Hero image

We're explaining!

Our blog

Comment survivre à la soirée de Noël de votre entreprise ? 

C’est bientôt la fin de l’année. Et la traditionnelle soirée de Noël du bureau approche à grands pas ! Une soirée a priori sympa, mais que certains qualifient à raison de « la nuit de tous les dangers ».Comme moi, vous êtes stressé à l’idée de devoir complimenter votre boss sur son immonde pull en laine ? Ou de devoir encore une fois repousser gentiment les avances de Jean-Michel qui insiste pour aller boire un dernier verre à 3 heures du matin ?Alors, voici quelques conseils de savoir-vivre et surtout de savoir-survivre pour passer un bon moment avec vos collègues préférés et éviter avec adresse tous les pièges qui vous seront tendus.1/ Soyez de bonne humeur !Ou faites semblant ! Et ne parlez pas des sujets qui fâchent. Ce n’est pas parce que pour une fois le directeur des ressources humaines vous sert un verre de sangria qu’il faut aborder le sujet de ces notes de frais qui ne vous ont jamais été remboursées.La soirée de Noël de votre bureau est l’occasion idéale pour faire un peu mieux connaissance avec vos collègues, vos managers et même le big boss dans une ambiance détendue. Alors, gardez les sujets qui fâchent pour l’entretien annuel !2 / Laissez votre téléphone au vestiaireVous savez qui sont les personnes que j’évite le plus en soirée ? Ce ne sont pas celles qui ont trop bu. Ce sont ces personnes qui restent scotchées à leur smartphone pour mettre à jour leur profil Instagram ou Facebook en faisant dix selfies par minute.Ne soyez pas cette personne qui gâche sa soirée (et celle de ses collègues), sauf si vous êtes le social media manager de la boîte bien sûr !Le tip ultime : vous ne devez pas non plus avoir la gâchette trop facile avec les photos, car à mesure que l’alcool coulera à flots, vous risquerez de poster quelque chose que vous allez regretter le lendemain.Vos collègues et/ou votre patron ne vous enverront pas des fleurs pour vous remercier du déluge de photos inopportunes et embarrassantes que vous aurez partagées sur votre compte Insta la veille.Pire encore : cela pourrait sérieusement égratigner votre réputation et celle de votre entreprise…3/ Ne buvez pas avantLa mauvaise idée de la soirée de Noël au bureau : aller boire « quelques » verres avec ses collègues proches avant la soirée. Oublier que l’heure tourne. Reprendre quelques verres. Arriver à la soirée un peu entamé.4/ Ne buvez pas trop pendantLa soirée de Noël est un moment de détente pendant lequel on se lâche un peu, mais il y a une frontière à ne pas franchir avec l’alcool. Essayez de vous fixer des limites, de ne pas vous laisser trop entraîner par vos facétieux collègues, même si l’ambiance est à la fête.Assurez-vous de pouvoir rentrer chez vous en toute sécurité pour ne pas vous réveiller le lendemain en vous disant : « MAIS QU’EST-CE QUE J’AI ENCORE FAIT HIER SOIR ?!! »5/ N’en dites pas trop !Même après quelques verres, Sandrine de la compta ne doit pas devenir votre psy. Ne vous étalez pas sur vos problèmes de couple, ne balancez pas des ragots sur d’autres collègues, vous risqueriez vraiment de le regretter.Le conseil ultime : évitez les phrases du type « Tu sais Jean-Michel, en fait, je me rends compte que tu es un mec bien. Quand je t’ai rencontré la première fois, je pensais vraiment que tu étais un #x#x#x#x… »6/ Ne faites pas « le premier pas »Ou le premier « faux-pas ». C’est une manière élégante de dire qu’il faut bien réfléchir avant d’avoir un comportement « entreprenant » auprès d’un ou d’une collègue pendant la soirée de Noël.Avez-vous vraiment envie de devenir le héros d’une histoire qui va sûrement très vite vous échapper ? Les gossips vont fuser de toutes parts, vous le savez bien !Sans compter votre boss auprès duquel vous allez peut-être perdre toute crédibilité si pour elle ou pour lui, les relations entre collègues doivent rester de l’ordre du privé.Essayez de penser aux conséquences que peut avoir une « amourette de bureau » sur votre carrière ou votre réputation si cela fait longtemps que vous convoitez Sylvie ou que Patrick vous plaît beaucoup.7/ Parlez avec votre bossComme chaque année, il a bu quelques verres de trop, mais c’est le boss, alors… S’il vient vous parler de sa vie privée ou des objectifs à cinq ans de la boîte, écoutez-le, rigolez à ses blagues pas drôles et servez-lui un autre verre.8/ Profitez du spectacleUn couple se galoche en mode adolescents en plein milieu de la piste de danse ? Détendez-vous, profitez du spectacle et réjouissez-vous à l’avance du prochain séminaire. La soirée de Noël, c’est juste une répétition !9/ Souriez sur la photoAh, la fameuse photo de Noël de la boîte. Même si vous êtes un peu fatigué, un peu ennuyé, souriez comme si vous étiez super heureux, les RH ont besoin de photos cool à mettre sur Facebook et sur le site web !10/ Allez-y !Même si la lecture de cet article vous a un peu refroidi, je vous conseille vivement d’aller à la soirée de Noël du bureau.Vous ne voulez pas paraître ingrat envers votre patron, qui a organisé cette fête pour vous.Vous ne voulez pas paraître asocial aux yeux du reste de l’équipe (même si vous l’êtes) !Vous allez vous amuser une fois que vous y serez ! Mais si, mais si !Allez-y… Vous le regretterez sinon.

Sept conseils pour enfin tenir vos bonnes résolutions en 2023 ! 

“Cette année c’est promis, je vais”…..La fin de l’année approche et voici venue l’heure des bonnes résolutions. Saviez-vous que cette coutume remonte à l’Antiquité ?Jadis, on promettait aux divinités de rembourser ses dettes ou de les prier plus souvent. On dit aussi que les Romains honoraient Janus, Dieu des commencements et des fins qui a deux visages, l’un tourné vers le passé, l’autre vers le futur.Un très beau symbole pour faire la transition d’une année à une autre, une manière aussi de faire le bilan, de remettre les compteurs à zéro, de marquer la fin d’un cycle et le début d’un nouveau.Les bonnes résolutions, un rituel du monde moderneAujourd’hui encore la tradition se perpétue, mais nos résolutions sont moins spirituelles qu’avant. Le soir du 31, un peu entamés, certains écrasent leur mégot d’un geste rageur en se disant que “celle-là, c’est la dernière, vous êtes tous témoins ». D’autres effacent le numéro de téléphone de leur ex en se promettant “de ne plus jamais le rappeler à 3 heures du matin en rentrant de soirée”. D’autres enfin font preuve de davantage de réalisme en jurant qu’ils vont “se remettre au sport pour de bon”.“Ce sera dur, mais que serions-nous si nous n’imposions parfois à notre volonté ces défis qui la renforcent en l’éprouvant ?” se moque ainsi l’écrivain Éric Chevillard sur son blog l’Autofictif. Les bonnes résolutions impliquent il est vrai une peu de notre (bonne) volonté.Prendre de bonnes résolutions c’est être (un peu) philosophe ?En quelque sorte, oui ! Car prendre de bonnes résolutions n’est pas une démarche aussi innocente que ça. En creux, les bonnes résolutions c’est aussi une manière de s’inscrire dans une certaine continuité temporelle, avoir foi en l’avenir, et se dire “ je serai encore là demain, je suis acteur de ma vie, de mon existence, je peux choisir d’en modifier le cours. Je crois au pouvoir de mes actes pour modifier le cours des choses et mon environnement.Les philosophes en herbe auront ici reconnu une allusion évidente à l’existentialisme, courant de pensée popularisé par Jean-Paul Sartre au siècle dernier. Sartre a défendu l’idée que “l’existence précède l’essence”, c’est-à-dire que l’homme n’est rien d’autre que ce qu’il fait et ce qu’il se fait.En substance, Sartre nous dit que nous choisissons, non pas seulement nos circonstances, mais ce que nous faisons d’elles. “Je n’ai pas choisi d’être en cellule, torturé par des criminels: mais je choisis ce que je ferai de et dans cette situation. Serai-je lâche ou courageux ? Vais-je parler ou préférer mourir plutôt que de trahir mes camarades ? Je peux choisir de ne pas choisir: mais c’est encore choisir.”Et le philosophe de conclure enfin : “L’homme est d’abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l’avenir”. C’est beau vous ne trouvez pas ? Alors, êtes-vous prêt à prendre de bonnes résolutions pour l’année prochaine ?Quel est le secret des bonnes résolutions ?Tout d’abord, prendre de bonnes résolutions, cela fonctionne-t-il ? En réalité, plutôt bien ! Environ 40% des résolutions prises continuent d’être tenues six mois après et 20% le sont après deux ans. Alors, si vous êtes comme moi un aficionado de la bouteille à moitié pleine, vous vous dites que ça vaut le coup d’essayer n’est-ce pas ?Oui, mais pas sans respecter certaines règles afin de mettre toutes les chances de votre côté. Le philosophe et essayiste Christophe André nous dévoile son secret pour des résolutions réussies dans un article intitulé “Reprendre le contrôle” en pointant notamment du doigt l’importance des “méta-résolutions”, c’est-à-dire des résolutions sur les résolutions.Voici quelques exemples de résolutions (et de méta-résolutions) que vous allez peut-être prendre en 2023 et comment faire en sorte qu’elles ne soient pas que des paroles en l’air.1 – Choisir le bon moment : une période un peu moins stressante, un anniversaire, quelques jours de vacances au bord de la mer… bref un moment de relative détente est toujours plus propice à la prise et à la réussite d’une résolution.2 – S’engager devant les autres ou mieux s’y mettre à plusieurs. Se motiver pour mettre son réveil à 6h15 le jeudi matin pour aller faire cinquante longueurs à la piscine avant d’aller au bureau, c’est beaucoup plus facile quand on sait que son meilleur ami a pris la même résolution et que l’on n’a pas envie de le décevoir.3 – S’y mettre sans attendre : si vous vous inscrivez à la salle de sport, ne laissez pas votre carte d’abonnement se perdre au fond de votre sac à main ou de votre portefeuille jusqu’au mois de février. Allez-y, au moins une fois par semaine pour commencer puis augmentez un peu la cadence.4 – Se mettre dans de bonnes conditions : si vous décidez d’aller courir une heure tous les vendredis après-midi, prévoyez une tenue adéquate pour quand il pleut ou qu’il fait froid (des gants, un legging, un bonnet…) pour ne pas avoir d’excuse. En revanche, s’inscrire à un cours de street workout en plein hiver, ce n’est PAS se donner toutes les chances de réussir son programme de remise en forme.5 – Soyez spécifique : “Je vais changer de job en 2023”, ça ne fonctionne pas. Dites plutôt : “pendant le mois de janvier, je fais le point sur mes compétences, le jeudi après-midi je prends une heure pour réfléchir à mon avenir et la première semaine de février je prends la décision de 1 / demander une promotion à mon boss ou 2/ de me mettre en quête d’un nouveau job en consultant les offres d’emploi en vidéo sur Betuned”.6- Ne pas culpabiliser, ne pas abandonner même en cas de faux pas, cela fait partie du processus, c’est même la règle dans toute étape de transformation et d’évolution.7 – Se fixer des résolutions positives, des résolutions qui vous apportent quelque chose : apprendre, partager, progresser, apprécier. La résolution sous contrainte ne fonctionne pas. Notre cerveau ne comprend pas le “NE PAS”. Si je vous dis “ ne pensez pas à un éléphant qui fait de la bicyclette”, vous allez immédiatement avoir l’image d’un maladroit pachyderme sur un petit vélo qui se forme dans votre esprit. SI je vous dis, “arrêtez de fumer”….Et surtout, s’il vous plaît ne tombez pas dans le piège des challenges qui pullulent sur les réseaux sociaux. Ces défis ne sont pas les vôtres, ils ont été inventés pour faire de l’audience et souvent, les vidéos sont truquées. Ce genre d’épreuve nous met une pression inutile dont le seul résultat sera l’auto dévalorisation et la culpabilité.Pour conclure, citons une dernière fois Christophe André qui pour 2023 nous incite à voir les “résolutions plutôt comme des expérimentations destinées à nous rapprocher du mode de vie de nos idéaux, sans idée de performance”.Et vous quelles sont vos bonnes résolutions pour 2023 ? Si l’une d’entre elles est de trouver le job de vos rêves alors, consultez nos offres en vidéo sur Betuned !

Êtes-vous fait pour travailler dans une start-up ? 

Vous en avez par-dessus la tête des grandes entreprises et de leurs processus de décision interminables ? Vous avez envie de tout plaquer pour accepter un job dans une start-up ? Vous avez envie de mettre des cols roulés noirs comme Steve Jobs même quand il fait 30 degrés dehors ?Oui, d’accord, pourquoi pas. Mais lisez cet article avant de prendre votre décision finale.Une alternative au monde du travail traditionnelAujourd’hui, les start-ups sont à la mode et font rêver en particulier les jeunes qui les considèrent comme une alternative souhaitable à ce qu’ils décrivent comme un monde du travail fait de stéréotypes figés et pas très motivants.Nos voisins français parlent même de “start-up nation” pour décrire l’idéal — plus politique qu’économique — d’un pays où les jeunes pousses innovantes insuffleraient un esprit novateur et pionnier à l’ensemble du tissu économique. Même les grands groupes devraient alors s’inspirer de l’esprit start-up en créant des joint-ventures et autres spin-offs.En Belgique également, la création d’entreprises innovantes et disruptives n’a jamais attiré autant de capitaux. Start-ups, scale-ups et biotechs ont ainsi pu lever 1,37 milliard d’euros grâce aux investisseurs nationaux et étrangers, soit 40 % de plus qu’en 2020.Alors, un imaginaire positif s’est construit autour des start-ups et, si cet environnement de travail agile a le vent en poupe et fait rêver plus d’un étudiant en soif de sens et plus d’un cadre mis au placard, ce type de structure est-il fait pour vous ?Mais avant de répondre à une question aussi radicale, posez-vous les bonnes questions. Derrière ses côtés cool et ses rêves de grandeur se cache toujours une réalité dont il faut avoir conscience.Voici quelques conseils et quelques questions à se poser avant de marcher dans les pas d’Elon ou de Mark.C’est quoi une start-up ?Les start-ups sont ces entreprises « jeunes pousses », souvent innovantes, qui sont promises à une croissance importante et rapide. Toutes les GAFA — Google, Facebook, Amazon, Apple — ont un jour été de simples start-ups avant de devenir les géants que nous connaissons.La fameuse fable du garage, celui de Steve, de Bill ou de Jeff, où tout aurait commencé est un élément de storytelling très fort qui contribue au mythe entretenu autour des start-ups et de leurs fondateurs charismatiques : les start-ups ont pour but de changer le monde en proposant des solutions innovantes à des problèmes complexes dans un environnement très incertain.“It’s more fun to be a pirate than to join the Navy.”Steve JobsQuelle est votre motivation profonde ?Au fait, pourquoi avez-vous envie de travailler dans une start-up ? Vous voulez participer à une vraie aventure humaine ? Changer le monde en innovant dans un secteur d’activité qui vous tient à cœur ? Faire équipe avec des gens qui vous ressemblent et mettre un premier pied dans l’entrepreunariat ?Ou alors, ce qui vous motive, c’est la salle de sieste, le baby-foot et ce que vous allez pouvoir raconter à vos amis en soirée ?En vous interrogeant sur vos VRAIES motivations, vous parviendrez à mieux sentir si le monde des start-ups est fait pour vous ou s’il s’agit simplement d’un effet de mode auquel vous êtes sensible.Vous pouvez également vous poser cette question : « Que vais-je pouvoir apporter à une start-up ? » Vos compétences ? Votre sens de l’adaptation ? Gardez en tête que dans une start-up, on commence au marketing et on finit CFO, ou l’inverse ; les frontières entre les postes ne sont pas délimitées en permanence et fluctuent au gré des besoins.Êtes-vous à l’aise avec le chaos et l’incertitude ?Concrètement, une start-up, c’est souvent le b****l et ça peut le rester longtemps. Les start-ups apprennent en marchant et souvent… en tombant. D’ailleurs, beaucoup ne se relèvent jamais.À l’inverse des grandes entreprises qui opèrent sur des marchés existants et des business models éprouvés, les jeunes pousses sont comme des laboratoires géants où l’on teste sans cesse des hypothèses pour avancer sur une route dont personne n’a la carte.Pour certains, c’est très motivant. Pour les autres, ça peut être très dérangeant, voire impossible à supporter. Travailler dans une start-up, c’est donc accepter un fort degré d’incertitude et de chaos.Alors, si vous êtes accroché au respect, à la stabilité (et au pouvoir) que vous confère votre intitulé de poste, à votre petit bureau individuel fermé, n’allez surtout pas dans une start-up !Et la sécurité de l’emploi, dans tout ça ?Les start-ups sont le type d’entreprises dont le taux de turnover est le plus élevé. L’incertitude est de mise à tous les niveaux, y compris pour les salariés. Dans une start-up, vous bénéficierez de beaucoup de libertés, mais il faudra être capable de bien structurer votre travail et de vous en sentir responsable à tout moment.Et quand le navire commence à tanguer, les start-ups n’ont parfois pas d’autre choix que de se séparer de quelques fidèles matelots, sous-entendu de licencier certains salariés. Il faut donc être prêt à tout perdre du jour au lendemain si l’entreprise n’est pas rentable.Se renseigner avant de signerUn bon conseil, c’est de vous renseigner sur la bonne santé financière de la start-up que vous allez potentiellement rejoindre et d’estimer si elle est sur une pente ascendante. Par exemple :« Que va-t-il se passer si la prochaine levée de fonds n’a pas lieu comme prévu ? »« Quels sont les résultats des deux derniers trimestres ? Pourquoi ? »Avec quelle équipe allez-vous travailler ?Dans une start-up, l’équipe, c’est ce qu’il y a de plus important. Il faut aussi bien être à l’aise avec le style de management de Charlotte qu’avec les petites manies de Jean-Michel.Savoir travailler en équipe est donc très important surtout si — comme c’est souvent le cas — les horaires dépassent largement les 38 heures par semaine.On dit souvent que dans une start-up, vos collègues, ce sont vos amis. Et le conseil que l’on vous donne, avant de faire le grand saut, c’est de demander à passer une journée avec vos futurs collègues ou du moins échanger avec certains membres de l’équipe.Essayez au passage de mieux cerner les motivations et les personnalités des cofondateurs. Vous devez être enthousiaste à l’idée de travailler pour/avec eux.Êtes-vous polyvalent ?Être touche-à-tout et posséder une grande autonomie au travail vous permettra d’évoluer rapidement. Vous allez toucher à des domaines différents auxquels vous n’étiez pas forcément destiné au départ. C’est bien connu : rien de mieux que de découvrir son métier directement en entreprise !Niveau de stress élevé : êtes-vous prêt ?Même si vous êtes d’un naturel débonnaire et décontracté, travailler dans une start-up demande un dévouement à 100 %. Un certain niveau de stress est inévitable, il est principalement dû à cette fameuse incertitude à prévoir l’avenir et à toutes ces tâches imprévues qui s’accumulent sur votre to-do list.Les alternatives : scale-ups et PME du webAttention, toute entreprise de moins de dix salariés dont les membres passent plus de dix heures par jour derrière un écran d’ordinateur en buvant du café et en commandant des pizzas n’est pas forcément une start-up.Tout d’abord, beaucoup d’entreprises — notamment dans le secteur du digital — sont des PME, comme des agences de développement web par exemple. C’est très bien comme ça et cela pourrait également vous convenir.D’autres sont des scale-ups, des entreprises à croissance rapide qui ne revendiquent pas une disruption totale de leur marché d’origine.Par de multiples aspects (leur structure agile, la nature de leurs projets, leur organisation hiérarchique horizontale…), ces entreprises cultivent à leur manière un esprit start-up en offrant une moindre dose d’incertitude à leurs salariés.Elles représentent donc une belle alternative à la grande entreprise pour ceux que la start-up pure effraie un peu. Alors, êtes-vous fait pour travailler dans une start-up ? Si vous êtes à la recherche d’un job sympa dans un secteur qui vous convient, consultez nos offres d’emploi sur Betuned.

Pourquoi postuler quand même quand on est pas qualifié ? 

Vous venez de tomber sur une offre d’emploi qui vous plaît vraiment, mais vous ne remplissez pas tous les critères pour être éligible ? En tant que recruteuse, je n’ai qu’un seul conseil à vous donner : allez-y, foncez, envoyez votre candidature sans attendre.Mais lisez cet article avant !Je vous explique pourquoi un profil qui ne correspond pas exactement à l’énoncé d’une offre d’emploi a quand même des chances de passer la première étape de sélection.Vous correspondez presque au profil recherchéQu’il n’y ait pas méprise : quand je vous dis de postuler et de foncer, ce n’est pas pour passer du marketing digital à l’astrophysique en un claquement de doigts. Ce type de switch est possible, mais cela s’appelle une reconversion. Si vous ne matchez qu’à 10 % ou 20 % avec le profil recherché, vous allez faire perdre du temps à tout le monde.En revanche, s’il s’agit du job de vos rêves et que vous pensez que vous correspondez bien à la culture de l’entreprise, alors oui, envoyez votre candidature sans hésiter.Un peu de différence pour sortir du lotParfois, lorsque je publie une offre d’emploi, je reçois des CV qui se ressemblent tous. Mêmes diplômes, même type d’expériences, etc. Cela veut sans doute dire que l’annonce est bien rédigée. Mais je dois admettre qu’il m’est souvent arrivé de donner leur chance — et à raison — à des profils qui sortent un peu du lot, à des personnes dont je percevais l’audace rien que par la démarche adoptée en m’envoyant leur CV.Ce ne sont pas des profils atypiques au sens propre du terme, mais qui ont un peu de relief avec une expérience originale ou quelques compétences judicieusement mises en valeur sur leur CV. Il peut s’agir de personnes engagées pour une cause et, dans ce cas, je me dis qu’elles sauront s’impliquer sur une mission qui les passionne.Ou encore, il peut s’agir de candidats qui sont en train de se former à de nouvelles compétences ; par exemple un développeur qui s’est mis au montage vidéo ou un expert du digital marketing qui programme des sites web en HTML à ses heures perdues. Bref, cela me donne des idées et m’éclaire à l’avance sur leur personnalité.Vous ne savez pas qui sont les autres candidatsDans la vie professionnelle, une des pires choses à faire, c’est supposer. Supposer qu’on ne va pas y arriver, qu’on ne sait pas, que les autres sont meilleurs que soi.Au niveau des compétences : quand vous envoyez votre candidature pour un job qui vous plaît vraiment, mais pour lequel vous vous dites : « Il me manque quelques compétences ou un peu d’expérience », en réalité, c’est que vous supposez qu’il existe quelque part une ou plusieurs personnes qui correspondent parfaitement au profil recherché ET qui ont vu cette offre d’emploi ET qui vont activement postuler.→ Cela fait beaucoup de « ET » ! Et cela signifie en général que vous avez votre chance. L’annonce stipule six ans d’expérience et vous n’en avez que quatre ? Postulez quand même, car il est fort probable que personne n’ait six ans d’expérience dans ce domaine.Au niveau de la personnalité : voici encore une fausse supposition : ce n’est pas parce qu’un candidat possède le CV parfait qu’il sera embauché. Eh oui, sa personnalité, sa manière de justifier sa candidature à l’oral, sa motivation, le bon feeling avec le manager… tous ces éléments vont peser lourd dans la balance. Parfois beaucoup plus lourd qu’un diplôme d’une grande école.Vous ne savez pas ce qui est le plus important pour ce posteEncore une fois, ne vous laissez pas impressionner par une offre d’emploi. Si le job vous plaît et que vous sentez que vous pouvez le faire, envoyez votre CV au plus vite. Vous n’avez aucune idée de qui a rédigé l’annonce ni de ce qui est vraiment important pour le manager ou le responsable RH.Je vous donne un exemple : si une offre d’emploi stipule que le candidat devra parler couramment le portugais, mais que ce n’est pas votre cas, qui pourra vous reprocher de n’en connaître que quelques bribes, mais de promettre d’être 100 % opérationnel en trois mois ?Dans certains cas, les managers n’ont pas participé à la rédaction de l’offre d’emploi et n’iront pas chercher la petite bête sur telle ou telle compétence si le courant passe bien avec le candidat.Le saviez-vous ? Dans les années 2010, Google s’est aperçu que les notes obtenues lors du cursus universitaire de ses salariés n’étaient pas corrélées à leurs performances. Google a donc décidé de donner moins d’importance à ce critère dans son processus de recrutement afin de ne pas se priver de profils compétents.Vous pouvez faire jouer votre réseauOn le répète assez souvent sur ce blog : le réseau, c’est important ; il faut l’entretenir et l’élargir. Si quelqu’un en interne — dans l’entreprise pour laquelle vous postulez — peut glisser un petit mot en votre faveur, vous pouvez être certain que votre candidature aura plus de chances d’être prise au sérieux, même s’il vous manque quelques années d’expérience ou que vous n’êtes pas totalement bilingue comptabilité analytique.Vous acceptez les règles du jeuC’est-à-dire de se faire recaler. Il faut évidemment considérer ce scénario et s’y préparer. En postulant à des jobs qui ne sont pas tout à fait à votre mesure, vous allez essuyer de nombreux refus. C’est comme ça. Mais j’aime à penser qu’il vaut mieux qu’un recruteur vous dise non plutôt que de ne pas avoir tenté le coup.Où en êtes-vous de votre recherche d’emploi ? Vous voulez voir à quoi ressemble votre prochain boss ? Consultez toutes nos offres en vidéo sur Betuned.

Communication interne et marque employeur : le duo de l’année ! 

Ce n’est un secret pour personne : un bon niveau de communication dans une entreprise permet de tisser des relations de qualité avec ses collaborateurs et de faire passer les messages importants plus facilement.Mais c’est aussi un excellent moyen de favoriser l’implication de chacun en tant qu’ambassadeur de votre entreprise auprès de ses réseaux et connaissances, ainsi que sur les médias sociaux.Ce dernier point pourrait être résumé par le dicton : « Ce qui se passe à l’intérieur se voit à l’extérieur. » Et c’est pour cette raison qu’une marque employeur forte ne saurait se passer d’une communication interne bien pensée et bien exécutée.Dans cet article, découvrez pourquoi et comment marque employeur et communication interne forment un duo de choc à ne surtout pas négliger au sein de votre stratégie de marque RH.Rappel : qu’est-ce que la marque employeur ?Si c’est la première fois que vous entendez parler de ce concept, la marque employeur (ou employer branding) est l’image d’une entreprise auprès de ses employés et des candidats potentiels, et inclut par extension les efforts de communication qui visent à l’améliorer et à la faire rayonner.C’est donc un élément clé du marketing RH intégrant la stratégie de communication pour attirer de nouveaux talents, mais aussi pour fidéliser ses salariés. Afin de véhiculer une bonne image de sa marque employeur, l’entreprise doit utiliser une technique de communication efficace qui sera à la fois perçue en interne par les salariés et en externe par les intéressés.Le but de la marque employeur est de :pouvoir exprimer l’ADN de l’entreprise ;cultiver les valeurs et la culture de l’entreprise ;développer l’engagement des collaborateurs dans le but de les fidéliser.Retrouvez tous nos articles sur le thème de l’employer branding :« Sept mythes sur la marque employeur » ;« Marque employeur et vidéo » ;« Marque employeur : polariser pour mieux rayonner ».Communication interne et marque employeur : les deux font la paireVous comprenez peut-être alors le lien entre communication interne et marque employeur.En effet, l’employer branding ne doit pas se résumer à une série d’opérations marketing dépourvues de sens en vue de recruter de nouveaux talents.Il faut aussi communiquer en interne sur ces valeurs, ces engagements, ces objectifs communs auprès de tous les salariés. C’est un point que beaucoup d’entreprises négligent et qui fait que plus de 52 % des employés ne sont pas satisfaits de la façon dont leur entreprise communique en interne.Les responsables RH supposent souvent (à tort) que « tout le monde a compris » le sens de la mission de l’entreprise, sa vision, pourquoi le service marketing a doublé ses effectifs ou encore pourquoi le CEO a décidé d’ouvrir un bureau à Anvers.Alors qu’en fait, tout n’est pas si automatique. Tout le monde n’a pas les mêmes enjeux en interne, ne participe pas aux mêmes réunions et n’a donc pas accès au même niveau d’information.Et ce manque d’informations peut générer du stress ou de l’anxiété chez vos collaborateurs.C’est pour cela que certains experts vont même jusqu’à dire que la communication interne est la pierre angulaire de la marque employeur. Elle agit comme un facilitateur qui fait circuler les infos, pour ne pas laisser planer de doute.Et c’est justement cette transmission des informations de manière limpide qui permet d’améliorer les échanges entre les collaborateurs, le sentiment d’appartenance et donc… d’impacter la marque employeur. Car, dans le cas contraire, un déficit de communication peut avoir des conséquences beaucoup plus profondes qu’on ne le croit.Ainsi, selon la start-up américaine Vocoli, une mauvaise communication interne pourrait coûter jusqu’à 26 000 dollars par an et par employé : un gouffre financier qui s’explique par le manque à gagner en termes de productivité et de confiance en soi.Autrement dit, loin d’être un gadget, la communication interne est aussi un enjeu business ! Vous pouvez vous en servir comme d’un argument choc auprès de votre direction pour attirer l’attention sur vos problématiques marque employeur/communication interne.Cinq conseils pour améliorer sa communication interneLes responsables RH doivent être partie prenante de la stratégie de communication interne pour poser les bases d’une marque employeur forte. Voici nos cinq conseils pour y parvenir !1 – Faites le point : quelle est la perception de vos salariés par rapport à l’entreprise ? Sont-ils satisfaits ? Se sentent-ils suffisamment informés et écoutés ? Menez l’enquête à l’aide de questionnaires anonymes pour objectiver votre réflexion et vos pratiques.2 – Synchronisez les objectifs et les efforts de communication entre RH et communication s’il s’agit de deux départements distincts dans votre entreprise ou si la comm est rattachée au marketing. Il vous faudra sans doute être un peu diplomate.3 – Humanisez vos contenus : utilisez la vidéo pour raconter des histoires, mettre en scène et donner envie. Il est essentiel d’apporter un côté humain à la communication interne. Un exemple : pour le site web, utilisez de vraies photos de vos salariés et pas des visuels achetés sur une banque d’images quelconque. Présentez les nouveaux collaborateurs et donnez la parole aux salariés en interne et sur les réseaux sociaux pour qu’ils puissent raconter leurs histoires professionnelles et personnelles.4 – Allez chercher l’information en externe : vos clients, partenaires, et même les candidats non retenus pourront vous aider à trouver les bons mots pour penser votre marque employeur et tout ce qui vous différencie.5 – Soyez constant : faites en sorte d’envoyer des contenus pertinents de façon hebdomadaire. Pourquoi par exemple ne pas créer une mininewsletter qui aborderait les thématiques qui sont chères à vos collègues ?La vidéo pour décupler vos efforts de communicationSaviez-vous que 90 % des projets d’intranet d’entreprise échouent ? C’est le cas pour cette seule et unique raison : les contenus diffusés n’intéressent personne ! Parmi les solutions innovantes disponibles, un outil tire son épingle du jeu : la vidéo.Elle est devenue LE support de communication par excellence, bousculant les codes habituels pour communiquer en interne comme en externe en accord avec les nouveaux usages du digital.Et n’oubliez pas que Betuned, c’est aussi votre partenaire privilégié pour toutes les réflexions ayant trait à l’employer branding. Nous vous aidons à définir une stratégie de marketing RH qui révèle l’identité et l’ADN de votre entreprise en interne comme en externe.Qu’il s’agisse de véhiculer vos valeurs, célébrer et immortaliser les moments clés de la vie de l’entreprise, susciter l’engagement de vos collaborateurs ou bien encore renforcer le lien de cohésion interne, notre équipe de professionnels de la communication et du marketing digital produit pour vous des contenus impactants (articles de blog, livres blancs, vidéos, publications sur les réseaux sociaux) que vous allez pouvoir utiliser sur tous vos canaux de communication.Voici quelques exemples de vidéos faciles à produire et à diffuser en interne, mais aussi en externe :La formation en vidéo avec le compliance training ;L’interview des collaborateurs : facile et valorisant ;La réalisation d’un film d’entreprise : pourquoi ne pas faire appel à une agence comme Betuned ?La diffusion d’un message de votre CEO ;Le résumé en image d’un événement interne ;L’intégration en vidéo avec l’onboarding ;Un court métrage expliquant les valeurs et la culture de l’entreprise ;La présentation et l’animation d’un projet spécifique comme un rachat ou une fusion à venir.À l’heure où la transparence a pris le pouvoir dans nos vies personnelles et professionnelles, ce qui se passe à l’intérieur de votre entreprise se reflète forcément à l’extérieur, que vous le vouliez ou non. Investir dans une solide communication interne n’est donc plus une option.Betuned vous accompagne sur toutes vos problématiques employer branding, de la définition de votre employer value proposition jusqu’à l’exécution d’une stratégie de marketing RH qui reflète l’ADN et la culture de votre entreprise. Contactez-nous : [email protected] !

Feel good : que faire quand tout se passe bien dans sa vie professionnelle ? 

D’habitude, sur ce blog, on vous explique comment négocier une augmentation de salaire, quelle cravate ou quel chemisier porter pour votre prochain entretien d’embauche, comment faire quand vos collègues vous détestent, comment ne pas perdre patience quand Jean-Michel de la compta vous raconte en détail son week-end le lundi matin devant la machine à café ou encore comme démissionner avec brio.Vous ne trouverez rien de tout ça dans cet article !Je me suis dit : c’est le début de l’hiver, il fait froid, il pleut, on est tous un peu fatigués, un peu déprimés.Nos lecteurs se sentent peut-être un peu las qu’on les abreuve jusqu’à plus soif de conseils sur leur vie professionnelle et leur formidable carrière à venir. Il en ont sûrement plus qu’assez qu’on leur explique comment postuler, progresser, transitionner, accepter, performer, refuser, se bouger, se filmer, networker, manager, forwarder, time-boxer, piloter, boire un café, relancer, se résigner, recommencer, télétravailler, valider, job-crafter, anticiper, hybrider, zoomer, skyper, évaluer, recruter, innover, en avoir plus qu’assez, ou encore démissionner.Je me suis dit que l’année 2022 avait été déjà bien remplie et que pour une fois, nous allions faire comme si tout allait bien dans notre vie professionnelle.Alors voici un article feel good, un article presque inutile mais ô combien intéressant qui vous donnera quelques conseils que vous pourriez avoir envie de mettre en pratique si vous avez l’impression que tout se passe bien au bureau et que votre carrière est au beau fixe.1 – En profiter !Tout simplement. Profiter du fait qu’on aime son job, qu’on le fait bien et que nos collègues ont l’air de nous apprécier pour ce que nous sommes. Un tel alignement des étoiles n’arrive pas souvent, certes, mais pourquoi nous en étonner pour autant ? La vie professionnelle n’est pas toujours faite de défis insurmontables ou de périodes de stress. Alors, pourquoi ne pas partir un peu plus tôt que d’habitude ce soir et arriver lundi matin avec le sourire, tout simplement ?2 – Faire un effort pour (enfin) apprendre à connaître ses collèguesQuand tout se passe bien, en général, cela se voit, cela se ressent. Vous êtes bien dans vos baskets, bien dans votre tête et forcément plus ouvert aux autres.C’est le bon moment pour élargir votre réseau au sein de l’entreprise, d’aller faire un tour au service logistique pour qu’ils mettent enfin un visage sur votre nom. Ou de consolider les liens que vous avez avec certains de vos collègues, en apprenant à les connaître lors de moments plus informels ou en passant du temps à réfléchir sur de nouveaux projets.3 – Demander plus de feedbacks de la part de son manager et de ses collèguesOn est toujours plus réceptif aux remarques qu’on nous fait sur notre manière de travailler dans un environnement de travail apaisé et positif. N’attendez pas de vous retrouver en situation de stress pour demander du feedback en interne.Profitez de cette bonne vibe pour vous fixer de nouveaux objectifs, identifier les points à travailler ou les compétences à acquérir. Le feedback peut aussi servir à identifier ce que vous faites déjà très bien, vous donner encore plus confiance et évaluer vos chances d’être promu à court terme si telle est votre ambition.4 – S’essayer au leadership et prendre des initiativesQuand vous êtes au top, c’est le moment de vous mettre en valeur et de sortir de votre zone de confort. Chaque fois que vous avez l’occasion de prendre la main sur un projet ou une tâche, faites-le !Qu’il s’agisse de diriger une équipe sur un projet pilote, de tester un nouvel outil digital, de former les nouveaux stagiaires ou de servir de mentor à un jeune collaborateur, tout est bon à prendre pour capitaliser sur la confiance que vous avez déjà accumulée et vous mettre en valeur. Vous montrez ainsi à votre équipe et à vos collègues que vous êtes capable d’être un leader et d’apporter davantage à l’entreprise.5 – Penser à la suite de sa carrièreJe ne vous parle pas ici de rédiger votre lettre de démission, mais d’avoir une réflexion sur votre avenir professionnel. Quand tout va bien, quand il n’y a pas d’urgence, le futur s’envisage de manière plus sereine. Pourquoi le poste que vous occupez vous plaît-il ? Quelles sont les possibilités d’évoluer en interne ? Si vous deviez changer quelque chose dans votre vie pro, de quoi s’agirait-il ?6 – Continuer à apprendreNe vous reposez pas sur vos lauriers et profitez de ce moment de bien-être professionnel pour aiguiser votre sens de la curiosité et apprendre encore et toujours. Les personnes qui réussissent sur le long terme sont en général celles qui posent des questions, qui assistent à des conférences ou des webinaires ou qui se forment à de nouvelles compétences.7 – Négocier son salaire ou demander une promotionSi tous les voyants sont au vert, c’est le bon timing pour demander une augmentation ou discuter d’une promotion avec votre boss. N’oubliez pas bien sûr de passer par la case feedback au cas où cette impression de flotter au-dessus de la mêlée ne correspondait pas tout à fait à la réalité.Envie de trouver un job qui vous plaît vraiment ? Consultez toutes nos offres d’emploi en vidéo sur Betuned.

Peut-on former ses salariés aux soft skills ? 

Quand on aborde le sujet de la formation professionnelle, on pense immédiatement hard skills ou compétences techniques.Mais on oublie souvent les soft skills, ces compétences comportementales qui sont tout aussi importantes à développer pour vos collaborateurs et votre entreprise.Une très sérieuse étude a même révélé que former ses collaborateurs aux soft skills pouvait générer un ROI de 250 % en termes de productivité au sein d’une équipe, quel que soit le secteur d’activité.Mais est-il possible de former ses collaborateurs aux soft skills et comment s’y prendre ?Le saviez-vous ? Selon un rapport de l’Institut pour le futur, un think tank californien, 85 % des emplois qui seront demandés en 2030 n’existent pas encore aujourd’hui. Ainsi, de toute évidence, la capacité à acquérir de nouveaux savoirs sera plus importante que les savoirs déjà acquis, d’où l’intérêt croissant des entreprises pour les soft skills.Pourquoi un tel engouement ?L’invasion du digital dans tous les pans de notre vie y est pour beaucoup. Ces changements obligent les entreprises à s’adapter à ces nouveaux usages. Pour faire simple, grâce à l’automatisation et au développement de l’intelligence artificielle, de nombreuses tâches sont aujourd’hui réalisables par des machines.La grande question aujourd’hui est plutôt de savoir piloter ce changement et comprendre ces mutations en pariant sur des compétences moins techniques et qui ne peuvent pas être prises en charge par des machines, même les plus intelligentes.On fait aujourd’hui (nous sommes en 2022) l’hypothèse que l’ordinateur ne peut pour le moment pas développer des soft skills ou une intelligence émotionnelle telle que la nôtreNous pouvons en tirer trois conclusions :le capital humain reste l’atout le plus précieux d’une entreprise ;plus précisément, un salarié avec des aptitudes comportementales développées peut devenir à plus ou moins long terme un collaborateur efficace, capable de résoudre n’importe quel problème, ce que ne peut pas faire un programme informatique, aussi abouti soit-il ;de plus, les humains sont les seuls à pouvoir s’imprégner totalement de l’ADN d’une entreprise, c’est-à-dire de sa culture.Bon à savoir : quelles sont les soft skills les plus recherchées dans le monde du travail ?Une étude du journal Le Monde publiée le 11 avril 2016, menée auprès de 309 recruteurs français, identifie le trio de tête suivant : l’adaptabilité (61 %), la positivité (48 %), la créativité (47 %) et l’esprit d’équipe (42 %). L’enquête Linkedin Recruiter Sentiment 2018 privilégie le travail en équipe et la collaboration (49 %), les capacités de communication (46 %) et la confiance en soi (43 %). Pour les jeunes diplômés (étude du CEREQ de janvier 2016), les soft skills les mieux valorisées sont la persévérance, l’estime de soi, la prise de risque et la communication.Formation aux soft skills : mettre à bas les préjugésIl est une croyance fortement enracinée dans l’esprit de beaucoup de managers et de responsables RH : celle qui consiste à penser que l’on ne peut se former qu’aux hard skills, c’est-à-dire les compétences techniques comme la négociation, le marketing digital ou bien encore la chimie moléculaire. Et que, par opposition, les soft skills seraient des qualités innées, des talents, des dons de la nature que certains possèdent.C’est faux !Les soft skills n’ont rien à voir avec la personnalité. Ces deux notions s’opposent même. Un trait de personnalité est immuable ou presque, tandis que les soft skills se travaillent tout au long de la vie.Par exemple, le leadership, la confiance en soi, la capacité à travailler en équipe, la bonne gestion de son emploi du temps ou la pensée critique ne sont pas des caractéristiques innées. Et donc, pas de panique ! Il est également normal de ne pas posséder « dès la naissance » une palette de soft skills hyper fournie.Certaines personnes ont des prédispositions et plus ou moins d’empathie envers les autres, mais elles devront acquérir la plupart des soft skills qu’elles utilisent dans la vie professionnelle même sans s’en rendre compte. Par exemple, la capacité à travailler en équipe n’est pas innée, elle s’apprend petit à petit au contact des autres.Pour aller plus loin (et pour avoir l’air intelligent dans les dîners en ville)→ Une soft skill se caractérise par un comportement dans une situation d’interaction. On parlera aussi de posture appropriée.Mais la posture seule ne suffit pas. Elle doit être associée à une technique.→ Par exemple, adopter une posture d’écoute ne suffit pas à bien écouter une réponse.Il faut aussi être capable de poser les bonnes questions (des questions ouvertes, de préférence !), d’écouter les réponses (la fameuse écoute active), voire d’utiliser les techniques de reformulation.Comment aider une équipe à se former aux soft skills ?Le développement des soft skills est un peu atypique. C’est un processus long qui se construit par couches successives. Certains concepts ne s’acquièrent que s’ils sont raccrochés à une expérience vécue. Comme les soft skills touchent à l’intime, à l’intangible, au comportement, les spécialistes des compétences douces dégagent souvent trois axes de travail :dépasser certaines croyances limitantes ;changer ses habitudes, s’en créer de nouvelles ;apprendre à demander et accepter les feedbacks ;la mise en place de bonnes pratiques personnelles.Concrètement voici quelques tips pour accélérer l’acquisition des soft skills au sein de votre entreprise.1/ Quels sont les besoins ? Identifier et sélectionner trois à cinq soft skills dont une équipe a besoin pour progresser. Ce travail peut être réalisé lors d’entretiens ou d’évaluations spécifiques et, bien sûr, avec les managers.2/ Mentoring/coaching : technique souvent utilisée auprès des managers. Par exemple, l’un d’entre eux constate qu’il n’est pas suffisamment efficace pour communiquer avec les collaborateurs qu’il supervise. Un coach élabore donc une stratégie de développement et lui propose une méthode pour améliorer ses compétences en communication. Lorsque le manager commence à mettre en œuvre cette stratégie, le coach lui apporte son soutien et lui fournit un feedback adapté.3/ Des workshops thématiques : idéal pour former une équipe ou un département dans son ensemble. Prenons un exemple : vous voulez former votre service client à la résolution de conflits. Vous pouvez élaborer des scénarios de jeux de rôles destinés à reproduire des situations que les collaborateurs rencontrent tous les jours. Un formateur peut alors intervenir en donnant des conseils qui permettent de progresser.4/ Le peer learning : c’est une méthode moins coûteuse, mais qui a fait ses preuves. L’apprentissage par les pairs est une technique qui favorise la collaboration et le travail d’équipe pour acquérir des connaissances. En effet, ce sont les apprenants qui, à partir d’un concept et d’informations différentes, doivent répondre à un problème sans l’intervention d’un enseignant.Chaque apprenant est à la fois un destinataire et un émetteur de connaissances. Tous les apprenants travaillent ensemble pour trouver une solution à un problème donné. Les compétences individuelles acquises avant ou pendant le travail d’équipe sont ensuite partagées entre tous les coéquipiers.C’est un mode d’apprentissage très adapté aux soft skills car, par définition, il y a obligation de rentrer en contact et de collaborer avec ses collègues pour arriver à ses fins.Former ses collaborateurs aux soft skills, c’est aussi un bon moyen de leur donner envie de rester plus longtemps au sein de votre organisation. Le développement personnel contribue aussi à une meilleure qualité de vie au travail (QVT) et à la construction d’une marque employeur plus robuste et plus authentique.Betuned, c’est votre partenaire innovant en recrutement et employer branding. Vous souhaitez recruter plus rapidement, mieux communiquer en tant qu’employeur en externe, mais aussi en interne ? Contactez-moi : [email protected] !

Augmentation de salaire : 7 façons créatives et efficaces de l’obtenir 

Comment demander et obtenir une augmentation de salaire ? Si, comme 90 % d’entre nous, vous n’avez pas fait fortune en achetant quelques bitcoins en 2017, si vos numéros fétiches ne sont jamais sortis à l’EuroMillions, ou si vos grands-parents ne vous ont légué en héritage pas grand-chose de plus que quelques bons souvenirs et un service à thé en porcelaine de Chine, alors cet article va vous intéresser, puisqu’il est fort probable que votre salaire soit votre principale source de revenus.Nous partagerons avec vous sept techniques créatives et efficaces à utiliser lorsque vous êtes en situation de négocier votre salaire, lors d’un rendez-vous avec votre boss par exemple.Avertissement n° 1Tout travail mérite salaire, certes, mais tout salaire mérite travail. Ceci est un avertissement destiné à vous mettre en garde contre le fait de trop vous reposer sur des effets de manches et autres techniques de négociation de salaire en vous disant que votre N+1 va tomber dans le panneau.Jusqu’à nouvel ordre, la meilleure façon d’obtenir un meilleur salaire reste encore de remplir sa mission le mieux possible, de faire preuve de motivation et d’exemplarité au sein de son entreprise.Avertissement n° 2On est comme ça chez Betuned : on vous donne deux avertissements pour le prix d’un. Attention à ne pas négocier votre salaire sans avoir préparé le terrain en amont. On n’arrive pas comme ça, la bouche en cœur un beau matin dans le bureau de son boss pour demander un salaire plus élevé.Le silence est d’orLes moments de silence, très gênants pour certains, sont en réalité très utiles pour négocier son salaire lors d’un entretien d’embauche ou lors d’une évaluation annuelle. C’est en tout cas ce qu’ont démontré plusieurs chercheurs, dont le professeur Jared Curhan, agrégé d’études sur le travail et l’organisation au Massachusetts Institute of Technology.Dans cette étude, les participants ont joué soit le rôle d’un candidat qui postule à un emploi, soit d’un recruteur. Au cours de l’échange, le candidat et le recruteur ont dû négocier des points concernant la rémunération du poste à pourvoir.Résultat : un silence bref entre trois et neuf secondes fait avancer positivement les délibérations. En effet, le fait de ralentir permet de rassembler ses idées et de trouver les bons arguments à dire pour obtenir satisfaction.Même si vous êtes un peu stressé, forcez-vous à marquer des pauses et à laisser votre interlocuteur venir vers vous. Économisez vos paroles et soyez attentif au rythme que vous imposez à la conversation.La méthode de négociation d’AckermanVous avez réussi à ouvrir le sujet de la négociation et à formuler tous vos arguments pour justifier votre demande d’augmentation ? Ou bien vous avez réussi à aborder la question lors de l’entretien d’embauche ? Bravo ! À présent, vous devez négocier votre salaire et le moment fatidique de donner vos prétentions salariales est arrivé.Quand vous devez négocier une somme d’argent, comme un salaire ou le prix d’une prestation, le système ou plan Ackerman est particulièrement intéressant.Le principe général est de se fixer un prix maximum (ou minimum) et d’appliquer la règle du 65/85/100.Par exemple, vous souhaitez acheter un vélo vendu 140 € en ne dépensant pas plus de 100 € (votre prix max.). Vous proposez d’abord 65 % de 100 €, votre prix maximal, ce qui vous donne 65 €. Face à ce prix « choc », le vendeur devrait normalement refuser. Proposez-lui alors 85 % de votre prix, soit 85 €. Évidemment, il ne sera toujours pas convaincu, alors montez à 95 % de votre prix, soit 95 €, jusqu’à lui proposer 100 % de votre prix maximal : 100 €. À ce stade, le vendeur se dit généralement qu’il fait une bonne affaire !Les écarts de prix sont de plus en plus réduits, pour donner à votre interlocuteur l’impression que vous êtes dans vos derniers retranchements et que vous ne pouvez pas aller plus loin.Demander une augmentation grâce au système AckermanDans le cas d’une demande d’augmentation, commencez par définir le salaire que vous aimeriez avoir (restez tout de même réaliste). Un salaire annuel brut de 40 000 €, par exemple.Utilisez ensuite la règle Ackerman, mais de façon inversée. Au lieu de proposer 65 % de vos 40 000 € (vous y perdriez au change), proposez un salaire 35 % plus élevé que celui que vous visez, soit 54 000 €. C’est évidemment bien au-dessus de ce que le recruteur peut vous donner. Proposez ensuite 15 % de plus, c’est-à-dire 46 000 €, puis 5 %, ce qui donne 42 000 €, et faites enfin votre dernière proposition en proposant les 40 000 € que vous visiez depuis le début.Ça ne tourne pas rondDans une négociation de salaire, il faut absolument éviter les chiffres ronds. Les chiffres qui se terminent par un zéro donnent l’impression qu’ils ont été évalués à la louche ou qu’ils ont été choisis au hasard. Par exemple, au lieu de demander une augmentation de 1 500 €, mieux vaut demander 1 450 € ou 1 550 €. Cela montre que vous savez ce que vous voulez, que vous avez réalisé un calcul minutieux pour en arriver à ce montant.Une autre technique consiste à proposer une fourchette. De cette façon, vous ne vous évaluez pas en dessous ou hors de considération, et montrez également qu’il y a de la place pour la négociation.Mais proposer un montant trop précis peut vous donner l’air exigeant et peu flexible. Proposez toujours une fourchette de salaire : entre 2 255 € et 2 555 €.Mettre en avant les chiffresAvant une négociation, soyez ultra préparé. Nous sommes à l’ère de la data et tout est mesurable, quantifiable. Vous devez être en mesure de faire de même pour mettre en valeur votre action au sein de l’entreprise. Il vous faut avoir en tête tous les chiffres nécessaires pour appuyer votre demande.Si vous êtes commercial, par exemple, vous devez pouvoir quantifier avec exactitude vos résultats des cinq derniers trimestres. Avez-vous atteint les résultats ? Avez-vous surperformé ? Si oui de combien ? Et quelle est la performance moyenne de vos collègues ? du marché en général sur ce type de produits ou services ?Si vous êtes développeur, expliquez en détail et chiffres à l’appui pourquoi le projet a réussi et quelle a été votre valeur ajoutée dans l’équipe.Si vous travaillez dans un service client, alors montrez de combien le taux de satisfaction a augmenté cette année, et pourquoi. Est-ce grâce à vous ? Prouvez-le en produisant des statistiques d’enquête ou compilez vos propres chiffres si nécessaire.Ne pas compter que sur les chiffresDans quelques années peut-être, votre boss sera un algorithme auquel vous devrez rendre des comptes. Ou alors, votre job aura été remplacé par un algorithme associé à une intelligence artificielle. Et ce paragraphe sera donc inutile, ainsi que cet article tout entier.Pour l’heure, nous traitons encore d’humain à humain et le savoir-être compte beaucoup. Car au-delà des résultats, qu’est-ce qui est primordial aujourd’hui pour les entreprises ? Réponse : la cohésion des collaborateurs, le fait qu’ils se sentent bien. Une entreprise avec une culture forte et des salariés engagés est beaucoup plus performante. C’est sur cette corde sensible que vous devez jouer.Il s’agit maintenant d’appuyer votre demande d’augmentation salariale par votre savoir-être. Si vous êtes moteur au sein de votre groupe, si vous avez une très belle équipe avec une ambiance de travail qui fait la différence et si vous insistez clairement sur votre souhait de vous engager à long terme dans la société, alors votre demande aura beaucoup plus d’impact aux yeux de votre manager.Effet miroirNous sommes tous des Narcisse en puissance. L’être humain adore être imité. Nous aimons que les autres fassent la même chose que nous, tant au niveau des paroles que des gestes. Le mirroring désigne ce procédé qui consiste à répéter ou imiter son interlocuteur pour le mettre dans des conditions favorables.Une expérience a été menée à ce sujet sur des serveurs dans un restaurant : le premier groupe de serveurs prenait simplement les commandes des clients, sans rien dire. Le deuxième groupe de serveurs, lui, répétait systématiquement à voix haute ce que les clients commandaient. Résultat : les serveurs qui répètent ce que le client vient de dire ont 70 % de chances de plus de recevoir un pourboire. En effet, répéter ce que dit l’autre permet de créer un climat de confiance.Dans une négociation, vous pouvez par exemple utiliser la reformulation ou bien encore le même vocabulaire que votre N+1 ; il aura l’impression que vous parlez le même langage que lui.Bonus : se comparer au marchéPour justifier une augmentation, ou du moins une revalorisation de votre salaire, n’hésitez pas à vous comparer au marché de votre secteur. Montrez que vous connaissez votre valeur sur le marché de l’emploi et les salaires pratiqués dans les autres entreprises.Les études, guides salariaux ou divers baromètres des salaires affluent sur le web et peuvent apporter des informations complémentaires sur votre situation au sein de votre entreprise. Il existe des baromètres et des calculateurs de salaires un peu partout sur Internet.Notez bien que, cependant, si vous êtes déjà payé 20 % de plus que le marché, vous ne pourrez pas prétendre à une grande augmentation, car la société vous rémunère déjà confortablement par rapport à vos concurrents. Si vous êtes moins bien payé par rapport au marché, vous pouvez alors ajuster votre augmentation en ce sens.Quels sont vos trucs pour négocier une augmentation de salaire ? Quel est votre style de négociation et comment faites vous pour vous adapter à votre interlocuteur ?

En rire ou en pleurer ? Comment réagir face à un refus d’augmentation ? 

Se voir refuser une augmentation de salaire fait partie des moments les plus difficiles de la vie professionnelle. C’est un peu comme se faire larguer par sa copine/son copain ou prendre un K.-O. en boxe. Ça fait mal, très mal !On se sent désabusé, trahi, diminué, parfois honteux… Ce n’est vraiment pas facile à vivre, surtout si vous pensiez mériter un salaire plus conséquent.Et maintenant, que faire ? Séchez vos larmes, on vous explique comment faire face à la situation !Tout ça pour de l’argent ?Eh bien, oui ! L’argent ne fait pas le bonheur, oui, mais ça aide à payer les factures. Alors, même si vous êtes du genre minimaliste, vous avez le droit de vous sentir touché par ce genre de refus, même si vos valeurs ne sont pas tournées vers l’argent. Après tout, le travail, c’est du temps passé contre de l’argent, et en tant que salarié, vous essayez tant bien que mal de maximiser vos gains ! Ne vous sentez pas coupable.Comprendre pourquoiLa manière la plus simple, c’est de demander pourquoi vous n’avez pas été augmenté ! Si c’est un e-mail de refus que vous avez reçu, demandez un rendez-vous rapidement. Si vous êtes dans le bureau de votre N+1, alors profitez-en pour creuser le sujet.Généralement, il y a une explication logique au fait que vous ne receviez pas (pour l’instant) d’augmentation, ou alors une raison à laquelle vous ne pouvez pas grand-chose : chiffre d’affaires de l’entreprise en baisse, négociation d’un gros contrat en cours, etc.Gardez cependant un œil averti sur les réponses toutes faites du type « Vous ne travaillez pas ici depuis assez longtemps » ou « Nous ne disposons pas du budget pour vous octroyer une augmentation« . L’objectif de cet échange post-demande est de savoir quelles sont les vraies raisons du refus…Ne pas tout gâcher à cause d’une augmentationDans tous les cas, restez calme ; en cas de déception, notre égo a tendance à prendre le dessus et le risque de s’emballer sous le coup de l’émotion est réel. Vous devez donc veiller à rester prudent et courtois : le but n’est pas de braquer votre patron ou votre N+1.Ne perdez pas de vue que vous aurez bientôt un entretien d’évaluation et que c’est surtout à cette occasion qu’il convient d’aborder cette question de façon plus directe.Faire preuve d’abnégationNe rien lâcher : telle doit être votre devise ! Lors du second rendez-vous, si le refus persiste, ne vous avouez pas vaincu.Soit votre interlocuteur ne peut pas, soit il ne veut pas. Ces deux alternatives appellent des réactions différentes. S’il ne peut pas parce que les enveloppes ont déjà été distribuées, par exemple, vous pouvez prendre rendez-vous pour l’année suivante et surtout vous positionner.C’est l’occasion de fixer ensemble des objectifs clairs et atteignables pour décrocher cette augmentation l’année prochaine en cas de réussite. Et, en tout cas, la demande est déjà actée.Négocier autre choseLa crise sanitaire vous a donné des envies de flexibilité ? Alors, c’est peut-être le moment de poser vos conditions !Rien ne vous empêche de demander autre chose qu’une augmentation de salaire en attendant. On peut, sans demander d’argent, suggérer un avantage en nature comme un téléphone, un ordinateur portable ou une carte essence. Ou encore la possibilité de travailler de chez soi, voire carrément de passer en 4/5 avec la même rémunération.On oublie souvent de demander des ressources humaines supplémentaires dans le cadre de son travail : la possibilité de prendre un stagiaire ne vous rendrait-elle pas la tâche plus agréable ?Se remettre en questionQuelle est la meilleure réaction d’un boxeur quand il prend un K.-O. et qu’il perd un combat ? Il repart à l’entraînement pour revenir plus fort afin de gagner le prochain. Alors, sans vous avouer vaincu, esquissez tout de même l’idée que vous n’aviez pas totalement mérité cette augmentation ; même si c’est dur à entendre, c’est comme ça.Dans la vie professionnelle, vous inscrire dans une salle de sport et soulever de la fonte ne vous sera pas d’une grande aide pour gagner plus. Mais vous mettre à niveau, identifier et travailler vos points faibles vous aideront sans doute à progresser. C’est également l’occasion de demander une formation à votre employeur pour pallier une éventuelle insuffisance.Bye bye ? C’est une décision difficile à prendre. La plupart du temps, une augmentation de salaire refusée ne vaut pas la peine de poser sa démission. Mais si après un ou plusieurs refus, vous estimez que vous ne serez jamais augmenté malgré vos résultats alors que vous souhaitez progresser, cherchez un poste ailleurs.Certaines entreprises et certains chefs d’équipe ne reconnaissent pas la valeur de leurs salariés et n’investissent pas dans leurs compétences. Si c’est vraiment le cas, vous gagnerez plus ailleurs et c’est le moment de penser à partir.Et vous, pensez-vous mériter votre salaire ? Depuis combien de temps n’avez vous pas eu d’augmentation ? Êtes-vous stressé quand il s’agit d’aborder ce thème avec votre supérieur ?

Most read

“Aime + 1” : Tomber amoureux de son boss est-ce bien raisonnable ? 

Les relations amoureuses entre collègues sont généralement acceptées lorsqu'elles impliquent des personnes de même niveau hiérarchique. Mais elles peuvent poser des problèmes lorsque l'un des partenaires occupe une position supérieure dans l'entreprise.Dans la comédie romantique “La proposition“ (2009), Sandra Bullock incarne une cheffe de service hautaine et arrogante qui tyrannise son équipe, en particulier son assistant - le séduisant Ryan Reynolds, de dix ans son cadet - qu’elle considère plus comme un homme à tout faire qu’un collaborateur.Les mystères et la magie des scénarios des comédies américaines feront que ces deux personnes que tout oppose - lien hiérarchique, personnalité, ambition - tomberont finalement amoureuses l’une de l’autre. La scène finale est d’ailleurs une demande en mariage en - presque - bonne et dûe forme avec genoux à terre au milieu de l’open space, collègues émus et applaudissements. On verse une petite larme, tout est bien qui finit bien.En séchant mes larmes, je me demandais si ce genre de situation avait un semblant de réalisme. Si l'amour triomphe parfois entre collègues sur les open-spaces bruxellois, a-t-il droit de cité entre collègues de rang hiérarchique différent ?Le travail est un puissant incubateur émotionnelAutrefois sujet tabou, les relations amoureuses ont aujourd’hui leur place au travail.Bonne nouvelle si vous êtes amoureux de Sylvie du marketing ou si vous avez un faible pour Michel de la compta, il vous est en théorie beaucoup plus facile aujourd'hui qu’il y a vingt ans de leur déclarer votre flamme.Si nous mettons de côté votre timidité maladive, force est de constater que vous avez statistiquement toutes les chances d’arriver à vos fins.Tout d’abord parce que malgré le recours au télétravail, le travail reste le premier vecteur de socialisation de l’ère moderne et 30% des couples s’y forment. C’est trois fois plus que les personnes qui se rencontrent en boîte de nuit en Belgique. Comme quoi faire les cent pas aux abords de la machine à café s’avère beaucoup plus efficace qu’une nuit blanche au Fuse ou au Zodiak.Que vous le conceviez comme un lieu de souffrance et d’aliénation ou comme un facteur d’émancipation et une activité pourvoyeuse de sens, le travail est l’endroit où nous côtoyons des personnes avec qui nous partageons des valeurs, des objectifs communs, et parfois même des passions.Il est donc naturel que des liens se tissent entre collègues, et que des émotions naissent.❤️‍🔥 Conséquence ? Selon une récente étude, 46 % des salariés ont déjà eu une relation amoureuse au travail, et parmi ceux-ci, une grande majorité considère que celle-ci était sérieuse.“Le côté aseptisé de la vie de bureau, entre mails et réunions interminables, nourrit aussi le besoin de développer des relations plus proches, voire intimes, une façon de reconstruire du vivant”. Loïc Roche - docteur en psychologie et auteur de “Cupidon au travail”L’acceptation des émotions dans la sphère professionnelleLa seconde raison est que notre époque accorde une importance croissante à l'expression et à la prise en compte des émotions dans la sphère professionnelle.Ainsi, de nombreuses organisations encouragent les relations interpersonnelles positives entre collègues, y compris les relations amoureuses. En effet, une relation amoureuse épanouie peut avoir un impact positif sur la satisfaction au travail, la motivation et la performance professionnelle. QVT quand tu nous tiens !Les DRH seraient donc prêts à jeter un voile pudique sur les relations amoureuses au travail...pour peu que celles-ci dopent le moral de leurs salariés. Alain Samson - Sexe et flirt au bureauCependant, il est important de noter que cette tendance à accepter les relations amoureuses au travail est accompagnée d'une prise de conscience accrue des enjeux liés au consentement et au respect mutuel, dans le sillage du mouvement #MeToo. Ce mouvement a eu entre autres conséquences bénéfiques de définir de nouvelles règles pour la séduction et de fixer des limites à ne plus dépasser.❤️‍🔥 Les Belges, champions de la drague d’open-space : Un travailleur belge sur dix a déjà flirté ou est tombé amoureux d’un collègue ; 7 % se sont retrouvés dans le même lit au moins une fois ; et 6 % ont embrassé ou eu une relation avec quelqu’un au travail.Trop risqué de tomber amoureux de son boss !Mais la drague au bureau est sélective. Dans l’open-space, l’amour n’est pas aveugle ! Lorsque l'un des partenaires est le supérieur hiérarchique de l'autre, la situation peut devenir plus complexe. En effet, le risque d'une emprise potentielle rend ces relations potentiellement problématiques.Dans la vraie vie, tout ne fonctionne pas toujours comme dans les comédies romantiques avec Sandra Bullock ou Cameron Diaz.Selon l’étude que nous avons citée plus haut, l'acceptabilité d'une relation amoureuse et/ou des démarches de séduction s'avère plus élevée en cas de relation extra-professionnelle (88 %), ou de consentement explicite (77 %). En revanche, lorsqu'il y a un rapport hiérarchique entre les deux partenaires, l'acceptabilité se réduit de moitié.Et là encore le #MeToo a gravé la notion de consentement au travail dans le marbre du hall d’entrée de toutes les entreprises et a incité les femmes en particulier à rejeter les relations dans lesquelles elles pouvaient potentiellement se trouver sous "emprise hiérarchique".Les femmes craignent des dérivesL’étude montre aussi que l’étude montre que les risques de dérive sont fortement appréhendés, notamment : Rumeurs et jalousie (90%),Problèmes d’objectivité, d’équité ou encore d’abus (80%),Par-delà le risque perçu, 22% des femmes répondantes témoignent de dérives qu’elles ont vécues, contre 8% des hommes seulement.L'entreprise a-t-elle un rôle à jouer dans les relations amoureuses entre collègues ?Autre statistique que révèle cette étude : 91 % des salariés souhaitent une régulation des abus possibles en sanctionnant les agissements sexistes et le harcèlement sexuel.⚖️ Que dit la loi belge ? “ Un employeur ne peut pas interdire les relations amoureuses au travail [...]Si deux collègues qui font partie d’un même service ont une relation amoureuse, ils ne sont pas obligés d’en informer leur employeur.”Tout ceci reste à nuancer, car seulement 8 % des répondants trouvent souhaitable que soit établi un règlement intérieur exigeant de déclarer toute relation sexuelle avec une personne du travail.→ Cette réflexion soulève la question complexe de la place des relations amoureuses dans le monde professionnel et de la manière dont les entreprises peuvent les gérer de manière appropriée.→ Aux entreprises donc de trouver le juste milieu entre acceptation et régulation. À quand la création de “love and personal relationship managers" ? Honnêtement j’espère que nous n’en arriverons pas là !👍 Et si vous trouviez votre prochain job (ou le grand amour) avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

Va te faire f*****, 6 phrases pour arrêter d’être trop gentil (tout en restant poli) 

“Jérôme, je sais qu’on est vendredi mais j’ai vraiment besoin que tu m’aides à finir la prez…. Sylvie, je suis désolée, mais ce serait super sympa que tu te charges du reporting pour la réunion de cet après-midi parce que j’ai un rendez-vous client important qui vient de se caler, j’ai vraiment pas le temps, tu es bien gentille merci…”Vous êtes quelqu'un de gentil, mais parfois, avouez-le, cette gentillesse peut être exploitée à vos dépens par certains de vos collègues, dont certains ont de vrais dons de manipulateurs.Il est temps de trouver l'équilibre entre être agréable, bien faire son travail tout en se faisant respecter.Dans cet article, nous allons aborder des réflexes de base et des phrases à utiliser face à ceux qui usent et abusent de votre gentillesse.Le problème avec la gentillesse au bureau (et dans la vraie vie aussi)La gentillesse n’est pas un vilain défaut, c’est même plutôt une qualité dans la vie quotidienne comme au travail. Le problème c’est les idées reçues que nous avons au sujet de la gentillesse.En clair, la plupart de gens pensent qu’être gentil, dire oui le plus souvent possible ou se porter volontaire va nous rendre plus aimables par les autres. Et comme l’être humain a envie d’être aimé…Je vous en prie, oubliez pour toujours ce faux lien de cause à effet !Soyez gentil si vous en avez envie, mais pas pour plaire ou pour grimper dans l’estime de vos pairs.En réalité, dans un environnement professionnel, la gentillesse vous rend prévisible. “Demande donc à Sylvie, elle dit toujours oui…” Certains collègues auront tôt fait de profiter de votre gentillesse, certains vous traiteront avec mépris.Pire, si vous avez affaire à un pervers narcissique, il peut profiter de votre gentillesse pour vous manipuler et vous dévaloriser. Et pensez-y, au final, cela peut même impacter votre carrière si vous mettez systématiquement les besoins des autres avant les vôtres.Il est important de comprendre que dire non de temps en temps est nécessaire pour préserver votre bien-être.Comment savoir si l’on est trop gentil au travail ?En général, les personnes “trop gentilles” sont conscientes du phénomène, mais elles ont du mal à sortir du cercle vicieux. Voici cependant quelques signes qui ne trompent pas :vous faites souvent des choses que vous n’aviez pas prévu de faire ou que vous n’avez pas envie de fairevous vous en voulez d’avoir pris certaines décisionsvous êtes en colère contre vous-même sans raisonvous ne pensez jamais à vous, à votre carrière, seulement à bien faire votre travailLes sept phrases à utiliser pour arrêter d’être trop gentilNous sommes lundi matin, la journée a pourtant bien commencé. Casque audio sur les oreilles pour gagner en concentration, vous défrichez vos e-mails avant la réunion de 11h.Mais vers 10h30 tout bascule. Vous sentez comme une présence familière dans votre dos. Michel s’est approché à pas feutrés, se plante devant votre bureau. Sourire en coin, il porte ses mains à ses oreilles pour vous faire signe qu’il veut vous parler.À peine avez-vous décollé votre casque - ultime rempart contre le ronron de l’open space et tous les Michel de la Terre - qu’il vous tend une liasse de feuillets A4 et vous demande de l’aider sur ce projet urgent/important.Dans sa phrase il y aussi les mots ASAP et deadline. Pas de doute c’est encore un mauvais coup qu’il essaye de vous jouer. À vrai dire, vous n’êtes vraiment pas emballé, car Michel est un multirécidiviste. C’est la troisième fois qu’il essaye de vous refiler un projet qui n’est pas de votre ressort.1 - “Laisse-moi du temps pour y réfléchir, je reviens vers toi”Avec cette phrase, vous jouez la montre. Il y a de fortes chances pour que votre sympathique collègue comprenne le message et aille voir ailleurs. S’il insiste - “c’est urgent, j’ai besoin de toi…” - adoptez la bonne vieille technique du disque rayé : “ il faut que je cogite, que j’y pense, que je me renseigne…” enfin vous avez compris.Cette technique ne fait pas partie des plus “intello”, il s’agit ici de jouer sur sa propre naïveté et de rester campé sur ses positions pour décourager l’adversaire.2 - “Ben non, ça n’me dit rien”Une fois que vous avez prononcé cette phrase, restez sur des généralités du style “je ne sais pas, ça ne me tente pas, je ne me vois pas travailler sur ce dossier”. Bref vous avez compris : cette phrase exprime clairement votre désaccord ou votre incapacité à réaliser la demande sans être trop abrupt.L’idée c’est de rester dans le flou sans donner trop d’arguments à Michel, car il se fera un plaisir de les démonter l’un après l’autre.3 - “Je crois que j’ai déjà bien contribué à ce projet, cette fois-ci je passe mon tour”L’idée ici, c’est de ne pas attaquer Michel de manière frontale, mais de suggérer qu’il n’a pas fait sa part du job. Normalement il devrait comprendre le message. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à énumérer la liste des vos contributions en restant très calme4 - “ Si je t’aide sur ce coup, qu’est-ce que j’ai à y gagner ? “L’objectif de cette phrase c’est de faire en sorte que Michel arrête de penser à lui-même pendant au moins 30 secondes et qu’une négociation puisse peut-être commencer. Après c'est à vous de voir si les termes du deal vous conviennent !5 - “Bon, ok, mais après, qu’est-ce que tu vas me demander, c’est quoi la suite ? Où veux-tu en venir exactement ?Nous entrons ici dans un registre un peu plus agressif. L’objectif c’est de pousser Michel dans ses retranchements et de lui demander d’abattre ses cartes, de se justifier. S’il a de mauvaises intentions, il fera machine arrière instantanément.6 - “Non, cela ne correspond pas à mes valeurs” / “ Je ne fonctionne pas comme ça”L’objectif ici c’est de se justifier en parlant de soi, de ce qui compte pour vous et de comment vous fonctionnez. Un projet pour mettre des distributeurs de soda dans les écoles primaires ? Non merci Michel.Virer Sylvie sans préavis ? Non Michel, pour moi ce n’est pas éthique, je pense que nous devrions écouter sa version des faits…Mise en garde : ces phrases sont à utiliser dans des contextes bien précis. Si le big boss a besoin d’un coup de main et que c’est une véritable urgence, peut-être devriez-vous accéder à sa demande !👍 Et si vous trouviez votre prochain job avec Betuned ? → Consultez toutes nos offres d’emploi en Belgique !💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres conseils de carrière

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail 

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.Ce collègue, c’est peut-être vous !Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.Pas de bourreau sans victimeLe manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…Le manipulateur est un profilerComme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facileLa faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.Voici x techniques de manipulation classique au travail.La menaceQuand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.La réécriture des faitsPour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.Diviser pour mieux régnerAvant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.Entretenir le flouLes manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !Tirer la couverture à soiVous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche 

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !😉 La technique du clin d’oeilParler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenterJe suis perfectionnisteAttention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !Je suis ambitieuxL'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.Je suis impulsifL'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.Je suis timideSi vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.Je suis entier, j’ai de la force de caractèreDéfaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.Je suis émotifLà aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embaucheVoici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :1 - Faites une liste de vos défautsPrenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.2 - Entraînez-vousEntraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.3 - Utilisez des exemples concretsLorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.Cet article vous a plu ? Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

Tous ensemble ou chacun pour soi ? Les limites de l’individualisation du travail 

Le monde du travail se transforme en permanence et l'individualisation des pratiques professionnelles s'affirme comme une tendance dominante aujourd’hui. On parle beaucoup d’individualisation de la rémunération ou encore d’expérience collaborateur, qui par définition ne peut être qu’individuelle.Mais le travail n’est-il pas le témoignage d’une œuvre commune ? Et jusqu'où peut aller l'individualisation du travail sans compromettre le collectif et la performance d’une organisation ? J'avoue que ces deux questions me trottent dans la tête depuis pas mal de temps !Ce besoin et cette quête d’autonomie à laquelle nous assistons, qui offrent aux salariés une flexibilité accrue et une reconnaissance de leurs compétences uniques, pourraient avoir des conséquences inattendues, menaçant la cohésion et l'efficacité de l'équipe.→ Est-il possible alors de construire une culture d’entreprise forte si chaque salarié ne rêve que d’une seule chose, la personnalisation de son parcours, de son poste, de son emploi du temps, de ses missions, de son salaire ?Cet article explore les limites de l'individualisation du travail, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations dans leur tentative de concilier les besoins individuels avec les objectifs collectifs.Individualisation des comportements sociaux : histoire d’un paradoxeL’homme est un être social au comportement parfois grégaire. Cependant, l’évolution récente des rapports sociaux a favorisé l’individualisme.Sans vous faire un cours d’histoire, on peut affirmer qu’en Occident, certains facteurs comme l’élévation du niveau de vie, le progrès technique, la médecine, ou encore l’urbanisation et la concentration urbaine ont contribué à l’émergence de modes de vie de plus en plus centrés sur l’individu.😀 Le selfie, les maisons de retraite, la voiture individuelle et les ouvrages de développement personnel en sont des exemples récents et concrets.L’accès à l’éducation, à l’information et aux opportunités professionnelles n’a fait que renforcer cette tendance. Et il est à noter que les médias et la culture populaire diffusent eux aussi des idéaux d’indépendance et de réussite individuelle, accentuant ce phénomène.Conséquences possibles de l’individualismeL'individualisme, s'il offre une certaine liberté et autonomie, n’a pas que des conséquences positives ; il peut également engendrer de la solitude et de l'isolement.Le déclin des liens sociaux traditionnels et l'essor des interactions numériques superficielles contribuent à ce sentiment de déconnexion du réel. En privilégiant par exemple les interactions numériques, les individus se rencontrent moins et les liens sociaux s'affaiblissent.L’individualisme peut même mener à une perte de sentiment d'appartenance à une communauté et une augmentation des troubles psychologiques, ou encore à une diminution des interactions sociales en face à face.Le monde professionnel : miroir de la société et nouvelles attentes des salariésLe monde du travail est un reflet de la société et évolue en fonction des changements sociétaux. L’individualisation du travail est une réponse des entreprises à ces évolutions.💡 Aujourd'hui, la flexibilité, le bien-être au travail, la culture du feedback et les carrières individualisées sont des facteurs clés pour attirer les talents. Les salariés recherchent des environnements professionnels qui répondent à leurs besoins individuels et qui leur permettent de s'épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.Le grand écart des RH et des managersLes responsables RH et, dans une certaine mesure, les dirigeants d’entreprise sont confrontés à un dilemme de taille : concilier la nécessité d’un sentiment d’appartenance collective avec la pression croissante de répondre aux attentes d’individualisation des salariés.D’un côté, ils promeuvent une culture d’équipe forte, favorisant la collaboration et la communication. De l’autre, ils doivent répondre à la demande de conditions de travail flexibles, d’opportunités de développement personnalisées et de reconnaissance.Les effets pervers possibles de l’individualisationL’individualisation à outrance peut mener à l’éclatement du collectif et à une perte d'efficacité. Enfermés dans leur "cocon", les salariés courent le risque de perdre de vue les objectifs communs auxquels ils doivent en théorie participer.😣Isolement et perte de cohésion : L'individualisation excessive du travail peut entraîner un sentiment d'isolement chez les salariés, les privant des interactions sociales bénéfiques au sein d'une équipe. Le manque de cohésion peut compromettre la collaboration et la synergie nécessaires à la réussite collective.🥊Inégalités et tensions : Une individualisation mal gérée peut générer des inégalités perçues entre les salariés, notamment en termes de rémunération ou d'avantages. Cela peut créer des tensions au sein de l'équipe et nuire à l'ambiance de travail, affectant ainsi la productivité et la motivation.😭Perte de sens et d'engagement : Lorsque le travail devient trop individualisé, les salariés peuvent perdre le sentiment d'appartenance à un projet commun, ce qui peut entraîner une baisse de motivation et d'engagement. Ils peuvent également avoir du mal à comprendre l'impact de leur travail sur l'ensemble de l'organisation, ce qui peut altérer leur satisfaction professionnelle.🖐️ Mise en difficulté des managers : Pour les responsables RH et les managers, l'individualisation du travail peut compliquer la gestion des équipes. La prise en compte des besoins individuels de chaque salarié peut être chronophage et nécessite des compétences spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. En outre, cela peut rendre difficile la mise en place de politiques cohérentes et équitables pour l'ensemble de l'entreprise.💡 L'individualisation, au départ motivée par des intentions nobles visant à améliorer la satisfaction des salariés en tenant compte de leurs forces et faiblesses, ainsi qu'en proposant des conditions de travail attractives et personnalisées, comporte néanmoins des risques.→ En effet, elle peut conduire à une fragmentation du collectif et à une perte de performance globale. Dans ce contexte, l'entreprise risque de se priver de la créativité et du potentiel de ses employés,“Le travail est “par essence”un lieu et une activité du collectif […]. Un collectif ne peut pas être l’addition des individus. Une organisation humaine, quelle qu’elle soit, doit s’appuyer sur un socle commun, au risque de voir les inégalités entre salariés s’accroître. À force de tordre le collectif pour s’adapter aux situations individuelles, on crée de nouvelles inégalités”Isabelle Garcia - sociologie à l'université d’Evry Paris-Saclay.Individualisation et collectif : trouver le bon équilibre ?L'individualisation du travail ne peut être considérée comme une solution unique et absolue. Elle doit être abordée avec discernement, en tenant compte à la fois de ses avantages certains, mais aussi des risques qu'elle comporte pour le collectif et la performance de l'organisation.Il est donc crucial de trouver un juste équilibre entre l'individualisation et la responsabilisation. Dans cette optique, je propose de remplacer le terme "individualisation" par "autonomie", car il véhicule une connotation plus positive et valorisante.L'entreprise doit accorder à ses employés une certaine marge de manœuvre et d'autonomie, tout en encourageant la collaboration et le travail d'équipe. C'est en établissant cet équilibre que l'entreprise peut instaurer un environnement de travail stimulant et performant, où les employés se sentent valorisés et engagés.Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être explorées :Créer des espaces de travail collaboratifs.Impliquer les employés dans le processus décisionnel et la définition des objectifs de l'organisation.Organiser des événements et des activités favorisant la cohésion d'équipe.Encourager la prise de parole et la participation active des employés.Reconnaître et valoriser tant les contributions individuelles que collectives.Recruter des profils complémentaires, en mettant l'accent sur les compétences relationnelles et la compatibilité culturelle ou d'équipe.En conclusion, en adoptant des mesures concrètes visant à promouvoir l'autonomie et le sentiment d'appartenance des employés, les entreprises peuvent instaurer un environnement de travail équilibré, propice à la productivité et au bien-être collectif.💌 Abonnez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant de toutes nos publications et rejoindre notre communauté d’experts RH📢 Découvrez tous les services Betuned : prendre rendez-vousVous pouvez aussi nous contacter : [email protected] ou 0474548989