-ce que je n’aime pas cette personne ? Certaines de ses paroles m’ont-elles touché sans qu’elle en prenne conscience ? Est-ce de la maladresse ? Est-ce que j’en fais une histoire personnelle ? En analysant la genèse du conflit, on comprend mieux s’il s’agit d’un simple malentendu ou d’un problème plus profond. »

Évaluer ses options

Réconciliation, démission, licenciement… ?

Si cette dispute s’est révélée comme un électrochoc qui vous a permis de vous rendre compte que votre job ne vous plaît plus, que vous n’êtes pas à votre place ou que vous ne pouvez plus cohabiter de manière pacifique avec votre boss, si vous pensez vraiment qu’il est allé trop loin, alors tirez-en rapidement la bonne conclusion. Il est peut-être temps d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs.

S’excuser, bien sûr !

Si au contraire, vous ne voulez pas perdre votre travail, le temps des excuses a sonné. Agissez dès le lendemain de la dispute en demandant un rendez-vous en face à face avec votre boss. Si lors du conflit, vous avez vraiment disjoncté, alors il vous faudra sans doute ravaler un peu votre orgueil et votre fierté en admettant que vous avez perdu votre sang-froid.

Observez de quelle manière votre interlocuteur réagit. S’il souhaite vous pardonneret aller de l’avant, alors cela en restera là. S’il s’agit d’un problème de fond, laissez passer quelques semaines pour revenir à la charge quand l’atmosphère sera moins électrique.

Se disputer, ça fait du bien ?

Une bonne engueulade vaut-elle mieux qu’une accumulation de non-dits ? Certains diront que c’est nécessaire pour faire bouger les choses. Le problème, c’est que nous n’avons pas tous la même propension à supporter la colère de l’autre.

Le risque est donc de provoquer une mauvaise réaction de la part de votre interlocuteur, surtout si c’est votre N+1… À vrai dire, vous ne gagnerez jamais grand-chose en jouant la carte du conflit soudain, à part un certain soulagement si tout ceci était planifié et que vous démissionnez dans la foulée.

Mais là encore, on ne sait jamais qui l’on va croiser plus tard sur son chemin, donc la prudence est de mise.

Chercher la cause profonde du mal

Si vous avez atteint le point de rupture de manière soudaine et sans vous en rendre compte — ou si cela vous est déjà arrivé dans d’autres jobs — c’est que le malaise est peut-être plus profond. Trouvez une oreille attentive à laquelle vous confier pour ne pas rester seul avec votre souffrance. Un coach ou un psy peut aussi vous venir en aide. 

Parlez-nous de vous ! Vous êtes-vous déjà disputé de manière violente avec votre boss ou un collègue ? Quelle en était la cause principale ? Comment avez-vous géré la situation ?

Mobile development: is Flutter the future?

Efforts to simplify and accelerate digital product development processes have been ongoing for the past ten years, in response to the race to innovate and the revolution in mobile applications.

One of the major constraints of developing applications for mobile devices is the requirement that they be compatible with multiple platforms like Android and iOS.

This means that development, testing and release phases are doubled or more. Debugging and updates are also required in addition. This is a real ordeal for developers and an additional cost for companies.

To deal with the issue, in 2018*, Google launched Flutter, an open source framework** for the development of multi-platform applications. The promise? Enable developers to build applications once, then deploy them on different platforms (Android/iOS) as well as on desktops and the mobile web.

Why has Flutter been so successful with developers and what are the specificities that make it such a formidable tool for the rapid development of quality mobile applications?

Why is Flutter unique?

What makes Flutter unique is the fact that the framework enables the creation of applications for multiple market platforms using the same source code. There is no longer any need to dig into the functionality of each platform to make the application compatible or to develop it twice. In other words, with Flutter, you develop a single, unique application which runs on both the iOS and Android operating systems.

“The big benefit of Flutter, is that there is less coding for the same native result on iOS et Android.”

Baudoin ABCD – Developer at Betuned

The Flutter framework is now used by companies like Groupon, eBay and Tencent and has proven itself. What major benefits does it provide in the race to innovation start-ups and web giants are running against each other?

Why has Flutter become the leading multi-platform development tool?

Faster development

This is Flutter’s greatest advantage. A single source code for a multi-platform application: this is the dream of every applications developer and publisher. In addition to providing clean code faster the first time around, the hot-reload functionality considerably reduces code compilation time, which frees up more time for development.

Technically accessible

Flutter it is intuitive and simple to use. The DART language is among the easiest to master, even for new developers. For companies which don’t (or don’t yet) have highly experienced developers, Flutter provides a potential option to start developing applications in record time, without having an army of seasoned developers.

Everything is a widget

The motto applies to Flutter. Every user interface consists solely of (several hundred) widgets, each of which performs a single task. Assembling them like Lego bricks to build an application isn’t child’s play, but the logic is very intuitive and means that developers can focus on the user experience or the design of the application.

More experienced developers can build their own animation and widgets using DART as the primary language.

Users first

Developers and marketeers know that the user experience is crucial for mobile devices. A light swipe to the left or to the right or poor ergonomics and users give up and go elsewhere.

Flutter provides an extensive pallet of graphical components. There are very few limitations and developers can do virtually anything they want. Google’s visual language (Material Design) was specifically created for (mobile first) applications with a minimalist Flat Design approach using simple forms.

For our more experienced readers, Flutter can mine the Skia vector image library to ensure that the user interface is identical on Android and iOS. Flutter applications are pixel perfect, which means that the design of the application isn’t dependent on the OS.

Reduced time-to-market

Flutter is very popular with IT teams that use agile development methods. The term “sprint” (a short development cycle) is often used. It delivers an MVP (Minimum Viable Product), i.e., an application with a very small number of functionalities, which is used for testing and/or to get customer approval before starting another sprint cycle, and so on…

This is exactly the Flutter approach: develop, test, approve, start again… The major benefit is that errors are found as they occur and can be corrected without waiting for the finished product. Flutter avoids many of the drawbacks associated with application acceptance by the final or internal customer.

Reduced development costs

This is the logical conclusion of the preceding points: the ability to develop more quickly using fewer resource to obtain quality results considerably reduces development costs. Flutter is particularly well-suited to the needs of start-ups. It focuses on the added value delivered to users without getting bogged down in endless testing and QA phases.

The future of development?

It’s impossible to say if Flutter will become the most effective framework for the mobile ecosystem. One thing is for sure, though: the simplified development of applications using SDKs or easy-to-use frameworks is increasingly popular.

In the now-famous study “Most Loved, Dreaded, and Wanted Web Frameworks, Libraries and Tools” conducted each year by StackOverflow, Flutter is ranked fourth in the Wanted and third in the Loved categories.

The trend is even toward “no-code” development (link to the no-code article). This reveals a need both to go ever faster, via the simplification of technical aspects to concentrate on the user experience, and to involve marketing and sales teams in IT projects.

Flutter has solid references, a growing user community and technical support from Google. It has all the tools it needs in hand to become THE leading multi-platform framework and beyond, with Windows and Linux in its sights. Long live Flutter!

* Flutter 1.0 was released on 4 December 2018 during the Flutter Live event which introduced the first stable version of the framework. Flutter 1.12 was released on 11 December 2019 during the Flutter Interactive event.

** Framework: In computer programming, framework (also called software framework, development environment, application development platform or application framework) designates a coherent set of structural software components used to build the foundations and major sections of all or part of a software programme (architecture).

Jobboards : the end of the dinosaurs?

Bad times for job boards. Online recruitment platforms are experiencing a decline in popularity and effectiveness and are increasingly becoming the dinosaur of recruitment tools.

Their proliferation, the increasing digitalization of HR processes and their lack of innovation have contributed to a degraded candidate experience and their usefulness to employers. Let's discover the reasons for this decline in performance and the alternatives to explore to find the best talent.

The paradox of job boards

Let's put things into perspective: job boards are certainly less fashionable, but it must be said that in most countries of the world they are the most used recruitment channel. Indeed, 80% of job seekers start their search on a job board, it is one of the first natural reflexes when looking for a job.

But another statistic should alert us: only 12% of people who visit a job board will apply for a job! What do they do next? They type the name of the company on Google, search on Glassdoor, on Facebook, or apply on other platforms.

This is a brief description of the paradox that could eventually cause the disappearance of some job boards. Many candidates and recruiters have become accustomed to using job boards as an obvious tool to search for a job or to recruit. But it is obvious that the efficiency is no longer there.

Too much is too much!

A job board is good, but 300 job boards are no longer useful. The proliferation of these job boards has certainly contributed to their decreased efficiency. Companies find it difficult to update their offers or to personalize them according to the site on which they are posted.

In times of talent shortages, they also tend to put the gas pedal on multi-posting and hope to increase their chances of finding the right person. Candidates feel overwhelmed by all the similarities and duplication of offers.

Untargeted applications

Faced with this ocean of job offers in which one has to survive, everyone has their own strategy. One of them is to apply en masse without concentrating on the offers that best correspond to your skills. And that's what can make it difficult for employers to find qualified candidates.

Candidates are becoming more passive

Job boards are being challenged by changing attitudes towards job hunting. Of course, almost everyone needs a job, but it is estimated that 80% of the talent available on the market - and often the best - is not actively searching. Nevertheless, if you manage to arouse their interest, there is a good chance that they will want to change jobs.

So a job board doesn't seem to be of much use in finding and recruiting these talents. Recruiters prefer to use other more efficient and specific methods and channels, such as direct approach on social networks or inbound marketing content strategies.

And to stand out from the competition in a crowded job market, some call upon Betuned to present their job offers in the form of high-impact video capsules broadcasted in an ultra-targeted way on social networks. With Betuned, you receive on average 30 times more targeted applications than with a classic offer and we can even select the 10 best resumes for you!

The new uses of digital

Amazon, Netflix or Uber have given us bad habits. We want everything, right away, because we know it's possible. The same goes for the job search: the lack of information about the company, the long application forms, the cover letters, wasting 15 minutes to create a profile... all this is a thing of the past for the young generation.

Today, candidates prefer to use Google, LinkedIn, recommendations from their networks or contact companies directly rather than going through a job board. Betuned recommends you to think about your presence on social networks on a regular basis.

Did you know for example that TikTok has become the preferred search engine among young people? An easy cooking recipe, a restaurant in Lisbon, changing a bike wheel, learning how to jump rope... TikTok is full of short, attractive and immersive content. To recruit the young generation, Betuned also helps you define an editorial line, an adapted content strategy and its execution. LinkedIn and TikTok are part of it!

Recommendation and cooptation

Knowing someone who knows someone who could do the job... Employee recommendations are an effective way to recruit new employees. When considering key recruitment metrics, employee referrals are often more effective than job boards, even if volumes are sometimes limited.

Employee referrals are particularly useful in reducing time to hire, cost to hire, time to onboard and increasing retention. Employers are coming to understand that top talent knows other talent. As a result, they are more likely to rely on employee referrals to find new candidates.

And that's a huge gain over job boards. Instead of posting a job, sifting through hundreds of resumes and conducting dozens of interviews, employers prefer to use employee referrals to build a pool of candidates. This allows them to find new employees quickly without having to go through a lengthy and costly recruitment process.

In conclusion, it is important to note that job boards, once very effective and still widely used, have adapted their model little or poorly to the reality of employer-employee relationships, which has contributed to the popularity of new, more efficient job search methods. It is therefore crucial for companies to diversify the recruitment channels they use and implement a digital recruitment strategy to maximize their chances of finding qualified candidates.

Are you struggling to recruit new talent?

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Inflation : comment aider les salariés à faire face à l’augmentation du coût de la vie ?

L'inflation, le "mal économique" absolu : 10,5% en décembre dernier, un niveau sans précédent dans notre pays ! L'augmentation des prix a été l'une des thématiques les plus présentes dans les médias en 2022. En 2023, les prévisions ne s'annoncent guère meilleures. En Belgique, on prévoit que l'augmentation continuera à fortement impacter les finances des ménages.

Face à ces hausses de prix, de nombreux employeurs mettent en place des mesures destinées à donner un coup de pouce à leurs collaborateurs.

Dans cet article, découvrez comment gérer l'impact de l'inflation sur vos équipes

L'inflation, le serpent qui se mord la queue ?

Le problème avec l’inflation, c’est que tout le monde est impacté. Quand le litre de super sans plomb augmente, les entreprises comme les particuliers sont affectés par cette hausse. Comment l'entreprise, elle-même touchée par l'inflation, peut-elle répondre à la baisse de pouvoir d'achat de ses salariés ?

Les partisans d'une politique de l'offre optent pour une "relance", c'est-à-dire pour un soutien de la consommation avec, par exemple, des baisses d'impôts pour les ménages les moins aisés et des hausses de salaires. C'est le principe de notre mécanisme belgo-belge d'indexation automatique des salaires. En janvier 2023, les secteurs comme la CP200 se dirigent d'ailleurs vers une augmentation des salaires de plus de 10 % qui concerne des milliers d'entreprises.

De l'autre côté, les partisans d'une politique de la demande critiquent ce système injuste qui met la pression sur des entreprises déjà en difficulté. Pire, certains pointent du doigt le côté pervers des augmentations de salaire forcées qui incitent en retour les entreprises à augmenter le prix de leurs produits et services. Sans compter une hausse des coûts salariaux qui érode la compétitivité des entreprises nationales.

Bref, c'est un débat sans fin qui ne sera pas tranché dans cet article et des rapports entre salariés et employeurs qui peuvent potentiellement se tendre. Alors sans attendre les hausses de salaires, de nombreuses entreprises ont mis en place des mesures pour amortir le choc de la hausse des prix.

Il y a plusieurs façons pour une entreprise de répondre à la baisse de pouvoir d'achat de ses salariés en période d'inflation :

Augmenter les salaires plus rapidement

C'est l'une des solutions les plus évidentes. Certaines entreprises ont pris les devants en engageant des négociations avec les représentants du personnel dès 2021 afin de programmer et d'étaler de manière intelligente les hausses de salaires. Dans le centre de la France, à Clermont-Ferrand, les salariés de Michelin ont eu droit à une double augmentation de salaire en 2022 : une première en mai, puis en juillet. En moyenne, de 3 à 6 % d'augmentation au total. Un coup de pouce bienvenu et qui a augmenté le capital sympathie de l'entreprise chez les salariés.

Même idée chez AB InBev, l'entreprise de bière belge, qui a annoncé dès 2021 qu'elle allait augmenter les salaires de ses employés de 2 % par an en moyenne pour faire face à l'inflation et à l'augmentation des coûts de la vie sans attendre les effets de l'indexation automatique.

Affiner sa politique salariale

Certaines entreprises ont décidé de mener une réflexion plus fine sur les salaires en partant du principe que les salariés qui se situent en bas de la grille salariale sont ceux qui souffrent le plus de la hausse des prix. Chez Veolia, par exemple, Estelle Brachlianoff, la CEO (oui, c'est une femme !) a pris deux mesures phares :

Tous les salariés qui gagnent moins de 50 000 euros par an (soit 85 % des salariés) verront leur salaire de base augmenter de 5 à 6 % en 2023.

Veolia a également planché sur une nouvelle répartition entre salaire fixe et salaire variable en étant plus souple sur l'obtention de certaines primes trimestrielles.

Les avantages en nature

En offrant des avantages en nature tels que des repas gratuits ou une assistance médicale, les entreprises peuvent aider leurs employés à faire face à l'inflation. Quand l'inflation fait flamber les prix, il faut aller droit au but. Parmi les mesures les plus efficaces prises par les entreprises en 2023 pour maintenir le pouvoir d'achat :

  • la renégociation de leur assurance santé collective pour offrir une mutuelle d'entreprise plus avantageuse, notamment sur le remboursement des frais dentaires et d'optique ;
  • la revalorisation des allocations de télétravail visant à compenser les dépenses engagées par les salariés qui travaillent à distance ;
  • pour ceux qui travaillent sur site, une aide pour se déplacer. Veolia rembourse par exemple à 100 % (au lieu de 50 %) les passes mobilité, comme le passe Navigo (transport en commun) en Île-de-France, pour l'ensemble des salariés qui en font la demande.
  • C'est dans l'air du temps : plusieurs entreprises belges, comme KBC, ont instauré des "Forfaits mobilités durables", permettant d'indemniser, dans la limite de 700 euros par an et par salarié, les employés qui utilisent des modes de transport doux (vélo, trottinette électrique, covoiturage, etc.) pour se rendre au bureau.

La revalorisation de l’épargne salariale et les retraites

A en croire le baromètre 2022 Epsor sur la Rémunération et les avantages sociaux, "l'épargne salariale et retraite est l'élément de rémunération favori des entreprises et de leurs salariés. Et pour cause, elle permet aux salariés de se constituer un pécule afin de financer des projets à moyen et long terme, le tout dans des conditions avantageuses".

En période d'inflation, voici plusieurs façons d'activer ce levier :

  • la mise en place d'un accord d'intéressement prévoyant l'attribution d'une prime d'intéressement aux collaborateurs lorsque des objectifs fixés par l'accord sont atteints ;
  • l'instauration d'une passerelle permettant aux salariés d'alimenter leur Plan Épargne Retraite en utilisant les jours épargnés sur leur Compte Épargne Temps ;
  • le versement d'un supplément d'intéressement, en complément des primes d'intéressement déjà octroyées, afin de renforcer le pouvoir d’achat des employés

Promouvoir un mode de vie plus sain, améliorer la qualité de vie au travail

Dans une entreprise, il y a des coûts cachés, dans la vie aussi. En encourageant les employés à adopter des habitudes de vie saines, comme manger sainement et faire de l'exercice régulièrement, les entreprises peuvent contribuer à réduire les coûts liés à la santé et aider les employés à faire face à l'inflation.

Parmi les mesures plébiscitées par les salariés et les entreprises on retrouvera en 2023 :

  • Offrir plus de flexibilité au travail, comme le télétravail ou le travail hybride, afin d'aider les salariés à mieux gérer leur temps et à réduire les coûts liés aux déplacements ;
  • Offrir une formation professionnelle : acquérir de nouvelles compétences permet aux salariés de progresser et de se développer personnellement, et de faire évoluer leur carrière. Ils deviennent ainsi moins vulnérables face à la crise et peuvent prétendre à des augmentations de salaires ou des promotions sur le long terme.
  • Pour certaines catégories de travailleurs, des entreprises, comme KFC aux Etats-Unis, ont mis en place des programmes de coaching destinés à apprendre à leurs salariés à mieux gérer leurs finances et à détecter les foyers les plus en difficulté.

Communiquer avec ses collaborateurs

Sachez que vos salariés, en particulier les plus jeunes (Millennials et Génération Z), attendent de vous que vous preniez en compte les questions qui les touchent personnellement, tant sur le lieu de travail qu'en dehors.

L'inflation fait partie de ces thématiques qu'il ne faut pas mettre sous le tapis et faire comme si de rien n'était. En règle générale, il est toujours utile d'anticiper plutôt que de devoir réagir en urgence.

Faites savoir aux collaborateurs que vous êtes conscient de leurs problèmes en cette période difficile, que vous vous souciez d'eux et que vous voulez les soutenir. Ils se sentiront ainsi mieux écoutés et valorisés, et seront moins susceptibles de réagir de manière disproportionnée en cas de stress.

→ Vous rencontrez des difficultés à recruter sur certains postes ? Vous ne recevez pas assez de candidatures pour faire votre choix ?

→ Vous avez tout essayé, mais les postes vacants freinent toujours votre développement ?

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Comment le Big Data transforme-t-il la gestion des ressources humaines ?

Le Big Data bouleverse les activités de nombreux métiers. La capacité à analyser de grandes quantités de données permet aujourd'hui aux entreprises de mieux anticiper les évolutions de leur marché et de prendre des décisions stratégiques éclairées.

La fonction Ressources Humaines est un peu plus frileuse quant à l'utilisation des données.

Dans cet article, nous vous expliquons tout sur le lien entre le Big Data et les RH et nous vous montrons même comment vous en servir pour mieux connaître vos collaborateurs, améliorer vos recrutements ou fidéliser vos talents en leur proposant des parcours personnalisés.

Qu’est-ce que le Big Data ?

Pourquoi les performances du candidat "idéal" sont-elles finalement décevantes ? Pourquoi un commercial a-t-il signé plus de contrats qu'un autre ? Quelles sont les ressources clés susceptibles de quitter leurs fonctions dans les prochains mois ? Quels seront les coûts et pertes pour l'entreprise ? Voici quelques-unes des questions auxquelles vous serez peut-être capable de répondre rapidement et avec exactitude grâce au Big Data.

Le Big Data ou "données massives" désigne simplement le volume important d'informations (sur ses clients, ses collaborateurs, son marché, ses concurrents...) que une entreprise est en mesure de collecter, d'amasser et de stocker à des fins d'analyse.

Ces informations sont ensuite stockées dans de grandes bases de données. Ensuite, en fonction des besoins de chaque utilisateur (par exemple, au département RH), certaines données sont traitées par de puissants algorithmes qui établissent des corrélations entre elles. L'objectif final est d'avoir accès à une analyse fine d'une situation, de l'expliquer rationnellement et de définir des scénarios possibles pour le futur. L'analyse de grandes quantités de données permet, par exemple, à un service RH de faciliter et d'orienter un grand nombre de décisions concernant, par exemple, le recrutement, la gestion des salariés, la mise en place de formation, etc.

Big Data : vous y êtes presque !

En réalité, les services RH utilisent déjà les données pour prendre des décisions. Certaines données sont "gratuites" et immédiatement exploitables. Elles sont générées par les salariés eux-mêmes (absences, jours de congés, salaires...).

Le fichier qui contient toutes les informations sur vos collaborateurs, qu'il s'agisse d'un gros tableau Excel ou d'un logiciel RH, est en réalité une base de données à partir de laquelle vous pouvez obtenir de nombreuses informations pertinentes.

Le Big Data, c'est simplement passer à l'étape suivante, voire même voir les choses en plus grand en faisant le lien avec davantage de types d'informations : par exemple, croiser un taux d'absentéisme élevé avec une fonction ou un lieu de production spécifique et en tirer des conclusions. Peut-être devrez-vous vous doter d'un outil d'analyse de données ou de visualisation de données pour y accéder plus facilement.

Différents cas d’utilisation du Big Data pour les RH

L'idée principale du Big Data est qu'avec un plus grand nombre d'informations et la possibilité de les corréler et de les analyser, le service RH acquiert une meilleure compréhension du fonctionnement de l'entreprise.

Faciliter les recrutements :

La data peut vous aider à identifier rapidement les candidats les plus pertinents pour un poste de manière plus efficace que les méthodes de recrutement traditionnelles.

D'après une étude de la Harvard Business Review, il serait possible d'augmenter de 25 % ses chances de choisir le bon candidat pour un poste en suivant un algorithme plutôt que son instinct et son expérience.Grâce à la numérisation des processus de recrutement, les recruteurs ont accès à une grande quantité d'informations, et la data RH peut vous aider à simplifier votre processus de recrutement en vous permettant d'évaluer rapidement les éléments importants et pertinents de chaque candidature et de pré-sélectionner les meilleurs profils.

On appelle cela le Parsing CV et certains ATS le proposent déjà. De plus, les données peuvent vous aider à évaluer les compétences de certains candidats en utilisant des questionnaires ou des tests en ligne. Vous gagnez du temps et de l'énergie tout en améliorant la qualité de votre processus de recrutement.

"Les premières applications du Big Data dans les RH concernent les recrutements. En effet, grâce à des algorithmes puissants, les entreprises peuvent "matcher" les compétences indiquées dans les CV avec les besoins des postes à pourvoir. Si ces algorithmes peuvent être utilisés sur les CV reçus par les entreprises, ils peuvent aussi aller explorer le web, notamment les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Viadeo...), David Bellaiche - Althéa

Fidéliser les talents

Utiliser ses données de manière stratégique peut vous aider à identifier les opportunités et les problèmes en matière de parité, d'emploi aidé, de développement des compétences et de formation.

Les outils de visualisation de données peuvent faciliter la compréhension et l'analyse de ces données. Par exemple, en combinant des données sur l'ancienneté des employés, leurs parcours et leurs performances avec les opportunités de promotion, vous pouvez améliorer la mobilité interne ( + article sur la mobilité) et réduire les coûts de recrutement en prenant des décisions plus équitables pour tous.

Cependant, dans les grandes entreprises, il peut être difficile de traiter manuellement ces données pour répondre aux exigences des talents stratégiques, qui sont de plus en plus exigeants vis-à-vis de leur DRH et qui n'hésitent pas à changer d'employeur s'ils ne sont pas satisfaits de leurs perspectives d'évolution et de leur suivi de carrière. Des solutions logicielles peuvent aider les managers à identifier les talents à risque et à les sécuriser avant qu'ils ne quittent l'entreprise.

"En permettant de faire de l'analyse prédictive, le Big Data permet d'anticiper les départs et de mettre en place des stratégies de fidélisation des collaborateurs. L'absentéisme est également mieux anticipé et géré", souligne David Bellaïche. Grâce au Big Data, la politique salariale gagne également en performance. Ainsi, en recoupant leurs grilles salariales avec celles d'études antérieures, les entreprises sont plus pertinentes en matière de rémunération".David Bellaiche -

Identifier les meilleurs canaux de recrutement

Approche directe, réseaux sociaux, inbound marketing, jobboards, page carrière, parfois les recruteurs sont un peu perdus. Il est certes important de diversifier ses canaux de recrutement, mais comment savoir lesquels sont les plus efficaces ?

En utilisant le Big Data sur une période longue, vous pouvez analyser vos efforts de recrutement passés pour identifier les canaux les plus performants et ainsi économiser vos précieux budgets tout en obtenant de meilleurs résultats.

Par exemple : vous pourriez constater que LinkedIn a généré peu de candidats par rapport à Indeed, alors que vous y avez passé beaucoup de temps sur les deux plateformes. Mais une analyse plus fine pourrait aussi révéler que les "candidats LinkedIn" sont plus fidèles, plus performants ou mieux en phase avec votre culture d'entreprise.

Mieux gérer l’absentéisme et améliorer la QVT

Les absences pour cause de maladie nuisent à la productivité de l'entreprise. Le problème c'est qu'elles sont difficiles à analyser. L'hiver, par exemple, "tout le monde a la grippe" et le taux d'absentéisme a tendance à augmenter. Mais cette statistique peut masquer un mal plus profond et structurel. La mise en place du travail hybride réduit encore plus le champ de vision des services RH.

Des modèles d'analyse de données peuvent vous aider à déterminer les périodes de l'année où les absences pour maladie sont les plus fréquentes, à en identifier les causes réelles et à mettre en place un plan d'action pour atténuer les problèmes liés à une baisse de productivité et à un niveau de stress plus élevé.

Big data et RH nous n’en sommes qu’au début

À l’instar des directions marketing et commerciale qui, grâce aux Big Data, proposent à leurs clients des offreset des services personnalisés, les responsablespeuvent utiliser ces outils pour personnaliser leur relation avec les collaborateurs. Conscientes que la création de valeur repose sur les compétences internes, tout l’art d’une Direction RH consiste à les identifier, à les recruter et à mettre en place des stratégies de fidélisation. Un DRH qui utilise le Big Data sera à même de remplir cette mission. Il occupera alors un rôle majeur au sein de l’entreprise.

Faites bonne impression : évitez ces 5 attitudes qui peuvent nuire à votre image

Dans la vie professionnelle, nous avons tous été confrontés à la situation de rencontrer quelqu'un - un manager, un collègue, un client important - pour la première fois. Notre premier réflexe est de vouloir faire bonne impression et de dégager une image positive. C'est encore plus vrai lorsque la personne en face de nous jouit d'un statut supérieur ou s'il s'agit de quelqu'un que nous admirons.

Malgré tous nos efforts et un peu à cause du stress, il est pourtant facile d'adopter certaines attitudes qui vont nuire à la première impression que nous allons donner.

Dans cet article, découvrez cinq attitudes à éviter pour poser les bases d'une relation solide en faisant bonne impression

J’adore tout ce que vous faites !!

Il est important de ne pas trop en faire lorsqu'on rencontre une personne que l'on admire, que l'on estime ou à laquelle on doit du respect. Par exemple, lorsque vous vous retrouvez avec le big boss dans l'ascenseur ou que vous prenez vos fonctions dans un nouveau job, il peut être tentant de lui faire de nombreux compliments. Mais le problème, c'est que cela peut vous mettre en situation d'infériorité et rendre la conversation ou la collaboration difficile.

Le mode "groupie" n'est pas idéal pour faire bonne impression. Votre interlocuteur aura tendance à se désintéresser de vous.

Au lieu de cela, il est préférable de chercher à établir un rapport de collaboration horizontal, où les deux parties sont sur un pied d'égalité. Gardez vos compliments pour plus tard et n'oubliez pas qu' être sympa ou élogieux ne vous aidera pas forcément.

Même si cela peut être flatteur de recevoir de nombreux compliments, il est important de ne pas en faire trop, car cela pourrait donner l'impression que l'on essaie de se mettre en avant aux dépens de l'autre personne. Au lieu de cela, il est préférable de donner des compliments sincères et mesurés, qui montrent que l'on apprécie la personne sans la mettre sur un piédestal.

Dévoiler ses opinions tout de suite

Vous savez pourquoi autant de dîners de Noël finissent en pugilat ? C'est parce que lorsque vous réunissez les membres d'une même famille autour d'une table, ces personnes ont a priori le sentiment de se connaître et de partager les mêmes opinions. Mais l'alcool aidant, les blagues du papy conservateur et xénophobe commencent rapidement à nous chauffer les oreilles.

Lorsque l'on rencontre quelqu'un pour la première fois, il est donc important de ne pas trop en dire et de garder ses opinions pour plus tard. Même si vous êtes enthousiasmé par la conversation et que vous avez envie de partager vos opinions, il est préférable de prendre le temps de connaître la personne avant de lui faire part de vos points de vue.

Cela peut être particulièrement vrai si vous discutez de sujets professionnels sensibles. Cela peut aider à créer un climat de confiance et de respect mutuel, qui est essentiel pour une bonne première impression

S’apitoyer sur son sort

Tout le monde a des problèmes. C'est une évidence. Mais cela ne signifie pas que nous devons en parler à tout le monde, surtout lors d'une première rencontre. Lorsque vous postulez pour un emploi ou que vous passez un entretien d'embauche, il est essentiel de vous montrer positif et d'éviter de vous apitoyer sur votre sort ou de vous plaindre de vos problèmes. Cette attitude peut même être perçue comme une forme de manipulation maladroite. En parlant uniquement de vos problèmes, vous risquez d'accaparer l'attention de l'autre personne et de la décourager à poursuivre la conversation.

Il est important de montrer votre intérêt pour l'autre personne et de poser des questions sur ses centres d'intérêt, ses expériences et ses ambitions. Cela vous permettra de créer un lien de confiance et de vous montrer sous votre meilleur jour.

S'il s'agit d'un entretien d'embauche, évitez de parler de vos difficultés financières ou de vos problèmes de couple. Si vous avez affaire à un manager, montrez votre motivation et votre dynamisme même si vous travaillez sur un projet délicat et que les résultats ne sont pasencore au rendez-vous.

La mitraillette à questions

La quatrième attitude à éviter est l'interrogatoire. Lorsque l'on rencontre quelqu'un pour la première fois, il est important de ne pas le bombarder de questions. Cela peut donner l'impression que l'on n'est pas intéressé par la personne en tant qu'individu, mais seulement par les informations qu'elle peut nous donner. Dans la vie professionnelle, quelqu'un qui vient vous soutirer des informations sans raison peut vous rendre paranoïaque. Cette attitude est donc à éviter.

Au lieu de cela, il est préférable de poser des questions ouvertes et de montrer de l'intérêt pour l'autre personne en écoutant attentivement ses réponses, comme dans un round d'observation. Tous les bons commerciaux le savent, c'est celui qui parle le moins qui vend le plus !"

Faire comme si tout le monde était votre ami

Imaginez que le stagiaire qui est arrivé la semaine dernière vous accueille lundi matin en vous donnant une grande tape dans le dos accompagnée d'un 'Salut mon pote, t'as passé un bon week-end ?' Vous l'avez compris, la dernière attitude à éviter est l'excès de familiarité. Parfois, il s'agit d'un réflexe maladroit qui consiste à vouloir créer une connexion affective avec quelqu'un trop rapidement.

Voici un autre exemple de situation : vous venez d'être embauché, déjeuner d'équipe, un de vos collègues raconte une blague un peu osée, un peu vulgaire mais qui fait rire tout le monde. Vient votre tour, vous en avez une du même style dans votre répertoire. Gardez-la pour dans six mois, car en faisant preuve de trop de familiarité trop vite, vous risquez de nuire à votre image pour toujours.

Lorsque l'on rencontre quelqu'un pour la première fois ou que l'on le côtoie depuis peu, il est important de respecter les limites de l'autre personne et de ne pas être trop familier. Cela peut être perçu comme de l'irrespect et peut mettre l'autre personne mal à l'aise. Il est préférable de respecter les codes de politesse et de ne pas être trop familier, surtout dans le cas d’une relation naissante.

En suivant ces conseils, vous serez en mesure de faire une première impression positive et de construire des relations solides avec les personnes que vous rencontrez. N'oubliez pas que la première impression est importante, mais qu'elle n'est pas tout. Il est également important de maintenir une bonne communication et de démontrer de l'intérêt pour l'autre personne sur la durée.

Voilà, et maintenant c'est à vous de jouer ! Retrouvez tous nos conseils pour trouver le job de vos rêves et vous épanouir dans votre vie professionnelle sur notre blog et consultez nos offres d'emploi en vidéo sur Betuned.

DevOps: the basics in five minutes

In computer development, DevOps refers to a set of practices which puts the emphasis on collaboration and communication between software developers and IT operations professionals. Trendy term, “portmanteau” or real paradigm shift? We tell you everything you need to know about DevOps in just five minutes!

DevOps?

Conceived in 2009 in Belgium by the computer scientist Patrick Debois, the DevOps movement is intended to bring together two different skill sets: development (Dev), on the one hand, and systems and architecture administration (Ops), on the other. The term DevOps was born from the union of development and operations. Its goal is to improve communication between the two teams. DevOps is intended to create a culture and an environment in which the design, testing and deployment of software can be carried out rapidly, frequently and efficiently.

DevOps is more than just a methodology: it’s a true work philosophy and a collaborative continuous improvement process.

Note: in certain small organisations, the two skill sets are sometimes combined in a single person to promote better application design and greater productivity. However, the role of the DevOps engineer is to bridge the two fields and not to be a kind of Swiss knife that can take on every task.

How was DevOps born?

The arrival of DevOps is the result of the growing success of agile software development, thanks to which companies deploy applications more quickly and more frequently. Companies are looking for ways to overcome the constraints of their new version management processes and the need to develop processes which automate software integration and delivery has become increasingly important.

Over the past few years, development and operations teams have had to improve their working methods significantly. Today, the need to realign the two teams is increasing. The DevOps movement was born of, and is continuously fed by, this need for realignment. DevOps is at the origin of a philosophy which has completely transformed the way in which IT professionals understand the stability and operation of the systems they manage, as well as their own role in the added-value flow, from beginning to end. Cloud computing and SDN (software-defined networking) are two aspects which have accelerated the destruction of the silos which separate development and operations teams.

DevOps has become a cross-functional discipline which integrates all of the stakeholders of the company around a development project.

What is the main objective of DevOps?

The main objective of DevOps is to combine the automation and management of all of the steps of the software development life cycle from integration to deployment and infrastructure administration, including the test and release phases. DevOps is intended to shorten development cycles, increase deployment frequency and guarantee the release of reliable versions while remaining consistent with company objectives.

Why implement DevOps?

By encouraging cooperation between developers (Dev) and the people responsible for IT production (Ops), DevOps aims to create a more effective digital experience for application users, regardless if they are employees or customers. Software automatically performs better when the constraints of IT production are taken into account from the programming phase on. The number of bugs and security failures also decreases.

Continuous improvement

Systems administrators and development teams continue to work together after the applications are deployed. The goal is to solve any problems that might arise with the software regardless if they result from the application as such or from its dependencies on other information system layers (application server, physical server, cluster, etc.). This also highlights the value of having the two teams working together closely as solutions to incidents are found more quickly. The challenge of DevOps is to improve user satisfaction.

The main benefits of DevOps

The DevOps movement brings together and continues to integrate many principles and best practices which can be implemented by IT organisations of all sizes (internal and external). Experience has led to an approach which is intended to improve the way in which IT provides added value to customers.

Certified DevOps professionals meet this goal thanks to better communication and collaboration between the IT teams and better integration of techniques, processes and people.

The benefits of DevOps include:

  • improved code, product and services quality (decrease in errors, greater success rate for changes, etc.);
  • increased efficiency (e.g., optimisation of the time dedicated to activities which create added value, unprecedented added value for customers);
  • shorter times to bring products to market;
  • better alignment between IT and the business lines;
  • smaller versions released very quickly and at a much higher frequency;
  • increased productivity and customer and staff satisfaction;
  • fewer risks and re-writes;
  • a reduction in long-term costs.

DevOps challenges

DevOps isn’t a methodology or a change in process. It requires a change in company culture. This is a real challenge since the conflicting goals of the IT departments make the cultural change difficult. Operations teams look for stability, whereas developers make frequent changes and testers are there to minimise risk. Collaboration and the intelligent integration of the teams are decisive challenges for the implementation of DevOps in a company.

What profiles are sought after?

As a result of the customer-oriented development done by companies and the growing adoption of DevOps, the expertise (or, rather, dual expertise: developer and systems engineer) required for DevOps is increasingly sought after by companies. A 2018 RegionsJob study revealed that DevOps expertise was among the top three skills sought after in the IT sector in Europe. While there isn’t currently any formalised training available, the future looks bright for upcoming IT engineers who can seize on the DevOps opportunity.