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Les enjeux de la communication à l’ère du digital 

Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux ont fondamentalement changé la manière dont nous communiquons. Pour s’assurer une présence là où leurs audiences passent du temps, les marques ont elles aussi investi les réseaux sociaux et les plateformes digitales, pas uniquement pour vendre, mais surtout pour être visibles et pour maintenir un lien avec leurs consommateurs.digitalisation 1D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, ce sont les consommateurs et les citoyens qui ont le pouvoir et c’est aux marques et aux chargés de communication de s’adapter pour construire une relation de confiance, maintenir la réputation de la marque (et rester aussi loin que possible du bad buzz) et apporter écoute et soutien aux consommateurs afin de leur assurer l’expérience la plus agréable et personnalisée possible.Voilà donc un récap’ de la façon dont la digitalisation a transformé les métiers de la communication.Le format : du papier à la toile, du tangible au virtuelUn magazine. Un quoi ? Un magazine, un journal, une revue. Bon, on vous l’accorde, ça existe encore, mais la presse écrite papier ne cesse de reculer face aux réseaux sociaux et plateformes digitales. Nous sommes passés d’un monde où la communication se faisait sur papier, sur les ondes ou à la télévision à un monde où la communication ne dort jamais, sur les réseaux sociaux. Toute la journée, tous les jours de la semaine, aux quatre coins de la planète. Cela a un impact fondamental sur la manière dont ceux qui travaillent dans la communication planifient la création de leur contenu : on ne pense pas de la même manière une interview de plusieurs pages dans un magazine et la même interview en format vidéo de moins de deux minutes.Le format digital implique également une rapidité de circulation de l’information plus intense et un périmètre plus étendu. Sur la toile, l’effet boule de neige des algorithmes engendre cette idée de viralité qui ne connaît pas de frontières. Le monde en ligne n’a pas de limites, tout est partageable. Cela offre de fabuleuses opportunités de communication, mais nécessite également une grande prudence pour éviter le bad buzz !Les interlocuteurs : les marques, les politiques, les célébritésVous avez quelque chose à dire à une marque ? Rien de plus simple… vous leur envoyez un DM (direct message) sur Facebook ! Autre option, vous les taggez dans votre story Instagram. Si vous entrez en contact avec le compte d’une marque sur Instagram, il y a de grandes chances qu’on vous réponde. Aujourd’hui, il est donc possible de converser avec une marque, et surtout de lui faire part de ses opinions.Il en va de même pour les célébrités et les hommes politiques. Ces gens auparavant inatteignables vous parlent désormais sur Twitter et vous pouvez leur répondre. Les réseaux sociaux ont eu pour effet d’aplatir les rapports de communication. Et il est important de s’en souvenir, notamment quand on fait de la communication politique. Des milliards d’yeux sont rivés sur les comptes officiels en permanence. Un tweet envoyé trop vite ? sous le coup de l’émotion ? on le regrette cinq minutes plus tard ? C’est souvent déjà trop tard. Le fait que les utilisateurs des réseaux sociaux scrutent les moindres faits et gestes des marques, des célébrités et des politiques a un impact important sur les décisions que les entreprises prennent et surtout la manière dont elles les communiquent.La temporalité : l’ère du “always on”, du préparé au spontanéCette vigilance extrême oblige les PR, les chargés de communication et les community managers à être toujours connectés, car la toile ne s’arrête jamais de communiquer.Premièrement, cela nécessite d’avoir un œil partout : site Internet, profils sur les réseaux sociaux, e-mails et messagerie en ligne. Le bruit ambiant est constant et parfois confus, il faut éliminer le brouhaha qui n’est pas nécessaire et se concentrer sur ce qui aura de la valeur ajoutée pour les consommateurs.Le always on implique également de réagir rapidement. Fini l’ère du préparé, du répété, du bien rodé, les consommateurs et les citoyens veulent du spontané et de l’authentique, parfois même du décalé avec des GIFs et des memes. Mais… le spontané, ça se prépare et ça s’anticipe ! Être prêt à réagir rapidement nécessite d’anticiper les scénarios possibles. Quelle est la ligne directrice de notre communication ? Quelles sont nos valeurs ? Quels sont nos messages clés ? Quel est le ton que nous souhaitons adopter avec ceux qui interagissent avec nous ?En communication externe ou interne, il est nécessaire de se préparer à un monde d’immédiateté.

Semaine de quatre jours : et si on travaillait moins pour travailler mieux ? 

Travailler quatre jours au lieu de cinq en gardant le même salaire, ça vous dit ? Et accomplir le même travail en moins de temps, cela semble-t-il possible ? Voilà les principes de base de la semaine de quatre jours, en cours d'expérimentation en Europe et qui séduit de plus en plus d’entreprises.Quels en sont les bénéfices pour les salariés et les entreprises ?Et si vous êtes manager ou responsable RH, comment mettre en place cette réduction du temps de travail sans mettre en péril la productivité et l'efficacité des collaborateurs ?De nouvelles attentes de la part des salariésDepuis 2020, le monde du travail a considérablement évolué. En Belgique, près d’un salarié sur quatre (22 %) a changé de job dans les deux dernières années. Et 25 % de ceux qui n’ont pas encore osé le faire recherchent activement une nouvelle opportunité pour 2023.Les raisons principales ?trouver un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso ;accéder à un niveau de rémunération supérieur ;donner du sens à leur activité professionnelle.Le Covid a donc transformé le rapport au travail et les aspirations des salariés. Employeurs, salariés et gouvernements cherchent à définir un nouveau « contrat » plus équitable, plus juste et plus efficace pour tout le monde.La semaine de quatre jours s'inscrit dans cette tendance. En focalisant la réflexion sur le nombre de jours passés au bureau, elle fait partie des nouvelles formes d’organisation possible du travail.Quels sont les pays qui expérimentent la semaine de quatre jours ?Petit flashback pour vous montrer que réduire le temps de travail n’est pas une idée neuve. Ce sont d’ailleurs les gouvernements, souvent sous l’impulsion des syndicats de salariés et des patrons, qui ont été les plus prompts à lancer des expérimentations en ce sens.L'Islande a longtemps été une figure de proue de ce mouvement en lançant une expérimentation grandeur nature sur le territoire en 2015. Au bout de quatre ans d'expérience, les chercheurs rapportaient une hausse notable de la productivité et du bien-être des salariés.Un constat que partagent beaucoup d'entreprises qui ont testé ce nouveau rythme de travail, comme Microsoft au Japon en 2019 ou Unilever en Nouvelle-Zélande.Et même aux États-Unis, le pays des workaholics et des dix jours de congés payés par an, une proposition de loi a été déposée par le démocrate Mark Takano à l'Assemblée de l'État de Californie pour réduire le temps de travail de 40 à 32 heures par semaine (avec des journées de huit heures) pour les entreprises de plus de 500 employés.En 2021, l’Espagne a elle aussi lancé un projet pilote, suivie du Royaume-Uni.Et en Belgique ?Vous le savez, nous les Belges, nous n’aimons pas faire les choses comme tout le monde ! Contrairement à d’autres initiatives concernant la flexibilisation du temps de travail, la semaine de quatre jours envisagée par le gouvernement belge ne prévoit pas de réduction du temps de travail effectif…Néanmoins, cette ouverture vers un changement des heures quotidiennes travaillées est une petite révolution. Les huit heures quotidiennes figuraient dans une loi actée dès 1921 et certains bâtiments belges portent même encore la mention de « Maisons des huit heures ».Le saviez-vous ? « Quand Henry Ford a lancé la semaine de cinq jours au lieu de six, tout le monde s'est moqué de lui. Mais la hausse de productivité a été telle que cela compensait la réduction du temps de travail. Dix ans après, tout le monde était aligné sur lui, par pragmatisme. »Quels sont les avantages pour les salariés ?Réduire le temps de travail, oui, mais est-ce que salariés et entreprises en tirent les mêmes bénéfices ?Plus de productivitéTravailler moins longtemps ne signifie pas travailler moins bien. C’est là une idée reçue qui a la vie dure. Toutes les entreprises qui ont testé la semaine de quatre jours sont pour l’instant formelles : les salariés travaillent mieux qu’avant !Chez des entreprises pionnières comme Yprema (recyclage), British Telecom ou Love Radius (accessoires pour bébés), une étude menée à grande échelle quelques mois après le passage à la semaine de quatre jours a révélé une augmentation de cinq points de la productivité.Bien sûr, les salariés ont dû trouver de nouvelles méthodes de travail et apprendre à mieux s’organiser afin de répondre aux objectifs de l’entreprise. Mais cela fonctionne.Moins de stress et une meilleure qualité de vie au travailPour les collaborateurs de l’entreprise, la semaine de quatre jours semble être un bon compromis pour construire un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle. Selon la même étude, on constate une baisse de dix points du stress ressenti au travail par les salariés. Ils se sentent mieux et leur semaine est beaucoup plus équilibrée entre vie professionnelle et personnelle.Les salariés sont-ils prêts à gagner moins ?Certains, oui ! Selon l’étude The Workforce View in Europe 2019, menée par ADP, 56 % des salariés interrogés affirment préférer travailler quatre jours au lieu de cinq.Pour ce faire, 78 % d’entre eux souhaiteraient agrandir leur plage horaire afin de conserver la même rémunération alors que 22 % choisiraient de diminuer leur temps de travail, quitte à gagner moins.Un gros coup de boost pour la marque employeur et la culture d’entrepriseGlobalement, la semaine de quatre jours attire les talents et motive les collaborateurs en poste. Certaines entreprises, comme LDLC (matériel informatique) à Lyon, s’en servent comme argument pour recruter les meilleurs candidats disponibles sur le marché et motiver leurs salariés.Selon l’aveu du PDG Laurent de la Clergerie, la mise en place de la semaine de quatre jours en 2021 a été « une histoire qui dépasse l’imagination, contre-intuitive, presque un conte de fées ». Il ajoute : « Nous recevons même beaucoup plus de candidatures depuis que tout le monde sait que LDLC est passé à quatre jours au lieu de cinq. Cela a eu pour effet de donner un lifting à notre marque employeur et de rassembler les salariés autour d’un projet dont ils possèdent les clés du succès. »Le potentiel est donc énorme pour une PME qui peine à recruter et qui peut faire de ce genre de dispositif innovant une arme décisive pour rivaliser par rapport aux grands groupes dans la guerre des talents.De vrais résultatsEt les résultats sont là chez LDLC : 6 % de croissance en 2021, 20 % de gain de résultat et un solde négatif entre embauches et départs.Et quand on l’interroge sur d’éventuelles difficultés à assurer un service client irréprochable toute la semaine, Laurent de la Clergerie conclut : « Que s’est-il passé après la mise en place de la semaine de quatre jours…? Rien… Enfin, si. On a pris l’habitude de recevoir quelques mails en semaine qui disaient “Je suis off aujourd’hui”. Des mails qui ont largement diminué avec le temps. On a aussi appris que beaucoup de choses n’étaient pas à 24 heures près — tant que ça ne touche pas à notre qualité de service. »Comment mettre en place la semaine de quatre jours dans votre entreprise ?La semaine de quatre jours, ça vous tente ? Avant toute chose, gardez en tête que chaque entreprise a des problématiques et des caractéristiques différentes. Mettre en place la semaine de quatre jours dans une PME de quatre employés serait sans doute suicidaire.De même qu’entreprendre un changement d’une telle envergure dans un groupe de 30 000 salariés demanderait une organisation sans faille.Voici notre checklist pour ne pas s’emmêler les pinceaux lors de sa mise en place.Lancer une phase d’expérimentationUn grand groupe peut, par exemple, tester la semaine de quatre jours sur une filiale avec trois mots d'ordre : expérimenter, collaborer, s'adapter. L'entreprise peut ensuite mener des learning expeditions, des discussions avec celles qui l'ont déjà mis en place, des échanges de bonnes pratiques…Et surtout, ne rien figer dans le marbre. Il faut absolument « se laisser la possibilité de revenir en arrière si la semaine de quatre jours ne fonctionne pas », estime Thomas Bergerot, fondateur et CEO de la startup montpelliéraine RadioShop qui, elle aussi, a réduit le nombre de jours hebdomadaires travaillés à quatre.Revoir son organisation du travailRester efficace sur quatre jours passe par des changements de pratiques. À commencer par réduire au strict minimum et réorganiser les réunions : ordre du jour clair, à préparer, temps limité connu de tous et invitation uniquement des personnes concernées.Cette nouvelle organisation nécessite aussi de la polyvalence : les salariés sont formés à remplacer leurs collègues, ou alors des binômes sont créés sur un même poste.Imposer les jours non travaillésSavoir qui viendra quand, selon les besoins, peut néanmoins devenir un vrai casse-tête. Pour éviter de complexifier l’organisation en interne, mieux vaut imposer les jours chômés et bien les communiquer aux équipes.Impliquer les salariésParmi les initiatives possibles, on pense notamment à l'édition d'un guide de bonnes pratiques ou des échanges réguliers ou informels. Il est également primordial d'améliorer le partage d'informations pour que les salariés suivent ce qui s'est passé en leur absence.Impliquer les managersLeur expliquer les intentions, le sens de la démarche. Mais aussi les écouter, car ils sont au plus près des réalités du travail et prendre conscience qu'un manager qui travaille quatre jours doit adopter d'autres pratiques, avoir plus confiance, savoir que ses équipes seront moins disponibles.Mettre en place des KPI et mesurerLe bien-être des salariés est une chose, mais il faut s’assurer que les performances de l’entreprise suivent.Chaque entreprise doit se construire une liste de KPI à suivre pour mesurer l'impact de la semaine de quatre jours sur ses performances, en gardant à l'esprit que dans un premier temps, l'efficacité peut baisser, le temps que les salariés s'habituent au nouveau rythme.Avez-vous déjà testé la semaine de quatre jours ? Qu’en pensez-vous ? Cela peut-il être bénéfique ? Est-il réaliste de « tout caser » en quatre jours et de partir en week-end sans culpabiliser ? 

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

Je suis carriériste, et alors ? 

Je voulais devenir directeur marketing ; je l’avais décidé, j’ai travaillé dur pour en arriver là, c’était un objectif que je poursuivais depuis trois ans au moins. Et je suis devenu directeur marketing.Vous l’aurez compris, j’ai une ambition débordante, je suis une personne que l’on peut qualifier de carriériste, et je l’assume complètement.Je préfère vous le dire tout de suite : si, un jour, vous et moi sommes collègues et convoitons le même poste, vous n’avez aucune chance, j’ai toujours cinq coups d’avance sur tout le monde, c’est moi qu’ils vont choisir.Depuis quand suis-je comme ça ? Depuis tout petit, je crois. En maternelle déjà, j’avais les dents — de lait — qui rayaient le parquet de la salle de classe.Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir de petit Ravaillac en puissance pour que la maîtresse m’ait à la bonne. Mon seul objectif en apprenant les comptines par cœur et étant sage comme une image : collectionner plus d’images que mes petits camarades.Et, en secret, je rêvais d’avoir un jour le courage de lui demander de me faire sauter une classe pour passer plus rapidement en grande section.Et puis, en grandissant, ça m’est resté. L’ambition qui m’animait à chaque projet entrepris en tant qu’adolescent, puis en tant que jeune adulte fraîchement sorti de l’université fascinait mes proches et forçait le respect de certains collègues.J’ai commencé par faire mes armes dans les services marketing dans la grande conso, développant un certain talent pour accomplir les missions que l’on me confiait et pour le faire savoir.Savoir se mettre en lumière auprès des personnes qui comptent dans l’entreprise, c’est pour moi aussi important que de bien faire son travail. Si personne n’est au courant de vos accomplissements, à quoi bon ?Et puis, je l’avoue, je suis passé du côté obscur de l’ambition, que l’on appelle le « carriérisme ». Je vais vous faire une confidence : lorsque vous aurez compris que le monde professionnel, à de rares exceptions près, valorise davantage le mérite individuel que la réussite collective, alors, comme moi, vous déciderez peut-être de faire cavalier seul !D’ailleurs, je n’aime pas trop le terme de « collaborateurs », nous sommes des collègues et c’est suffisant comme ça.Le salaire, le bonus de fin d’année ou les stock-options n’ont plus trop d’importance pour moi. Moins, en tout cas. Je pense le monde professionnel comme un jeu d’échecs ou une partie de billard à trois bandes.Progresser dans la hiérarchie, jouer des coudes sur l’organigramme, candidater en secret chez un concurrent pour évoluer plus rapidement… Je maîtrise les règles du jeu mieux que quiconque, alors pourquoi ne pas en profiter ?En bon desperado de l’open space, j’ai le doigt sur la gâchette en permanence, prêt à bondir sur la moindre opportunité.Même si ça frotte un peu dans les virages, même s’il faut perdre un ami au passage. Après tout, on aura toujours le temps de se rabibocher lors du prochain séminaire, quand je serai son chef. Mieux vaut être pragmatique qu’éthique, tel est mon credo.Quand je songe à Jean-Pierre qui est toujours chef de projet, sur le même projet depuis cinq ans de boîte, ou à Sylvie qui a l’air de se plaire dans son rôle de commercial terrain…À vrai dire, je me demande souvent pourquoi tout le monde n’est pas comme moi. Enfin bon, en vouloir toujours plus, n’est-ce pas le propre de l’Homme ? Pourquoi se contenter des miettes ou d’une petite part du gâteau lorsque l’on peut rafler la mise, faire carton plein ?Je suis convaincu qu’une ambition débordante est le produit de l’évolution et que l’évolution est le produit d’une ambition sans limites.Le revers de la médaille existe, cependant. Certaines questions me taraudent. Pourquoi fais-je toujours primer ma carrière sur tout le reste, sans concession ?Je ne suis tout de même pas un animal au sang-froid. Vais-je changer d’état d’esprit un jour ? Est-ce bien ou est-ce mal ? La question se pose-t-elle en ces termes ?Alors, je me suis mis à lire sur le sujet et la réponse n’est pas si simple qu’elle n’y paraît. Certains spécialistes parlent du phénomène de « l’anxiété du statut ». Ce n’est plus la sécurité financière qui compte, mais le regard des autres sur le métier que l’on exerce et le poste occupé.Il peut, dans certains cas, s’agir d’un « traumatisme » de l’enfance qui s’exprime dans une peur d’être déclassé, de régresser socialement. Parfois, l’explication est à trouver quand, tout petit, vous avez vu l’un ou l’autre de vos parents perdre son emploi ou rencontrer des difficultés financières.Votre inconscient met en place une stratégie de défense qui vous rend plus résilient, voire plus agressif sur le plan professionnel.Certaines entreprises l’ont bien compris et je crois qu’elles ne se privent pas de jouer sur les peurs de certains. Habile et rentable technique de management, pour contenter les accros de l’évolution de carrière, plutôt que des augmentations de salaire, elles se contentent de distribuer des “Head of…”, des “Senior Manager of …” ou encore des “Director of…” — comme les jolies images que la maîtresse distribue en maternelle, vous vous rappelez ? Hiérarchie “flat”, qu’ils nous disent. Je vois plutôt ça comme une armée mexicaine en manque de reconnaissance, mais les gens comme moi continuent à vouloir être généraux.Vous voyez, j’arrive même à faire mon autocritique, je ne me laisse pas duper par mon propre comportement ni par mes envies de grandeur.Parfois, le carriérisme me joue des tours. Il y a deux ans, lorsque l’on m’a fait miroiter ce fameux poste de Marketing Director, j’ai tout de suite mordu à l’hameçon.On m’a demandé de donner encore un petit coup de collier, de m’arracher sur ce lancement de produit, de tout boucler pour Noël, on m’a dit que l’on comptait sur moi, « Vas-y tu peux le faire »…Mais, à bien y réfléchir, je crois que c’était un leurre. Un piège que je me suis moi-même tendu. Mais en bon requin que je suis, je me suis jeté sur la proie en pensant y trouver mon compte.Si j’avais réfléchi un peu plus loin que le bout de mon ambition, je me serais aperçu que 80 % des activités marketing sont en passe d’être externalisées et qu’au lieu de prendre des décisions stratégiques, j’allais devoir me contenter de coordonner des choix déjà entérinés par une agence média basée à Dublin, et cela ressemble plus à une mise au placard qu’à autre chose.Je sais que, parfois, j’énerve un peu et que ce pseudo-avancement n’est peut-être qu’un juste retour de bâton.À vouloir faire une carrière dans le carriérisme, on se heurte parfois à certaines limites. On ne gagne pas à tous les coups, et il faut savoir en prendre.Je ne cherche pas à apporter une quelconque morale à cette histoire ni à me justifier. C’est un simple témoignage qui peut vous être à toutes fins utiles. Juste pour que vous soyez conscient que derrière le sourire d’un collègue se cache parfois la mâchoire d’un gentil requin prêt à tout pour vous passer devant.

Oups ! Je me suis disputé avec mon boss… Et maintenant, je fais comment ? 

Vous avez globalement une bonne relation avec votre boss et cette réunion avait pourtant bien commencé.Mais à un moment donné, un mot, une parole — vous ne savez pas vraiment laquelle — a fait qu’à un moment donné, vous avez perdu le contrôle. Les piques, les invectives et même les insultes ont commencé à fuser de toutes parts et une vraie grosse dispute a éclaté entre vous et votre N+1.Il paraît que des « Tu te fous de ma g***** ? », des « Non, mais tu me prends pour un c** ou quoi ? » et quelques noms d’oiseaux ont été entendus jusqu’à l’autre bout de l’open-space. Quand vous y repensez, vous avez envie de vous cacher six pieds sous terre.Le thème abordé ne méritait sans doute pas un esclandre, mais une petite goutte a fait déborder — pour ne pas dire carrément exploser — le vase ! Vous avez perdu votre lucidité et la colère l’a emporté, c’est comme ça !Et même si vous avez dit ce que vous aviez sur le cœur, en moins de trois minutes, vous avez peut-être anéanti votre carrière dans cette entreprise ; en tout cas, votre réputation va probablement en prendre un sacré coup !Et maintenant, que faire pour réparer (ou pas) les pots cassés ?On se calme !!Le moment qui vient de se dérouler était particulièrement violent. Des disputes d’une telle intensité, ça n’arrive pas souvent. Donc, on souffle un bon coup et on essaye de se détendre. Surtout, ne pas réagir à chaud ! Nous ne sommes pas dans une comédie américaine dans laquelle tout finit bien, avec une joyeuse petite musique de générique.Vous ne savez pas encore comment votre boss a encaissé le coup, alors n’empirez pas les choses en lui envoyant un e-mail ou un message WhatsApp. Autre conseil : n’en parlez pas à vos collègues tout de suite.Après une confrontation, laisser retomber la pression est indispensable… à condition de ne pas trop tarder à se lancer dans une nécessaire mise au point.Pourquoi cette dispute a-t-elle éclaté ?Un minibilan s’impose. Avez-vous un tempérament plutôt « sanguin » ? Avez-vous tendance à exploser à la moindre contrariété ? Ou, au contraire, êtes-vous quelqu’un de mesuré qui s’est exceptionnellement laissé emporter ?« Il se peut que votre supérieur vous ait titillé sur un « point sensible » », avance Sophie Morin, auteure du livre Vivre mieux au travail. Elle ajoute que lorsqu’un besoin (l’autonomie, par exemple) ou une valeur (la justice) est malmené(e), il est difficile de « se raisonner ». On parle alors d’effet « cocotte-minute » pour décrire ce phénomène de libération des tensions et des frustrations accumulées. Et bien sûr, dans votre cas, c’est arrivé au pire moment !Autre piste à creuser : vous avez peut-être du mal à vous affirmer sans agressivité. La fatigue et le stress n’aident pas à avoir les idées claires et à rester lucide. Cette dispute était peut-être un signal d’alarme à prendre en compte sérieusement. Une semaine de repos ne vous ferait-elle pas un peu de bien ?Le conseil d’Amélie, fondatrice de Betuned : analyser la prise de bec, en comprendre les enjeux et les raisons pour lesquelles on en souffre. « Est-ce que je n’aime pas cette personne ? Certaines de ses paroles m’ont-elles touché sans qu’elle en prenne conscience ? Est-ce de la maladresse ? Est-ce que j’en fais une histoire personnelle ? En analysant la genèse du conflit, on comprend mieux s’il s’agit d’un simple malentendu ou d’un problème plus profond. »Évaluer ses optionsRéconciliation, démission, licenciement… ?Si cette dispute s’est révélée comme un électrochoc qui vous a permis de vous rendre compte que votre job ne vous plaît plus, que vous n’êtes pas à votre place ou que vous ne pouvez plus cohabiter de manière pacifique avec votre boss, si vous pensez vraiment qu’il est allé trop loin, alors tirez-en rapidement la bonne conclusion. Il est peut-être temps d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs.S’excuser, bien sûr !Si au contraire, vous ne voulez pas perdre votre travail, le temps des excuses a sonné. Agissez dès le lendemain de la dispute en demandant un rendez-vous en face à face avec votre boss. Si lors du conflit, vous avez vraiment disjoncté, alors il vous faudra sans doute ravaler un peu votre orgueil et votre fierté en admettant que vous avez perdu votre sang-froid.Observez de quelle manière votre interlocuteur réagit. S’il souhaite vous pardonneret aller de l’avant, alors cela en restera là. S’il s’agit d’un problème de fond, laissez passer quelques semaines pour revenir à la charge quand l’atmosphère sera moins électrique.Se disputer, ça fait du bien ?Une bonne engueulade vaut-elle mieux qu’une accumulation de non-dits ? Certains diront que c’est nécessaire pour faire bouger les choses. Le problème, c’est que nous n’avons pas tous la même propension à supporter la colère de l’autre.Le risque est donc de provoquer une mauvaise réaction de la part de votre interlocuteur, surtout si c’est votre N+1… À vrai dire, vous ne gagnerez jamais grand-chose en jouant la carte du conflit soudain, à part un certain soulagement si tout ceci était planifié et que vous démissionnez dans la foulée.Mais là encore, on ne sait jamais qui l’on va croiser plus tard sur son chemin, donc la prudence est de mise.Chercher la cause profonde du malSi vous avez atteint le point de rupture de manière soudaine et sans vous en rendre compte — ou si cela vous est déjà arrivé dans d’autres jobs — c’est que le malaise est peut-être plus profond. Trouvez une oreille attentive à laquelle vous confier pour ne pas rester seul avec votre souffrance. Un coach ou un psy peut aussi vous venir en aide. Parlez-nous de vous ! Vous êtes-vous déjà disputé de manière violente avec votre boss ou un collègue ? Quelle en était la cause principale ? Comment avez-vous géré la situation ?

J’ai trop assuré ! Comment savoir si un entretien d’embauche s’est bien passé ? 

Comment savoir si un entretien d’embauche s’est bien passé ? On dit qu’il y a des signes qui ne trompent pas. Mais quand il s’agit d’un entretien, notre jugement s’égare parfois. Comment interpréter cette dernière poignée de main sur le pas de la porte ? Que signifie ce « à bientôt » qui sonnait plutôt comme un « adieu »... ? Vous avez sûrement déjà dû ressentir ce sentiment d’incertitude vous envahir à l'issue d’un entretien d’embauche.On serait prêt à payer le premier marabout ou diseur de bonne aventure venu pour savoir ce que le recruteur pense vraiment. Être fixé au plus vite sur notre sort, c'est ce qui nous importe le plus. Et pourtant, on le sait, l’attente peut durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines.S’il est difficile de prédire avec certitude si le recruteur va nous sélectionner ou non, il est cependant possible de surveiller certains indicateurs pour aller au-delà de la simple intuition.Voici quelques points d’attention pour vous mettre sur la voie… de la réussite ; c’est tout ce que nous vous souhaitons !Le futur et le conditionnelQuand on ne sait pas, on parle au conditionnel ; quand on se projette dans l’avenir, on emploie le futur. Prêtez attention au temps employé par le recruteur en fin d’entretien.Pour ne pas donner de faux espoirs et par esprit d’équité, les recruteurs parlent souvent au conditionnel : « Si vous étiez sélectionné, vous commenceriez le 1er juin. »Mais si votre interlocuteur pense que vous êtes le candidat idéal, il va sûrement, même sans y faire attention, employer le futur avec des phrases comme « C'est ici que vous travaillerez » ou encore « Notre réceptionniste vous aidera à vous installer après votre formation ».Une gestuelle positiveLe langage du corps en dit parfois long sur nos pensées. Pour tout savoir sur le “body language” de votre recruteur lisez notre article sur Betuned.On vous demande de rester plus longtempsCe n’était pas prévu, mais à la fin de l’entretien, le recruteur vous propose de rencontrer un autre collaborateur. C’est un signe extrêmement positif. Il se peut aussi que l’on vous fasse faire le tour des bureaux ou d’un site de production de manière informelle. Ça aussi, c’est un signe fort qui montre que l’entretien s’est bien passé !Profitez-en pour faire bonne impression en posant des questions et emmagasiner autant d'informations que possible pour la suite. Et même si vous êtes stressé ou surpris, n’oubliez pas de sourire !On vous pose des questions personnellesAu bout d’une heure en face à face, l’atmosphère se détend et le recruteur commence à vous poser des questions plus personnelles. Des questions sur vos loisirs, vos souhaits dans la vie, votre personnalité. C’est un signe que le courant est bien passé et qu’on veut vous mettre à l’aise.Si on vous demande des références ou vos prétentions salariales, là aussi n’y voyez que du positif. Le recruteur cherche à mieux vous cerner et à valider ses intuitions rapidement.On vous demande si vous avez des candidatures en coursLorsqu’un recruteur vous demande si vous avez d’autres entretiens d’embauche prévus ailleurs, cela signifie qu’il tente d’évaluer si vous êtes très demandé et s’il doit revenir vers vous rapidement pour la prochaine étape du processus de recrutement.Il est possible qu’il ressente une certaine pression et ne souhaite pas voir un bon candidat comme vous lui échapper.Petit conseil : n'hésitez pas à dire à votre recruteur que, oui, vous avez d'autres entretiens prévus ou que vous êtes avancé dans un autre processus de recrutement. Mais que vous favoriserez ce poste si l'entreprise vous fait une proposition, car c'est le poste que vous souhaitez. Un peu de bluff n’a jamais fait de mal à personne.On vous vend l’entrepriseÀ un moment de l'entretien, vous sentez que les rôles s’inversent et que le recruteur passe en mode séduction. Il vante les valeurs et le management de l’entreprise ainsi que son rôle innovant dans son secteur ? Cela peut signifier qu’il essaie de vous donner envie de la rejoindre rapidement !On vous donne des détails sur les prochaines étapesS'il n'est pas toujours évident de savoir à coup sûr si un entretien s'est bien déroulé, être informé des détails de la procédure de recrutement signifie généralement que l'employeur prévoit de donner suite à l’échange.Pour vous montrer son intérêt et vous faire patienter dans de meilleures conditions, il peut également être amené à vous indiquer un délai de réponse précis, voire à vous proposer d'ores et déjà un deuxième entretien.Ne vous emballez pas trop vite !Même si tous les voyants sont au vert, ne vous emballez pas. Certains recruteurs ont pour ligne de conduite de mettre à l’aise tous les candidats, même ceux qu’ils écartent. Alors, ne surinterprétez pas ce sourire ou cette franche poignée de main.Après l’entretien, prenez quelques minutes à la terrasse d’un café — oui, c’est possible désormais — ou chez vous, pour faire le point sur ce que vous pensez vraiment de votre prestation en entretien. Donnez-vous une note et listez trois points d’amélioration pour la suite sur un carnet ou sur une note de votre smartphone que vous pourrez relire juste avant un prochain entretien.Et vous, quels sont les signes qui vous laissent penser qu’un entretien s’est bien passé ? Avez-vous déjà eu des surprises ou des déconvenues à la suite d’un entretien que vous pensiez avoir complètement loupé ou, au contraire, pendant lequel vous vous sentiez très à l’aise ?

Désolé, mais c’est non ! Comment refuser une offre d’emploi avec classe ? 

Ça n’arrive pas souvent, mais il faut savoir s’y préparer : refuser une proposition d’embauche n’est pas toujours chose facile, mais il y a des moments où il faut savoir dire non. Qu’il s’agisse d’un sursaut de dernière minute — « Cette entreprise n’est pas faite pour moi » — ou que vous ayez trouvé mieux par ailleurs, le plus important, c’est de se retirer du jeu avec élégance et en pensant à la suite.Dans cet article, vous découvrirez quelques conseils utiles pour bien gérer ce moment qui, pour certains, peut être assez éprouvant, voire stressant.Êtes-vous certain de vouloir refuser cette offre d’emploi ?Dans la vie, il faut faire des choix, c’est aussi comme cela que l’on avance. Quand il s’agit d’une offre d'emploi, il y a des raisons d’hésiter avant de refuser, puisqu’en vérité, vous ne savez pas vraiment à quoi vous renoncez. Il y a bien sûr le poste en lui-même et le salaire proposé. Mais même après plusieurs entretiens, vous n’avez pas une connaissance profonde de l’entreprise dans laquelle vous ne travaillerez peut-être jamais.C’est donc un « non » à l’aveuglette que vous allez donner, et c’est cette situation qui peut générer du stressConseil n° 1 : Avant de formuler un refus catégorique, il est important de réfléchir aux motivations qui vous conduisent à cette décision. Est-ce le niveau de rémunération ? (+ lien vers « Demander une augmentation ») Une partie des tâches qui vous seraient confiées ? Le lieu de travail ?Assurez-vous que les raisons derrière votre refus sont des points non négociables pour le recruteur. Bien souvent, les entreprises sont prêtes à bouger sur certains points du contrat de travail proposé. Si le job vous plaît, n’y renoncez pas pour un détail.Conseil n° 2 : Il y a aussi le comportement qui consiste à penser que l’on peut toujours trouver mieux ailleurs (+ lien vers article « L’herbe est-elle plus verte ailleurs ? »). On appelle cela le FOMO pour Fear Of Missing Out, la peur de rater une opportunité. Ce qui conduit certains candidats à refuser les offres d’embauche à la chaîne en se disant que la prochaine proposition sera encore meilleure. Le risque, c’est de cultiver l'insatisfaction et de passer trop de temps sans emploi…Le bon timing pour dire nonEn matière de refus, on dit souvent que le plus tôt, c’est le mieux. Ne laissez pas traîner les choses. Si vous êtes certain de votre choix, alors prenez votre courage à deux mains et contactez votre non-futur employeur tout de suite ; ce sera une bonne chose de faite.Les plus stratèges d’entre vous pourront temporiser en attendant la réponse d’une autre entreprise. Tant que vous n’avez pas d'autres pistes sérieuses, ne vous précipitez pas pour refuser une offre. Tout est question de dosage !E-mail ou téléphone ?Cela dépend souvent du nombre d’entretiens que vous avez passés et des personnes que vous avez rencontrées. De manière générale, un coup de téléphone est toujours apprécié, surtout si vous êtes allé loin dans le processus de recrutement. Vous devrez bien sûr confirmer tout cela par écrit et mettre les personnes concernées en copie.Motus et bouche cousueQuelle que soit la raison derrière votre refus, vous ne devez jamais parler négativement de l’entreprise. Évitez également d’ébruiter votre ou vos éventuels refus, y compris sur les réseaux sociaux. En effet, ce genre d’informations peut vite revenir aux oreilles du recruteur. Inutile de vous griller auprès de l’entreprise en questionDonnez les vraies raisons de votre refusC’est important pour la suite et cela permet aussi à l’entreprise de faire progresser sa politique de recrutement. Il est donc important d’expliquer au recruteur les raisons exactes de votre refus, c’est notre conseil.Comme évoqué plus haut, cela peut donner envie à l’entreprise de vous faire une contre-offre ou même de vous proposer un poste auquel vous n’aviez pas du tout pensé !Attention, dans le cas où votre refus est motivé par une non-adéquation entre vos valeurs et celles de l’entreprise, ou parce que vous pensez que ça ne va pas « coller » avec votre futur boss, mieux vaut avancer d’autres raisons pour n’offusquer personne !Les règles élémentaires de courtoisieQuand on refuse une offre, le minimum absolu est d’être poli. Le recruteur doit vous quitter sur une bonne impression, même si la collaboration ne se fera pas.Commencez par le remercier du temps qu’il vous a consacré. Trouvez une formule pour valoriser l’échange que vous avez eu, et montrez-vous empathique quant au désagrément que votre refus pourrait causer.Gardez le contactLa vie, c’est comme une boîte de chocolats, affirme Tom Hanks dans le film Forrest Gump, « on ne sait jamais sur quoi on va tomber ». Alors, ne claquez pas la porte d’une relation qui n’a même pas commencé. Au contraire, laissez-la ouverte.Il est fort possible que vous soyez amené à croiser ce recruteur sur votre chemin dans quelques années. Il est aussi possible que l’entreprise avec laquelle vous avez refusé de travailler soit un client ou un fournisseur de votre futur employeur. Ménagez donc votre sortie et pensez à votre carrière !Avez-vous déjà été confronté à ce genre de situation ? Comment l’avez-vous géré ? Quelle a été la réponse du recruteur ?

Environnement : six métiers pour sauver la planète ! 

Ce matin, vous vous êtes réveillé en vous disant : « Je veux sauver la planète ! » Bonne nouvelle : le secteur de la transition énergétique est un des plus prometteurs. Ce sera même l’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois en 2022 en Europe et dans le monde. Rien qu’en Belgique, on estime que 10 000 emplois sont directement concernés.Problème : les candidats, toutes disciplines confondues, se font plutôt rares. Méconnaissance de la filière, préjugés sur des métiers réputés scientifiques ou difficulté à repérer les entreprises qui recrutent, les obstacles sont nombreux.Partons à la découverte des métiers qui sont les plus recherchés et qui vous permettront de faire coïncider fiche de paie et bonne conscience citoyenne en faveur de la planète !Pourquoi une telle demande ?C’est dans l’air - pollué certes - du temps ! Au niveau mondial, les populations des pays qualifiés de développés se montrent de plus en plus préoccupées par l’avenir de la planète et cherchent des solutions pour créer les conditions d’un futur vivable. En retour, la politique accompagne cette tendance de fond à grands coups de lois, de plans de relance, de transitions vertes et aussi parfois de greenwashing.Dans le cadre du plan de relance européen, le plan belge prévoit des mesures pour un budget de 5,926 milliards d’euros. Ces mesures sont réparties en 85 projets d’investissement et 36 projets de réforme. Le plan de relance économique, qui doit maintenant être approuvé par l’Europe, s’articule autour de cinq axes thématiques :Climat, durabilité et innovation ;Transformation numérique ;Mobilité ;Social et vivre ensemble ;Économie du futur et productivité.Tous les secteurs d’activités sont donc concernés — même la finance crée des fonds green ! —, puisque la transition énergétique est un sujet transversal qui concerne tous les acteurs de la vie économique des pays. Voici les métiers les plus recherchés.Energy manager : la nouvelle star des métiers verts !En caricaturant ce job, on pourrait dire que l’energy manager est la personne qui vous fait une remarque lorsque vous oubliez d’éteindre la lumière du salon ou de fermer la porte du frigo !Il veille en effet à l'efficacité énergétique d’une usine, d’une administration ou d’une collectivité. Son rôle est d’optimiser les consommations d’énergies. Employé directement par une entreprise, les energy managers font souvent partie d’un cabinet de conseil.Un poste devenu stratégique, notamment dans le bâtiment où les ingénieurs en génie climatique (température et qualité de l’air) sont très recherchés. L’energy manager intervient sur tous les flux, du chauffage aux déchets. Il peut aussi peser pour acheter plus responsable. De plus en plus de postes d'acheteur responsable/acheteur durable se créent d'ailleurs dans les grandes entreprises. L'acheteur n'est plus payé pour « juste » acheter le moins cher possible !Si les postes de chef de projet exigent un niveau bac+5 et au moins un an d’expérience, moyennant des salaires entre 38 000 et 45 000 euros annuels, les fonctions de chargé d’études, chargé d’affaires ou commercial en efficacité énergétique sont accessibles avec un bac+3 (salaire autour de 30 000 euros par an), à condition d’avoir de bonnes connaissances en certificats d’économie d’énergie (CEE).Les métiers du génie climatique dans le bâtimentMalgré la crise, tous les métiers autour du génie climatique sont très porteurs, parce qu’ils bénéficient du boom de la rénovation énergétique des bâtiments dopée par le plan de relance, eh oui ! Le secteur du bâtiment est particulièrement ciblé, puisqu’il consomme à lui seul 45 % de l’énergie produite et 25 % des émissions de CO2 en Europe.Toute la chaîne de la construction et ses métiers profitent du boom de la rénovation énergétique.En amont des projets de rénovation, on recourt de plus en plus aux conseillers en énergie afin d'optimiser les installations CVC. Les entreprises du BTP ont aussi besoin de chargés d’affaires en rénovation, de managers d'équipe spécialisés en performance énergétique ou encore d'ouvriers qualifiés pour mener des travaux d'isolation, de chauffage ou de ventilation.Mais aussi, en aval de la filière, de nombreuses professions s'occupent du suivi énergétique des bâtiments, comme le technicien d'exploitation CVC ou l'ingénieur thermicien.Ces métiers sont tous à caractère technique et nécessitent plusieurs années d’études.Consultant RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)C’est lui qui conseille l’entreprise sur sa politique de développement durable, c’est-à-dire celle qui répondra le mieux aux enjeux sociaux et environnementaux tout en étant économiquement viable. Le consultant RSE établit alors un diagnostic et des recommandations. Il doit ensuite dialoguer avec l’ensemble des parties prenantes (direction de l’entreprise, personnel, actionnaires et investisseurs…). Le consultant RSE est également chargé de mettre en place des processus de vérification des pratiques des fournisseurs et de réaliser des rapports sur les actions et résultats de la stratégie RSE au sein de l’entreprise.Pour les jeunes diplômés, les cabinets de conseil sont une très bonne porte d’entrée. Chez Deloitte, le nombre de consultants RSE est par exemple passé de 100 à 200 en trois ans, avec des salaires d’embauche autour de 35 000 euros par an.Dans les entreprises, les profils plus confirmés de responsables développement durable ou chargés de mission RSE définissent les bonnes pratiques, mettent en place des indicateurs, assurent une veille réglementaire et organisent des campagnes de sensibilisation en interne. Leurs rémunérations se situent entre 50 000 et 65 000 euros.Responsable des achats durablesGarantir un sourcing propre est devenu un enjeu crucial pour nombre d’entreprises. La hantise des multinationales de l’agroalimentaire, de la beauté ou de l’habillement : se faire épingler, avec risque de boycott, pour comportement antisocial ou anti environnemental, notamment chez leurs fournisseurs et sous-traitants.D’où la montée en puissance, au sein de leurs services achats, de postes de vigies de l’éthique. Ces acheteurs responsables ont souvent un double parcours – école de commerce ou d’ingénieurs (notamment agro) avec un master en RSE. Mais ces fonctions sont aussi l’occasion de belles reconversions pour des pros des achats, de la logistique ou de l’audit. Comptez 35 000 euros pour un premier emploi et jusqu’à 80 000 euros avec trois ans d’expérience. Parmi les recruteurs de pointe sur ces fonctions : Danone, Sephora ou Picard.Juriste en environnementSa mission ? Aider les entreprises et les collectivités à se conformer aux exigences réglementaires en matière d’environnement (consommation énergétique des bâtiments, substances interdites dans les produits ou emballages, traitement des eaux et des déchets, risques industriels, etc.).Cet impératif de « compliance » exige une veille minutieuse du droit français, européen et international. Et, comme il s’agit de répercuter ensuite ces informations à des ingénieurs, un bagage scientifique ou une bonne connaissance du secteur s'avère être un gros plus.Les industries chimiques, agroalimentaires ou de l’énergie sont très demandeuses de ces profils, qui démarrent en moyenne à 30 000 euros annuels.Pour les plus militants : ingénieur en décroissance !Le métier est émergent et reste en grande partie à inventer. Les activités humaines jouent un rôle dans le réchauffement climatique, l’ingénieur en décroissance met au point des solutions moins voraces en énergie. Il peut s’agir de concevoir des systèmes d’énergies renouvelables, de recommander des modes de vie plus sains, d'œuvrer pour la relocalisation d’activités économiques et ainsi réduire les transports de marchandises polluants.« Un ingénieur doit pouvoir répondre aux questions de son époque. Fabriquer un cadre de vie plus soutenable, plus économe », estime Clément Choisne, diplômé en 2018 de l’école d’ingénieurs Centrale Nantes. Lors de la cérémonie de remise des diplômes, son plaidoyer pour réorienter la formation d’ingénieurs vers l'étude de solutions aux problèmes du climat plutôt qu’à la perpétuation du système productif qui en est la cause a fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Comment répondre à la question « Citez 3 qualités et 3 défauts » ? 

Bien que certains recruteurs n’adhèrent plus vraiment à cette question, elle reste tout de même incontournable pour beaucoup lors d’un entretien d’embauche. Mais quelle est la bonne réponse ? La réponse risque de vous surprendre : il n’y en a pas une en particulier. Par contre, il y en a beaucoup de mauvaises.Cette question, vous la connaissez. Très souvent, l’interview suit son cours : vous vous présentez rapidement, expliquez votre parcours et comment vous avez pris connaissance de l’offre d’emploi. Le recruteur vous parle ensuite un petit peu de l’entreprise et de la fonction. Puis, le moment arrive où il vous pose cette fameuse question « Pouvez-vous me citer 3 qualités et 3 défauts qui vous caractérisent ? ».Pas de soucis, vous avez maintenant l’habitude et vous avez préparé à l’avance votre réponse. Vous avez choisi des qualités assez ordinaires et des défauts assez neutres pour être sûr de ne pas perdre des points aux yeux de votre interlocuteur. Vous êtes sûr de vous, vous ne pouvez pas vous tromper sur cette question ! Pourtant, il va peut-être falloir revoir quelque peu votre stratégie …Des candidats et des réponses formatésCette question est devenue tellement courante lors d’un entretien que beaucoup de candidats sont formatés à y répondre. Ils vont alors la préparer à l’avance du mieux qu’ils peuvent, mais tombent finalement souvent dans des réponses bateaux. Si se trouver des qualités ne semblent pas trop compliqué, se trouver des défauts l’est souvent plus. Alors, on choisit la facilité avec des réponses assez neutres pour éviter de trop se découvrir.Or, c’est exactement l’inverse qu’attend le recruteur. Lorsque celui-ci rencontre un candidat, son but premier est de déterminer si son profil correspond ou pas à l’entreprise et à la fonction disponible. Au-delà de connaitre vos qualités et défauts, cette question lui permet également de juger votre capacité autocritique, votre maturité et votre connaissance de vous-même.Proposez une réponse sur mesureLes recruteurs rencontrent quotidiennement un grand nombre de candidats. Ils reçoivent donc souvent le même type de réponses « langue de bois » et de faux défauts de la part de ceux-ci. Pour sortir du lot, il faut donc que vous lui fournissiez une réponse honnête et personnalisée. Gardez à l’esprit que l’essentiel lors d’un entretien est de faire comprendre qui vous êtes, avec vos qualités et vos défauts. Vous devez vous les approprier et réussir à les mettre en avant de manière optimale.Pour cela, commencez par privilégier le « je » au « on dit de moi que ». En parlant de vous à la première personne, vous montrez au recruteur que vous vous connaissez bien et que vous assumez votre potentiel et vos failles. Mises à part vos compétences, ce sont vos qualités humaines et professionnelles qui vont vous permettre de vous démarquer des autres candidats. Soyez donc sincère et authentique lorsque vous répondez.L’essentiel lors d’un entretien est de faire comprendre qui vous êtes, avec vos qualités et vos défauts !La forme prime sur le fondAttention, il ne suffit pas de simplement citer 3 qualités et 3 défauts. Il faut que vous intégriez vos réponses dans des phrases qui vous permettront d’argumenter et de donner des exemples personnels. N’hésitez pas à expliquer comment vos qualités peuvent servir pour ce poste et de quelle façon vous travaillez sur vos défauts au quotidien. Gardez à l’esprit que, plus que le fond, c’est la forme qui prime. Le plus important ici est la manière dont vous allez vous racontez et vous mettre en avant.Par exemple, répondre « Je suis quelqu’un de timide » n’est pas suffisant. Par contre, si vous ajoutez « C’est un défaut sur lequel je travaille depuis des années. J’ai décidé de me forcer à aller plus souvent vers les gens pour apprendre à gérer mon stress et à dompter cette peur. Ma timidité est toujours présente mais j’ose à présent beaucoup plus m’affirmer lorsqu’il le faut ». En agissant de la sorte, vous montrez non seulement que vous êtes conscient de vos faiblesses, mais également que vous travaillez dessus.Comment trouver la réponse qui me correspond ?Il n’y a pas de formule magique. La meilleure façon de répondre le plus authentiquement possible est de vous connaitre vous-même. Beaucoup de candidats pensent que parler de soi ne se prépare pas. Or, ici vous devez non seulement vous connaitre mais également être capable de vous décrire de façon précise et organisée. Prenez donc le temps de réfléchir sur vos compétences, sur vos valeurs, sur ce que vous aimez et n’aimez pas faire, sur vos forces et vos faiblesses ou encore sur ce que vous pouvez apporter à un groupe.Vous pouvez également demander à votre entourage de répondre à ces quelques questions à propos de vous. Pour un maximum d’honnêteté, vous pouvez par exemple leur faire remplir à ce sujet un petit sondage anonyme. Vous éviterez ainsi toutes réponses « langue de bois ». Une fois que vous aurez obtenu leurs réponses, comparez-les avec les vôtres. Vous aurez ainsi une idée de la personne que vous pensez être et de celle que vous présentez aux personnes autour de vous.Si cela ne vous suffit pas, il existe également une multitude de tests de personnalité en ligne qui peuvent vous aider dans votre recherche. Par exemple, ce site présente l’ensemble des tests de personnalité utilisés lors de recrutements alors que celui-ci répartit les participants en 16 types de personnalités différentes. Ce ne sont évidemment que deux exemples parmi tant d’autres. Gardez cependant toujours à l’esprit que même si les résultats obtenus vous permettront de mettre le doigt sur certains aspects de votre personnalité, ils doivent tout de même être relativisés.Quelles qualités choisir ?C’est le moment de vous mettre en avant et de montrer que vous avez les qualités requises pour remplir ce post. Attention malgré tout de rester humble afin de ne pas passer pour quelqu’un d’arrogant ou de prétentieux. Parmi les 3 qualités que vous allez citer, n’oubliez pas qu’au-delà des qualificatifs, la maitrise d’une langue étrangère (ou plusieurs) ou d’une compétence spécifique peuvent être perçus comme des points forts.Vous pouvez par exemple choisir deux qualités concernant directement des compétences qui vous permettront de mener à bien le job auquel vous postulez et une troisième concernant votre personnalité. L’important ici est de choisir des qualités utiles et en lien avec la profession que vous exercez et de les illustrez avec un exemple personnel.Enfin, évitez d’utiliser des qualificatifs usés et vidés de leur sens comme « motivé » ou « rigoureux ». Surtout, évitez de dire que vous êtes « perfectionniste ». Si on y réfléchit, une personne perfectionniste peut difficilement être le collègue idéal. En effet, celle-ci aura toujours du mal à clôturer un projet et aura toujours peur de se lancer de peur de mal faire. À éviter donc …Et au niveau des défauts ?Encore une fois, vous devez absolument éviter les réponses bateaux. Le recruteur attend un défaut qui en soit vraiment un. Si vous voulez sortir du lot, donnez une réponse réfléchie et sincère. On évite donc les faux défauts ou encore les défauts « mignons » du style « je suis gourmand ». Ce genre de réponse n’intéresse pas le recruteur et vous risquez de perdre son intérêt en agissant de la sorte. Soyez donc conscient de vos propres défauts mais montrez à votre interlocuteur que vous travaillez dessus à l’aide d’un exemple personnel.Veillez cependant à ce que le défaut ne soit pas en contradiction fondamentale avec le poste que vous voulez occuper. Par exemple, un candidat à un poste d’informaticien pourra difficilement avouer des lacunes dans ce domaine ou un manque de concentration. Il pourra par contre plus facilement admettre un manque d’aisance relationnelle par exemple.Peu importe les défauts que vous choisissiez, n’oubliez pas que le plus important est la façon dont vous allez présenter les choses. Par exemple, une personne autoritaire pourra expliquer « qu’elle aime le travail bien fait et qu’elle n’a pas peur de prendre le lead dans un projet ». Une personne désorganisée pourra de son côté argumenter « qu’elle effectuera son travail de manière optimale pour peu qu’elles reçoivent des outils d’organisation simples et des deadlines claires ».Il existe cependant des qualificatifs qu’il vaut mieux éviter tant ils ont une portée négative. Par exemple, il sera difficile d’argumenter des défauts tels que « fainéant, anxieux, égoïste, … » et vous risqueriez alors de laisser une mauvaise image de vous auprès du recruteur.Et si je veux échapper à la question ?C’est possible, mais pas de n’importe quelle manière. Par exemple, essayer de se défiler avec humour en répondant que vous n’avez pas de défauts ne fera probablement pas rire le recruteur. Par contre, vous pouvez éviter cette question en prenant vous-même les devants. En abordant de votre propre initiative le sujet lorsque vous racontez votre parcours, vous devenez maître de la façon dont vous présentez les choses. Vous aurez alors tout le loisir de vous justifier et de donner des exemples frappants. Par exemple, lorsque vous abordez votre emploi précédent, vous pouvez expliquer ce qui vous a plu ou non, quel type de travailleur / collègue vous étiez, …ConclusionBeaucoup de recruteurs trouvent aujourd’hui que cette question est dénuée d’intérêt. En effet, ils jugent difficile d’évaluer la personnalité d’un candidat sur la base de quelques adjectifs sortis à la volée lors d’une interview. Beaucoup préfèrent donc chercher des éléments de réponses dans l’échange sans avoir à formuler cette question. Pourtant, tous n’ont pas abandonné cette pratique. Il est donc toujours bon de s’y préparer au cas où la question ressortirait lors d’un entretien.Gardez à l’esprit qu’il n’y a pas de défauts et de qualités bons en soi. Soyez sincère et authentique et montrez à l’aide d’exemples personnels pourquoi vous (et personne d’autre) correspondez à ce job.Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans votre recherche de travail !

Comment mettre en place une stratégie de cooptation efficace? 

La cooptation est une technique de recrutement qui consiste à recommander un membre de son réseau pour un poste à pourvoir dans son entreprise. Concrètement, un collaborateur, un ancien collègue ou un ami qui possède les compétences recherchées pour le poste en question.Pourquoi la cooptation est-elle de plus en plus utilisée par les entreprises et quels en sont les avantages pour votre politique RH et surtout, comment mettre en place une stratégie de cooptation efficace pour recruter les meilleurs ?Une technique de recrutement à part entièreLa cooptation pâtit parfois d’une mauvaise image. On la confond souvent avec le piston, pratique qui consiste à favoriser une personne qui n’a pas les compétences requises pour un poste ou une responsabilité. La cooptation consiste au contraire à trouver le profil le plus pertinent possible pour un poste donné en faisant appel au réseau plutôt qu’à la publication d’une annonce sur un site carrière ou sur LinkedIN par exemple.Google par exemple propose des primes pour les salariés qui cooptent. Cela leur permet de filtrer les candidats, l’entreprise recevant près d’un million de CV par an !La cooptation est même devenue une véritable stratégie de détection des talents pour les entreprises qui ont bien cerné les enjeux et avantages de ce mode de recrutement. D’ailleurs, près de 40 % des cadres (chiffres APEC, 2018) sont recrutés selon ce principe.La cooptation est d’ailleurs surtout pratiquée par les entreprises pour recruter :des profils expérimentés ou pour des postes à forts enjeux, comme un directeur financier, un directeur des opérations ou directeur des opérations par exemple.des profils pénuriques comme des développeurs IT ou bien des consultants experts sur un sujet bien précis.Les avantages de la cooptationIls ne sont pas négligeables. La cooptation, pour être efficace, doit donc trouver sa place au sein même de votre stratégie RH et ne pas être un “dernier recours”.Elle doit être comprise comme étant une corde supplémentaire à votre arc “recrutement” ; une corde secondaire certes, mais à ne pas négliger. Parmi les avantages liés à la mise en place d’un processus de cooptation on retrouve :l’accès à des candidats très qualifiés qui vous sont directement recommandés ;la valorisation de votre marque employeur dans la mesure où votre entreprise est elle-même recommandée par les équipes internes ;le gain de temps de recrutement et le gain économique associé. C’est souvent l’avantage perçu le plus apprécié des responsables RH !l’assurance d’un onboarding plus rapide et efficace avec un référent dans l’entreprise pour le nouveau collaborateur ;le renforcement de l’esprit d’équipe et davantage de confiance entre manageurs et collaborateurs ;la cooptation permet également d'accéder à la « zone grise », c'est-à-dire aux candidats qui ne recherchent pas activement un emploi, mais qui restent ouverts aux opportunités.Dans les entreprises IT, la cooptation est fréquemment utilisée. Chez Open par exemple, un système de points est mis en place pour le recrutement par cooptation. Cela permet de gagner des chèques cadeaux, et jusqu’à 2500€ pour le troisième coopté ! Environ 1/3 du recrutement s’effectue de cette manière.Quelques bonnes pratiques pour bien coopterFournir un cadre très clair à vos collaborateursC'est un conseil de base qui s'applique à tout nouveau dispositif mis en place dans une entreprise. Pour éviter toute dérive et mettre en place un programme de cooptation rigoureux, vous devez définir un cadre clair. Qui peut et ne peut pas être recommandé par vos employés ? Quelles sont les compétences requises ou le niveau d’expérience souhaité, et surtout : quels sont les postes ouverts à la cooptation ? Soyez précis ! Et fixez des règles qui reflètent les valeurs de votre entreprise pour éviter des effets pervers comme une surabondance de candidatures qui ne correspondent pas à vos besoins.Définir un processus clair et structuréEssayez également de mettre en place un processus de cooptation clair et structuré, comme un funnel de conversion en marketing. Vos employés doivent savoir à qui s'adresser lorsqu'ils veulent recommander quelqu'un, quel outil utiliser pour enregistrer la recommandation et pour suivre le processus.Chez Accenture, la cooptation est pratiquée depuis le début du nouveau millénaire. Les procédures à suivre pour les cooptateurs sont affichées à l’aide de posters. De plus, en cas de possibilité de recrutement, les collaborateurs sont informés par mail. En cas de recrutement, le cooptateur reçoit des compensations sous forme de bons d’achat, entre 500 et 2.000€. Et ça marche ! En 2007, 1/4 des recrutés l’était par le biais de la cooptation !Motiver et récompenser les employés qui cooptentMotivez vos collaborateurs par des mesures incitatives. Bien sûr, l'engagement de vos employés et leur bonne volonté peuvent suffire à leur faire adopter ce dispositif en premier lieu... Mais pour que la cooptation devienne un réflexe pour vos employés, il est essentiel de les motiver et de les remercier pour leurs efforts avec une prime de cooptation, par exemple, voire des bonus.Dans le secteur du conseil, c’est pratique courante : chez Capgemini, par exemple, la prime de cooptation varie entre 1 200 euros (pour la cooptation d'un profil junior) et 2 000 euros (pour la cooptation d'un candidat plus expérimenté). Fixer des barèmes permet d’éviter toute déconvenue future avec le coopteur et de modérer les ardeurs à vouloir trop recommander.Valoriser la cooptation au sein de l'entrepriseIl est important de valoriser le système de cooptation au sein de votre organisation. Vos équipes doivent comprendre tous les enjeux et les avantages de ce mode de recrutement. Parce qu'ils font partie de l'entreprise, les salariés sont les mieux placés pour recommander des profils. Ils connaissent les engagements, la mission et la culture de l'entreprise, et sont donc parfaitement capables d'évaluer la pertinence d'un candidat pour un poste donné.Chez Sopra Steria (SSII), la cooptation est une vieille habitude maison : tout salarié peut proposer au service RH des candidats et se voit gratifié d'une prime de 700 euros brut par poulain finalement recruté. De quoi joliment arrondir ses fins de mois, d'autant que chacun peut proposer autant de noms qu'il le souhaite… et que le turn over dans ce genre d’entreprise est supérieur à la moyenne.Chez Alten, une autre SSII adepte du recrutement par cooptation, un salarié était ainsi à l'origine de seize embauches en 2018, empochant une prime totale de 8 000 euros brut : record à battre !Pensez également à alerter vos équipes lorsqu'un poste stratégique s'ouvre. Communiquez de manière transparente sur les pénuries de talents que vous rencontrez. En bref : mobilisez vos employés autour de vos défis de recrutement. La cooptation n’est rien d’autre qu’un mode de recrutement collaboratif : si vos collaborateurs sont motivés et se sentent concernés, ils pourront être pourvoyeurs de candidats de qualité !

Meest gelezen

“Aime + 1” : Tomber amoureux de son boss est-ce bien raisonnable ? 

Les relations amoureuses entre collègues sont généralement acceptées lorsqu'elles impliquent des personnes de même niveau hiérarchique. Mais elles peuvent poser des problèmes lorsque l'un des partenaires occupe une position supérieure dans l'entreprise.Dans la comédie romantique “La proposition“ (2009), Sandra Bullock incarne une cheffe de service hautaine et arrogante qui tyrannise son équipe, en particulier son assistant - le séduisant Ryan Reynolds, de dix ans son cadet - qu’elle considère plus comme un homme à tout faire qu’un collaborateur.Les mystères et la magie des scénarios des comédies américaines feront que ces deux personnes que tout oppose - lien hiérarchique, personnalité, ambition - tomberont finalement amoureuses l’une de l’autre. La scène finale est d’ailleurs une demande en mariage en - presque - bonne et dûe forme avec genoux à terre au milieu de l’open space, collègues émus et applaudissements. On verse une petite larme, tout est bien qui finit bien.En séchant mes larmes, je me demandais si ce genre de situation avait un semblant de réalisme. Si l'amour triomphe parfois entre collègues sur les open-spaces bruxellois, a-t-il droit de cité entre collègues de rang hiérarchique différent ?Le travail est un puissant incubateur émotionnelAutrefois sujet tabou, les relations amoureuses ont aujourd’hui leur place au travail.Bonne nouvelle si vous êtes amoureux de Sylvie du marketing ou si vous avez un faible pour Michel de la compta, il vous est en théorie beaucoup plus facile aujourd'hui qu’il y a vingt ans de leur déclarer votre flamme.Si nous mettons de côté votre timidité maladive, force est de constater que vous avez statistiquement toutes les chances d’arriver à vos fins.Tout d’abord parce que malgré le recours au télétravail, le travail reste le premier vecteur de socialisation de l’ère moderne et 30% des couples s’y forment. C’est trois fois plus que les personnes qui se rencontrent en boîte de nuit en Belgique. Comme quoi faire les cent pas aux abords de la machine à café s’avère beaucoup plus efficace qu’une nuit blanche au Fuse ou au Zodiak.Que vous le conceviez comme un lieu de souffrance et d’aliénation ou comme un facteur d’émancipation et une activité pourvoyeuse de sens, le travail est l’endroit où nous côtoyons des personnes avec qui nous partageons des valeurs, des objectifs communs, et parfois même des passions.Il est donc naturel que des liens se tissent entre collègues, et que des émotions naissent.❤️‍🔥 Conséquence ? Selon une récente étude, 46 % des salariés ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et parmi ceux-ci, une grande majorité considère que celle-ci était sérieuse.“Le côté aseptisé de la vie de bureau, entre mails et réunions interminables, nourrit aussi le besoin de développer des relations plus proches, voire intimes, une façon de reconstruire du vivant”. Loïc Roche - docteur en psychologie et auteur de “Cupidon au travail”L’acceptation des émotions dans la sphère professionnelleLa seconde raison est que notre époque accorde une importance croissante à l'expression et à la prise en compte des émotions dans la sphère professionnelle.Ainsi, de nombreuses organisations encouragent les relations interpersonnelles positives entre collègues, y compris les relations amoureuses. En effet, une relation amoureuse épanouie peut avoir un impact positif sur la satisfaction au travail, la motivation et la performance professionnelle. QVT quand tu nous tiens !Les DRH seraient donc prêts à jeter un voile pudique sur les relations amoureuses au travail...pour peu que celles-ci dopent le moral de leurs salariés. Alain Samson - Sexe et flirt au bureauCependant, il est important de noter que cette tendance à accepter les relations amoureuses au travail est accompagnée d'une prise de conscience accrue des enjeux liés au consentement et au respect mutuel, dans le sillage du mouvement #MeToo. Ce mouvement a eu entre autres conséquences bénéfiques de définir de nouvelles règles pour la séduction et de fixer des limites à ne plus dépasser.❤️‍🔥 Les Belges, champions de la drague d’open-space : Un travailleur belge sur dix a déjà flirté ou est tombé amoureux d’un collègue ; 7 % se sont retrouvés dans le même lit au moins une fois ; et 6 % ont embrassé ou eu une relation avec quelqu’un au travail.Trop risqué de tomber amoureux de son boss !Mais la drague au bureau est sélective. Dans l’open-space, l’amour n’est pas aveugle ! Lorsque l'un des partenaires est le supérieur hiérarchique de l'autre, la situation peut devenir plus complexe. En effet, le risque d'une emprise potentielle rend ces relations potentiellement problématiques.Dans la vraie vie, tout ne fonctionne pas toujours comme dans les comédies romantiques avec Sandra Bullock ou Cameron Diaz.Selon l’étude que nous avons citée plus haut, l'acceptabilité d'une relation amoureuse et/ou des démarches de séduction s'avère plus élevée en cas de relation extra-professionnelle (88 %), ou de consentement explicite (77 %). En revanche, lorsqu'il y a un rapport hiérarchique entre les deux partenaires, l'acceptabilité se réduit de moitié.Et là encore le #MeToo a gravé la notion de consentement au travail dans le marbre du hall d’entrée de toutes les entreprises et a incité les femmes en particulier à rejeter les relations dans lesquelles elles pouvaient potentiellement se trouver sous "emprise hiérarchique".Les femmes craignent des dérivesL’étude montre aussi que l’étude montre que les risques de dérive sont fortement appréhendés, notamment : Rumeurs et jalousie (90%),Problèmes d’objectivité, d’équité ou encore d’abus (80%),Par-delà le risque perçu, 22% des femmes répondantes témoignent de dérives qu’elles ont vécues, contre 8% des hommes seulement.L'entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans les relations amoureuses entre collègues ?Autre statistique que révèle cette étude : 91 % des salariés souhaitent une régulation des abus possibles en sanctionnant les agissements sexistes et le harcèlement sexuel.⚖️ Que dit la loi belge ? “ Un employeur ne peut pas interdire les relations amoureuses au travail [...]Si deux collègues qui font partie d’un même service ont une relation amoureuse, ils ne sont pas obligés d’en informer leur employeur.”Tout ceci reste à nuancer, car seulement 8 % des répondants trouvent souhaitable que soit établi un règlement intérieur exigeant de déclarer toute relation sexuelle avec une personne du travail.→ Cette réflexion soulève la question complexe de la place des relations amoureuses dans le monde professionnel et de la manière dont les entreprises peuvent les gérer de manière appropriée.→ Aux entreprises donc de trouver le juste milieu entre acceptation et régulation. À quand la création de “love and personal relationship managers" ? Honnêtement j’espère que nous n’en arriverons pas là !👍 Et si vous trouviez votre prochain job (ou le grand amour) avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

Va te faire f*****, 6 phrases pour arrêter d’être trop gentil (tout en restant poli) 

“Jérôme, je sais qu’on est vendredi mais j’ai vraiment besoin que tu m’aides à finir la prez…. Sylvie, je suis désolée, mais ce serait super sympa que tu te charges du reporting pour la réunion de cet après-midi parce que j’ai un rendez-vous client important qui vient de se caler, j’ai vraiment pas le temps, tu es bien gentille merci…”Vous êtes quelqu'un de gentil, mais parfois, avouez-le, cette gentillesse peut être exploitée à vos dépens par certains de vos collègues, dont certains ont de vrais dons de manipulateurs.Il est temps de trouver l'équilibre entre être agréable, bien faire son travail tout en se faisant respecter.Dans cet article, nous allons aborder des réflexes de base et des phrases à utiliser face à ceux qui usent et abusent de votre gentillesse.Le problème avec la gentillesse au bureau (et dans la vraie vie aussi)La gentillesse n’est pas un vilain défaut, c’est même plutôt une qualité dans la vie quotidienne comme au travail. Le problème c’est les idées reçues que nous avons au sujet de la gentillesse.En clair, la plupart de gens pensent qu’être gentil, dire oui le plus souvent possible ou se porter volontaire va nous rendre plus aimables par les autres. Et comme l’être humain a envie d’être aimé…Je vous en prie, oubliez pour toujours ce faux lien de cause à effet !Soyez gentil si vous en avez envie, mais pas pour plaire ou pour grimper dans l’estime de vos pairs.En réalité, dans un environnement professionnel, la gentillesse vous rend prévisible. “Demande donc à Sylvie, elle dit toujours oui…” Certains collègues auront tôt fait de profiter de votre gentillesse, certains vous traiteront avec mépris.Pire, si vous avez affaire à un pervers narcissique, il peut profiter de votre gentillesse pour vous manipuler et vous dévaloriser. Et pensez-y, au final, cela peut même impacter votre carrière si vous mettez systématiquement les besoins des autres avant les vôtres.Il est important de comprendre que dire non de temps en temps est nécessaire pour préserver votre bien-être.Comment savoir si l’on est trop gentil au travail ?En général, les personnes “trop gentilles” sont conscientes du phénomène, mais elles ont du mal à sortir du cercle vicieux. Voici cependant quelques signes qui ne trompent pas :vous faites souvent des choses que vous n’aviez pas prévu de faire ou que vous n’avez pas envie de fairevous vous en voulez d’avoir pris certaines décisionsvous êtes en colère contre vous-même sans raisonvous ne pensez jamais à vous, à votre carrière, seulement à bien faire votre travailLes sept phrases à utiliser pour arrêter d’être trop gentilNous sommes lundi matin, la journée a pourtant bien commencé. Casque audio sur les oreilles pour gagner en concentration, vous défrichez vos e-mails avant la réunion de 11h.Mais vers 10h30 tout bascule. Vous sentez comme une présence familière dans votre dos. Michel s’est approché à pas feutrés, se plante devant votre bureau. Sourire en coin, il porte ses mains à ses oreilles pour vous faire signe qu’il veut vous parler.À peine avez-vous décollé votre casque - ultime rempart contre le ronron de l’open space et tous les Michel de la Terre - qu’il vous tend une liasse de feuillets A4 et vous demande de l’aider sur ce projet urgent/important.Dans sa phrase il y aussi les mots ASAP et deadline. Pas de doute c’est encore un mauvais coup qu’il essaye de vous jouer. À vrai dire, vous n’êtes vraiment pas emballé, car Michel est un multirécidiviste. C’est la troisième fois qu’il essaye de vous refiler un projet qui n’est pas de votre ressort.1 - “Laisse-moi du temps pour y réfléchir, je reviens vers toi”Avec cette phrase, vous jouez la montre. Il y a de fortes chances pour que votre sympathique collègue comprenne le message et aille voir ailleurs. S’il insiste - “c’est urgent, j’ai besoin de toi…” - adoptez la bonne vieille technique du disque rayé : “ il faut que je cogite, que j’y pense, que je me renseigne…” enfin vous avez compris.Cette technique ne fait pas partie des plus “intello”, il s’agit ici de jouer sur sa propre naïveté et de rester campé sur ses positions pour décourager l’adversaire.2 - “Ben non, ça n’me dit rien”Une fois que vous avez prononcé cette phrase, restez sur des généralités du style “je ne sais pas, ça ne me tente pas, je ne me vois pas travailler sur ce dossier”. Bref vous avez compris : cette phrase exprime clairement votre désaccord ou votre incapacité à réaliser la demande sans être trop abrupt.L’idée c’est de rester dans le flou sans donner trop d’arguments à Michel, car il se fera un plaisir de les démonter l’un après l’autre.3 - “Je crois que j’ai déjà bien contribué à ce projet, cette fois-ci je passe mon tour”L’idée ici, c’est de ne pas attaquer Michel de manière frontale, mais de suggérer qu’il n’a pas fait sa part du job. Normalement il devrait comprendre le message. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à énumérer la liste des vos contributions en restant très calme4 - “ Si je t’aide sur ce coup, qu’est-ce que j’ai à y gagner ? “L’objectif de cette phrase c’est de faire en sorte que Michel arrête de penser à lui-même pendant au moins 30 secondes et qu’une négociation puisse peut-être commencer. Après c'est à vous de voir si les termes du deal vous conviennent !5 - “Bon, ok, mais après, qu’est-ce que tu vas me demander, c’est quoi la suite ? Où veux-tu en venir exactement ?Nous entrons ici dans un registre un peu plus agressif. L’objectif c’est de pousser Michel dans ses retranchements et de lui demander d’abattre ses cartes, de se justifier. S’il a de mauvaises intentions, il fera machine arrière instantanément.6 - “Non, cela ne correspond pas à mes valeurs” / “ Je ne fonctionne pas comme ça”L’objectif ici c’est de se justifier en parlant de soi, de ce qui compte pour vous et de comment vous fonctionnez. Un projet pour mettre des distributeurs de soda dans les écoles primaires ? Non merci Michel.Virer Sylvie sans préavis ? Non Michel, pour moi ce n’est pas éthique, je pense que nous devrions écouter sa version des faits…Mise en garde : ces phrases sont à utiliser dans des contextes bien précis. Si le big boss a besoin d’un coup de main et que c’est une véritable urgence, peut-être devriez-vous accéder à sa demande !👍 Et si vous trouviez votre prochain job avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

Tous ensemble ou chacun pour soi ? Les limites de l’individualisation du travail 

Le monde du travail se transforme en permanence et l'individualisation des pratiques professionnelles s'affirme comme une tendance dominante aujourd’hui. On parle beaucoup d’individualisation de la rémunération ou encore d’expérience collaborateur, qui par définition ne peut être qu’individuelle.Mais le travail n’est-il pas le témoignage d’une œuvre commune ? Et jusqu'où peut aller l'individualisation du travail sans compromettre le collectif et la performance d’une organisation ? J'avoue que ces deux questions me trottent dans la tête depuis pas mal de temps !Ce besoin et cette quête d’autonomie à laquelle nous assistons, qui offrent aux salariés une flexibilité accrue et une reconnaissance de leurs compétences uniques, pourraient avoir des conséquences inattendues, menaçant la cohésion et l'efficacité de l'équipe.→ Est-il possible alors de construire une culture d’entreprise forte si chaque salarié ne rêve que d’une seule chose, la personnalisation de son parcours, de son poste, de son emploi du temps, de ses missions, de son salaire ?Cet article explore les limites de l'individualisation du travail, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations dans leur tentative de concilier les besoins individuels avec les objectifs collectifs.Individualisation des comportements sociaux : histoire d’un paradoxeL’homme est un être social au comportement parfois grégaire. Cependant, l’évolution récente des rapports sociaux a favorisé l’individualisme.Sans vous faire un cours d’histoire, on peut affirmer qu’en Occident, certains facteurs comme l’élévation du niveau de vie, le progrès technique, la médecine, ou encore l’urbanisation et la concentration urbaine ont contribué à l’émergence de modes de vie de plus en plus centrés sur l’individu.😀 Le selfie, les maisons de retraite, la voiture individuelle et les ouvrages de développement personnel en sont des exemples récents et concrets.L’accès à l’éducation, à l’information et aux opportunités professionnelles n’a fait que renforcer cette tendance. Et il est à noter que les médias et la culture populaire diffusent eux aussi des idéaux d’indépendance et de réussite individuelle, accentuant ce phénomène.Conséquences possibles de l’individualismeL'individualisme, s'il offre une certaine liberté et autonomie, n’a pas que des conséquences positives ; il peut également engendrer de la solitude et de l'isolement.Le déclin des liens sociaux traditionnels et l'essor des interactions numériques superficielles contribuent à ce sentiment de déconnexion du réel. En privilégiant par exemple les interactions numériques, les individus se rencontrent moins et les liens sociaux s'affaiblissent.L’individualisme peut même mener à une perte de sentiment d'appartenance à une communauté et une augmentation des troubles psychologiques, ou encore à une diminution des interactions sociales en face à face.Le monde professionnel : miroir de la société et nouvelles attentes des salariésLe monde du travail est un reflet de la société et évolue en fonction des changements sociétaux. L’individualisation du travail est une réponse des entreprises à ces évolutions.💡 Aujourd'hui, la flexibilité, le bien-être au travail, la culture du feedback et les carrières individualisées sont des facteurs clés pour attirer les talents. Les salariés recherchent des environnements professionnels qui répondent à leurs besoins individuels et qui leur permettent de s'épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.Le grand écart des RH et des managersLes responsables RH et, dans une certaine mesure, les dirigeants d’entreprise sont confrontés à un dilemme de taille : concilier la nécessité d’un sentiment d’appartenance collective avec la pression croissante de répondre aux attentes d’individualisation des salariés.D’un côté, ils promeuvent une culture d’équipe forte, favorisant la collaboration et la communication. De l’autre, ils doivent répondre à la demande de conditions de travail flexibles, d’opportunités de développement personnalisées et de reconnaissance.Les effets pervers possibles de l’individualisationL’individualisation à outrance peut mener à l’éclatement du collectif et à une perte d'efficacité. Enfermés dans leur "cocon", les salariés courent le risque de perdre de vue les objectifs communs auxquels ils doivent en théorie participer.😣Isolement et perte de cohésion : L'individualisation excessive du travail peut entraîner un sentiment d'isolement chez les salariés, les privant des interactions sociales bénéfiques au sein d'une équipe. Le manque de cohésion peut compromettre la collaboration et la synergie nécessaires à la réussite collective.🥊Inégalités et tensions : Une individualisation mal gérée peut générer des inégalités perçues entre les salariés, notamment en termes de rémunération ou d'avantages. Cela peut créer des tensions au sein de l'équipe et nuire à l'ambiance de travail, affectant ainsi la productivité et la motivation.😭Perte de sens et d'engagement : Lorsque le travail devient trop individualisé, les salariés peuvent perdre le sentiment d'appartenance à un projet commun, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et d'engagement. Ils peuvent également avoir du mal à comprendre l'impact de leur travail sur l'ensemble de l'organisation, ce qui peut altérer leur satisfaction professionnelle.🖐️ Mise en difficulté des managers : Pour les responsables RH et les managers, l'individualisation du travail peut compliquer la gestion des équipes. La prise en compte des besoins individuels de chaque salarié peut être chronophage et nécessite des compétences spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. En outre, cela peut rendre difficile la mise en place de politiques cohérentes et équitables pour l'ensemble de l'entreprise.💡 L'individualisation, au départ motivée par des intentions nobles visant à améliorer la satisfaction des salariés en tenant compte de leurs forces et faiblesses, ainsi qu'en proposant des conditions de travail attractives et personnalisées, comporte néanmoins des risques.→ En effet, elle peut conduire à une fragmentation du collectif et à une perte de performance globale. Dans ce contexte, l'entreprise risque de se priver de la créativité et du potentiel de ses employés,“Le travail est “par essence”un lieu et une activité du collectif […]. Un collectif ne peut pas être l’addition des individus. Une organisation humaine, quelle qu’elle soit, doit s’appuyer sur un socle commun, au risque de voir les inégalités entre salariés s’accroître. À force de tordre le collectif pour s’adapter aux situations individuelles, on crée de nouvelles inégalités”Isabelle Garcia - sociologie à l'université d’Evry Paris-Saclay.Individualisation et collectif : trouver le bon équilibre ?L'individualisation du travail ne peut être considérée comme une solution unique et absolue. Elle doit être abordée avec discernement, en tenant compte à la fois de ses avantages certains, mais aussi des risques qu'elle comporte pour le collectif et la performance de l'organisation.Il est donc crucial de trouver un juste équilibre entre l'individualisation et la responsabilisation. Dans cette optique, je propose de remplacer le terme "individualisation" par "autonomie", car il véhicule une connotation plus positive et valorisante.L'entreprise doit accorder à ses employés une certaine marge de manœuvre et d'autonomie, tout en encourageant la collaboration et le travail d'équipe. C'est en établissant cet équilibre que l'entreprise peut instaurer un environnement de travail stimulant et performant, où les employés se sentent valorisés et engagés.Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être explorées :Créer des espaces de travail collaboratifs.Impliquer les employés dans le processus décisionnel et la définition des objectifs de l'organisation.Organiser des événements et des activités favorisant la cohésion d'équipe.Encourager la prise de parole et la participation active des employés.Reconnaître et valoriser tant les contributions individuelles que collectives.Recruter des profils complémentaires, en mettant l'accent sur les compétences relationnelles et la compatibilité culturelle ou d'équipe.En conclusion, en adoptant des mesures concrètes visant à promouvoir l'autonomie et le sentiment d'appartenance des employés, les entreprises peuvent instaurer un environnement de travail équilibré, propice à la productivité et au bien-être collectif.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989